shaddap your face. (babe)

( sad boy club )
Entre spasmes et tétanies, le gaillard convulse, nauséeux tout pinté de l’ivrognerie fugace s'immisçant dans ses veinules carminées, servile du roulis crapuleux des dalles blanchies à la pisse des trinqueurs ou la touffeur détererre les effluves méphitiques des bas-quartiers aux mains des loustics avinés. Le crâne cuisant de ces outrances, doublé de ses suées caniculaires penche et se vrille d’un nimbe flottant de dénégation alors qu’une piste dédaléenne se tire d’entre la mélasse vésanique. Harnaché d’une dégaine patibulaire, bouteille au poing, le rustaud lorgne copieusement sur les ravissements qui le cerclent, cortège de réjouissances rédemptrices symbole des ultimes badinages de la saison sèche. Latitudes et largesses dont il a à demeure de s’accoutumer, liberté chérie qui ne lui sied guère à l’inverse de certains pas plus tard qu’à leurs suintantes débâcles. Jumelle perception d’un abbati soustrait, d’un foyer déraciné, immorale cabale singulière en son sein, lui, impuissant à perpétuité d’empoigner sa providence en bon hiérarque inapte et bileux. Ni dieux, ni maîtres ne cadre pas les nécessités liminaires de Babel, drôle mis à l’index de l’embarras du choix, moutard un temps servile des résolutions des autres: quand manger, boire, dormir. Giron longtemps considéré aux allures lénifiantes, désormais quarantaine du macrocosme externe et des autres humains au dehors de la marotte fanatique à laquelle l’hercule est devenu familier avec les printemps surannés et duquel il a été soustrait à sa bonne volonté.

Tandis que la foule se pavoise sans fin de ces libres choix lui s'embrume la psyché jusqu’à n’être plus maître de rien, rappliquer raidement à l’ère de l’indécision quand aucun choix n'était ponté sur le tapis, bien-aimée époque dont il est tant friand. Alors le gonce décroche sans vergogne, multiples démissions torves entre l’alcool et parfois quelques inusuels quoique rare psychotropes érodant les moindres vestiges de caractérisation rondement au dedans de la cohue populaire en liesse qu’il distance non sans mal.

Le canevas heurté et sans ambitions auquel n’adhérerait certainement pas d’autres se charrie pesamment dans les sinuosités des beaux quartiers, d'aucune façon égaré car les vaisseaux décèlent sans effort la demeure moisie mais chérie. Le spiritueux noyaute la carcasse engourdie tandis que les semelles élimées empiètent sur le gazon jauni gagnant en un tour de main le seuil. Tandis que la boisson malhabile limaille encore son carmin tandis le gaillard rouscaille d’entre ses babines en biglant sur la résidence minable loin de la plastique symptomatique du bon ménage yankee.Alors l'humeur vacille, étouffé par le faible manteau de bure sur ses clavicules qu'il évince sur le plancher, quinteux, dévoilant la chair moite de ses bras atones qu'il use pour happer la rampe et gravir indolemment la suite de marches sans quiétude.

L'ébriété plantureuse n'arrange déjà pas un somme précaire tandis qu'il pèse au petit bonheur sur la clenche d'une poterne qu'il patine dans l'opacité, tonnant dans l'ombre face au pageot ramolli et solitaire. Ses muscles noueux se serrent et s'enserrent, galbant sa fureur. Son battoir vient racler les frusques de son buste sué, les godasses s'évincent des arpions raidis alors que le Goliath varappe jusqu'au couvre-lit pour se baigner d’un sommeil sans repos qui résonnent désormais en nombre dans ses nuitées.