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 (nsfw) hazy memory xFerdie

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MessageSujet: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyLun 23 Juil - 21:00



Toast to the life of pleasure
Used to feel a little overwhelmed when I was always oh so low. Traded heart ache for a glass of confidence, guess I'm just a baller. I want it to last longer.
⋅ ⟐ ⋅ ⟐ ⋅ ⟐ ⋅
T’es où Luca?
La question, comme une grande illumination, te surprend. Entre deux shooter, un verre de tu ne sais plus quoi, dans l’autre main. Parce que mélanger les alcools, c’est toujours une idée grandiose – rien à foutre. T’es trop jeune pour t’inquiéter de ça. La gueule de bois, c’est de ton âge. C’est un passe-temps commun pour les jeunes de ton âge – alors tu l’avales ce shooter. Puis tu grimaces. Et voilà, tu ris à nouveau. Mais sérieusement, Luca, t’es où? Ton esprit à beau patauger dans la sauce alcooliser, la question sait nager. Elle refuse de se noyer et tu fais un effort. Pour observer les environs – t’es clairement sur le campus, une résidence. Bien. T’avance, Luca! Tu te taperais presque le dos, sauf que non. Parce que t’as beau être entouré – les gens rient à droite et à gauche, alors tu souris Luca – tu ne trouves pas de visage familier dans le lot. Pas amical. Où sont passé tes potes? Où est Junior? Est-ce qu’il est là, lui aussi? Il te semble que oui, mais où? Erf.

La pièce tangue un peu (fallait pas te redresser aussi vite, pauvre con) mais tu poses une paluche contre un mur et ça se stabilise. T’arrive à émerger de la cuisine pour rejoindre un salon. Puis une chambre. T’es à la recherche de ton bro – où es-tu passé Junior, hein? - mais tu t’égares. T’oublies. Franchement, tu devrais apprendre à mieux te contrôler – ou pas. Alors t’échoue dans la pièce, un sourire en coin, parce qu’un des gars est en train de faire du rap. Il s’y croit en plus, alors tu te laisses capturer par son chant. Presque captiver. Le rap, c’est pas trop ton truc – tu t’y connais pas. Mais t’essai d’apprécier, sincèrement. Sauf que tu te marres, à défaut de te moquer – t’oserais pas, toi tu chantes comme une casserole sans fond. Et vas-y que tu te laisses tomber au pied du lit, devant le type. Tu dodelines la tête au rythme de ses paroles, sans réellement piger ce qu’il raconte – le rap, c’est un peu un ramassis de connerie non? (Non.)

Puis, c’est fini et alors que quelques types acquiesce en félicitant le type, toi tu applaudis tout bêtement. Pourquoi pas hein? C’est la faute à ton éducation, après tout. T’as toujours applaudis. Même que, allez il le mérite – il te semble, du moins – et tu enfonces deux doigts dans ta bouche pour siffler. Puis, tu te remets à rire joyeusement. Heureux et ivre. Surtout ivre, en fait. Parce que lorsque tu suis le type que tu viens d’encourager, le corridor se croit en mer. Ça valse un peu sous tes pieds et tu ris plus fort, jusqu’à foncer dans le type en question. Lui, il tient mieux que toi – il a moins bu, si ça se trouve. Tsk, petit joueur. Bon aller, c’est ta chance Luca! Tu te lances!

« Heyyyyy! » bon franchement, tu devrais être moins jovial, c’est moins effrayant. Sauf que l’alcool est traitre et ne t’écoute pas. Alors tu souris un peu plus encore et passe un bras autour du cou du mec – ce qui te rappelle la perte de Junior et tu recommences a fouiller la foule. Là, pendu au cou d’Eminem 2.0. Tout roule. C’est cool – ou pas. « Tu connais Junior? » Il en a pas l’air et tu souris, pour le rassurer, un petit rire dans la voix. Parce que c’est rien. « Bwaaaah, laisse tomber, c’est rien. » C’est rien que tu dis, mais t’insistes trop. C’est pas rien et tu vas devoir trouver ton meilleur ami, mais pour l’instant, y’a le gars avec toi. Et donc, en attendant que Junior te retrouve (parce que l’inverse serait étonnant hein), tu décides de papoter. « J’dois t’avouer que le rap, c’pas trop mon truc. Soit c’est super harsh et dégradant, soit c’est du wouanwouan. Mais ce que t’as fais plus tôt, y'a deux mins, genre… c’était franchement pas mal! » Ouais voilà. Et tu lui tapote même la joue – parce que oui, dans ta tête, vous êtes rendu proche. Assez, d’ailleurs, pour laisser ton regard trainer sur sa bouche. « T’as une sacrée descente de mot, dude. T’sais faire d’autres trucs épatant avec c’te bouche de champion? »

Alors là, tu n’avais aucune intention de te faufiler dans les conversations à double sens. Pas quand tu as bu – c’est déjà difficile de ne pas perdre le fil d’une conversation normale hein. Mais tant pis! Voilà, le mal est fait et tu te contentes de lui sourire. Parce que ouais, Luca, t’attend sa réponse. Comme le sale petit con que tu peux être – mais l’alcool à le dos large.
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Dernière édition par Luca Skjeggestad le Ven 17 Aoû - 23:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyMer 25 Juil - 11:09

La défonce est là, la défonce est bonne, elle prend toute ton corps. Ce pauvre cadavre qui devient défonce liquide et ça fait du bien de s'oublier, d'arrêter un peu d'exister, de ne plus se sentir. C'est tout ce que tu veux. C'est ta seule raison de faire la fête et de venir te perdre n'importe où. Des soirées pas jolies où tu perds le fil des transactions, mais où aussi, au moins, tu perds son nom, son visage, votre histoire qui n'existe même pas. N'existera jamais. Peut-être que quand tu rap, perdu dans une chambre, perdu à l'intérieur de toi, y'a quelques mots qui glissent pour elle, mais tu ne le sens pas, tu ne le sais pas, c'est mieux comme ça. Oublier. Tout oublier. Les morts, les emmerdes, tes volcans intérieurs.

Tu ne pourrais plus dire quelle était ta trajectoire ce soir. Tu étais arrivé, une bière, deux, de la coke, puis ça avait crashé. T'avais perdu le contrôle, trou dans l'espace temps où ton sang est pure drogue. Où ta tête est légère et où sourire est facile. Si c'était pas aussi mauvais pour la santé, tu serais toujours aussi dopé. Parce que ça fait du bien, parce que tout semble possible, parce qu'il n'y a plus de problèmes, plus de haine, plus d'amour qui fait mal, rien. Rien que le sentiment de planer quand ta voix coule toute seule dans la chambre en échange de des sourires et des rires, quand elle ne s'achève que dans un rire à bout de souffle. Des applaudissements plus loin et tes yeux qui se plissent, de accolades qui s'échangent.

Et tu commences à descendre. En chute libre, down de drogue. L'envie de pleurer, l'envie de t'enfuir, l'envie de retomber sur les genoux de la nana là, c'est quoi son nom, déjà, celle qui a les mains douces, qui joue du piano et qui ne vient pas dans ce genre de fêtes merdiques. Tu sors de la chambre, tes pas emmêlés, tu ne sais pas où tu vas aller. Tu voudrais juste quelqu'un contre qui t'échouer. Il est où Tim pour te ramener à la maison, pour rien dire quand tu poses ton front contre son dos, la nuit. Il est où Sam pour te foutre une baffe monumentale ? Mort. Il est mort Sam, c'est vrai. Fuck. Ou, du moins, c'est ce qu'ils disent. Toi tu dis rien, tu veux pas espérer, parce que l'espoir c'est bon pour les pédés, ceux qui on un arc-en-ciel pour les enculés.

Parlant de pédé. Hey. Y'as ce type qui te prend pour son grand pote, qui passe son bras autours de ton cou, avec son grand sourire de gars qui est pas sur le même tripe que toi. À savoir qui de vous deux, vomira en premier. Normalement tu l'aurais repoussé, vite rejeté. Pas là. Y'a quelque chose de rassurant. Comme si son bras derrière ta nuque, te permettait de rester encore en un morceau au lieu de t'effondrer un sol comme une bombe dans un château de bloc legos. Il parle d'un Junior. Ta tête est trop embrumée. « Non. » Si, en fait. Enfin, tu crois. Tu connais un gars, mais tu te souviens plus si c'est Junior son prénom, et t'es pas très bon, avec les noms, avec ta tête, les lettres, les chiffres. Il dit de laisser tomber et tu l'écoutes, cesse de te poser des questions, à savoir pourquoi il t'a demandé, pourquoi il te tiens, pourquoi il te parle. T'obéis. Obéir, c'est facile. Ça fait du bien, d'être docile, d'arrêter de te battre, de juste rire, pour sentir au moins que tu respires. Le gars qui sait pas qu'en temps normal tu lui aurait mordu les doigts qu'il passe sur ta joue, lui aurait craché à la figure que ton rap est mieux que ''pas mal''.

« Merci. » Que tu réponds simplement, plus trop de descente de mots en ce moment. La seule chose dont tu descends, c'est de ton paradis artificiel et ça fait mal. Tu captes pas trop sa connerie sur ta bouche. Tu manges, tu dis des conneries, t'embrasses rageusement des filles, mais y'as rien d'impressionnant là dedans. « J'fais du beatbox aussi. » Que tu réponds en haussant les épaules, comme pour ternir la chose, qu'il te demande pas d'en faire, quand toi t'as seulement envie de pleurer et tu sais même pas pourquoi.

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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyJeu 26 Juil - 20:50



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T’as beau avoir trop bu, t’es encore conscient que le gars cause pas des masses. Il a quoi? Il t’aime pas? Impossible, allons! Tu te défonces le cul, en permanence d’ailleurs, à être aimable. Attachant. Sympathique. Et c’est pas l’alcool qui va venir tout faire foiré. Tu refuses, alors tu souris un peu plus fermement. Tu t’accroche à ton bonheur – légèrement forcé. La faute à tes géniteurs, pas assez heureux pour te filer ce qui fallait. Ce qui lui manque à lui aussi, vu comment il semble avoir oublié le reste de son vocabulaire.

Alors tu ris, Luca. En bon joueur. En type qui veut rassurer l’autre, parce que c’est comme ça que t’es fait. « Beh de rien, vieux. » Mais il te surprend, dès ta seconde question – sans remarquer le double sens. Tant mieux. Tant pis. Il prononce plusieurs mots et t’en tomberais presque au sol. Sauf que t’es pas sur que tu saurais te relever. Ni lui. Parce qu’il a un petit air étrange, depuis qu’il est sortit. Depuis que la chanson est terminé. Il n’est pas entièrement présent. Un bout de lui est resté dans la chambre. Tu ne le connais pas, mais t’en a pas besoin. Tu le retiens avec ton bras, le cale contre toi, parce que t’es né pour ça. Parce que malgré tes allures de petit con, ton rire trop facile – et ça recommence dès qu’il parle de beatbox – t’es un sauveur, Luca. Une saloperie de bouée, celle qu’on balance a la gueule des gens – qu’ils veuillent se suicidé ou qu’ils soient simplement tombé à la flotte.

« Sérieux?! Dude, c’est trop fort ça !! » dire que tu es excité par l’idée d’écouter un solo de beatbox, est un euphémisme. Si tu étais sobre, tu serais impressionné – évidemment quoi – mais tu ne secouerais pas gentiment l’autre gars. Mais t’as encore rien demandé. T’ouvres bien la bouche pour lui réclamer un bout, sauf qu’il a ce regard un peu paumé et tu as le bon sens de laisser ton esprit être distrait. Il a soudainement l’air triste. Un gros chien abandonné sous la pluie. Sans maitre. Au froid. Mouais, pas cool. « Dit, dude… tu veux pas prendre un verre avec moi? T’as pas l’air bien... » aka il a une sale tronche là. Et alors que vous papotez – enfin tu meuble la conversation tout seul, comme un grand – vous gagnez la cuisine. Une bière termine dans l’une de ses mains et tu lui offres un sourire encourageant. « C’doit être tout ce rap, ça t’as demandé max de salive et là, tu te déshydrate. Bois un peu… d’ailleurs, c’quoi ton nom? »

Et alors qu’il est forcé de prendre la bouteille, toi tu te remet en route. Le gars contre toi, comme si c’était là, ce qu’il y avait de plus normal. De naturel. Et tu l’entraines plus loin, dépassant les éclats de rire et les prises de shooters. Les ventres dénudés dans lesquels on verse l’alcool – dans lesquels ont enfoncent des langues. Oh, tu reluques un peu, toi aussi. Mais ça ne t’arrêtes pas. Tu le ramène dans un corridor, là où la musique ne vous agresse pas. Où tu n’as pas à hausser le ton pour te faire entendre. Comprendre. « Badtrip? » Tu renverses ta bouteille et en tète un tiers, avant de sourire à nouveau. Là, dans le corridor, près d’une fenêtre, tu relâches ton compagnon. La fenêtre refuse de s’ouvrir, mais c’est ta faute. Parce que tu le regardes lui. Le gamin abandonné qui t’a suivi, qui fixe sa bouteille. Qui y cherche dieu sait quoi.
Ça te ferait presque de la peine – mais t’es pas certain qu’il aimerait ça. La pitié, c’est dégueulasse.

Ton bras est contre le sien et la vérité, c’est que tu ne réfléchis plus trop à ce stade. T’es ivre et l’air extérieur sens bon l’été – ouais la fenêtre à cédé, yay! Puis, y’a ce type, qui a besoin d’un sauvetage et toi, t’as ton permis de sauveteur. C’est un peu ton don – on va dire. De fait, t’hésite pas trop quand tu pivotes. « L’prend pas mal mais… t’as l’air vachement triste. » Et ça suffit à expliquer la suite. Que tu étires encore davantage le cou et presse ta bouche à la sienne.

Bon, personne ne va crier au viol déjà. Tu ne lui roules pas une pelle – qui fait ça hein? Une langue, ça s’enfonce pas comme ça, sans préambule, voyons! Non, t’es tout tendre avec lui. Un peu maladroit, mais il est grand et ça t’arrache un sourire – là contre sa bouche. Douce, celle là. Un peu boudeuse. Tu l’embrasses gentiment, comme pour tester sa réaction. Et quand il ne réagit pas – ni en bien, ni en mal – tu retentes. Avec plus de fermeté, avec plus d’intention. Au pire, il va te cogner et pis basta.
Pourvu qu’il ne te casse pas le nez.
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyJeu 26 Juil - 23:22

Le gars rigole et ses rires, plutôt que de te soulager, sonnent comme les rires d'un diablotin, un démon qui t'as bien eu. Qui se paye ta tête maintenant en te tirant en enfer. Peut-être que plus de drogue aiderait, peut-être qu'il faut que t'ailles à l’hôpital ? Tu veux les bras de ta maman, les bras de n'importe qui, pour te faire tenir en un beau gros morceau. Parce que t'as pas envie d'être un casse-tête dix milles morceaux, t'aurais pas la patience ni la capacité de te refaire. Tu sais pas si le type à l'accent perdu loin, de tu sais pas où, y arrivera, lui. Il dit de rien, tu sais même plus pourquoi, t'as mal à la tête, tu sais plus pourquoi non plus, sais-tu même ton prénom ? Tu ne fais même pas de cas du fait qu'il te cale contre lui. Tant mieux. Tant pis. Ça fait un peu du bien, quand même. Il a l'air à trouver ça cool, tu forces un sourire. Il te demandes si tu veux un verre de t'hoches de la tête pour un oui, quel mal ça peut faire, tu le suis, la cuisine, la bruit, une bière dans ta main et c'est repartit. Vous quittez le brouhaha et ça fait du bien. Il te fait du bien. C'est peut-être un ange. Un bel ange des beuveries et des mauvais trip. Il te demandes ton nom, ça change tes idées, tu ne sais pas le sien nom plus.

« Ferdinand » King Kash Lavern Savage, balances-lui ton certificat de naissance à la gueule, t'es déjà lancé de toutes. Tu dis jamais Ferdinand. Et ça te fait sourire un peu, t'es con. Et l'ange lit en toi. Badtrip ? « Ouais... » Que tu souffles avec un petit rire nerveux, qui te permet au moins de respirer tandis que ton compagnon tente d'ouvrir la fenêtre. De l'air oui. Tant qu'il ne s'envole pas dans la nuit, te laissant là, en plan. T'as l'air triste qu'il dit. Merde. Pourquoi il peut lire en toi, pourquoi il sait tout, est-ce qu'il entend le narrateur parler dans ta tête aussi, est-ce qu'il sait que t'es amoureux de... La terre vrille. Tu perds la gravité et le sens de l'orientation quand les lèvres du gars retrouvent les tiennes. Tes joues qui rougissent et ta main qui serre ta bière plus fort. À bout de souffle quand il t'embrasses encore, plus fort. Est-ce que ça fait gay, d'embrasser un ange ? Est-ce que les anges ont des pénis, en seulement ? C'est un peu bon, ça te réchauffe le corps, brûle tes lèvres contre les siennes. Cette drôle d'envie de continuer. Ta main qui perd ta bière qui s'écrase au sol et tes lèvres qui ne savent pas s'enfuir maintenant. Ta main qui ne sait plus où continuer sa vie. Ne sait plus si elle doit repousser ou retenir. Si elle a en seulement la force de faire l'un des deux.

Tes lèvres quittent les siennes, ton front qui se pose contre le sien. Y'a la honte qui enserre ton ventre, la peur que quelqu'un ait vu, que ça se sache, que t'ai à expliquer, à montrer les dents. T'es pas assez fort pour être gay. Tu reprends ton souffle, les yeux fermés. Et tout ce que tu trouves à dire c'est : « T'es... gay ? » Obviously il ne doit pas détester les garçons, mais s'il se cherche un coup, t'es pas le bon, tu vois trop double pour apprendre la sodomie ce soir. Tu risquerais de mourir au bout de ton sang étant donné comment t'es vierge à ce niveau. C'est d'ailleurs, aussi, la première fois que tu goûtes les lèvre d'un gars. C'est pas comme si tu goûtais grand chose, dans l'état où t'es, peut-être que tu t'en souviendrais plus demain. Tu sais juste que, baiser ou non, t'as pas envie que l'ange parte. T'as l'impression que tu ne tiendras pas sans lui.  « J'veux rentrer à la maison... » Que tu murmures comme un gamin. Oui, tu veux juste t'accrocher à son dos, qu'il ouvre ses ailles et viennent te mener dans ton trou à rat, qu'il te borde, qu'il reste un peu, qu'il te serre, jusqu'à ce que ça aille mieux. T'aurais préféré un ange avec des seins, mais bon, à ange donné, on ne regarde pas les parties génitales.


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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyVen 27 Juil - 20:57



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Il s’appelle Ferdinand. C’était quoi les chances, hein? Eugène tant qu’à faire? Non, Ferdinand c’est pire. Et ça t’arrache un sourire. Amusé. Plein de compassion – quand même. Quoi que c’est encore marrant qu’un type avec un prénom aussi vieux et moche qu’un ancêtre se mourant à l’hosto se retrouve en compagnie d’un type doté d’un prénom moderne et trop court. Ferdinand c’est moche, mais Luca, c’est un peu baclé. Manque le S à la fin. C’est trop vite dit. Oublié.
Ok, l’alcool tape fort et tu te secoues un peu. T’ouvres la fenêtre, parce que ça vous fera du bien et t’arrives presque à laisser ce qui va pas de côté. (ça se trouve, ce qu’il couve, le Ferdie, c’est contagieux.) Ou pas, parce qu’il confirme le badtrip et t’asquiesce lentement – parce que tu comprends. Ça t’es arrivé une fois. Depuis, t’as pas retouché. L’alcool, d’accord. La drogue, ça te fou en l’air. Ça te rend morose. À d’autre.

Il va pas bien, ton nouveau copain. L’air suffit pas. La bière non plus – encore qu’il ne boit pas assez, pour l’instant. Alors tu te laisses aller, Luca. Tu te laisses porter. Par ton coeur trop grand, celui qui te remonte – trop souvent – jusque dans la gorge. Celui qui cherche, presque, gentiment le sien. Ta bouche contre la sienne. Le temps de deux baisers. De rien. De pas grand-chose. Tu peux faire mieux, tu sais faire pire. Puis, y’a sa bière qui tombe et ton sourire qui éclate sur tes lèvres. Qui fanfaronne presque, de l’effet que tu lui fais. Qui s’en voudrait presque, de lui avoir fait perdre sa bouteille. Mais il ne te repousse pas. Il ne gueule pas. C’est plutôt bon signe.

Puis, y’a son front, contre le tien. Y’a sa voix, presque étouffée. Hésitant. Le regret dans sa posture. Ça, tu connais bien. Le regret du type hétéro, celui qui a dérapé, qui voulait pas vraiment. Sauf que c’est faux, les vrais hétéros, ils te tapotent gentiment la joue en riant, pour t’assurer que t’as trop bu – ou encore, ils te cognent en te hurlant que t’as un putain de problème. Les vrais hétéros, ils sont rares. Ils ratent quelque chose. Mais Ferdinand te repousse pas. En fait, il ne bouge pas et l’alcool t’assure que s’il ne bouge pas, c’est qu’il aime ton contact. Que s’il ne voulait pas de toi, de tes mains, de ta bouche, il le dirait. Il te repousserait, avec des mots ou des gestes.
Ta main glisse donc contre son cou, s’enroule gentiment contre sa nuque. La lui massant gentiment. L’amadouant. Cherchant – en vain, tu le sais – à le consoler.

Sauf qu’il te demande si t’es gay et tu souris aussitôt, tu renifles même, avec humour. « Non. Si tu connaissais Ina, tu comprendrais, qu’c’pas possible d’être gay, si cette meuf existe. » Tu ris tout bas à tes propres affirmations. Bordel, elle adorerait entendre ça – elle ne doit pas l’apprendre. Jamais. Puis, il se remet à parler et qu’il cause comme un gamin. Il veut rentrer à la maison et tu l’observes avec attention – enfin autant que l’alcool veuille bien t’en permettre. Pauvre gars. Il va pas bien et tu soupires. Tu lui embrasses tendrement le coin des lèvres. « Okay. J’te ramène chez toi, Ferd, ou tu préfères venir tester mon lit? » Tu continues de lui masser la nuque, pour l’attirer gentiment plus près de toi. Tu cherches alors son regard du tien, pour lui tendre ta bière. « Avale-en un peu et réfléchis. »

Tu le laisses boire, pour qu’il fasse du tri dans sa tête, mais tu doutes que ça lui serve. Il est trop loin, le pauvre. Brisé. Il cherche la sortie, mais il ne veut pas être seul. Tu connais ça, toi non plus, tu veux pas être seul. C’est lui ou toi que tu sauves, Luca? Tu sais plus trop. Ça n’a plus d’importance. Pas quand il a cette lueur hésitante dans le regard, la peur du grand méchant loup. C’est pas la première fois qu’un type craint que tu le bouffes, que tu ne saches pas t’arrêter – te contrôler. C’est marrant comment les nanas n’ont jamais peur, elles. Comment elles savent soient se tirer dans un froncement de sourcil, soit se mordiller les lèvres en te laissant approcher davantage. Les filles n’ont jamais peur, pas avec toi. Alors tu souris à ton nouveau pote et pousse à nouveau, la bouteille contre ses lèvres. « T’en fais pas, jolicoeur, ton cul est hors limite ce soir. J’suis pas un maniaque et j’ai trop bu… pas sur qu’elle sache se redresser » cette fois, tu parles en fixant ton entre-jambe. Bon, tu mens en peu, t’es certain de savoir bandé, même dans cet état. Mais si ça peut le rassurer hein! Parce que t’as beau aimer rouler dans les draps et les bras, des autres, t’évites quand même de baiser les gens qui sont défoncés. C’est jamais bon. Ta mère t’a déjà engueulé à ce sujet, y’a 3 ans. T’as appris ta leçon.

T’es un brave type, Luca. Quand tu veux. Quand il faut. Alors tu relâches la nuque de Ferdinand et passe plutôt un bras autour de son cou. Parce que vous allez bouger. La fête est terminée. « Aller, on rentre, qu’j’te borde. » Mais où? C’est lui qui voit. Toi, tu te concentres à trouver la sortie et à dire au revoir aux gens que vous croisez – tu connais trop de monde, Luca. C’est long, de trouver la porte. Et Junior, dans tout ça? Aucune idée. Il te retrouvera plus tard. Ou demain. Il est peut-être occupé – en bonne compagnie? Tu lui souhaites. Toi, tu sauves Ferdie, tu l’arraches à la soirée et le pousse gentiment contre un arbre, à deux pas de la résidence que vous venez de quitter. Là, tu l’embrasses à nouveau. Avec envie. Joueur, tes mains lui encadrant le visage. Tu te permets, à cause de l’ombre des arbres. Tu te permets de presser ton corps au sien. Pas trop brusquement, mais fermement. Qu’il sache, s’il est comme toi et que le plaisir n’a pas de règle fixe. Que c’est pas des maths. Qu’il existe, plus d’une équation pour obtenir le même résultat. Ou qu’il est, en effet, limité dans ses calculs. Que pour lui, il n’y a qu’une formule – les meufs.

Puis, tu recules – tu titudes, plutôt – de deux pas arrière. Tout sourire. Ta langue passant sur ta lèvre inférieure. Pour le goûter encore, lui et la bière partagé. « J’garderais mes vêtements, juré. » Tu mets même une main sur ton coeur. Et tu ne mens pas, t’es d’accord pour garder ton froc, si ça peut le rassurer. Si ça peut l’encourager à te tenir compagnie. T’as cette nette impression que de dormir avec lui, c’est pile ce qu’il ta faut. Ce que tu cherchais ce soir.
C’est peut-être lui, qui est venu à ta rescousse. « Oh et, juste comme ça. Moi, c'est Luca. »
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyLun 30 Juil - 1:36

Sa main masse ta nuque et t'oublies presque le reste, les gens autours qui passent comme des ombres méchantes. Sauf que l'ange te tiens, te retiens, te guéris un petit peu. Même si l'ange est gay, ou pas, c'est pas clair. Il te dis que non. À cause d'une nana Inana, quelque chose comme ça. C'est flou dans tes yeux. Il est bi alors ? Ou juste perdu. Ça doit être ça. Les gars bi, dans ton monde, c'est juste de gars perdus, malade. Et toi, est-ce que t'es pas malade un peu aussi. En tout les cas, t'as mal à l'âme et ce soir, il t'a trouvé et t'as plus la force de te battre, ni contre lui, ni contre toi-même. Contre le baiser qu'il vient plaquer au coin de tes lèvres et qui te fait naître un bébé-sourire. Ça fait du bien, cette douceur de l'ange. Ça fait combien de temps que t'as pas eu ça ? Longtemps. Jamais ? Chez-toi ou chez-lui, tu t'en fous, t'hausses les épaules, tu le suis. Jusqu'à chez-lui probablement. Chez-toi c'est pourris, c'est le bordel, comme dans ta vie. Il te rapproche et tu suis son mouvement, t'es facile ce soir, Ferdie, prend une gorgée de la bière qu'il t'offre. C'est facile, quand on pense à ta place, quand on prend le contrôle. Tu penses que t'aimes ça un peu, mais t'es pas certain. C'est pas habituel, c'est pas normal. Il te promets que tu crains rien, qu'il n'abusera pas, ne prendra pas sans demandé, même s'il l'a déjà un peu fait. Que de toutes façons, t'aurais pas su dire oui, parce que ça sortait de ta norme à toi, de ce qu'on attendait de toi. Putain, si tes frères te voyaient faire la tapette, tu te ferais massacré. Sauf qu'il sont pas la et que tu lui souris doucement en cherchant comment on ris, déjà. Un petit souffle qui ressemble à un rire, qui passe tes lèvres. Sa manque quitte ta nuque et tu sens le manque de la caresse, l'envie de la remettre là, de dire encore, sauf que tu sais pas comment exprimer tes désirs, même pas certain que s'en est. T'es perdu. Mais te perdre contre lui ne semble pas être une mauvaise idée. Parce que t'as pas envie d'être seul avec tes idées noires, avec seulement ton flingue avec qui flirter. Parce qu'au fond, tu le sais que t'es pas ''normal''. Et tu l'acceptes pas. C'est pas ce qu'on attend de toi. Son bras autour de ta nuque et ta main dans son dos. Vous avez l'air de deux bons potes, rien de mal dans tout ça. Si ce n'est qu'il va te border. Et que t'as envie que quelqu'un pose un baiser sur ton front, te serres fort, caresse tes cheveux et ton dos en te promettant que tout va bien aller.

Vous cherchez la sortie, dites adieu à des gens qu'il croise. Merde, il connait tout le monde. Ça te passe dans la tête, t'es le combientième qu'il a embrassé, ce soir ? Puis ça s'envole, c'est pas grave, tu vas pas lui demander, c'est déjà assez étrange comme ça, t'as pas à être jaloux. Tu connais même pas son nom. Vous sortez enfin. L'air de dehors te fais du bien, t'as l'impression de revenir à la vie. Et de mourir un petit peu quand il te pousse contre un arbre, son corps contre le tiens et ton ventre qui fout le camp quand il viens t'embrasser encore, quand tu ressens enfin quelque chose. Genre de nervosité, genre de coup de chaleur qui te fracasse et te fais presser ses hanches contre toi, active tes lèvres contre les siennes pour aller y perdre ton souffle, les yeux fermés, le sang qui bat fort contre tes membres. Fuck. T'aimes un peu ça. T'aimes un peu trop ça, son corps qui se presse contre le tien, le genre de fracas entre vos deux énergies masculines à savoir qui dominera l'autre. Et quand il se recule, y'a le manque encore. Merde. On s'habitue vite au contact, à la proximité, c'est un peu addictif. Il jure qu'il gardera ses vêtements et tu souris bêtement, comme un doute sur ses promesses. Pas tous. T'es certain qu'il enlèvera quelques morceaux. Juste assez, hein. Juste assez pour être bien, pour pas avoir trop chaud, pour bien torturer. Et il te dit enfin son nom. Luca. Tu sais pas si tu t'en souviendra, si tu te souviendras de quoi que ce soit.

« Luca... » Que tu souffles en écho, posant tes yeux sur lui pour le regarder vraiment. Puis un oeil autours, juste au cas. Juste au cas où y'a pas une vipère de princesse latina de cachée dans les buissons. Connasse. C'est à ton tour de te rapprocher, une main sur son épaule, un peu brusque, un peu tendre, ça ressemble à une caresse maladroite que tu ne sais pas faire. « Dis... tu... eumm... vas en parler à personne, hein ? » Que tu lui demandes tout bas, même sans savoir s'il sait tenir ses promesses. Tu veux pas qu'on sache que tu l'as laissé t'embrassé, que t'es rentré avec lui. T'es pas prêt à tout ça, t'es certain de rien, t'es toujours un peu salope, de toutes, quand t'es défoncé. Tu sais pas si c'est la coke ou toi qui a envie de dormir dans ses bras, contre son torse, les jambes emmêlés. Peut-être que tu le sauras demain ?
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyLun 30 Juil - 20:16



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Tu devrais fermer ta grande gueule Luca. Parce que tu promets des trucs compliqués. Parce qu’à trop vouloir rassurer Ferdinand, tu vas finir par mentir. Par jouer l’enfoiré – parce que tu ne comptes pas dormir entièrement habillé. Voyons donc. Non, faut que tu fermes ta gueule. Faut aussi que t’arrêtes de l’embrasser. De le toucher. C’est une sale idée, des tentations qui ne mèneront a rien de bon. Pas pour lui. Pas quand on est aussi paumé qu’il l’est. Il est certain d’être hétéro, évidemment. Sauf qu’il a répondu à ton dernier baiser. Que son ventre était aussi dur que le sien. Qu’il ne c’est pas contenté de subir cette fois. Non, il a répondu. Relancé. Puis, il a ce sourire un peu niais, que déjà tu lui renvoies. Sans réfléchir.
Il est à croquer, Ferdinand. Perdu ou pas.

C’est pire quand il répète ton prénom. Quand il le laisse rouler délicatement dans l’air – mais ça c’est probablement l’alcool qui parle. Parce que vu son état, t’es pas certain qu’il lui reste grand-chose de délicat. Évidemment, tu fais fausse route. Il a un truc de fragile en lui, dans le mouvement incessant de ses orbites, dans le clignement inquiet de ses yeux. On dirait un petit garçon qui a peur de se faire prendre la main dans le sac. Une bêtise entre les doigts. Dans la bouche. C’est toi, Luca, la connerie. C’est pas la première fois – surement pas la dernière. T’assume ton rôle et tu lui souris. Parce qu’il vient à toi. Sans hésitation, que tu crois, mais tu as tort. Tu ne perçois pas non plus son anxiété, pas avant qu’il glisse sa paluche contre ton épaule. Qu’il regarde tout autour de vous – encore – comme s’il était pourchassé. Il est devenu parano? C’est le badtrip ou tu dois craindre les foudres d’une petite-amie? Tu devrais chercher autour de vous, mais c’est lui qui te captive. Lui, qui retiens toute ton attention.

Sa question tombe presque doucement entre vous, plus légère que sa main – mais tu aimes bien sa main. Son poids contre toi. Alors tu ris, parce que la situation est incroyable. Ridicule, même. Tu ris de bon coeur, sans réfléchir. Comme un gosse – celui qui ne fait que des conneries. « Ha ha ha ha, et tu veux qu’j’raconte ça à qui, jolicoeur? Ha ha ha, t’es mignon, toi! » Oui, il est mignon et tu repasses ton bras autour de son cou. Tu l’attires plus près. Tu presses ton front contre sa tempe en riant tout bas et de ton autre main, tu tripote ton téléphone. Réclame un taxi. « T’en fais pas, Ferdou, j’dirais rien. Motus et bouche cousu, toussa. » T’es un gentleman après tout, mais ça, il doit en avoir rien à branler. Les mecs, ça les impressionnent jamais des masses – probablement, parce que c’est jamais qu’à moitié vrai? Pas avec toi. La faute à l’éducation. « D’toute façon, y’a rien à dire. J’te ramène chez moi, j’te borde et puis on dors. » Oui, en principe, il n’y a là rien de mal. Sauf que tes lèvres glissent contre sa mâchoire et que tu la lui embrasses sans réellement réfléchir. Il est trop près. Il est trop chaud, contre toi. Et puis, tant que tu es habillé et lui aussi, y’a rien de grave. Ouais, tu sais ce que tu fais Luca. Mais lui, pas.

C’est le taxi qui le sauve. D’un autre baiser. De tes doigts, qui lui caresse le crane. Il n’a pas beaucoup de cheveux, mais ils sont doux. C’est dingue, t’aurais jamais cru! Mais t’arrête, pour lui ouvrir la portière du taxi. Pour l’y suivre, ton corps percutant doucement le sien alors que tu files ton adresse au chauffeur. Avant de retomber contre la banquette, une main se refermant sur la cuisse de ton complice. Et la tête renversée contre la banquette, tu lui offres un sourire de gamin. Trop heureux. D’avoir de la compagnie, mais surtout, encore un peu saoul de sa bouche. De la douceur de son crane. « C’est ok si je t’embrasse encore? » T’espères que oui. Et pour le convaincre, tu lui indique ton torse, le regard pétillant. Malicieux. « J’ai des fringues, donc y’a pas d’danger… rien que ma langue. Et elle peut pas faire grand-chose, si y’a pas d’accès, right? » Oui, ta logique est à toute épreuve et sans plus attendre, tu lui attrapes la nuque. Pour l’attirer contre toi. Pour lui rouler une pelle, avec enthousiasme. Avec envie. Un grondement dans la poitrine. Dans la gorge. Jusque contre sa langue.

Il goûte foutrement bon, le Ferdinand. C’est encore meilleur quand tu remues, Luca. Que tu presses ton corps contre le sien. Que les coins de ta bouche se retrousse dans un sourire, là contre sa bouche. Mais le chemin est rapide, le campus n’est pas si loin de chez toi – rien n’est très loin de la maison à Crescent Heights. Alors t’abandonne sa bouche, dans un baiser à moitié achevé. T’en as la tête qui tourne un peu, un filament de rire sur les lèvres. Le sourire solidement accroché. Tu paies la course, puis extirpe ton invité du véhicule. Un dernier remerciement, parce que t’es foutrement bien élevé ouais, puis tu cherches tes clés. D’une seule main, l’autre ayant retrouvé sa place contre la nuque de ton compagnon. « J’sais pas si les autres sont rentrés alors… on fait pas d’bruit ok? » Tu dis ça pour lui. Toi, tu t’en fous. T’as pas honte. Pas d’hésitation.

Le studio est plongé dans le noir quand vous entrez et tu pousses gentiment – mais avec insistance, quand même – Ferdie vers ta chambre. L’obscurité des pièces rangées et décorées avec une attention certaine, cède alors place à ta chambre, aka un joyeux bordel. Trop de vêtement au sol. Des livres qui croulent sur les quelques meubles – dont un bureau qui se meurt. Même le lit est en pagaille. La chambre est pleine de vie, pleine de ta personne. Tu pourrais ramasser rapidement, faire un tas avec tes vêtements – mais à quoi bon hein? Nope. Tu souris plutôt à Ferdinand et ouvre les bras. « Mi casa es tu casa... » Tout à fait et maintenant que c’est dit, tu retires ton t-shirt. Question de confort. Avant de réaliser ta connerie et d’offrir une grimace navrée au pauvre bambi que tu as ramené avec toi. « Ont es entre mecs, le t-shirt… c’est rien, right? » Quoi que, même avec une meuf… bref.
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyMar 31 Juil - 22:24

Son rire se fout un peu de toi et ça fait du bien, viens calmer ton anxiété. Il aurait personne à qui raconter ça et pour cause, vous n'êtes personne, l'un pour l'autre. T'es un gars du néant, un Ferdinand parmi tant d'autres, pas une histoire spéciale, un énième mec hétéro et perdu et défoncé. Il dit que t'es mignon et ça te calme, te fais sourire doucement. T'es bien avec lui, rien ne peux t'arriver, avec lui, avec ton ange. Celui qui te ramène près et te serres pour faire revivre ton sourire alors qu'il cherche un taxi du bout des doigts. Le badtripp c'est calmé. Calmé contre son bras et ses lèvres qui embrassent ta mâchoire comme si c'était devenu normal, qui te font sourire tendrement. Comme tu n'aurais pas cru non plus. Il t'ouvre la portière et tu t'enfonces dans le taxi pour aller chez-lui. Le manque bien vite comblé quand il reviens contre toi. Est-ce que ce sera encore comme ça demain ? Est-ce que ton corps manquera du sien, oui si c'est juste ce soir ? La main contre ta cuisse et tes yeux sur son sourire, ses foutues lèvres qui étirent les tiennes. Ton regard flou, perdu sur lui, quand il te demande s'il peut t'embrasser encore. Et t'hoches de la tête pour un oui. Oui, fais-le, arraches-moi ce qu'il me reste de retenue. Le coeur au bord des lèvres, prêt à se faire croquer encore. Il tente de convaincre un damné, ajoutant qu'il a encore ses vêtements, que c'est encore décent, que tu ne risque rien. Presque rien.

Sauf ton ventre en vrac quand il attrape ta nuque. Que tes lèvres affamées retrouvent les siennes. Retrouvent son corps qui ne devrait pas éveillé tout ça en toi. Que ne devrais pas chauffer tes joues comme ça et fait bouillir ton ventre de la sorte. Sauf que t'en veux plus et que tu t'en balances du chauffeur de taxi quand son corps se presse au tiens et que t'as trop chaud et qu'il sourit avant d'abandonner ta bouche. Vous êtes déjà là. Vous sortez du véhicule, les joues et le ventre dans le brasier, ta main enroulé dans la sienne parce que ça ne compte plus. Que sa main retrouve encore ta nuque et que tu réalises que t'as besoin de son contact, au moins ce soir. Il ouvres la porte, t'avertis de ses colocs. Merde. Vous auriez pu aller chez-toi, sinon.


« Okay... » Que tu murmures avant que vous n'entriez, qu'il te pousses vers sa chambre. Et le sourire joueur, te te laisses porter jusqu'à sa chambre, jusqu'à ce que la porte se referme sur vous deux. Dans l'obscurité où la lune viens dessiner les traits de son torse qu'il découvre en retirant son t-shirt. L'assurance que ça va mal se terminer, quand tu retires fiévreusement ton t-shirt.  « Ouais c'est pas grave. » Que tu souffles, te foutant éperdument de comment il vient de briser sa promesse. Tes mains qui le cherchent dans le noir, retrouvent son ventre, sa nuque, sa hanche, quand tu l'attires vers toi, fracassant son corps contre le tien. Et ta bouche qui retrouve la sienne comme elle n'osait pas, avant. Affamée, passionnée, ta langue qui vient prendre la sienne et perdre ton souffle au fond de sa gorge. Vos corps qui se renverse sur le lit, ton ventre contre le sien et tout ce qui grouille dedans quand vos nombrils se pressent. Et tu commences déjà à en avoir marre de ton jeans. Cette étrange envie d'être juste nu contre lui. Parce que vous êtes dans le noir, vous êtes loin, personne est là pour vous voir ou vous juger. Peut-être juste ses colocs avec quelques grondements à capter. Parce que dans le creux de son pieux, ça semble moins pire d'être gay. Surtout quand il fait naître de envies comme ça en toi, des envies que vos corps se déchirent et s'entrechoquent.
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyMar 31 Juil - 23:20



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Il est foutrement docile, le Ferdinand. Ça devrait te déranger, sauf que non. T’as pourtant la vague sensation, alors que tu abandonnes ton t-shirt au sol, que t’abuse. De la situation? Peut-être. De lui? Y’a de ça aussi. Tu devrais peut-être t’excusé? Te rhabiller? Non. Peut-être que si y’avait un de tes colocs de présents. De bruyant. Peut-être que oui, tu saurais repousser le loup qui remue en toi. Que tu serais un peu mieux élevé – comme quoi, l’éducation ne fait pas tout, finalement. Sauf que non. Y’a personne. De levé. De présent. Que le beau gosse au regard effacé par l’obscurité (mais t’es certain qu’il a encore cet air à la fois perdu et intrigué, par toi, par ta bouche) et toi.

T’as une excuse toute prête pour ton t-shirt. Sauf qu’il ne s’inquiète plus, hein? Non, même qu’il vire le sien, de t-shirt. Parfait. Bon garçon. Ton sourire tremble avec appréciation sur tes lèvres, alors que t’avales la distance vous séparant. Que tu combles l’obscurité avec ton corps. Tes mains. Les siennes te cherchent déjà et si tu harponne à nouveau sa nuque, lui s’attaque aussi à ta hanche. Toi, t’ose pas. Parce qu’il est hétéro – pour l’instant, du moins. Hors de question de le brusquer. Mais tu l’embrasses avec avidité, avec une absence totale de contrôle ou d’hésitation. T’as choisis ton combat : pas touche à son cul (pour l’instant) mais le reste est permis. Alors tu lui attrape le visage à deux mains et tu l’embrasses comme si ta vie en dépendait. Et c’est pas tout à fait faux, vu comment il te relance. Avec sa langue. Avec son ventre. Avec ses hanches.

Puis, tu réalises brièvement, que vous êtes sur le lit. Comment? Aucune idée. Tu t’en fiches. Parce qu’il tend les hanches, là contre les tiennes, et que c’est foutrement bon. Que c’est diablement dangereux. Ça se mérite un petit rire nerveux de ta part et ta main, qui glisse contre sa gorge, puis entre vos corps. Pas pour vous séparer – qui voudrait ça, bon dieu?! - mais pour le sauver. D’une connerie à venir. De possibles regrets. T’es un sauveur Luca, alors tu lui embrasses la gorge et grogne contre sa peau. « Hey, jolicoeur... » ta voix n’est qu’un grondement à ce stade. La chaleur s’y étant accumulé. Le désir, t’étouffant – à défaut d’autre chose, mais ça, ça peut vite s’arranger.
Tu t’assures quand même d’avoir son attention, avant de glisser ta main depuis son ventre à son dos. Pour que vos bassins fusionnent. Pour qu’il percute – et pas juste son entre-jambe contre le tien – que t’es, toi aussi, un mec. « Tu t’rappelles que j’ai l’même matos que toi? ... » Avec les « hétéros » faut toujours vérifié. Et t’as beau avoir bu, Luca, t’as encore cette petite voix. Celle qui te rappelle le bordel que ça a été, y’a trois ans. Quand t’as cru que l’autre était d’accord et que finalement, bah non. Faut pas recommencer.

En attendant que Ferdinand se décide, tu te frottes quand même à lui. Tu sais pas résister. Pas quand il gonfle son pantalon aussi fort. Aussi dur que toi. Vilain Ferdie. Vilain. Oh et puis merde, ta main s’enfonce dans son pantalon. Ta main trouve sa fesse droite et tu la lui pétris dans une douce violence. « Bordel… j’te jure qu’j’vire pas mon sous-vêtement mais… les pantalons sont d’trop, Ferdie. » Il l’entend le supplice dans ta voix? Il la comprend, la torture? Il souffre aussi, non? Vu comment il tend les reins, ouaip. Tant mieux. Tu détestes souffrir seul.

Alors tant pis, tu vires ta main de son froc et tu le lui déboutonne plutôt. Il en aura pas besoin. Pas ici. Pas pour dormir – surtout pas, pour tout le reste. « C’jamais qu’une question d’confort, right? » que tu halètes tout bas, contre sa bouche. Contre laquelle tu recommences à enfoncer des baisers désespérés. Ivre de lui et de son goût de fruit défendu. Il était pas censé rentrer avec toi, Luca. T’en es vaguement conscient. Sauf que toi, t’avais personne d’autre pour te ramener à bon port. Parfois, faut que les autres se sacrifient aussi, nom de dieu. Et vas-y que ton pantalon disparais aussi.
Là, c’est tellement mieux. T’arrives presque à faire un combat d’épée avec lui, mais t’es sage Luca – presque, ouais. Tu te contentes de l’embrasser. À en crever de chaleur. À fondre de l’intérieur. Et de le tripoter un peu – beaucoup. Son cul, délicieusement ferme. Sa hanche, où t’enfoncent les doigts. Sa nuque, perpétuellement, pour le rassurer : je te lâche pas, Ferdinand. Je te tiens.

T’as pas mentit, Luca. T’as pas tout retiré. Te reste tes chaussettes et ton boxer. Ferdie peut te faire confiance. Ferdie pourrait aussi virer le sien de sous-vêtement et te laisser le tenir ailleurs. Le goûter. Mais ça… vaut mieux que ça vienne de lui. Toi, tu te contentes de le tenter. De l’inciter à réclamer. À essayer. À désirer.
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie EmptyDim 12 Aoû - 10:13

C'est pour ça que tu ne voulais pas te rendre jusqu'ici. Parce que sa bouche contre la tienne, se mélangeant à beaucoup trop de regards indiscrets, c'était une chose. Une chose qui te refroidissait royalement. Et même dans le taxi. Sauf que là... Y'a comme quelque chose qui avait cédé en toi dès que le porte c'était fermée. Comme un volcan qui entre en éruption. Il fait noir, y'a personne, il t'a promis que personne ne saurait jamais rien. Pourquoi tu ne pourrais pas satisfaire ta curiosité, laisser la petite pute défoncée en toi, faire ses conneries jusqu'au bout. Le badtrip est passé contre ses doigts et contre sa bouche. Il t'a sauvé, oui. Alors tu ne lui en veux pas de retirer son t-shirt, comme il ne t'en veux pas de l'imiter et retrouver les contours de son corps dans la pénombre pour te laisser emporter par sa fièvre qui te crèvera. Parce que ça hurle en toi quand il prend ta nuque comme ça. Quand il t'embrasse avec cette faim. T'as l'impression d'être spécial, pour une fois, de pas juste être un gars comme ça, un gars qu'on oublie demain. Même si toi, tu voudras peut-être l'oublier demain, parce que c'est pas facile tout ça. Sauf que ce soir, ça ressemble à de l'amour et ça fait du bien, ça faisait longtemps. Longtemps qu'on avait pas insufflé cette dépendance en toi, l'impression que le souffle de l'autre nous aide à survivre. L'impression de manque quand son corps est trop loin. Viens. Vos langues qui se mélangent avec vos souffles trop chauds, les petits soupirs, les grognements, les ventres qui se cherchent, les hanches qui roulent pour mieux attirer vers la morte. La grande, la petite, la belle, toutes les trois. Tu réponds à son rire, avec tes yeux brûlants qui ne le trouve pas dans le noir. Sa main qui viens résonner contre ton rire, sur ta gorge et toutes ses envies masochistes qui s'y cachent, qui ne demandent qu'à déborder. Qui s'étirent pour lui offrir ta gorge, quand il l'embrasse avec ses grognements en guise de mots, qui n'arrangent rien. Ton souffle qu'il vient aussi transformer en douce plainte quand sa main quitte ton ventre pour presser ton dos. Te presser à lui, le sentir se mouler contre toi, ça te rend fou. Ça te coupe le souffle, t'as besoin de son air, parce que tu vas en crever. Oui, tu t'en rappelle et ça t'excites et t'assumes rien du tout.


« Huhum... » Que tu marmonnes vaguement pour chasser la question et tout ce qu'elle représente pour ton orgueil pas prêt. Il va te tuer, ce mec. En se frottant comme ça, avec sa main qui retrouve ta fesse, avec l'envie qu'il la serre plus fort. Et tes lèvres qui sont trop maladroites pour exprimer convenablement tes désirs. Qui se contente de rigoler quand il déclare que les pantalons sont de trop. T'es facile, Ferdie. Le gars facile qui se laisse oublier facilement.


« Huh hum... » Que tu t'étouffes contre ses lèvres pendant qu'il retire ton pantalon, pendant que tu te perds en lui, dans sa bouche, dans ses bras. Son pantalon à lui qui fout le camp aussi. C'est un magicien le gars, il fait disparaître les vêtements. Et ça aggrave ton état. Ton bassin qui se presse d'avantage au sien, pour en dessiner les contours et te laisser crever d'un désir que tu ne sais ni gérer ni nommer. Une main qui presse sa nuque, l'autre qui caresse maladroitement son ventre, retrace ses abdominaux, le ''v'' de ses hanches, retracer la limite de l'élastique de son boxer. L'effleurer au travers du tissus, parce que si tu l'effleures, tu ne le touches pas vraiment, ça ne compte pas vraiment. Ni l'envie de ce combat d'épée, au creux de ta main, comme dans ses pornos que t'as jamais regardé.
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MessageSujet: Re: (nsfw) hazy memory xFerdie   (nsfw) hazy memory xFerdie Empty

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