FERMETURE DU FORUM
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 OΩEGA | les saturniens

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


OΩEGA | les saturniens Empty
MessageSujet: OΩEGA | les saturniens   OΩEGA | les saturniens EmptySam 21 Juil - 13:19

OΩEGA | les saturniens Tumblr_p8nx8nRm8B1wcpipoo9_100 OΩEGA | les saturniens Tumblr_p8nx8nRm8B1wcpipoo6_100 OΩEGA | les saturniens Tumblr_p8nx6mOmfQ1wcpipoo5_100
✩✩✩
 golden cage
les saturniens

C’est la flemme qui lui tient les jambes alors qu’il claque enfin la porte d’une maison dans laquelle il déteste venir. Il hait tomber dans ce vide immense où ne règne que les murmures horriblement bruyants des secrets qu’ils s’obstinent à cacher, à écraser derrière une couche de colère noire qui ne les font jamais avancer. Nox qui dévale trop rapidement le perron, se perd dans une rue de béton et où les façades de maison n’ont de beauté que l’apparence. A l’intérieur, tout doit être tellement pourri. Ca l’écœure. Un peu. De plus en plus. Il sait où aller, n’attend que ça depuis que le soleil lui a tapé sur le crâne, surplombant une gueule de bois ignoble et les effluves des conneries qu’il a pu faire la veille. Retrouver tous ceux qui ont fait de sa vie ce qu’elle est maintenant, qui l’ont traversée avec lui, il ne sait pas si c’est la meilleure des idées, ni même si ça n’achèvera pas de flinguer son humeur déjà mise à mort après la visite de trop chez des parents absents même quand leurs corps est bel et bien là. Il a pas envie de faire semblant que ce jour est parfait, que le soleil brille plus au dessus de sa gueule renfrognée. Il traîne des pieds jusqu’à leur point de rendez-vous, sorte de piscine publique dans laquelle il a eu la bonne ou mauvaise idée d’inviter quelques personnes pour un rassemblement interdit. Là où les secrets pourront se jeter à corps perdus dans le vide, ils resteront piégés parmi la foule à moins qu’il ne décide de jouer au plus vicieux. Le lien qui les relie est alambiqué, charnu, impossible à comprendre même pour eux. Plane entre eux une pureté qui l’apaise quelques fois et cette part d’ombre qui ne manquerait pas de les bouffer si ils baissaient la garde. Rien de sain ne ressort de tout ça depuis longtemps. Des remparts pas plus hauts que lui barrent l’endroit. Quelques efforts avant qu’il ne retombe dans un paradis bancal. C’est risqué, la musique est sûrement trop forte, attirera l'attention mais ce ne sera pas lui qui jouera les modérés. Il slalome entre les corps à moitié dévêtus de leur dignité, contourne la piscine dans laquelle se baigne déjà des intrus qu’il met en danger sans même en tenir compte. Il trouve bientôt les silhouettes connues et reconnues de ceux qu’il appelle parfois “amis”. Son corps percute par derrière celui de Bo et Niki, ses bras entourant leurs épaules, croise le regard de Rory, faussement indifférent avant qu’il ne lance enfin les hostilités “J’espère que va y’avoir de l’ambiance parce que j’suis même prêt à buter quelqu’un pour jeter un bon mood. Alors ? Par quoi on commence ?” peu importe, boire, trouver quelqu’un à faire chier ou à noyer, se niquer les neurones, il est prêt à tout.
©DΛNDELION icons
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


OΩEGA | les saturniens Empty
MessageSujet: Re: OΩEGA | les saturniens   OΩEGA | les saturniens EmptySam 21 Juil - 14:33

rendez-vous.
ça tombe comme une pierre de quelques centaines de kilos dans une eau trop profonde. fracas assourdissant rien qu’à la vision alors que le silence n’est qu’à peine perturbé. les voir tous. azur, bo, rory… et nox.
nox.
nox.
nox.
(heaven’s door).
ça lui fait plaisir, à niki, d’aller les voir. tous. sauf nox. les sourires qui vont lui égratigner les commissures des lèvres à force du poison qui les secoue, à force des mensonges qui créent une barrière floue entre les individus. elle supporte à peine son propre reflet, niki, alors comment elle va supporter de voir rory et nox en même temps ? tout en sachant l’ignoble vérité. elle se passe une main dans les cheveux, prépare un sac avec quelques barres de céréales trop grasses qui se retrouveront bientôt à se noyer dans la cuvette des toilettes, ainsi qu’un maillot de bain presque indécent tant il est échancré. niki, elle voit pas à quel point ça fait mal au cœur ses côtes saillantes, ses jambes séparées d’un fossé appelé éden, sa taille qu’on pourrait briser – même azur, alors qu’il est pas super musclé. niki, elle voit juste à quel point elle, elle seule, se trouve jolie. dans les normes de beauté et pas avec le creux qui la caractérise à la place de l’estomac qui crie famine à s’en briser les cordes vocales.
ignorer nox, c’est la seule solution.
ignorer nox sans que ça soit suspect.
en même temps, niki pourrait bien être agressive avec le tatoué et déchaîner ses nerfs à vif… gamine à la langue viciée, à la langue pendue trop bas, il est de notoriété publique qu’elle s’épanche de toutes les vérités – s’amourachant des plus terribles, des plus coupantes. mettre un peu de sel sur les plaies.
avec un soupir, elle quitte son loft trop vide – comme son bide – pour rejoindre le point de rendez-vous. en rejoignant bo et azur, un sourire léger mordille ses lèvres. être avec bo n’a rien de dérangeant… être avec azur dans ce genre d’endroit où elle pourrait croiser des tas de personnes qu’elle connaît – et pour qui la réputation est la seule denrée à se foutre sous la dent creusée – lui plaît un chouïa moins.
- salut les mecs.
elle ronronne avec une voix suave, le corps enveloppé dans des atours qui mettent en valeur sa féminité. des talons vertigineux, une jupe un peu trop courte, un top un peu trop crop, les extrêmes adulés.
et quand nox arrive pour leur mettre une tape sur l’épaule, niki se crispe.
“J’espère que va y’avoir de l’ambiance parce que j’suis même prêt à buter quelqu’un pour jeter un bon mood. Alors ? Par quoi on commence ?”
elle hausse les épaules avant de lui lancer un regard noir, alors que ses paroles se font ironiques – malgré le semblant d’envie qui brillent dans ses prunelles.
- t’as envisagé de te suicider ? je suis certaine que ça foutrait une ambiance de folie.
nouveau haussement d’épaules, l’air de dire « j’dis ça j’dis rien ».

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Bo Hayes
- shake ton milfshake -
Bo Hayes

OΩEGA | les saturniens Tumblr_pc43fp1XRm1x4iheto3_250

ciel merveilleux où mes fantasmes éveillés venaient se lover.

OΩEGA | les saturniens Tumblr_pebmldf00c1x4iheto1_640


mood:

Messages : 191
Identité : anna.
Avatar : king.
Crédits : ava- sarasvati / sign- anesidora / gif- pizza planet, solosands

Âge : 20 ans de complexité.
Occupation : note après note, titre après titre, les écouteurs toujours enfoncés dans les oreilles, il pense à tout, à n'importe quoi, mais surtout à son idée de radio. et puis aussi un peu à elle.
Côté coeur : spectateur.
Quartier : orange grove, cité de glace et de diamant.

OΩEGA | les saturniens Empty
MessageSujet: Re: OΩEGA | les saturniens   OΩEGA | les saturniens EmptyLun 23 Juil - 6:59

Son regard glisse, nonchalant, sur les gamins. Puis sur les parents. Les amoureux et les bandes de potes riant, se souciant pas d’hier ni de demain.
Il était pas jaloux Bo, peut être un peu nostalgique.
Ça aurait pu être beau, grandiose entre eux cinq. Ils auraient pu être magnifiques, eux qui se connaissait depuis si longtemps mais qui s’était jamais vraiment découverts. Une relation de surface. D’image et de convention. Puis si on creusait un peu, si on tirait le rideau et allait chercher derrière les sourires ternes et les opales s’éteignant au fur et à mesure, un mensonge après l’autre ; on se rendrait compte que leur flamme avait été étouffée et avait suffoqué péniblement sous l’épaisse couverture de non-dits. Alors on les enviait plus. On les regardait plus avec des étoiles dans les yeux. La pitié semblait avoir remplacé l’ébahissement des premiers jours, et l’club des cinq étaient les seuls à pas s’en apercevoir. Un mensonge de plus dans lequel ils s’enfonçaient -sous les doux draps confortables du déni.
Aujourd’hui, Bo savait pas trop si ce rendez-vous avec ceux qu’il appelait parfois « amis » mais seulement dans sa tête, était une bonne idée. Lui aussi avait ses mensonges enfouis dans sa poche ou perdus au fond de son placard dont seul lui avait la clé. Il se tâtait parfois à la jeter : ce serait pas plus simple si il disait rien ? Jamais ? Ce serait sans doute mieux pour tout le monde. Alors au final, il les comprenait, Azur, Niki, Nox et Rory. Ils étaient tous pareils, à jamais être descendus de leur tour d’Ivoire. Donc Bo il avait préparé son sac, emportant sa serviette, son maillot de bain, en laissant bien soigneusement ses mensonges de côté. Il était pas prêt. Il le serait jamais.
Voir Niki et Azur serait pas un problème du tout. Azur et ses novas puis Niki et sa bienveillance -envers Bo du moins. Voir Nox le serait un peu plus. Il avait beau essayer, Bo il pouvait pas empêcher ses yeux malheureux de s’poser sur la Vénus, l’Amour et la Beauté : la mère de Nox. Pas l’bon deal, il le savait. Mais le fils en saurait jamais rien. Du moins c’était le plan.  Puis y’avait Rory. Rory et sa main si fastueuse. Rory et sa magnificence. ...Rory qui était avec Nox. Ça faisait longtemps que Bo avait pas vu Ro en présence des autres. Ça faisait longtemps et maintenant ça allait être encore plus dur de prétendre. De tout ignorer. D’ignorer ses yeux surtout. Il allait la voir et il allait simplement lui sourire, puis détourner le regard avant qu’il capte son sourire rendu sur ses lèvres à elle : Nox observerait tout et pourrait déceler quelque chose si jamais il restait fixé. Et Bo préférerait mille fois louper une éclipse, une apparition rare d’un sourire sincère plutôt que son meilleur pote sente qu’un sentiment un peu plus profond qu’un sentiment amical ait existé entre sa copine et lui.
salut les mecs. Niki et ses jambes trop fines, Niki et son bide trop vide. Coup d’oeil prononcé sur sa tenue. quelqu’un va lui dire? pense Bo malgré lui. Il s’était habitué à la voir comme ça maintenant… Mais à chaque fois qu’il posait son regard sur elle quand il la voyait arriver de loin, Bo pouvait pas s’empêcher de se demander pendant une demie seconde qu’est ce qu’il s’est passé? Une étreinte pour Niki, un sourire. Regard posé sur Rory. Puis, sourire. Les yeux détournés. Le plus dur est passé.
J’espère que va y’avoir de l’ambiance parce que j’suis même prêt à buter quelqu’un pour jeter un bon mood. Alors ? Par quoi on commence ? Deuxième regard vers Rory. Bo il aimerait bien qu’elle ait d’yeux que pour lui. Que tout recommence pareil, comme quand ils étaient petits.
Sorti de sa rêverie par les paroles de Niki. Un grand rire s’échappe de lui : nervosité ? Sincérité ? « Ça venait de loin ça Niki...»
Bo sort un petit sachet blanc de la poche intérieure de son sac. Coup d’oeil à gauche, coup d’oeil à droite. Sa tête se relève et révèle un regard joueur. Léger sentiment coupable pour les gosses tout autour d’eux, mais la tentation d’ajouter encore un peu d’acide à cette bande déjà trop toxique était bien trop grande.
« On peut tenter le bon mood avec ça... » Tout pour lui faire oublier le malaise et les tentations brûlantes des choses interdites.
Revenir en haut Aller en bas
https://souslesetoiles.forumactif.com/t1706-la-doucleur-qui-fasci
Azur Monroe
- peroxydé -
Azur Monroe

B Y E B Y E B L O N D I E

OΩEGA | les saturniens Tumblr_mttav7SGgk1qf9pfqo3_540
Messages : 91
Identité : shaan
Avatar : shears
Crédits : moi, girlsofyff

Âge : vingt-et un ans. l'âge légal pour boire, pour vivre et pour aimer.
Occupation : il danse, azur. il danse, court, vole, aime. il s'essoufle entre les corps suants, dégage de l'animosité dans ses gestes. mais il peint, surtout, ange. il peint, il vend, collectionne, comme un adolescent avec des timbres.
Côté coeur : il vague, divague entre les corps. mais il n'aime plus qu'elle, maintenant. unique fleur du bouquet aux effluves enivrantes.
Quartier : même s'il vole un peu partout, east vista c'est le nid.

OΩEGA | les saturniens Empty
MessageSujet: Re: OΩEGA | les saturniens   OΩEGA | les saturniens EmptyDim 19 Aoû - 8:17

azur il a mis du temps à voir le message du cerbère. parce qu'il était en train de peindre la soeur, l'ange. puis il l'a mise habillée dans le bain, seulement la moitié du visage en dehors de l'eau, cherchant à explorer la matière aquatique jusqu'ici peu exploitée. et c'est seulement trois quarts d'heure après qu'il a repris son téléphone, vulgaire clip-clap qu'il s'est offert en arrivant, après avoir perdu le sien il ne sait où, réellement tombé de sa poche lors de leur trajet en moto.
puis la figure de sa soeur n'est pas terminée mais l'image est bien ancrée dans sa tête, il décide alors de la laisser sortir. il quitte peu après la pièce, peinture bleu-vert sur les doigts, traces blanches et blondes sur les joues. puis une fois le tablier enlevé, l'ange se casse, l'ange s'évade, crystal partie depuis déjà bien longtemps, il aimerait penser suivre sa trace, mais se rend amplement compte que ce n'est pas le cas. parce que comme toujours, crystal s'en va dans des endroits qu'azur ne connaît pas et qu'il n'ose pas imaginer. mais ça lui plaît, elle, et c'est le principal.
et l'ange arrive, moto ronronnant devant le lieu devant lequel il était déjà passé mais sur lequel ses yeux n'avaient jamais bloqué. parce que c'est pas les endroits qu'il trouve beaux, azur. parce que ces endroits il les trouve trop luxueux, tellement que ça les rends odieux, détestables, presque nauséabonds. mais l'ange passe outre, et entre, portes de l'enfer pourtant si simples d'accès. puis y'a pleins de têtes qu'il connaît pas, qu'il définirait plus comme des inconnus que des connaissances, simplement parce que reconnaître un visage n'est pas reconnaître une personne. et cela valait pour tous le groupe de personnes qu'il rejoignait, s'approchant d'eux lentement, vérifiant bien qu'il ne se trompait pas. et il arrive à les rejoindre, azur, chacun présent sans trop l'être, de ce qu'il observait. mais il avait beau observer, l'ange, il arrivait jamais à voir au travers, jamais à déceler les réels sentiments de nox, jamais à déceler le bordel qui se passait dans le crâne de niki, jamais comprendre ce que bo foutait dans tout ça. parce qu'il avait l'air différent, lui aussi. différent d'eux. mais la différence ne changeait rien parmi cette toxicité faussement amicale. la différence ne changeait absolument rien pour la simple et bonne raison que les innombrables secrets qu'ils se gardaient les uns les autres d'avouer les transformaient tous, sorte de surface gangrenée déguisant piètrement ce qu'ils se meurtrissent tous à cacher.
mais l'ange passe outre, l'ange salue tout le monde, envoyant un simple hochement de tête en direction de nox, tentant pourtant d'être plus cordial envers les autres en leur accordant un salut quelque peu bienveillant. parce que dans toute cette merde, y'a rory, y'a sa déesse, cette espèce d'étoile qu'il ne saurait définir, étoile en perdition prête à exploser. puis il aimerait bien l'empêcher, ce phénomène. mais c'est comme n'importe quelle météorite prête à détruire toute construction terrestre. c'est impossible. et il le sait, qu'elle détruira tous ses putains de gratte-ciels, tous ses musées, ses écoles. même l'hôpital de son coeur. et il pourra rien y faire azur, rien. juste hocher la tête, et dire bonjour.
puis ses vêtements blancs font tâche, à l'ange, parce que personne ne s'habille en blanc dans le temple du vice, personne ne s'attend à ça, du moins. et azur, encore moins. et il est mal à l'aise, azur, mal à l'aise de faire tâche dans ce décor de gens à moitié nus ou d'autre part complètement habillée de noir. mais haussement d'épaules mental, azur écoute, tente de comprendre ce qui est arrivé en son absence. qu'est ce que j'ai raté?
puis c'est après avoir parlé qu'il voit le sachet entre les doigts de bo, pochtar presque rempli d'espoir pour cette soirée qu'il passera à observer son ange à lui tomber dans un feu exaltant qui ne sera pas le sien. et il tend le menton vers le plastique, relevant ensuite les yeux sur son détenteur. t'es chaud d'expliquer de quoi est composé ton cocktail magique? ses yeux croisent ceux d'aurore. elle sera encore défoncée elle sera encore à moitié morte et il la tuera et je ne pourrai rien faire et elle sera morte devant moi et je ne pourrai rien faire je ne pourrai pas l'aider je ne sais rien faire pourquoi est ce que je ne l'aide pas pourquoi est ce que je n'y arrive pas pourquoi est ce que lui fait ça pourquoi est ce que léger soupir, azur regarde la tâche bleu turquoise sur le jean blanc. puis il redresse la tête, il regarde bo à nouveau. puis il aimerait lui faire comprendre en une mili-seconde ce qu'il ressent, à quel point il a envie de s'exploser la gueule mais d'autre part comment il ne peut pas se le permettre.
mais peu importe à quel point il souhaiterait lui crier à la gueule, il ne peut pas, maintenant. il ne peut pas et il ne veut pas. parce qu'il fait pas de scènes, l'ange. l'ange il sauve, et il peut pas, veut pas être sauvé.
puis il détache son regard à moitié dans le vide pendant quelques secondes, puis le pose sur bo, niki et rory très rapidement. on se touche ou on prode alors ? se rapprochant un peu plus du sachet, observe bo, souriant à moitié, sorte d'étincelle dans les yeux lorsqu'il comprend que sa soirée est sur le point de changer. seulement si tu es d'accord, bien sûr.

Revenir en haut Aller en bas
https://souslesetoiles.forumactif.com/t1548-i-saw-an-angel-azur https://souslesetoiles.forumactif.com/t2010-smoko-azur
Rory Raynes
- reine des piques -
Rory Raynes

OΩEGA | les saturniens 133807clubrichou
OΩEGA | les saturniens Kd1p
OΩEGA | les saturniens Ciut
requiescat in pace:


OΩEGA | les saturniens TIoHt7ni_o
Messages : 495
Identité : cecefaiblesseabsolue
Avatar : elle fanning
Crédits : queen nox

Âge : nineteen endless fucking years old
Occupation : full time queen (of the underworld)
Côté coeur : addicted to the Night(mare)
Quartier : orange grove

OΩEGA | les saturniens Empty
MessageSujet: Re: OΩEGA | les saturniens   OΩEGA | les saturniens EmptyJeu 30 Aoû - 14:01

Tout est devenu différent.
Elle ne sait plus à quel moment ça a dérapé. A partir de quand les retrouver s'est apparenté à rejoindre les premières lignes d'une guerre totale, la tension d'une ville assiégée. Mais c'est arrivé et Rory l'a embrassé. Loin d'envier les autres, ces entités fades qui se contentent de peu, elle méprise leurs amitiés faciles, factices, là où les siennes ont la profondeur des abysses. Et le danger, aussi. Mais pour la poupée habituée vivre en apnée dans ce monde où elle respire mal, le grand saut n'a rien d'effrayant. Le message clignote sur son téléphone et à aucun moment elle n'envisage de les rejoindre. Pourtant, elle devrait. Ils ont passé l'âge, de l'interdépendance toxique, des lèvres acides qui se déversent en immondices et des faux sourires aux tranchants d'une lame. Mais Rory, si prompte à flotter au-dessus des mortels, à négliger ses pairs et leurs mornes interactions ... elle n'a qu'eux. Personne ne comprend, la toile arachnéenne qui les lie, la loyauté profonde, intime, mêlée à des sentiments poisseux, écoeurants et bien moins nobles dissimulés sous un joli vernis. Ils sont bancals, mauvais les uns pour les autres, ils s'abîment et chutent tels des dominos. Niki serait-elle aussi squelettique sans eux ? Les mains qui ne se tendent pas, les regards qui l'encouragent, l'âme morbide qui s'enorgueillit de sa faiblesse, de sa dépendance. Pour Nox et elle, le constat est sans appel : ils sont nés ainsi, détraqués et en lambeaux, incapables de ne pas salir tout ce qu'ils effleurent. La preuve la plus criante ? Bo, qui s'éloigne chaque jour de celui qu'elle connaissait par coeur et pensait aimer jusqu'à la fin, avec la force inénarrable des enfants. Il est terni, lui aussi et le pire, c'est qu'il ignore probablement ce qu'elle discerne. Seul Azur semble inviolable, les ailes déployées pour les préserver tous, la douceur tendre comme unique langage et Rory s'est toujours demandé pourquoi. Pourquoi il était là, pourquoi il restait, pourquoi il s'épuisait à maintenir en place des ruines empoisonnées. Il allait mal finir, l'ange. Comme Lucifer, six pieds sous terre, c'était écrit d'avance et Ro l'intuitive a toujours ressenti les choses. Sans jamais chercher à éviter la collision.
C'est la raison pour laquelle elle est prête pour les enfers. Lèvres carminées et regard de biche égarée lesté de sombre, elle a l'air inoffensif dans sa robe à la blancheur virginale qui se mêle à la neige de sa peau jusqu'à donner l'illusion d'une nudité vaporeuse, seulement entravée par son bikini sombre en filigrane. Rory est là, un infâme gobelet en plastique à la main qui jure avec sa prestance de reine des glaces, à prétendre se complaire dans cette soirée improvisée déjà surcotée. Traits diaphanes las et esquisse suffisante, Ro observe la scène qui se joue sans elle, comme si tous devaient s'agiter pour lui plaire. Nox s'ennuie et elle expire un soupir parlant, lui jetant un regard de braise pour mieux venir le percuter, dérober un baiser vorace pour étouffer la fin de ses mots insensés. Elle déteste le voir ainsi, Rory, privé de son aura grandiose pour devenir un chauffeur de salle pathétique prêt à tout pour s'oublier. C'est l'instant que choisit Niki pour surgir, avec des allures de succube sous acides. Ses rétines s'embrasent, excitées par l'odeur du sang, le spectacle de la déchéance qui s'annonce. Elle est belle, dans ses tragiques, les os saillants et ses fringues de traînée sous crack qui flottent, vaporeuses, autour de sa silhouette. Elle est si sublime, à deux pas des abysses, que Ro ressent à son égard une forme de tendresse macabre, qui naît contre son ventre pour venir exploser dans un rare sourire à son intention. Pour une fois, je suis d'accord avec elle. Une éphéméride complice, qui s'essouffle à mesure que ses lèvres pourpres se languissent du goût du sang contre leur chair. Sinon, on peut toujours coller Niki sur un trottoir et voir combien elle nous rapporte en une soirée. Après tout, elle a la tenue adéquate. Une proposition comme une autre, jetée avec délices comme si elle ne dissimulait pas une ignoble mesquinerie teintée de pourpre. Aurora sourit, princesse immaculée trop douce pour les lames plantées dans le dos et hausse distraitement les épaules, l'air de rien. L'air de tout. L'ambiance entre eux est déjà moite, électrique et elle sent les tensions gravir un cran supplémentaire lorsque Bo se fait Lapin blanc tentateur et qu'elle crève d'envie de se muer en Alice au paradis artificiel. Rory délaisse les traits ténébreux qui l'aimantent en permanence pour dévisager Bo à la gémellité égarée. Bo qui n'a rien de lui et commence pourtant à en prendre doucement le chemin, marqué jusqu'à l'âme par le navire en détresse qui les conduira tous jusqu'au naufrage. Ça y'est, on est déjà incapables de se supporter sobres ? Les épines affleurent au rose de ses lèvres et le reproche est acide, aussi opaque qu'une peinture fraîche. Les mots claquent façon calibre de douze et si c'est un constat général sur cette dynamique essoufflée, sans cesse renouvelée, Rory a les opales incandescentes rivées sur Bo. Dans un reproche tout sauf déguisé. Bo qui fut tout et qui se rapproche trop souvent du rien devant ses phalanges en manque mais incapables de se resserrer autour de lui, Bo à la rancune tenace, qui tâche et corrode, Bo l'éternel allié qui glisse trop aisément du côté de Nox, loin d'elle. Et ça ne devrait pas, mais sa distance lui glace le sang. Comme les gestes empressés d'Azur, papillon attiré par les flammes ardentes jusqu'à s'y brûler. Il tourne gracieusement autour de la drogue, prêt à se couper les ailes en croyant s'envoler plus haut et Rory s'empare du pochon, impératrice omnisciente seule capable de décider du destin de ses pairs. Et si elle les rêve souvent six pieds sous terre, défigurés par d'insolentes tortures, pas lui. Azur est la seule lueur qu'elle accepte dans son existence, l'unique couleur qui ne lui donne pas envie de vomir toute sa noircir pour l'engloutir. Il est trop bien pour eux, ils le briseront, c'est écrit d'avance et un jour prochain, Rory désirera certainement profiter de ce spectacle, la beauté tragique de la destruction. Mais pas ce soir. Ce soir, leur dynamique bancale doit perdurer. Toi, tu te touches. Les lèvres sont retroussées en une esquisse enjôleuse alors qu'elle use d'une trop rare douceur pour préserver les ailes du danseur. Elle, c'est différent. Ro ne se sent vivre qu'en de rares occasions : la drogue en fait partie. Alors évidemment, ses doigts effleurent trop rapidement le sachet et viennent en conquérir le contenu au rythme d'un de son palpitant assiégé. Elle se sert, démesurément, glisse jusqu'à Nox à la froideur blessante pour venir bouleverser son épiderme. Sa peau épouse la sienne, marque un territoire conquis et caresse distraitement ses traits pendant que le sachet rejoint ses mains infernales. Avec un peu de chance, ça te rendra plus agréable mon amour.
Revenir en haut Aller en bas
https://souslesetoiles.forumactif.com/t1228-eyelashes-longer-than https://souslesetoiles.forumactif.com/t1681-i-know-there-s-a-special-place-in-hell-reserved-just-for-me-it-s-called-the-throne
Contenu sponsorisé



OΩEGA | les saturniens Empty
MessageSujet: Re: OΩEGA | les saturniens   OΩEGA | les saturniens Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
OΩEGA | les saturniens
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (divers) les saturniens (2/4)
» titrepourri | les saturniens

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
sous les étoiles. :: ÉCLIPSE :: Anciens rps-
Sauter vers: