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| Sujet: stone cold (ailionora o'bryan) Sam 24 Mar - 17:44 | |
| ailionora o'bryan (stone cold) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: ailionora o'bryan, héritage de son pays de naissance, consonance irlandaise qu'on ne peut pas rater, un nom doux à l'oreille. parfois on l'appelle aili ou nora, ça dépend des personnes, ça dépend de tant de choses âge et date de naissance: c'était il y a 30 ans, qu'ailionora a vu le jour. c'était un 20 mars 1988, le premier jour où les fleurs fleurissaient de nouveau, où l'air devenait doux et où tout le monde commençait à sourire de nouveau. ça fait trois décénies qu'elle se pose un milliard de questions sur son existence. lieu de naissance, origines: dans la capitale d'un pays pluvieux, mais si beau. dublin, en irlande. et bien qu'elle n'y vive plus, elle aime toujours autant son pays de naissance occupation: auxiliaire puéricultrice, en service pédiatrique à l'hôpital, parce qu'elle y a vu le travail qu'elles faisaient de nombreuses années plus tôt et que ça lui a donné envie de faire la même chose. statut, orientation sexuelle: célibataire, éternelle romantique et amoureuse des belles relations, bien que son coeur rempli de tristesse et de peine ne lui permette pas de vivre ça pleinement. elle n'attend rien de l'amour, parce que l'amitié l'a déjà tellement détruite. et quand bien même, elle laissait l'amour guider sa vie, le sexe n'importerait pas, parce qu'à ses yeux on tombe amoureux d'une personne, pas d'un genre. traits de caractère: elle n’aime pas parler de son passé, légèrement introvertie quand il s’agit d’aborder sa vie dans son pays natal et ce qu’elle y a vécu + elle a du mal à gérer ses émotions, c’est la raison pour laquelle, elle s’est construite une carapace pour garder tout au fond d’elle + néanmoins très sociable, souriante et agréable + il est rare qu’elle déteste quelqu’un, de même qu’on l’énerve parce qu’elle est d’un naturel assez calme et pas sanguine + ceci-dit, si on l’énerve, c’est qu’on l’a bien cherché + c’est une personne loyale, une très bonne amie, toujours présente + il vaut mieux être de son côté, que devenir son ennemi + elle est extrêmement compatissante + a toujours été surnommé « rayon de soleil » par ses parents, grâce à son sourire très doux et à sa présence solaire + elle est très consciencieuse, à la limite du perfectionnisme, tant elle apprécie le travail bien fait + c’est également une personne méthodique, très organisée, parce qu’elle se perd à trop improviser + elle est très persévérante, rien qu’à voir la manière dont elle a toujours essayer de tirer le meilleur parti de ses capacités en danse, comment elle s’est battue face à la maladie + c’est une personne qui a un très fort caractère, qu’elle essaie de canaliser pour ne pas trop se faire voir, ni entendre + c’est une personne plutôt discrète, qui n’aime pas être au centre de l’attention + les épreuves de la vie l’ont rendues fortes, mais lui ont également appris à positiver et à tirer profit de chaque situation, même les pires. groupe: antaris.
- la tête tournée vers les étoiles -« Bienvenue, ma princesse », murmura la jeune maman, les yeux rivés sur son bébé. Ça y est, Ailionora avait décidé qu’il était temps de pointer le bout de son nez, pour ravir toute sa famille. Ciara n’eut pas le temps de voir les années défiler, parce qu’elle avait l’impression que l’arrivée de sa fille datait d’hier mais...quand elle la voyait grandir et s’épanouir, elle s’attendrissait devant la chance que lui avait donné le ciel, en lui offrant cette merveilleuse fille. Les premiers gazouillis, les premiers sourires, les premiers pas, les premiers mots, les premières chutes, les premières bêtises, les premiers pleurs, les premiers caprices…tout avait une dimension extraordinaire, aux côtés de cette petite fille, intelligente, pleine de malice, souriante et pétillante. C’était un véritable rayon de soleil, qui rendait tout le monde heureux. Pourtant, ça n’était pas son premier enfant. Mais…ils rendaient sa vie palpitante, intéressante, toujours meilleure à chaque instant.
φ Ailionora semblait tout réussir, dans sa vie. La fréquentation des meilleures écoles, son acharnement face au travail, des résultats scolaires très bons, des félicitations par ses professeurs. Ça semblait fonctionner comme sur des roulettes, elle était avancée pour son âge et montrait déjà une force de caractère qui l’aidait à avancer. C’était une très bonne nouvelle, pour la famille, qui n’avait pas à s’inquiéter de ses résultats scolaires avec la vie palpitante qu’elle menait. Pourquoi ? Parce qu’elle était danseuse. Eh ouais...et elle n’était pas toute seule, parce qu’elle était accompagnée de son meilleur ami, Liam. C’était presque par hasard, qu’ils s’étaient retrouvés dans un cours de jive et qu’ils avaient éblouis tout le monde par leur naturel, alors qu’ils n’en avaient jamais fait. Ils continuèrent, touchant à toutes les danses qu’ils pouvaient faire en duo. Salsa, rumba, tango, paso-doble, fox trot…absolument tout. Et ils furent des champions. Champions du monde dans leur catégorie, plusieurs années de suite. C’était une vie incroyable, une vie qu’elle aimait tout particulièrement. Elle s’éclatait, un peu plus chaque jour.
φ Ça avait basculé, un beau jour de printemps, mais personne ne s’en était rendu compte…et ce n’était que le début. Il s’agissait de quoi ? De quel début ? Oh. D’un moment douloureux, d’une longue épreuve, d’un chemin sinistre. Ça…personne ne le savait. Pour l’instant. Pourquoi ? À cause des symptômes, qui n’avaient pas l’air d’être grand-chose. Ça avait duré approximativement un an, avant que les essoufflements ne deviennent inquiétants, avant qu’elle ait des difficultés à dormir à cause de sa respiration lourde, qu’elle ne commence à perdre l’appétit. Ça commençait à l’épuiser, à l’affaiblir, sans compter que son cœur battait trop vite, qu’elle commençait à souffrir de confusions mentales et qu’elle n’ait quelques troubles de la mémoire. Ça s’était installé, petit à petit, alors qu’elle n’avait que quinze ans.
φ « Ailionora souffre d’une tumeur au cœur », c’est ce qu’on annonça aux parents de l’adolescente, qui venait de fêter ses quinze ans, au sein d’un hôpital dont l’atmosphère n’aidait pas à rassurer ses craintes et ses peurs. Ça sonnait comme une terrible nouvelle, néanmoins, tout semblait renforcer ce sentiment d’incompréhension qui lui faisait face. « Je vais mourir ? », demanda-t-elle au médecin, ce qui eut pour effet d’accentuer les larmes de sa mère et d’assombrir le regard malheureux de son père. Ils ne voulaient pas la perdre, pour rien au monde.
φ « Comment tu vas, Nora ? », demanda Ciara, en rentrant dans la chambre d’hôpital où logeait sa fille depuis le jour où sa chimiothérapie avait débuté. Ça ferait bientôt un an, qu’elle se battait contre la maladie et que son état ne s’améliorait pas. Il y avait peut-être une solution, à laquelle la famille O’Bryan réfléchissait, parce qu’elle s’avérait dangereuse. L’opération. Retirer la tumeur, refaire un peu de chimiothérapie puis… retourner dehors, danser de nouveau comme sa vie en dépendait, vivre normalement et profiter chaque instant. La guérison. Ailionora n’attendait que ça.
φ Ailionora eut le vertige, quand le médecin annonça à sa famille, qu’elle n’était pas sortie d’affaire. Il s’était déroulé quelques semaines, avant que tout espoir de guérison ne soit brisé. C’était loin d’être terminé. Pourquoi ? Parce que…cette saloperie de tumeur avait tout détruit, sur son passage. Comme un tsunami. Comme une tornade. Les dégâts, ils étaient irréparables…à moins de tout reconstruire de zéro. Son cœur était foutu, les médecins l’avaient inscrite sur une liste d’attente, après une dégradation soudaine de son état, alors qu’elle dépérissait petit à petit. Il n’y avait pas beaucoup d’espoir, parce qu’il y avait tant de personnes, devant elle…et si peu de cœur.
φ L’adolescente eut le souffle coupé, quand on lui apprit qu’il y avait un cœur qui l’attendait. Ça faisait six mois qu’elle était à l’hôpital, dans un état qui se dégradait petit à petit, et…un coeur était déjà prêt pour elle ? Comment ça pouvait être possible ? C’était extraordinaire, elle était heureuse, mais elle n’y croyait pas. On devait attendre des années, avant d’être greffé, si on réussissait à tenir le coup. Et pourtant, c’était vrai. Si elle savait…
φ « Ailionora », commença sa mère, d’une voix douce et d’un air compatissant, qui ne plut pas beaucoup à la jeune fille. Ça sonnait mauvais, ce regard. En général, on le prenait pour annoncer une triste nouvelle. « Je…Liam est mort. Il…Il a eu un accident de voiture, il a refusé qu’on t’en parle mais… Si tu as eu un cœur, c’est qu’il a réclamé que tu l’ais, s’il ne s’en sortait pas ». Quoi ? Non. Non. Ça n’était pas vrai. Ça ne pouvait pas l’être. Ailionora sentit son souffle coupé, de la même manière que lorsqu’on lui avait appris qu’un cœur l’attendait, mais d’une façon plus violente et plus douloureuse. Les larmes montaient, pour couler et pour ne plus s’arrêter.
φ « T’es un enfoiré, Liam », sanglota la brunette, à la pierre tombale. Liam Fitzpatrick, fils, frère et ami bien aimé. Foutaises. Ailionora le détestait, d’être partit. Pire, elle haïssait son meilleur ami. Qu’est-ce qu’il croyait en lui donnant son cœur ? Qu’elle serait heureuse ? Qu’elle sauterait de joie ? Qu’il serait mort en héros ? Ouais, il était mort en lui sauvant la vie. Mais c’était ça le problème. Il était mort et Nora le détestait d’être partit, il l’avait abandonné, comme un lâche. Elle n’avait pas eu l’occasion de lui dire au revoir, de lui en foutre une pour ne pas d’être battu et d’aller à son enterrement pour faire son deuil, parce qu’elle était coincée dans ce foutu lit d’hôpital.
φ Elle ne retourna plus sur la tombe de Liam, ni même au studio où ils avaient l’habitude de s’entraîner. C’était au-dessus de ses forces, elle n’était pas capable de danser sans lui, elle n’était pas capable de retrouver un partenaire. Il était comme son frère, il faisait partie de sa famille et personne ne pourrait le remplacer, quand bien même, elle était en colère contre lui. Elle l’aimait autant qu’elle le détestait. Pourtant, en grandissant, cette peine et cette rancœur ne s’estompait pas. Elle étouffait, tout lui rappelait son meilleur ami, alors elle prit ses affaires et partit. Ailionora sauta dans le premier avion, qui la conduisit aux Etats-Unis. A 18 ans, l’Irlandaise vagabondait de ville en ville, dans l’espoir de trouver un petit endroit où se poser et où se reconstruire. C’est au détour d’une conversation sur un réseau social, qu’on lui conseilla la ville de Crescent Heights. Depuis, elle n’y est jamais partie, le coeur de Liam battant toujours dans sa poitrine, les peines passées toujours enfouis au plus profond d'elle. - - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: manon. pré-lien/inventé: inventé, mais si quelqu'un trouve que mon personnage pourrait coller à un pré-lien, n'hésitez pas c'était comment ta journée? j'ai dansé, donc tout va bien le mot de la fin: pouet ? (très mature, je sais) - Code:
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<cp>katie mcgrath</cp> - ailionora o'bryan
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