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| Sujet: pensée viscérale Mer 7 Fév - 9:57 | |
| roman kovacs (bad bitch) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: crié sous une multitude de coups, de pleurs, de cris. froid comme un coeur qui ne bat plus, reflet de sang séché sur la poitrine. vide. roman kovac. aucune fierté de son patronyme, identité salie jusqu'aux bouts des ongles. âge et date de naissance: adulte, qu'on dit. prêt à prendre des décisions comme prendre son envol, payer son loyer, apprendre à comment rouler, avoir une famille, peut-être même une copine. début de l'âge adulte, de la période où on dit stop aux conneries et où l'on devient responsable. sauf pour lui. lui qui fait autrement, qui agissait comme un adulte lorsqu'on le traitait de prépubere. il rattrape ce temps perdu à l'aube de ses vingt-trois ans. déprime le second jour d'avril. blague en retard. celles qui font pas plaisir. lieu de naissance, origines: né sur une des routes américaines. pas digne d'un hôpital aux yeux de ses parents (son père). ils revenaient sûrement d'un bar rempli d'alcoolique lorsqu'il a fait son entrée. né sur le sol américain, dans un endroit indéfini. occupation: caissier, à la station essence. c'est sa gueule qu'on croise lorsqu'on manque de lait tard le soir ou lorsqu'on vient chercher son paquet de clopes en essayant d'se faire un prix plus abordable. c'est lui qui vous rembarre à toute heure de la journée, qui s'endort parfois sur sa chaise parce que c'est désert. il a récupéré le job en se rendant compte que le petit vieux avait fait son temps et a su faire bonne impression. première réussite d'sa misérable existence. statut, orientation sexuelle: c'est pas primordial pour lui. toutes ces conneries du soulmates, de famille, d'amour passionnel. il n'y a jamais goûté, refuse de se laisser tenter. il trouve son plaisir charnel pendant ces douces nuits consécutives, avec ses femmes (n'a pas encore frôlé les corps des hommes) qu'il ne connaît même pas. seul et bien comme ça, qu'il dit. traits de caractère: froid, irresponsable, peu attachant, violent, démuni, sans espoir, peu ambitieux, rancunier, vulgaire, têtu, flemmard. groupe: antaris.
- la tête tournée vers les étoiles - Ses yeux oscillent vers la seule fenêtre présente dans sa chambre, les larmes du ciel s’échouent au bas de celle-ci alors que le soleil vient se coucher sur l’horizon. Sacrément déprimant comme paysage, rien pour égayer sa foutue chambre où les meubles sont de travers, la tapisserie est déchirée, le matelas est en piteux états. Sa chambre, il ne l’a jamais vraiment aimé, mais c’est surement le seul endroit qu’il a pu identifier comme étant le sien. Le seul toit qu’il a accepté d’avoir sur la tête, abandonnant l’air glacé des rues pour une minable couette qui lui procure beaucoup trop de chaleur en été, mais un réconfort certain en hiver. Roman, il n’est pas du genre à accepter les mains tendues, mais celle de la coloc, oui. Il a accepté de vivre dans cette maison mal entretenue où des tas de gosses squattaient. Il a accepté de changer ses manières de vivre, il a dit au revoir aux excuses pour dormir sur le sofa de ses amis et aussi aux malfrats qui lui voulaient du mal en le réveillant en pleine nuit, lorsqu’il logeait encore dehors.
Roman, gamin jamais vraiment accepté, ni aimé. Roman, c’est le feu qui a perdu sa flamme. La glace qui a perdu sa fraîcheur. Roman, il a perdu ce sourire depuis longtemps. Le sourire sincère, le sourire agréable. Il a perdu sa joie, ses ambitions. Roman, il s’en foutait de ne pas avoir de maison, ni d’amour. Roman, il voulait juste ne pas se perdre (malheureusement, les choses n’ont pas tourné selon ses envies). Le garçon, il a vite compris que certaines choses ne pouvaient pas être récupérées. Il a pas pu récupérer sa dignité lorsqu’il s’est fait tapé, il n’a pas pu récupérer la confiance qu’il portait en sa mère en voyant que celle-ci était revenue au chevet de son misérable ex-mari (homme monstre) et il n’a pas pu récupérer l’ancien Roman quand celui-ci commençait à disparaître, petit à petit.
Le gamin, il n’a jamais vraiment eu un train-train de vie normal. Petit, c’était sur les routes qu’il se trouvait. Souvent dans la caravane de ses parents, enfermés dans la chambre lorsque les parents enchaînaient tous les bars de l’état. Encore enfant, il n’a pas eu la capacité de lier des liens importants (autres que ceux qu’ils entretenaient avec ses parents). Adolescent, il était installé en ville, vivant dans la vieillerie de sa mère alors que son père avait décidé de les quitter pour une blonde qu’il avait rencontré dans la ville d’à côté. Mère trahie par cet abandon, elle s’est transformée en quelque chose qui effrayaient le gamin. Cigarettes, bouteilles d’alcool, rail de coke sur la table en bordel. Une mère pas là pour son seul gosse, celle qu’elle était censé aimé plus que sa propre vie. Alors Roman, il a fait son chemin en solitaire. Il squattait juste la caravane sans trop avoir de contact avec sa mère bien trop souvent dans les vapes. Ça a continué jusqu’à ce qu’il soit majeur. Garçon désormais adulte, enchaînant comme sa mère, ses cigarettes et ses canettes de bière bon marché, parce que les bouteilles coutaient trop cher. Corps en décomposition, âme déjà envolée, il prenait aucun plaisir à vivre. Il avait pas ce que les autres semblaient avoir naturellement. Gamin dysfonctionnel, il a vite réalisé qu’il était le problème et que les autres étaient normaux, dans leur genre. La rage dans ses yeux, elle est apparue lorsque sa mère s’est cassée pour la ville d’à côté. T’as l’âge de te débrouiller tout seul, maintenant. Qu’elle a osé lui crié avec une canette en fin de vie dans les mains. Ensuite, elle est partie et lui, il avait plus de toit. Quelques mois dans les rues de la ville, dans le froid, dans la peur et l’inconscience. Il a connu la vie de l’extérieur, l’hiver froid, la violence et cruauté de saloperies. Pas une période dont il est fier. Démuni, il s’est présenté dans cette maison pas tellement présentable, mais assez pour un garçon qui n’en avait jamais eu. Opportunité tombée à un moment propice, il s’est finalement incrusté. Lèvres bleutées, mains gelées, hématomes sur le corps. Il sortait de son enfer pour venir se réconforter dans la chaleur que le foyer apportait. Roman, c’est un peu le gars bizarre, celui qu’on pourrait limite décrire comme étant bipolaire. Parfois, il sourit, d’autres, il tape sur les murs en pleurant. On a vite deviné que là-haut, les choses n’allaient pas dans le bon sens, pas correctement. On dit qu’il est violent, très, même. Mais on dit aussi que ses étreintes sont réconfortantes. On dit que sa voix est douce, mielleuse et d’autres, sanglante et grave.
Roman, c’est un paradoxe.
Un livre scellé, abandonné sur l'étagère.
- - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: pauline, ilusm. pré-lien/inventé: pré-lien ( @sil myers). c'était comment ta journée? bien, même avec les deux heures de math et la maladie qui me poursuit. le mot de la fin: contente de voir que le forum est tjrs là. - Code:
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<cp>jordy baan</cp> - roman kovacs
Dernière édition par Roman Kovacs le Lun 19 Fév - 10:17, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 10:04 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 10:06 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 10:26 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 10:43 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 11:23 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 12:22 | |
| il a l'air d'envoyer du lourd ce perso, j'en veux plus bienvenue à toi, j'espère que tu te plairas parmi nous ! (j'en doute pas ) |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 12:26 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 12:32 | |
| T beau et en plus t'es intéressant t'as tout pour toi quoi Hâte d'en apprendre plus sur ton bonhomme Bienvenue parmi nous du coup et bonne continuation pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: pensée viscérale Mer 7 Fév - 12:38 | |
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| Sujet: Re: pensée viscérale | |
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