figure it out. (zian)

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Romy & Zian

figure it out.

Armée de la détermination des jeunes recrues, Romy n'abandonne pas. Ce n'est pas son genre, pas du tout. Elle va au bout des choses, comme toujours. Un petit vol, ça cache parfois bien des choses. Et c'est pour ça, qu'elle ne lâche rien. Quelques jours plus tôt, elle chopait un voleur la main dans le sac. Bien sûr, elle ne laisse pas passer, même si ça n'a pas l'air d'être grand chose. Ça peut vite dégénérer, elle le sait bien. Les choses prennent parfois des proportions qu'on n'attendait pas... Elle cherche un peu, pour voir s'il y a quelque chose à trouver. Et justement, elle a peut-être quelque chose. Il a de la famille, pas beaucoup, mais un frère aîné qui semble assez présent. Alors, elle a creusé de son côté, histoire de grappiller des informations où elle le peut. À force de recherches, elle l'a trouvé. Zian. Zian Ortega. Impression de déjà-vu. Ce n'est pas un prénom qu'on trouve à tous les coins de rue. Puis, ça lui est revenu. Un soir, quelques verres, un flirt sans conséquence. Une photo, pour confirmer ses doutes, et c'était bien lui. Ce brun, charmé, sûrement plus âgé qu'elle. Mais professionnelle, il faut qu'elle reste professionnelle... Elle ne peut rien risquer. Et pourtant... Il faut bien qu'elle trouve ce qui se cache derrière tout ça, s'il y a quelque chose de louche. Elle le sent, son instinct la pousse à continuer, alors elle le fait. Elle retourne même dans ce bar où ils se sont vus pour la première fois, en civil, bien sûr. Même légèrement pomponnée. Qui sait, sur un malentendu... Elle pourrait le recroiser ici. Enfant du coin, il avait l'air de connaître les alentours comme sa poche, d'être de ceux qui sont souvent dehors. Elle a bon espoir, et puis si ça ne fonctionne pas ce soir, elle réessaiera. Elle ne s'attend pas à tomber sur un grand réseau non plu, mais peut-être qu'il y a vraiment quelque chose à découvrir. Elle patiente, s'installe au comptoir avec une bière. Elle adopte une attitude normale, résiste à l'envie de se tourner pour vérifier s'il passe la porte du bar. Elle se fait discrète, pianote sur son téléphone comme si elle était seulement là pour prendre un verre, et tant pis si c'est sans compagnie. C'est ce qu'elle fait croire. Elle n'est pas là pour en trouver de toute façon.

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la nuit tombe, petit à petit. la nuit tombe pendant que le brun divague dans ces rues qu'il connait par coeur. pas de sinner pour lui ce soir, non. il prend l'air, pour ce début de soirée ; peut-être qu'il y retournera plus tard dans la soirée. faire un tour, observer et se rendre compte que tout va pour le mieux malgré les petits défauts des dernières semaines. des défauts qui seront vite effacés, il va s'en charger, zian. hors de question que le sinner coule, plutôt crever. en attendant, il a bien envie de changer d'air et d'aller se perdre dans ce bar où il a rencontré cette flic. il n'a pas pu passer à côté de l'arrestation de son petit frère. même s'il n'en veut pas, même s'il ne veut pas qu'il soit à ses côtés, il préfère nettement qu'il reste en dehors des embrouilles. sauf que cette flic, elle est tenace, elle ne compte pas s'arrêter. il l'a tout de suite senti. ça se lit sur sa tête qu'elle est intègre et prête à tout pour faire tomber sa cible. sauf que cette cible ne peut pas être le petit ortega. de ce fait il retourne à ce bar pour revoir la blonde, franchement pas détestable à regarder. bien au contraire. elle a ce minois qui crie clairement qu'elle n'est pas du même monde que le brun, mais qu'est-ce qu'il s'en fiche. complètement. quand il entre, il la remarque, directement, mais ne compte pas s'approcher si rapidement. faut pas. faut jouer. tourner autour. faire croire qu'il ne l'a pas vu. c'est comme ça que ça fonctionne avec les femmes. plus on les évite plus elle vienne à l'assaut. il va s'installer pas si loin d'elle. un tabouret les sépare, pas plus. il demande à boire. un verre d'alcool, ambré, un peu de rhum. rien d'extraordinaire mais c'est tout ce qu'il boit dans ce genre de bar. il fait semblant de regarder autour de lui avant de rencontrer le regard de la blonde. un sourire qui se dessine sur ses lèvres pendant que son esprit est en ébullition. c'est parti. tiens, on se connait non ? qu'il lance, en tout bien tout honneur. ou pas.

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Romy & Zian

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Romy, pas du genre à se décourager. Jamais. Elle est sur une piste, persuadée qu'elle tient quelque chose... Elle la mènera seule, du moins au début. Peut-être que ça demandera plus de mains si ça devient plus important que ce qu'elle pense. Pour le moment, elle se débrouille. Elle tente d'aller à la pêche aux informations, mais l'air de rien, mieux habillée qu'elle ne l'est en tenue de service. Elle fait celle qui n'attend rien ni personne, qui est là pour un verre de fin de journée. Au fond, elle a un objectif bien précis. Recroiser le brun, le frère d'un homme plus jeune qu'elle a arrêté quelques jours plus tôt. Un vol, rien d'incroyable, mais elle se doit de vérifier s'il y a quelque chose de plus profond. Seule, avec sa bière, elle patiente. Mais finalement... Elle voit, dans son champ de vision, que quelqu'un s'est installé pas très loin d'elle. Et c'est bien de lui, qu'il s'agit. Elle sourit, un tout petit peu. Ce n'était pas si difficile... Presque trop facile, mais elle fait l'erreur de ne pas se méfier d'emblée. « Tu devrais te souvenir de moi. » répond-elle, comme si c'était presque un devoir après les quelques verres qu'ils ont partagés, la fois d'avant. Il n'y avait eu que ça, un petit flirt sans conséquence... Parce qu'il est charmant, elle ne peut pas le nier. Mais Romy et les hommes... ça ne va jamais. Ils sont trop différents d'elle, n'ont jamais bon cœur. Pas qu'elle a abandonné l'idée de trouver l'amour, ce n'est seulement pas dans ses priorités. D'abord, s'habituer à travailler, après avoir été entraînée pendant des années pour ça. Tout le reste passe après. « Puis tu sais... J'ai pas chopé la peste entre temps. » lance-t-elle, l'air de dire qu'il peut s'asseoir sur le tabouret voisin sans le moindre danger. L'instant d'après, elle descend ce qui reste de sa bière, comme toujours, une descente rapide... Une capacité à enchaîner les bières sans en ressentir les effets avant un très long moment. Elle bat tout le monde aux jeux d'alcool, tout le temps, boit comme un homme depuis ses années lycée... Du temps où les autres étaient pompettes avec un fond de Malibu. « Tu payes la tournée. » ajoute-t-elle, avec un air trop adorable pour qu'il puisse lui refuser quoi que ce soit. Elle sait aussi faire ça, quand c'est nécessaire. On lui donnerait le bon dieu sans confession, avec cet air-là et ses yeux de biche.

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évidemment qu'il sait qui elle est, évidemment qu'il la reconnait, mais de là à l'avouer. pas de suite, non. tout d'abord il joue un peu. le coup du fuis moi je te suis et la suite, vous la connaissez. il lui sourit, joue un peu de son regard ténébreux pour se rendre compte qu'elle est bien revenue dans ce bar. une flic un peu naïve puisque qu'il arrive à s'en approcher une fois de plus sans savoir ce qu'il prépare. à moins que ce soit zian qui soit parti trop loin, trop tôt, trop vite même. tant pis. il continue. il aime ça de toute façon, comme sa façon de lui répondre, sa manière de faire. elle ne perd pas le nord et il apprécie grandement. je n'peux pas t'oublier, en effet. qu'il la rassure finalement. comment faire autrement. même s'il n'y avait pas eu les histoires de son frère, même s'il n'y avait pas les mauvaises intentions, il ne peut pas nier qu'elle est belle, la blonde. romy. il ne peut pas nier qu'il ne peut pas l'effacer de sa mémoire. faut dire qu'il a ce talent, zian, le talent de se rappeler de chaque visage qu'il a pu rencontrer dans sa vie. observateur, malin mais surtout perspicace il a du mal à oublier ceux qui l'entourent. comme cette blonde qui est certainement nouvelle dans le coin parce qu'il ne l'a jamais vu auparavant. la suite le fait sourire, le fait même rire. un léger rire qui s'échappe de ses lèvres. il allait bouger, de toute façon, il allait changer de tabouret, mais le fait qu'elle le fasse remarquer, de cette manière, ça lui convient. elle est directe, cash même. j'osais pas demander, normalement ces questions ça vient quoi.. au troisième rendez-vous ? qu'il lance, en riant encore. il se déplace, gracieusement alors que son verre arrive dans la foulée et qu'elle, elle termine le sien sans prévenir. une descente dont il se souvient. elle était efficace, sans effet, impressionnante. ses petits yeux qui te regardent alors qu'elle te demande de payer la suite. tu hausses les sourcils. hum... ça se négocie, si tu paies la suivante. un sourire, il lève la main pour lui recommander la même chose avant de reporter son attention sur elle. je m'installe là, mais peut-être que tu attendais quelqu'un d'autre. sûrement pas. elle n'a personne, du moins, à sa connaissance, c'est ce qu'il sait zian. il s'est renseigné, évidemment, il ne vient jamais les mains vides.

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Romy & Zian

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L'air de rien, elle travaille. Presque endimanchée, pour le coup, mais dans la limite du raisonnable. Elle a toujours été du genre à faire tourner toutes les têtes, sans vraiment en profiter. Davantage du genre à courir dans tous les sens quand elle était gamine, trop turbulente pour être vraiment contrôlée... Et puis, elle rêve de jouer au flic et au voleur depuis toujours, ce qui s'est totalement réalisé aujourd'hui. C'est dans un but professionnel qu'elle est là, avant tout. De toute façon, toutes ses histoires d'amour virent au désastre à un moment ou l'autre, et elle tente de se tenir à distance de ceux qui ne sont pas bien pour elle. Qui plus est, elle n'est pas du genre à jouer les femmes fatales, inaccessibles, mais elle s'amuse un peu de la situation quand même, faisant celle qu'on ne peut pas oublier. Elle est jolie, Romy, elle l'a toujours été, mais n'en a jamais vraiment joué. Sauf ce soir, un tout petit peu. Elle se contente de sourire, à sa réponse et puis... Elle reprend, d'une manière bien à elle. Cela provoque un rire chez le jeune homme, et une question sur le même ton. Elle rit à son tour, avec sincérité, même si elle tente de se rappeler à l'ordre, intérieurement. Elle est censée repartir avec des informations ce soir, pas avec cet homme... Quand bien même il pourrait lui plaire. « Ça vient quand tu veux. » répond-elle avec un air innocent. Au même moment, il vient donc s'installer sur le tabouret voisin, à la demande de la blonde, alors qu'elle finit d'une traite sa bière. De nouveau, elle n'attend pas et reprend, lui demandant sans lui demander de lui offrir la prochaine. Le tout, avec cet air auquel on ne peut rien refuser. Il accepte, parle du fait qu'elle paiera la suivante, « C'est pas très galant tout ça. » fait-elle remarquer, avec un sourire quand même. Elle s'en fiche en réalité. Elle n'est pas là dans l'idée qu'un homme doit tout payer pour une femme... Sinon, comment faire ses preuves ? Montrer qu'elle peut être indépendante ? Elle le charrie un peu, c'est tout. Il suppose qu'elle pouvait attendre quelqu'un d'autre, alors qu'en réalité... Elle ne voulait que sa venue. Ça, elle le passe sous silence. Ça ne doit pas se savoir. « Oh non, la compagnie d'une pinte me suffit tu sais. » répond-elle alors que sa deuxième bière arrive bien vite. Elle peut encore en enchaîner quelques unes, sans avoir trop de questions à se poser. « Qu'est-ce que tu fais là toi ? » demande-t-elle, l'air de rien, sans le quitter du regard.

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galant, il ne l'est pas l'homme, mais patient, il peut l'être, il peut attendre des mois et des mois avant d'agir. c'est dans sa nature de ne pas se précipiter, de réfléchir, de penser à la meilleure façon de faire. il sait bien qu'à se précipiter, on commet des tas d'erreur et zian, il ne veut pas faire d'erreur. zian, il souhaite se sortir de là, zian, il souhaite réussir. alors zian, il regarde la blonde, et il lui sourit un peu, il essaie de la mettre dans sa poche, finalement pour enfin comprendre ce qu'elle cherche vraiment chez son petit frère. normalement, il ne devrait pas s'en préoccuper, il pourrait même fermer les yeux parce que ce n'est pas son problème, ce n'est qu'un ortega de plus. mais non. il fait l'effort, parce que ça peut très vite remonter jusqu'à lui et ça.. ce n'est pas possible, le sinner c'est chez lui, c'est à lui, et il ne veut même pas penser au faut que ça puisse prendre un coup par la faute de bébé ortega. bref. il joue, de ses charmes. il sait y faire, même si ce n'est pas ce qu'il préfère faire. il le fait. quand elle prend son air innocent, il sait qu'il a déjà gagné. mais gagné quoi au juste ? sûrement le droit de rentrer avec elle, mais est-ce que c'est ça qu'il veut ? il ne dirait pas non, en réalité. galant, galant.. c'est pas ce que vous aimez non ? qu'on vous enferme dans un cage dorée, c'est fini le temps des princesses n'est-ce pas ? qu'il lui souffle, doucement, sans aucune peur. il sait que les femmes ne veulent plus être des princesses, des petites choses fragiles. elles s'affirment, et ça commence par préféré la compagnie des pintes, par exemple, ce qu'il apprécie aussi, lui. t'as bien raison, les pintes ça parle pas en plus, c'est tranquille et t'es même pas obligée de la ramener chez toi. il la cherche, évidemment, il joue les fines bouches, sans l'être vraiment. des tournures qui portent à confusion pour l'embêter, pour la taquiner. il est joueur, ce soir, zian. ce qu'il fait là ? il apprend à connaître la blonde pour la court-circuiter avant qu'elle ne fasse des bêtises en mettant son nez là où il ne faut pas. entre-autre. j'avais envie d'un peu de compagnie d'une pinte aussi. comme quoi. il sourit, encore, fier de lui. ou peut-être te revoir. qu'il rajoute, finalement, tout bas.

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Romy & Zian

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Romy est plutôt fière d'elle, et de son idée de revenir là où elle a rencontré le brun. Elle est là pour une raison qu'elle tente de ne pas oublier. Les hommes, ils ne lui apportent que des problèmes... Elle, elle doit faire son travail et rien de plus. Elle a beau avoir cet air innocent, elle ne l'est pas tant. Elle sait ce qu'elle fait là. Elle le cherche un peu pourtant, tente de se faire offrir ses verres de la soirée. Elle demande pour faire celle qui sait ce qu'elle veut, comme si c'était lui et pas les infirmations qu'elle cherche. Elle parle de galanterie, en plaisante plus qu'autre chose. Ça n'existe plus, ça. Et lui... Il a trop une belle gueule pour avoir besoin de ça pour séduire. Il a l'air de comprendre les femmes d'aujourd'hui, celles qui préfèrent leur indépendance. Elle est un peu de ce genre, même si ça n'empêche pas les nombreuses erreurs en matière d'amour. « Ma foi... On s'adapte au temps des connards, y a pas trop le choix. » répond-elle, un peu crûment. Parce que c'est l'époque qui fait que la plupart ne sont plus aussi respectueux qu'avant, même s'il y a certainement toujours eu de mauvais gars. Malheureusement, ce sont ceux-là qui plaisent le plus, et après, on tombe de haut. Elle lui dit venir pour la compagnie d'une pinte, comme si celle d'un homme lui était égale. Elle fait la femme forte, pour se protéger, parce qu'elle se souvient de comment elle a souffert, par leur faute. Toujours à tomber sur les mauvais, à tomber de haut par la suite. Il joue avec elle, Zian. À lui dire que les pintes, elle ne doit pas les ramener chez elle au moins. « Parce que je suis obligée de ramener les hommes chez moi, peut-être ? » demande-t-elle en retour, aussi joueuse que lui. Elle lui montre qu'elle a compris, ce qu'il veut dire. Qu'elle n'est pas naïve... Pas du genre à se laisser avoir par ses beaux yeux, même si, dans un autre contexte, ça aurait bien pu arriver. Elle lui retourne la question, tente de lui montrer aussi qu'il a toute son attention et qu'il l'intéresse un peu. Il parle de compagnie, de pinte... De compagnie, et pas forcément de celle de Romy. Elle le sent, l'homme à femmes. Il doit plaire à la plupart, en jouer comme il en joue avec elle. Peut-être la revoir ? Beau parleur... « Me dis pas que t'es déjà amoureux, ce serait gênant. » souffle-t-elle sans le quitter du regard.

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zian ne peut s'empêcher de rire quand elle reprend la parole. ses mots, balancés si naturellement. des connards, oh ça oui, il y en a des connards et zian est certain d'en faire parti. complètement. carrément. clairement, il en est un. il traverse bien des étapes mais quand il s'agit de relation, de femmes, il est indéfinissable. qu'est-ce que ça veut dire ? ça veut dire qu'il se sert, qu'il prend, qu'il joue et qu'il s'en va ensuite. c'est pas pour rien que le sinner c'est chez lui. peut-être que les femmes qui y dansent n'ont pas toutes le choix, mais zian il fait pas trop attention à elles. elles bossent, ce ne sont que des employés en réalité, rien de plus. il ne va donc pas aller faire des efforts qui ne lui correspondent pas. alors oui, évidemment, ça lui fait rire, les mots de la blonde. ah ça, j'espère que tu t'adaptes bien alors qu'es-ce que ça signifie ? qu'il est un connard, qu'il l'avoue ? peut-être bien, ça le fait rire. encore un peu tandis que leurs boissons sont maintenant là. elle rebondit sur ses mots, sans attendre, et c'est éclatant. obligée non, mais ça s'fait nan ? il tente, malgré tout. est-ce qu'il aimerait aller chez elle ce soir ? il dirait pas non, le zian. faut dire qu'elle est charmante et le meilleur moyen de doubler son ennemi c'est de le connaître. il ne sait pas encore si c'est son ennemi, mais il est certain qu'elle n'est pas tout à fait blanche. amoureux ? merde, tu m'as grillé trop facilement. désolé bébé mais tu m'as envoûté à la seconde où je t'ai vu. il balance, d'abord, en riant ensuite et terminant son verre d'une traite. c'est ça que j'suis censé dire non ? un truc du genre ? il cherche, il élude. il hausse encore les épaules en commandant la seconde tournée pour le coup. et sinon ? tu fais quoi de tes journées quand t'es pas au bar à boire des pintes. tu demandes, même si tu connais le tableau.

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Romy & Zian

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Après avoir enchaîné bien des désillusions, Romy s'est mise en tête de se protéger un minimum des hommes... De ne pas leur donner trop de pouvoir sur elle. Elle essaye, vraiment, mais se fait toujours avoir de temps en temps. Avec lui, elle va faire en sorte que ça ne soit pas le cas. Parce qu'il pourrait lui plaire, si seulement son histoire n'était pas trop louche. Sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis... C'est un peu ce qu'elle tente de suivre, au fond. Elle prétend s'adapter à un monde où les hommes sont plus souvent des connards que des princes charmants. Pour ce qui est de lui, elle ne sait pas bien. La question ne doit pas se poser de toute façon. « Je me porte bien, ouais. » répond-elle simplement. Elle parle de la compagnie des pintes... Pintes qu'elle laisse sur le zync quand elle en a fini. Et lui, il lui tend une perche, concernant les hommes. Elle lui montre qu'elle a bien compris où il veut en venir. « Y a des exceptions... » souffle-t-elle, quand il lui demande si ça se fait. Elle ne lui promet rien, loin d'être une fille facile. Elle lutte contre cette attraction évidente entre eux... Il a du charme, beaucoup. Il a l'air intelligent. Et elle, elle est belle, a cette franchise charmante aussi. Il parle du fait qu'il était là pour la revoir. Un mensonge. Un beau mensonge pour un beau parleur. Alors elle le charrie un peu, sachant bien qu'il est tout sauf un homme amoureux. Elle pouffe quand il joue le jeu, secoue la tête à sa question. Au même moment, il commande la seconde tournée et elle sourit un peu. « Pas tellement. C'est has been, pour être honnête... Les grandes déclarations, tout ça. » Elle en rêve sûrement autant que ça lui fait peur, en réalité. Elle se protège autant qu'elle le peut, la blonde. Elle ne veut pas souffrir. Elle a vu ce que ça cause, de perdre sa moitié. Elle ne veut pas vivre ça, surtout pas... Il lui demande ce qu'elle fait de sa vie, elle ne se méfie pas tant, et se dit que de toute façon, tout se sait vite dans une ville comme celle-ci. « Je menotte des gens, parfois. » lance-t-elle, joueuse. « Pour toi je mise pas mal sur un métier bourré de clichés, genre pompier... Le héros, tout ça. » dit-elle au hasard. Qu'il dise la vérité ou pas, elle saura tout de lui, de cette manière ou d'une autre.

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quel jeu il joue ? le jeu de la découverte, on pourrait penser. quel autre jeu peut-il avoir à son arc ? pas grand chose. il avance, encore et encore. il ne trébuchera pas. il n'en a pas l'habitude. puis même. il n'a pas peur. peur de quoi ? au pire, il ne revoit plus jamais la belle blonde, rien de plus. rien de moins. c'est tout. un sourire qui se dessine sur ses lèvres quand elle lui parle de connards. il ne connait un rayon, sur ce terrain là. même peut-être plus que de raison. c'est une définition qui lui colle à la peau, qui pourrait très bien être écrite sur son front, en réalité. j'prends note alors. il assure. elle s'adapte, il peut aussi s'adapter. elle à lui, lui à elle, une danse qui commence, la suite d'un jeu et de joutes verbales qu'il prend plaisir à apprécier. ça ne le gêne pas. il ne s'ennuie pas, bien au contraire. ramener un mec chez elle, apparemment elle préfère les pintes, il fouille. homme sournois qui tente. qui n'a rien à perdre. elle lui assure qu'il y a des exceptions. il sourit, le zian, conscient qu'un chemin est en train de se tracer. il se voit déjà chez elle. pour quoi faire au juste ? si ça, c'est pas une blague... rien. ou presque. des exceptions ? je préfère une exception. jm'en contenterai.. il ne peut s'empêcher de rallumer la flamme. il est là, l'homme et il jette délibérément de l'alcool dans les flammes. jute pour le plaisir de voir l'envoler. est-ce qu'il est envoûté ? non, c'est pas son genre définitivement pas. pourtant, ce n'est pas pour autant qu'il n'apprécie pas ce qu'il contemple. au contraire. lui non plus, il n'aime pas les grandes déclarations, parce qu'il ne pense pas à la femme parfaite. il ne pense pas à la femme tout court. les couples, et tout ce qui va avec, c'est pas son truc. les femmes sont sournoises, dangereuses et il préfère nettement être un danger pour elles que l'inverse. il connait le métier de la blonde et pourtant, il en vient à le demander. sans détour. sa première phrase le fait sourire. des images en tête. il ne devrait sûrement pas. tu menottes que les criminels, ou là aussi, tu fais des exceptions ? qu'il relance, en riant un peu. pompier, lui ? j'ai vraiment une tête de héros ? c'est qu'il joue bien la comédie, zian.