destruction massive. (beverly&loevan)

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les doigts de la gamine se soulèvent pour esquisser une caresse rassurante qui n'arrive jamais. ton corps en manque vient la chercher de lui-même, ta joue se pose doucement contre sa paume chaude et un gémissement à peine audible s'échappe de tes lèvres. c'est plus tendre que tout ce que tu as connu avec des femmes jusqu'à aujourd'hui, et tu en as connu beaucoup des femmes. des caresses, des promesses. tu fermes les yeux une seconde comme pour te perdre dans cette étreinte délirante qui n'a pas lieu d'exister. tu imagines que cette tendresse est pour toi et pas uniquement pour apaiser ta colère. ton palpitant bat toujours aussi fort que tout à l'heure, mais d'une envie nouvelle. tu ne rêves plus de lui écraser la tête contre le mur pour la faire taire, mais de lui retirer ses fringues pour la faire hurler. et tu sais à quel point c'est une mauvaise idée. tu ouvres à nouveau les yeux, tes iris se fixent aux siennes. un regard sans aucun sens. « loevan... s'il te plaît. » tous tes membres se contractent, toute ta volonté est mise à rude épreuve, sa voix douce s'écrase contre ton coeur. si tu étais stupide, tu pourrais penser qu'elle te demande de t'exécuter, de la déshabiller, de l'embrasser, de la prendre contre le mur. tu trouves la force, loin, très loin de reculer juste assez pour que ton esprit se remette à fonctionner, tu pinces l’arête de ton nez, inspire profondément et d'une voix rauque et tremblante, tu ordonnes à la gamine d'appeler camden. elle semble ne pas comprendre où tu veux en venir et ta colère revient au galop. malheureusement pas assez forte encore pour faire taire ton désir à son égard. « appelle-camden, putain !! » tu hurles avant de retourner dans ta chambre. la porte claque si fort qu'elle en fait trembler les fondations de l'appartement. alors que tu es sur le point d'imploser et que tu es à deux doigts de sortir de ton antre pour secouer la brune et lui hurler à nouveau que si ton frère n'est pas là dans une seconde, elle risque de le regretter. la porte de ta chambre s'ouvre et tu gémis soulagé. ton reflet et toi, vous vous observez moins d'une seconde avant qu'il ne comprenne immédiatement ton mal être. « qu'est-ce que tu as fais? » il te demande et tu ne comprends pas, tu n'es pas en position de réfléchir maintenant. « pourquoi est-ce qu'elle m'appelle en panique pour venir te sauver, loevan? » il hurle sûrement inquiet de ce que la gamine a pu apercevoir ou de ce que tu as pu lui faire. « je ne l'ai pas touché. je te jure. s'il te plaît, appelle jay. » il soupire avant de s'asseoir sur le lit où tu es avachi. « jay ne veut plus dépanner de pute pour toi, loe. la dernière, merde, la dernière a des bleus, elle était abîmée d'après lui. » tu grognes dans l'oreiller, tu sais que les putes de jay sont des objets sacrés, mais bordel c'est cette timbrée qui quémandait. « si je t'enferme comme la dernière fois, demain matin ce sera pire. si je te file des calmants, tu passeras la semaine dans des bars pour baiser et si... » tu lèves les yeux vers lui, les siens regardent dans le vide. « je ne lui ferais pas mal. » il sait de qui tu parles parce qu'il a pensé à elle avant toi. « putain. putain. putain ! loevan ! une seule marque, une égratignure, juste une foutue morsure et je t'explose la gueule. » soudain comme si ton corps savait que la délivrance était proche, tes muscles se détendent. il a bien vite capitulé et tu ne sais pas si tu dois t'inquiéter où te mettre à genoux pour prier. « il faut... il faut que j'y retourne, problème avec un des dealers, je suis venu jusqu'ici pour épargner à ta queue de devenir bleue et pour que tu sautes ma meuf, tu m'en dois une loevan. et je te préviens, c'est la dernière fois que tu te sers de beverly pour ça. demain je rappelle le psy et si une autre de tes crises survient, je te branlerais moi-même. tu piges? » à peine le temps de hocher la tête, même pas de murmurer un merci qu'il est déjà parti. il fait ça vite, il claque la porte fort comme pour mimer que ce serait toi fou de rage. et tu sors de ta chambre directement pour pas qu'elle comprenne le manège. elle est dans la cuisine, les doigts dans la bouche comme inquiète. tu te pares de ton plus beau sourire, tu prends le rôle de camden comme tu avais l'habitude de le faire quand vous étiez gamins. « tu peux respirer maintenant bébé, je lui ai forcé la main pour qu'il aille prendre l'air. je suis désolé. tu sais comment il est? » tu t'approches à pas feutrés. « est-ce qu'il t'a fait quelque chose? » tu demandes parce que c'est sûrement ce que camden ferait lui, tu l'enlaces pour la rassurer.

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Il vient chercher la caresse de sa paume chaude contre sa joue et les doigts de Beverly se mettent à trembler légèrement à son contact, manifestation physique de son état mental, sa peur, son inquiétude, mais pas que. Elle l'observe tandis qu'il s'impregne les yeux clos de sa tendresse et quelque chose quelque part en elle se brise inconsciemment. Son coeur s'apaise lentement au creux de sa poitrine dans laquelle il semble peser plus lourd, comme lesté d'un poids immense. Celui sans doute, de sa culpabilité. Il rouvre les yeux, croise son regard, y plonge le sien et à nouveau, le rythme cardiaque de Beverly accélère. La gorge sèche, elle passe par pur instinct une langue à peine humide sur ses lèvres avant de le supplier de mettre fin à son tourment. Oui mais lequel? Son esprit est en alerte, autant que l'est son corps, mais chacun d'eux réclame une chose différente. L'un voudrait prendre ses jambes à son cou, l'autre, les enrouler autour de sa taille, s'ancrer à son port. Par chance, il ne lui laisse pas le choix et se détache d'elle, s'éloigne prestement, visiblement aussi perturbé qu'elle. L'étudiante en profite pour inspirer profondément pour ce qui lui semble être la première fois depuis de longues minutes sans qu'elle soit en mesure de se souvenir exatement quand elle a cessé de respirer. Les jambes flageolantes, elle se rattrappe au mur derrière elle lorsqu'il reprend la parole. Appelle Camden. Elle cligne des yeux et l'observe, perdue. L'information lui parvient sans que son cerveau ne soit en mesure de la traiter. Seul le prénom de son petit ami se répercute dans son esprit jusqu'à ce que Loevan lui hurle à nouveau dessus. Appelles Camden putain! Elle sursaute et laisse échapper un petit cris de surprise lorsqu'il claque violemment la porte derrière lui. Elle reste à quelques secondes, interdite à fixer la porte close incapable de bouger. Son corps lui réclame un peu de répit. Elle est tentée de se laisser glisser contre le mur jusqu'au sol et d'ouvrir les vanne, pleurer tout son saoul mais se force finalement à rejoindre la chambre à coucher pour y trouver son portable laissé sur la table de chevet. Elle connait le numéro de Camden par coeur mais est incapable de le composer correctement du premier coup, bien trop nerveuse. Quand il décroche enfin après quelques sonneries interminables, elle laisse échapper un soupir de soulagement rapidement remplacé par sa voix tremblante. « J’ai besoin de toi Camden, c’est Loevan… Je sais pas ce… » Il ne lui laisse même pas le temps de s’expliquer, de donner le moindre détail, il se contente d’un rapide J’arrive, lorsqu’elle mentionne le prénom de son jumeau et raccroche immédiatement. Seule dans la pénombre de la chambre de Camden, elle se laisse finalement tomber sur le lit à bout de forces et ramène ses jambes fines contre sa poitrine avant de laisser échapper un sanglot libérateur. Les larmes perlent silencieusement sur ses joues jusqu’à ce que le bruit de la porte d’entrée qu’on ouvre et referme en hâte se fasse entendre. Elle essuie ses yeux humides du revers de la main et se pricipite hors de la chambre dans l’espoir de voir Camden avant qu’il n’aille voir Loevan mais lorsqu’elle arrive sur le pas de la porte de leur chambre, elle a tout juste le temps d’entendre la porte de la chambre de Loevan se refermer sur son petit ami qu’elle entend hausser le ton depuis sa place sans pour autant distinguer ses paroles. Elle est tentée de coller l’oreille à la porte mais se ravise. Elle n’a pas envie que Camden, ou pire, Loevan, la surprenne à écouter aux portes. Alors après un dernier regard inquiet en direction de la porte close, elle se résigne à rejoindre la cuisine où elle se sert un nouveau verre d’eau qu’elle avale d’une traite. Les secondes s’égrènent, se transforment en minutes interminables au cours desquelles Beverly se ronge anxieusement les ongles. Elle se demande ce que peut bien dire Loevan à Camden à propos de toute cette situation qu’elle ne s’explique pas encore très bien elle-même. Tout est plutôt confu, tout sauf le sentiment de culpabilité qui l’étreint lorsqu’elle pense à Loevan et aux réactions primitives, instinctives qu’il a éveillé en elle. Appuyée contre le plan de travail, perdue dans ses pensées, elle reprend pieds avec la réalité lorsque la porte d’entrée claque à nouveau avec violence. Loevan. Ses pensées sont tournées vers le garçon lorsque celui qu’elle assume être Camden pour la seconde fois aujourd’hui pénètre dans la cuisine, son sourire bienveillant sur les lèvres. Elle lui adresse un sourire discret en retour et hausse les épaules lorsqu’il s’excuse pour le comportement de son frère, son comportement. Elle est incapable de simplrement hocher la tête en signe d’approbation parce que non, justement, elle ne sait pas comment il est. Elle ne sait rien de Loevan et de ses sautes d’humeurs, de ce qui motive son comportement, de sa façon de passer de la rage à la demande d’affection en quelques minutes seulement. Il l’enlace et elle se blotit dans ses bras sans pour autant être en mesure de s’y détendre totalement, parce que son esprit est tourné vers Loevan alors qu’elle croit être dans les bras de Camden. Les yeux ouverts, sa joue posée contre son torse, elle secoue la tête lorsqu’il lui demande s’il lui a fait quoi que ce soit. Ne lui a-t-il rien dit ? « Non…Ca va… » Souffle-t-elle en enfouissant son nez dans son tee-shirt. Elle ne ment pas réellement. Il ne lui a pas réellement fait de mal, n’a pas levé la main sur elle. Il s’est simplement, incidieusement, sournoisement infiltré dans son esprit. N’est-ce pas pire justement ? « Tu penses que ça ira ? Pour Loevan… ? »

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« tu penses que ça ira? pour loevan? » tu fronces les sourcils, tu viens de lui hurler dessus et elle s’inquiète quand même sur ton sort. cette fille n’est pas croyable. « ça ira bébé, t’en fais pas. » mensonge, parce que ça n’ira jamais pour toi, mais pour elle, peut-être, si elle n’apprend jamais votre manège, si tu te tiens à l’écart. oui ça ira peut-être, tu peux aider à ça. « écoute, je... » tu inspires profondément, avant aujourd’hui tu n’avais jamais eu la présence d’esprit de prévenir quelqu’un que tu étais violent, même pas une femme. surtout pas une femme. mais à cet instant c’est ce que ton frangin ferait, il la mettrait en garde contre toi et ton comportement instable parce qu’il aurait peur pour elle. du moins peut-être pas, quelle idée de te laisser avec elle alors que tu n’es pas dans ton état normal. il sait pourtant de quoi tu es capable. il a vu de ses propres yeux la scène, la fille, les larmes. il a du régler le problème lui-même et ça lui a coûté beaucoup. pourtant, la fille pour laquelle il en pince est dans tes bras à toi et pas dans les siens. cette pensée t’ébranle et tu perds un peu le fil de ce que tu voulais dire, la mise en garde, oui, mais de quoi? tu baisses les yeux et beverly t’observe en se mordant les lèvres. tu te penches pour l’embrasser parce qu’elles ont l’air délicieuses d’aussi près parce que tu rêves de glisser tes doigts dans sa bouche, sous son haut, dans sa culotte. mais avant, tu veux finir ce que tu as commencé parce que la seule pensée de la savoir abîmée détruirait ton frangin, détruirait ce que vous avez et tu ne peux pas permettre ça surtout pas pour une fille. pas de ça entre frères jamais. les querelles comme celles-là ne vous sépareront jamais. quand une fille vous plaisez tous les deux, vous tiriez à pile ou face, ou vous la partagiez, parfois chacun son tour, parfois trop défoncés pour bien penser carrément ensemble. mais pas beverly, parce qu’elle est précieuse aux yeux de camden et que tu peux pas la traiter comme une fille qu’il finira par jeter, parce que ça semble pas être le cas. et puis elle t’intéresse pas toi, t’en as rien à foutre de ses grands yeux peureux, de sa peau laiteuse et de ses mots doux au creux de ton oreille. tu reprends ton rôle de copain modèle, tu soupires faussement dépassé par la situation, tu recules un peu pour la regarder dans son entièreté. elle est belle quand même, elle appelle à être dévorée. « je ne sais pas trop comment la situation a pu dégénérer aujourd’hui. » menteur, tu sais parfaitement, elle t’a provoqué, elle t’a insulté, elle t’a allumé. et elle ne l’a même pas fait exprès. « mais si ça recommence, si ça se reproduit, si tu vois que loevan change de comportement ne serait-ce qu’un peu, faiblement... je veux que tu t’enfermes dans ma chambre ok? ne lui donne pas d’explication, ne t’excuse pas. quitte là pièce, enferme toi dans ma chambre ou la salle de bain et appelle-moi tout de suite. » tu espères qu’elle ne posera pas trop de questions, un simple hochement de tête te plairait bien, ton discours est un peu bancal, il appelle même à l’interrogation, mais comment lui expliquer ce dont tu es capable quand tu sous l’emprise d’une crise de manque? tu sais que ton frère ne dirait rien, mais elle côtoie cet endroit depuis un moment déjà et lui aussi, il finira par avoir envie de se confier à quelqu’un, quelqu’un qu’il aime avec qu’il pourra partager ses doutes et ses peurs à propos de ton comportement et ça sera sûrement elle. la douce et innocente beverly sera sujette à entendre les histoires d’horreur de loevan l’infâme, et il lui salira les oreilles d’histoires glauques, elle en fera des cauchemars la nuit, mais pas pour lui. pour camden pour ce qu’il a dû endurer, effacer à cause de son frangin détraqué. tu détends l’atmosphère pour changer de sujet. « et puis ne te trimbale pas en tee-shirt dans l’appart, c’est un appel au viol ou quoi? » tu tires sur le tissu, un sourire machiavélique sur le visage.

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Elle pousse un léger soupir, peu convaincue par les paroles du garçon -qui semble ne pas réellement y croire lui-même-, mais hoche malgré tout la tête en signe d’acceptation sans pour autant être en mesure de cesser totalement de s’inquiéter pour Loevan. Le nez enfoui dans le tee-shirt du brun, elle inspire et expire lentement, s’enivrant de son odeur dans une tentative veine de penser à autre chose qu’au jumeau maléfique de son petit-ami. Elle regrette de l’avoir laissé partir, que Camden l’ait laissé partir. Elle a horreur de savoir Loevan seul alors qu’il lui a semblé tellement perdu, vulnérable en dépit de toute cette colère qu’il a déversé sur elle. La gorge nouée par un sentiment de culpabilité intense, elle se contente de rester blottie contre la silhouette imposante du garçon jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche à nouveau. Ecoute, je…Il commence sa phrase mais ne la termine pas, inspire profondément comme si ce qu’il s’apprêtait à dire lui coûtait beaucoup, lui demandait du courage sans qu’il ne puisse le trouver. Faire autant de mystères ne lui ressemble pas et à la fois intriguée, mais également rendue nerveuse par son hésitation, Beverly se détache un peu de lui pour l’observer, les sourcils légèrement froncés, le regard interrogateur. Elle donnerait cher pour savoir ce qui traverse les pensées de son petit ami en cet instant, loin de s’imaginer que les pensées du garçon qui la serre dans ses bras lui resteraient étrangères quand bien même la faculté de lire en Camden comme dans un livre ouvert lui était un jour offerte. Inquiète malgré elle, l’étudiante passe une langue humide sur ses lèvres et refermes ses incisives sur sa lèvre inférieure qui pâlit sous la pression. Il baisse les yeux vers elle et elle relâche sa lèvre pour esquisser un sourire fugace tandis qu’il se penche pour venir lui donner un baiser auquel elle prend soin de répondre cette fois. Paupières closes, hissée sur la pointe des pieds pour le faire durer le plus possible, elle rouvre les yeux lorsque sa bouche se détache à regret de celle du garçon, ses doigts crispés sur son tee-shirt et un soupir à peine audible mêlé de plaisir et de frustration s’échappe d’entre ses lèvres pleines tandis qu’elle pose les yeux sur lui qui soupire à nouveau. Elle déteste le voir agir comme ça, comme s’il s’apprêtait à lui annoncer la fin du monde, ou pire, la fin de leur relation. Son hésitation lui tord l’estomac et lui noue la gorge. Elle a le cœur au bord des lèvres tandis qu’il s’éloigne pour l’observer. Il s’exprime pourtant, enfin, et la petite brune s’autorise finalement à reprendre son souffle sans être en mesure de savoir quand exactement elle a cessé d’alimenter son corps en oxygène. Je ne sais pas trop comment la situation a pu dégénérer aujourd’hui. Elle non plus ne sais pas exactement comment ils en sont arrivés là, mais elle est incapable de faire taire le sentiment de culpabilité qui l’étreint et lui laisse à penser que d’une façon ou d’une autre, elle est responsable de ce débordement, de la colère de Loevan, de son départ, et de tout ce qui pourra lui arriver au dehors maintenant qu’il est là, quelque part, livré à lui-même, ivre de colère. C’est ce qu’elle s’imagine tout du moins depuis que Camden, excellent comédien, a claqué la porte de la bergerie pour la laisser seule en compagnie du grand méchant Loe. Trop perdue dans ses propres pensées pour faire réellement attention aux recommandations du garçon, elle se contente de hocher positivement la tête en guise de réponse. « O-Oui, ok… » Souffle-t-elle alors que ses paroles lui parviennent sans faire sens pour autant. Il accapare cependant à nouveau toute son attention lorsqu’il se saisit finalement d’un pan de son tee-shirt après l’avoir réprimandé pour son choix de tenue, un geste qui la perturbe l’espace de quelques secondes lorsque les images de Loevan jouant avec le même tissu lui reviennent en mémoire. Son cœur accélère dans sa poitrine et ses dents se plantent à nouveau dans sa lèvre inférieure lorsqu’elle croise le regard du brun et son sourire. Pour peu, elle maudirait cette ressemblance entre les deux garçons tant il lui semble à nouveau voir Loevan en Camden en cet instant. Ou l’inverse. Elle ne sait plus très bien. Elle chasse le doute en se persuadant que Loevan ne lui trouverait aucun charme, qu’elle porte un simple tee-shirt ou un sac à patate et esquisse finalement une moue faussement outrée, avant de donner une tape sur la main du jeune homme. Son léger sourire et ses joues rosies jurent avec sa réaction. « Pas du tout ! Je voulais avoir un peu de toi sur moi… Et puis j’ai des chaussettes… ! » Argumente-t-elle en levant légèrement une jambe pour lui montrer qu’elle ne porte pas qu’un tee-shirt, une défense bien faible mais qui lui arrache un sourire malicieux.

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« oui, oui, o-ok. » elle semble encore un peu sous le choc des révélations, mais elle se laisse rapidement distraire, il faut dire qu'elle adore camden, qu'elle l'aime plus que tout et que ça se voit comme le nez en plein milieu de la figure. surtout quand c'est toi sous ses traits et que tu vois comment elle te regarde, comment elle te touche, comment elle te parle. elle a les joues qui se colorent légèrement quand tu pointes son tee-shirt court du doigt, elle a beau te montrer ses chaussettes hautes en signe d'innocence, tu n'es pas dupe pour autant. « un peu de moi sur toi, hein? » tu penches la tête pour avoir ses iris ambrés en face des tiens. ton nez effleure le sien, un autre baiser esquimau que tu lui voles, ça te fait quelque chose au fond du coeur que tu te risques pas à comprendre. tu n'as jamais vu ton frère faire ça à la gamine, mais elle ne semble jamais se poser de questions sur ce petit signe d'attention. elle est si naïve, si docile, elle prend tout pour argent comptant, elle se fera bouffer par l'univers, elle se fera bouffer par toi et ton frère. tu fais glisser tes mains le long de ses côtes. « qu'est-ce que tu dirais d'un peu de moi en toi? » un sourire naquit sur ton faciès, tes doigts tombent plus bas sous ses cuisses, tu la soulèves avec une facilité déconcertante, un petit cri de surprise de sa part résonne dans la pièce, ça te fait rire. bizarre. ses jambes s'enroulent autour de tes cuisses, elle se presse contre ta peau, ta queue se dresse consentante. tu marches en direction de la chambre de camden pour faire la seule chose à laquelle tu es bon, pour t'oublier dans les bras d'une femme qui ne veut pas réellement de toi. pour t'endetter toujours plus aux yeux de ton frangin.

» plaisir coupable. (beverly&loevan)
» Forgive me, for i have sinned...[Loevan&Beverly]
» prends-moi tout, ne laisse rien. (beverly&loevan)
» idées sales. (luca&loevan)
» loevan lawford