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 ren (elle était si gentille qu'on voyait ses pensées bleues et mauves s'agiter dans les veines de ses mains fines)

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MessageSujet: ren (elle était si gentille qu'on voyait ses pensées bleues et mauves s'agiter dans les veines de ses mains fines)   ren (elle était si gentille qu'on voyait ses pensées bleues et mauves s'agiter dans les veines de ses mains fines) EmptySam 7 Juil - 3:15

ren saito
carotide réfugiée | sauvageonne aux dents de lait
anecdotes
(l'échappée belle) Tu t'es envolée. T'en es pas certaine, t'en es même pas un peu sûre mais tu le crois, au fond de toi ; tu t'es envolée ce jour-là. C'était maman (mais pas papa) qui te portait dans ses bras. Elle t'a guidé du bout des doigts ; elle a fait de cette cale immonde ta tanière-paradis, ton petit nid pourri. Elle s'est fondue dans les vagues pour faire l'amour à l'océan et le calmer, le temps d'un instant. Elle a caché les yeux des capitaines, des matelots, des ouvriers, des gens riches et beaux ; elle les a transformé en ombres et en bruits, elle les a fait berceuse et parapluie. C'est à ce moment là que ses doigts ont cousu tes lèvres. C'est dans cette nuit douteuse, ambiguë, mystérieuse qu'elle t'a demandée, qu'elle t'a chuchotée, qu'elle t'a chantée par pensées : « à présent il faut mourir, mon amour. Il faut s'oublier, pour toujours ». Toi, bien sûr, tu aurais tout fait pour la femme-cruche, la mère-perruche qui t'a portée, déterrée, délivrée du monde d'hommes et de sang qui vous entourait. Tu serais morte et tu aurais tué, tu aurais massacré des chatons et des fous à lier pour ta maman, pour son sourire, pour votre exil et sa santé. Et c'est ce que tu as fait ; tu t'es assassinée, dans le clair de la lune, dans le bruissement des vagues se répercutant sur le fantôme de ta respiration. Petite Ren est morte, ce soir ; pierre tombale invisible, mentale, cachée au fond de l'âme, de l'âme devenue rames, devenue femme, devenue âne. (l'âne âme) Il t'a porté et tu t'es hissée comme tu pouvais sur son dos coloré, sur son pelage parfumé de tes larmes et de ta dignité. Il a gardé la tête haute quand tu l'avais baissée ; il t'a raconté de belles histoires, il t'a rappelé les anciennes légendes et il t'a poussé à en fabriquer des nouvelles, à en dessiner des nouvelles, à en chanter, à en hurler des hymnes de sons et de couleurs bâtards, mêlés de ta voix passée et de la naissante, timide, aiguë, craquelée. Il était invisible, il était muet et ne marchait que dans ta tête jusqu'à ce qu'il naisse des lèvres roses de la poupée, de la princesse, de la merveille, nouvelle gardienne de ton voyage risqué. Donkey, tu trouvais ça joli, et ça a fait sens, un peu comme Ren, un peu comme Remie, un peu comme Rex, triple rugissement en triangle, comme le toit d'une maison.  (fleurs du mal) Il y a un écrivain qui dit que les hommes et les fleurs ne se ressemblent pas. Il dit que les fleurs ont besoin de racines pour vivre, et que les hommes eux, ont la terre entière pour maison. Tu aimerais lui parler, à ce grand monsieur qui sait bien écrire, et lui raconter comment, tous les jours, tu fais vivre les fleurs sans racine. Comment tu les en prives, comment tu les tues pour les faire revivre. Miroir végétal, enfants adoptés, destinés à décorer les intérieurs des gens aisés, tu les aimes et tu les assassines, mélangeant leurs cadavres pour dresser le plus beau caveau possible. C'est un peu ce que maman a fait avec Ren lotus, destinée à décorer l'intérieur d'un monsieur riche et biaisé. On dirait un peu que tu penses, au fond de toi, dans tes rêves et tes cauchemars, que maman t'a vraiment assassinée. (fantômes fantasmes) Alors, les assassins aux yeux reptiles dansent autour de toi. Ils t'appellent et te demandent de mêler tes pas aux leurs et tu les supplies, à genoux, de ne pas te reconnaître, de ne pas te regarder, de ne pas t'assaisonner, ni te manger, comme un ravioli chinois. Un ravioli-âne-océan-fleur-racines qui danse danse danse pour ne pas tomber tomber tomber dans les cris, dans le gouffre, dans les ténèbres de tes songes éveillés. Et la libération arrive enfin quand les yeux s'ouvrent et le soleil te noie et le travail t'appelle comme les rues, le ciel et l'univers. (catarsis artistique) Ça te prend comme une addiction merveille, comme une drogue saine, une poison salvateur qui saccade tes gestes et colore tes doigts. Tes murs en sont repus, tes carnets aussi ; les visages, les vagues, les paysages, les bourgeons et les souvenirs s'impriment sur les feuilles jusqu'à ce que tes mains te fassent mal, jusqu'à ce que des ampoules se dessinent, jusqu'à ce que la lune te gronde. C'est comme ça que tu te libères, c'est par la beauté d'un art sans frontière, sans langue, sans drapeau, sans racines. (passions nées) T'aimes toucher du bout des doigts et laisser ton sourire éclairer la beauté d'un geste, d'un son, d'une voix. Alors, tu chantonnes quand personne ne t'écoute, tu joues d'un vieux synthétiseur que Mère Feuillage t'a donné. Tu colores ta vie de peinture ; tu essayes même de capturer les gestes, les profils, les couleurs des belles dames quand elles respirent les parfums de vos compositions florales. Des fois, t'oublies presque que ce sont les hommes qui brillent derrière l'art ; que les mots, les gestes et les pinceaux ne seraient rien sans l'humanité. Mais toi, tu préfères ses reliquats, ses oublis, ses passions, ses trésors et ses beautés. T'es pas douée avec les autres mais t'es faite pour admirer. (amazone stérile) Tu comprends le langage des fleurs, tu respires les murmures des bourgeons, tu vantes la mélodie des plantes mais tu restes une guerrière naturelle, vermeille, essentielle, presque mythologique tant ta couche est sacrée, tant tes draps sont nacrés. Tu ouvres tes bras au monde mais la sécheresse de ta sensualité, de ton désir, de ta bouche rosée dénotent avec tes courbes de femme, avec la mort de ton adolescence hantée. C'est comme si t'y arrivais pas, comme si t'y connaissais rien, comme si tu restais abonnée aux choses douces et sucrées, au vent et à la neutralité de la voie lactée. (sorcière des nuits blanches) Le temple de ton corps est parfumé par les encens sacré, les messes discrètes, héritage improvisé de tes souvenirs flous, peut-être inventés. Tu souris aux icônes, tu nourris les jolies âmes que tu espères chaudes, autour de toi. Ca te donne l'impression d'être moins seule, le soir ; ça te donne presque le courage de lutter contre les cauchemars.  (vagabonde des jours sombres) Tu erres souvent lorsque les rues sont froides, le ciel gelé, plaque d'étain sur le coeur de la cité. Tu t'appropries les nuages, tu te fonds avec ton nom, fleur devenant pluie, étrangère transformée en carte humaine des environs. C'est comme un moyen de prouver au monde que c'est ici que tes racines doivent être enterrées ; qu'à défaut d'y être née, t'aimerais y appartenir, y habiter, y trépasser.  (sauvageonne aux canines de soie) Lorsque le masque de bienveillance se transforme, lorsque les tiens sont menacés, lorsque tes nerfs tremblent sous la jetée. Tu pourrais hurler, ou bien même rugir ; tu pourrais mentir, et tout détruire de tes forces de fausse tigresse, de ton agilité de plume guerrière. Il ne faut pas rire avec les sentiments, il ne faut pas mentir, il ne faut pas jurer sur le nom de ton coeur déjà trop amoché,(cœur pourpre) qui ne connait pas les faux-semblants, ni la vilenie, ni l'agonie de ceux qui jouent et qui perdent. T'as la fidélité du renard apprivoisé, l'amour de la mère abandonnée puisque t'as supprimé la fille, puisque Remie l'a remplacé. T'as la franchise de l'enfant que t'as jamais été, la force d'un ouragan bienfaiteur, la couleur d'un soleil couchant, et d'ailleurs parlons-en, de ce (sourire solaire), qui irradie tout, qui réchauffe la pluie, qui éclaire les nuages, qui guide la lune et danse avec les étoiles. C'est jamais pour rire quand tu souries ; c'est tout le temps pour soigner les fleurs, les hommes, les peintures, et les mélodies.
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◈ retour à la maison : version noir et blanc / rex&remie

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