FERMETURE DU FORUM
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 i lava you (adiva)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


i lava you (adiva) Empty
MessageSujet: i lava you (adiva)   i lava you (adiva) EmptyVen 26 Jan - 1:49

trois jours. soixante-douze heures. quatre mille trois cent vingt minutes. deux cent cinquante-neuf mille deux cent secondes. Elle a pas compté mais elle le sait. non elle a pas compté presque une  dizaine milk-shakes dans ce foutu bar, overdose de lactose et de saveur fraise qui coûte trop cher pour ses maigres moyens. Toujours la même place, proche de la vitre, proche de la vie. Les yeux sur les passants, sur les voitures. Elle les voit pas pourtant, deva, elle en cherche qu'un qui ne vient jamais.  Puis sur son téléphone, des appels auxquels ont réponds rarement, des messages qui ont un retour plusieurs heures après. Y a déjà ce sentiment d'abandon qui gonfle son cœur jusqu'au bord de l'explosion, le rythme cardiaque effrénée quand elle sent que tout lui échappe. Pourtant, adrian, c'est pas l'eau qui lui glisse entre les doigts, non, c'est un serpent. Trop indépendant, souvent égoïste – elle le sait – quand parfois il l'oublie, rien qu'une heure. dans son monde clinquant, il est aveuglé souvent, ses yeux qui ne savent plus se poser sur elle. Et deva elle sait que c'est pas sa faute finalement, il a pas l'habitude, elle doit juste lui rappeler qu'elle est là, parfois. Comme aujourd'hui. c'est pour ça qu'elle attend, pour lui, pas pour elle. elle aimerait y croire rien qu'un peu, même si elle sait quelque part au fond d'elle qu'elle attend rien que pour elle. pour pas être seul, pour vivre son rêve de gamine en mal d'amour. Elle fait des confettis de sa serviette en papier, dessine du bout des doigts sur la table en bois, regarde l'heure encore et encore. Elle sait plus depuis combien de temps elle est là quand elle le voit, elle regarde même pas d'ailleurs. Déjà debout, déjà dehors, le milk-shake qu'elle a pas lâché. Les pas trop rapides qui s'emmêlent presque, course contre la montre. Et la ligne d'arrivée se déplace sans cesse. Elle y parvient sans aucune grace, juché sur la pointe des pieds, petit saut de cabris foiré, tout ça pour venir coller les lèvres – glacées, aromatisées à la fraise - sur sa joue. Et la chute secoue un peu trop, y a le contenu de son gobelet qui s'échappe sur sa main, à laquelle elle fait pas attention. « salut » trop enjouée, un peu essoufflée, ce foutu milk-shake qui coule sur ses doigts, on dirait une enfant qui sait pas se tenir, qui s’essuie a peine discrètement sur sa veste un peu grande qui lui donne l'air minuscule. Elle y pense pas deva, la beauté, la classe, y a qu'un sourire stupide suspendu à ces lèvres. « ça va ? c'est marrant de se croiser là. » devant chez lui, là ou elle a fait le pied de grue pendant trois jours. Drôle de coïncidence. Mais elle prend son air innocent deva, son visage afficherait presque la vrai surprise, la joie d'une rencontre hasardeuse qui tombe tellement bien, finalement. elle lui laisse pas le temps de s'enfuir ni de répondre qu'elle enchaîne déjà. « tu fais quelque chose aujourd'hui ? » reste avec moi

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


i lava you (adiva) Empty
MessageSujet: Re: i lava you (adiva)   i lava you (adiva) EmptyMar 30 Jan - 9:38

l’ennui. est-ce que quelqu’un d’autre que lui l’a déjà vécu ? l’ennui, le vrai. pas celui qui vous creuse lorsque le temps se fait long. non, c’est un autre genre d’ennui qu’adrian semble souffrir, de plus en plus régulièrement. l’ennui des gens. l’ennui du monde qui l’entoure. l’ennui de n’avoir personne à sa hauteur, une stimulation mentale ou physique qui pourrait égrener les heures un peu plus rapidement. non, rien. personne à la ronde. le monde tient dans le creux de sa main et il s’en fatigue d’avance, adrian, pris d’une crise existentielle profonde. aujourd’hui, il a décidé de tout envoyer en l’air, journée de repos bien méritée. aujourd’hui, il n’aura pas à faire aux clients insupportables qui lui rapportent pourtant des millions. aujourd’hui, il n’aura pas à le passer enfermé dans une salle de réunion dont les fenêtres le narguent d’une réalité qui pourrait être la sienne. aujourd’hui, il n’a que faire que de se prélasser au bord de leur piscine ou de surveiller leurs investissements. aujourd’hui, adrian enfile toujours bien évidemment une cravate en raccord parfait avec son costume italien et c’est au volant de sa maserati qu’il ira profiter de ses vignobles, de leurs écuries ou bien qu’il enfilera son uniforme pour peut-être tirer quelques pénalties jusqu’au soir tombant. pour la première fois depuis des mois, adrian a le choix et c’est tout juste s’il n’en a que faire, de toutes ces activités insignifiantes qui ne lui apportent pas le moindre bonheur. et en parlant d’ennui, c’est à peine s’il la voit débarquer de nulle part, à peine a-t-il mis le pied dehors. sa belle deva, sa poupée bien trop douce pour un monde rempli de requins comme lui, un trésor qu’il aimerait gardé enfoui, n’en jouir que lorsqu’il en aurait envie. c’est comme si elle avait deviné, comme si elle était venue s’offrir à lui. un oeil affamé sur sa silhouette chancelante ; il n’en ferait qu’une bouchée. déjà, le sourire relève les lippes. il la retient de tomber, quand elle s’écrase contre lui pour embrasser sa joue, les lèvres ne s’étirant que d’autant plus. ah, adrian. si seulement tu savais aimer. - salut. l’odeur fruitée lui fait tourner la tête, adrian, lui fait presque perdre le contrôle. un instant, il se laisserait glisser à ses côtés, la laisserait mener son petit cirque sans qu’il n’y trouve rien à y redire. il n’oublie pas, pourtant, les membres crispés, qu’on l’observe. peut-être pas là. mais il y a bien quelqu’un, un jour, n’importe qui. n’est-ce pas toujours comme ça ? il ose à peine jeter un oeil inquiet aux alentours. la mâchoire crispée, il tente pourtant de garder le masque de ce prince parfait qu’il prend plaisir à interpréter rien que pour ses beaux yeux. sous son regard enfantin, il sera qui elle veut. il ne la quitte pas des yeux, encore, ravi qu’elle vienne mettre fin à son ennui avec ses idéaux beaucoup trop beaux. il se fait violence pour ne pas les écraser, adrian, se dit qu’elle peut continuer de le divertir, rien qu’encore un peu. alors il se contente simplement d’un - c’est sûrement le destin qui t’a mise sur ma route. et il jubile, adrian, de la bercer de mensonges et de la voir se mettre en quatre juste pour lui. il voudrait pouvoir la tenir au creux de ses mains et la couver du monde entier. la garder jalousement et être le seul à la torturer. mais non. déjà, encore, le rappel à la réalité. le monde beaucoup trop vaste qui pourrait les écouter, les apercevoir, pour les mettre à la une des journaux, demain matin. la mâchoire se crispe à nouveau, et sa main enferme la sienne, une douceur qui lui est trop rare, sans qu’il ne lui laisse pourtant le choix. - ne reste pas là, tu vas attraper froid. viens, je t’emmène faire une balade. il l’entraîne avec presque trop d’entrain jusqu’à la voiture, fait vrombir le moteur comme un gamin de quinze ans sur son scooter rien que pour l’impressionner. il s’en ravie, adrian, de l’attention qu’elle lui porte. des yeux plein d’admiration qu’elle tourne vers lui. ah, deva. si elle savait. peut-être bien qu’elle ne s’offrirait pas si facilement au grand méchant loup.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


i lava you (adiva) Empty
MessageSujet: Re: i lava you (adiva)   i lava you (adiva) EmptyMar 13 Fév - 9:19

Elle voudrait le torpiller de question, demander un million de chose. je t'ai manqué ? T'as fais quoi ces derniers jours ? Pourquoi tu réponds pas ? Est-ce que tu m'aimes moins ? Est-ce que tu m'aimes plus ? Est-ce que je t'ai manqué ? Ou t'étais ? mettre un coup de pieds dans la fourmilière de ses silences et faire exploser le bruit. Parfois elle a l'impression de pas le connaître vraiment et si c'est pas ça qui la gêne, c'est ce que ça implique. Elle est pas assez importante pour tout lui dire, pas tout le temps. Ça titille son orgueil, son besoin démesuré d'être aimée. Elle voudrait être là, chaque instant, centre de son univers. Reine de ses sourires. Juge de toutes ses peines. Se lover dans ses bras pour jamais s'en échapper. ou pour pas qu'il ne s'échappe. mais pas dans la rue, non pas devant tout le monde, elle sait qu'il aime pas ça. Elle y voit de la pudeur, homme discret malgré le clinquant qui l'entoure. Comme dans toutes ses actions ambiguë elle trouve une excuse a Adrian, ses silences c'est le travail, ses réponses qu'ils donnent jamais vraiment c'est de la discrétion, son attitude détaché parfois, c'est un moyen de voir si elle l'aime assez pour s'accrocher. Ses absences, c'est un contretemps, et s'il l'oublie, c'est une maladresse. Elle hausse les épaules dans son coin et elle prend les choses en main deva, elle revient, elle s'impose. Elle lui rappelle tout ce qu'elle est, tout ce qu'ils ont et le temps de quelques heures – jours – éphémères elle croit avoir tout sous contrôles.  « tu crois? » naïve deva. Elle veut croire qu'il a raison, qu'il rigole pas. Que ça, lui et elle, c'est le destin. Un truc écrit qu'elle a sûrement du voir dans les étoiles les soirs au planétarium sans en comprendre le sens. Que l'univers tout entier c'est mobilisé pour cet instant. Ça la rend importante soudain, ça lui donne l'impression de toucher du doigt son rêve de gamine. Un pied de nez à sa mère qui enchaîne les amants, à ces hommes qu'elle a rêvé si fort qui se sont tous en allé. Parce qu'adrian est là, incarnation d'un fantasme qu'elle a toujours recherché et elle peut pas s'empêcher d'y croire, de se dire que ça durera toujours. Malgré tout les échecs, elle perd jamais espoir, elle s'accroche de toute ses forces. cette fois ça marchera, cette fois c'est différent. chaque fois c'est unique, chaque fois c'est la bonne. Cette fois ça l'est pour de vrai. Comme toutes les autres pourtant. Mais elle se laisse entraîner quand même, elle suit le courant qui l'entraîne sans chercher a retirer sa main de la sienne. « ou ça ? » peu importe dans le fond, la voiture démarre déjà, elle irait n'importe ou pourvu qu'il soit là, abnégation totale qui frise la folie. A peine quelques mois et elle lui donnerait sa vie. comme a n'importe qui. elle arrache des morceaux de son cœur qu'elle donne a tout le monde, ça fait longtemps qu'il lui reste plus rien, à elle. Myocarde baladé entre les mains malhabiles de personnes incapables d'aimer correctement. Elle se demande pas ce qu'il en fera adrian, confiance aveugle, elle se persuade qu'il en prendra soin parce qu'après tout, il a tout fait dans les règles avec elle. Toujours un sourire, toujours un mot doux, une caresse comme une habitude. Ça peut pas être faux quand ça semble si vrai. j'ai parlé d'toi a ma mère. elle regarde les rue qui défile par la vitre. Petite fille prise en flagrant délit de bons sentiments dégoulinant, qui cache son sourire énamourée dans sa main, air faussement timide sur le visage. Officialisation forcée. « à cause des fleurs et des ours en peluches. » un regard posé sur lui du coin de l'oeil,  elle attend qu'il avoue parce que ça ne peut être que lui, parce qu'aujourd'hui elle voit personne d'autre d'assez amoureux pour le faire. Parce qu'elle s'invente des rêves ou il serait du genre à faire ça, prince charmant. Poudre aux yeux.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



i lava you (adiva) Empty
MessageSujet: Re: i lava you (adiva)   i lava you (adiva) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
i lava you (adiva)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
sous les étoiles. :: ÉCLIPSE :: Anciens rps-
Sauter vers: