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MessageSujet: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptyJeu 9 Aoû - 0:45



I just can't get enough
I need more of it.
Bof. Tu te sens franchement bof. Même si tu sais que tu devrais pas. Même si tu sais que de tout les trucs qui vont bien, tu fais l'humaine, tu te concentres sur les trucs qui vont pas. Trucs qui prennent des allures de fuckboys tout juste bons à faire des trous dans les coeurs de filles qu'ils ne méritent même pas de toutes façons. Des filles pour qui tu ferait brûler le monde, mais qui retournent un peu se brûler elles-mêmes, sur les mêmes bûchés, comme des connes. Pas toi. Quand ça brûle une fois, tu ne remets pas tes pieds dans le feu pour collectionner les cicatrices. C'est facile, d'avoir mal, de se morfondre, ça donne un sens à la vie. Sauf que non. C'est pas ça la vie. C'est pas de se pleurnicher entre nous pour savoir qui à la plus longue, la plus profonde, la plus triste. T'en as assez, de bouffer des chips toutes sales, même pas bios et de te morfondre devant des séries trop nulles, parce que tes amies sont trop connes.

Alors tu fais comme elle. T'appelles un fuckboy. Sauf qu'en fait tu l'appelles pas et que c'est pas vraiment ton fuck boy. Non, parce que toi, t'as jamais fuck aucuns boys. Mais il a la gueule de l'emploi. Il doit bien être le fuckboy de quelques demoiselle, tant que c'est pas les tiennes. Sinon, tu feras un sortilège pour que sa queue sèche et puis tombe comme des vieux fruits perdus. Et en plus c'est même pas vrai que tu l'appelles. C'est plus de la télépathie au bout de tes doigts. Quelques messages envoyés dans l'univers et puis voilà, tu l'appâte vers chez-toi, cet étrange animal que t'apprivoises. Celui avec sa sale gueule, son corps tout aussi tatoué que le tiens, pas pour les mêmes raison.

Tu prépares la guerre. Rituaire. Religieuse dans la façon dont tu places les cuillères, les pierres sur la table, les ingrédients dans les bocaux de verre, la citrouille bio, les couteaux alignés, le livre de recette en grimoire qui traîne au milieu de l'hôtel de bois, prêt à vous faire ses petites brioches. L'encens brûle et la sauge aussi. Tu veux nettoyer toute cette négativité dans ton coeur et ta tête. Un bain, ce serait pas un mauvaise idée. Un bon bain plein de fleurs séchés et de sel, de pierre, sauf que t'aura pas le temps. T'as le temps de tout préparer, danser, te perdre dans les nuages, commencer à fumer une clope, puis tout abandonner dans le cendrier quand ça sonne à la porte, quand tu retrouves ton sourire de sorcière. Même pas eut le temps de mettre des chaussures, ni de mettre quelque chose qui ressemble vaguement à un haut décent. C'est un truc un peu transparent qui découvre complètement ton ventre. T'y a pas trop pensé, que dans ton monde, tout le monde est pas gay. Comme toi. Hein ? Comme toi, hein ? Plus rien compte quand tu cours jusqu'à la porte, trop contente de le voir. Tu penses pas trop, quand t'ouvres la porte, lui saute dans les bras, trop confiante qu'il va t'attraper. Avec tes tresses noires qui volent partout et ton sourire plus fort que le sol et la lune mélangées dans un bol astral. Un petit singe qui viens l'entourer de ses jambes le temps de planquer deux baisers sur ses joues avant de sauter sur ses jambes et s'enfuir comme elle est venue. Laissant la porte ouverte et allant vite récupérer ta clope en t’asseyant.

« Yo grosse moche, ça va ? » Que tu lui lance. Et tant mieux s'il te lance ses problèmes à la gueule. Tu seras sans doutes meilleure avec les siens qu'avec les tiens. Ils sont bons tes conseils, c'est juste dommage que tu les prennent pas pour toi, parfois.


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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptyJeu 9 Aoû - 23:04



whispers of ruin in the air
You’re standing at the door on the porch with your chest open wide, swinging from its hinges. And I don’t think about anything. Except walking straight into the ash and comfort and cigarette smoke of you and leave all my hurt at your feet.
⋅ ▽▴⟁▴▽ ⋅

Il tourne en rond, Tommy. Chez lui. Dans sa cuisine. Parce que y’a plus le rire ou les caprices de Cassie. C’est comme si on avait éteint la lumière à l’intérieur. Il vit dans le noir. Jusqu’à ce qu’elle revienne. Jusqu’à ce qu’elle repasse ses petits bras autour de son cou et lui foudroie la joue d’un bisou humide. C’est pathétique et ça le déprime – un peu. Mais pas assez pour qu’il ignore les tintements de son portable. L’appel d’une certaine sorcière – ou bien c’est son estomac. Il ne sait pas trop Tommy, sauf qu’il n’y a rien chez lui. Que du vide. Celui qui le bouffe de l’intérieur. Celui qui le pousse à l’extérieur. Besoin d’air. Besoin de compagnie. Besoin de décompresser. De se rappeler que même sans sa gamine, il a de la chance d’être là. Dehors. Libre.

Blaise lui a promis du space cake et il se tâte un peu. Il y aura déjà de quoi faire chez elle, mais il ne peut pas arriver les mains vides. C’est pas son genre. Il a besoin de boire. Surtout quand la petite tête blonde n’est pas présente. Il a besoin de se noyer, l’estomac à défaut des poumons, dans l’alcool. Alors il ramasse à boire, avant de se garer devant chez elle. C’est pas qu’il hésite, Tommy. Quand même pas. Pas après la prison. C’est pas non plus que Blaise lui fait peur – sorcière ou pas, hein. C’est juste que normalement, y’a Jackie. Sa sœur comme une raison de trainer dans la maison d’une fille trop jeune pour lui. Ça aussi, c’est récent. Cette réflexion sur l’âge. La faute à sa petite sœur, trop mignonne, trop mûre et à la fois prête à être étalée sur les bouches des plus affamés. La faute à Cassie, sa gamine qui le pousse à émerger de sa coquille de machisme. Les femelles ne sont plus seulement bonne à faire des sandwiches et à se frotter contre lui. Loin de là.

Sauf que y’a rien de mal à ce qu’il soit là. Il va cuisiner avec une amie, nom de dieu. C’est pas Tanja qui l’attend à l’intérieur – il saurait pas quoi faire d’autre avec la russe. Quoi que non, y’a l’alcool pour aider. Pour filer des raisons. Pour tout compliquer. Mais pas avec Blaise – qu’il croit. Qu’il se berne, Tommy. Parce que dès qu’il vire son cul de sa bagnole et que la brune lui ouvre, il réalise sa connerie. Rien à foutre qu’elle soit plus jeune que lui, Blaise est une femme. Foutrement femme en plus. Quel con.

Il s’attendait pas à ce qu’elle lui saute dans les bras, Tommy. Vraiment pas. Encore qu’avec Jackie, il devrait commencer à s’habituer à ce genre de truc. Sauf que non. Surtout que voilà, il est pas demeuré hein. Blaise, ce n’est pas sa sœur. Avec Jackie, y’a pas de tension. Pas de doute à avoir. C’est comme serrer Cassie, c’est familier. Normal. Rassurant. Avec Blaise, c’est différent. Il déteste pas, mais il est foutrement surpris de l’accueil. Y’a même deux baisers qui claquent contre ses joues et il en échapperait presque ses bières, Tommy. Ça le gêne presque – à cause de son âge. À cause de la situation. Parce que voilà, le con est venu sans penser à plus qu’à manger. Et que maintenant qu’il est là, qu’il aperçoit l’adorable nombril, y’a ses vieux réflexes qui reviennent. Les vieilles habitudes. Celles délaissées – abandonnées. Celles qui toquent parfois à la porte. Celles qui se jettent, de temps en temps, sur Tanja. Parce que quitte à merder, aussi bien le faire avec quelqu’un qui le déteste hein? Mouais. Peut-être.

« Yo grosse moche, ça va ? » Il a peut-être figé dans la porte, maintenant Tommy se met en marche. Fronce les sourcils et avance, refermant la porte derrière lui, d’un coup de pied. « Gros, ok. Moche, non. Et j’ai vu pire... » sa voix tonne doucement dans l’air. Le ton grognon – une constante – alors qu’il avance jusqu’à elle. Qu’il gagne la cuisine. Il ne perd d’ailleurs pas un instant pour ranger le paquet de bière dans le frigo. Paquet qu’il déleste de deux bouteilles, en posant une devant Blaise. « Cassie est partie. » Une autre constante de sa vie. Celle qui explique sa mauvaise humeur. Le froncement de ses sourcils. Le pli irrité de sa bouche – un peu triste, même s’il le nie. Bouche qu’il occupe bien vite avec la bouteille, l’alcool pour remède, alors qu’il appuie son cul contre l’une des armoires. Blaise près de lui. Blaise et son foutu nombril exposé. Elle a pas froid? Elle devrait. Ça l’agace, ça aussi. Mais il vit dans le déni constant, Tommy.

Alors il observe les environs. « L’est ou l’space cake? » Et il tète un peu plus sa bouteille. « T’as pas l’air bien… t’veux en parler? » Ça, il ne l’offre pas à tout le monde. Mais Blaise l’a invité. Blaise veut cuisiner. Et donc, il peut écouter. Il n’est pas nécessairement de bon conseil, mais il sait écouter. Fermer sa gueule, tout en la fixant.
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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptyMer 15 Aoû - 20:54

C’était peut-être abusé ton câlin. Peut-être que t’aurais dû juste faire semblant d’être moyennement contente de le voir. Être moins familière. Fuck off. C’était fini et tu rejoignais tes pieds avec un sourire après ton petit vol d’affection. Le ton grognon du petit ours qui te fait jeter un regard par-dessus ton épaule, un petit sourire au coin de tes lèvres de sorcière. Ça va mieux maintenant. Parce que tu mets tout ton énergie et ton focus sur lui. Plus de place pour rien d’autres. Y’a que de la place pour le son du clignement des bières, de celle qui vient se poser devant toi, que t’ouvres, viens embrasser et faire couler dans ta gorge quand il trace l’esquisse des raisons de sa mauvaise humeur. Sa fille. Sa viens te chercher un peu, même si t’en a pas, quelque part, tu comprends, tu le ressens, ça fait mal. T’as envie de le serrer jusqu’à ce qu’il se recolle un peu, mais il trouverait surement ça étrange. Te contentant de passer une main sur ton cœur pour calmer la douleur que tu captes trop, cherche ses yeux, cherche les bons et beaux mots, ceux qui lui feraient du bien.

« T’as plus de soleil, quand elle est pas là, hein. » Que tu souffles doucement, en le fixant. Sauf qu’il change de sujet, pas envie que tu fouilles au fond de son âme pour guérir cette blessure-là. Change de sujet, les space cake, parfait, ça va peut-être apaiser son humeur, la marijuana médicinale. Rechangeant sur sujet pour retourner l’analyse du cœur vers le tien, t’hausse les épaules, tire sur ta clope. « Ça va. Juste mes amies qui me cassent un peu les couilles. J’leur dit de pas aller avec le gars, elle vont avec le gars, le gars leur casse le cœur, elles reviennent pleurer et ça recommence. » Tu roules des yeux. Tu l’as, la solution, mais elles n’écoutent pas. Faut lâcher les gars et aller vers les filles, c’est simple. T’arrive à en rire un peu, déposant ta bière derrière et ta clope dans le cendrier. Te relevant pour le contourner et ouvrir l’armoire d’où tu sors deux cupcakes colorés, lui en tendant un avant de prendre place à ses cotés sur le comptoir. Laissant tes doigts venir gratouiller doucement sa barbe.

« J’espère que ça te fera retrouver le sourire, petit ours. » Que tu lui souffles avant de venir cogner ton cupcake contre le sien, t’en régalant et t’en couvrant les doigts et le menton de glaçage sans en faire plus d’histoire. Ce soir, t’avais déclaré zone anti-merde. Peu importe ce qui arrivait, frustrations ou problèmes, mésentente, tout se passerait bien. Un haussement d’épaules et on changerait de sujet, pas question de se prendre la tête ce soir.
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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptySam 1 Sep - 18:41



whispers of ruin in the air
You’re standing at the door on the porch with your chest open wide, swinging from its hinges. And I don’t think about anything. Except walking straight into the ash and comfort and cigarette smoke of you and leave all my hurt at your feet.
⋅ ▽▴⟁▴▽ ⋅

Son remède – innefficace cela dit – contre les lèvres, il essai de se détendre Tommy. D’oublier la perte. Le silence. Celui qui rugit dans sa poitrine. Ce manque qu’il n’avait jamais connu avant la petite fille blonde. Celui qui rivalisait avec la liberté, quand il était encore enfermé. Y’a pire que la taule, finalement. Y’a Cassie, quand son rire est ailleurs. Quand il ne peut pas la soulever sur ses épaules. Et ça l’emmerde royalement, de broyer du noir. De faire la gueule. Alors il avale un peu plus d’alcool. Il regrette presque de ne pas avoir pris le fort. Celui qui dort paisiblement – pour l’instant du moins – chez lui. Loin de sa portée. Encore plus loin de Cassie.

Puis, y’a l’empathie de Blaise. Qui le percute. Qui le fait froncer les sourcils. Un peu. Fort, en fait. La douleur dans sa poitrine, là où il laisse trainer une paluche. Comme elle. Comment elle fait? C’est une sorcière, il cherche plus, Tommy. Il accepte – ça lui ferait presque peur. Mais il craint bien davantage son nombril. Foutu mauvaise idée, ça. Elle devrait s’habiller et lui, il devrait lui répondre. Mais il nie. Il repousse. Il a pas envie d’en parler. Elle y peut rien, s’il a besoin de sa gosse – même quand il a clairement besoin d’une soirée d’adulte. Il est un peu con Tommy. Trop tendre. Faible, parfois. Alors il réclame, pour compenser. Pour détourner l’attention. Celle qui lui cède en la questionnant à son tour.
C’est typique chez lui de répondre à une question, par une autre. L’évitement, c’est une salope, mais c’est SA salope.

« Ça va. Juste mes amies qui me cassent un peu les couilles. J’leur dit de pas aller avec le gars, elle vont avec le gars, le gars leur casse le cœur, elles reviennent pleurer et ça recommence. » Oh. Il sait pas quoi lui dire. Quoi en penser, Tommy. Il a l’air un peu bête, sa bière en suspens dans les airs. Alors qu’il la dévisage. Qu’il cherche le blâme. La faute à son sexe, l’homme à toujours tort hein? Ouaip. Mais ces copines sont sacrément connes aussi. Alors il plisse les yeux, mais il hausse une épaule. « C’con tout ça... » À savoir que c’est elles qu’il trouve foutrement connes. Et une gorgée plus tard, il souffle son unique conseil : « T’devrais peut-être t’trouver d’nouvelles amies. » Ouais, voilà. Des moins bêtes. Des lesbiennes, peut-être. Il sait pas trop, Tommy. Il pas ce genre de souci, lui. Cash il est l’inverse, c’est lui qui brise les coeurs. Ce con. Au moins, il est a l’abri.

Il songe encore à la gueule de son meilleur pote, quand les cupcakes font leur apparition et ça y est, Tommy à faim. La faute au crémage sur la friandise. La faute au foutu nombril, qui lui fait des clins d’oeil. Tout – trop – près. Elle est forcé d’être aussi proche? Il pense que oui. Il aimerait que ça le gave davantage, Tommy. Mais il laisse faire, il accepte même de trinquer avec elle. Cupcake à cupcake. Mais il a tout juste le temps de lécher un bout de crémage, qu’elle enfonce ses doigts dans sa barbe.
Bordel, elle fait quoi? Il lui balance un regard d’incompréhension. Paumé, le Tommy. Parce que les femmes lui tripotent pas la barbe comme ça sans raison. Pas normalement. Et plus que le gratouillement dans sa barbe – pas désagréable du tout d’ailleurs – y’a ses paroles. La tendresse dans sa voix, dans l’angle de sa bouche. Les lèvres trop pulpeuses et gommantes de glaçage. « J’espère que ça te fera retrouver le sourire, petit ours. »

Ça, c’est suffisant pour lui faire frémir la bouche. Il sourit presque, Tommy. Le regard un peu plus brillant. Le malheur repoussé dans sa cage thoracique. « Petit? Non. Ours, ouais. » Sur ce, il goûte enfin son dû. Il pourrait le dévorer, il suffirait de deux grosses bouchées. Mais il prend son temps. Il déguste. Il se suce même un bout de pouce, quand il a terminé, son regard retrouvant Blaise. « J’demande pas à sourire… juste à m’détendre. Merci. » Pour le cupcake. De l’avoir invité. D’être là, tout simplement.

Et il ne réfléchit plus Tommy, parce qu’il grimpe à côté d’elle. Sur le plan de travail. Le corps légèrement penché vers l’avant. Pour éviter de défoncer le plafond avec sa tête – ouais, il ne prend pas de chance. Il se suce encore un pouce – l’autre cette fois – quand il tourne la tête vers elle. « Et toi, l’mecs t’font la misère, aussi? » Normalement, il aurait hésité à demander. Parce que ça va relancer la conversation. Parce qu’il préfère écouter que de parler. Mais ils sont seuls. Il n’a pas été élevé avec les sauvages. Elle a partagé sa nourriture avec lui. Il fait ses efforts. Il ne ressent même pas réellement l’effort. C’est facile de parler avec Blaise. De simplement profiter de sa compagnie. « T’pas aux filles, toi? » Il ne devrait pas être intéressé par sa réponse. Sauf que ce mentir à soi-même, c’est plus difficile. Trop.
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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptyJeu 6 Sep - 21:35

Tu vas déjà mieux. Ça allait mal ? Tu sais plus. C'est passé comme les gros nuages d'un orage qui a fait moins de mal qu'on ne le prévoyait. Thomas il t’emmène ailleurs, dans son monde, dans tes confessions et déjà, tout semble moins grave. C'est peut-être la faute à son aura de vieil ours un peu bougon, tes envies de te rouler en boules avec lui et d'oublier le reste du monde. Oops. Ça te fait sourire tendrement ses réponses simples, de terre, de forêt. Tu l'imagines bien bûcheron, Thomas, vivre en ermite, au fond de la forêt, avec sa fille et sérieusement, ça te donne envie de partir loin avec eux. Parce que oui, c'est con tout ça. Ses conseils trouvés dans le fond d'une gorgée retroussent tes lèvres en un sourire qui ne part plus, un sourire taquin posé sur lui. Oui, tu devrais changer d'amies, mais tu peux pas, ce sont trop des déesses, tes amies. Aussi prises avec les relations merdiques soient-elles. T'es pas vraiment mieux, toi t'en as pas de relations à ce niveau là. Rien qu'une ex disparu au fond du monde. Rien qu'une sale rousse qui veut rester amies. Tant pis. Ce soir, tant pis. Tu veux plus y penser.

Et puis c'est la douce heure des cupcake. Ce moment où la bière est remplacée par les sucreries. Tes doigts qui farfouillent sa barbe, jouant dans le poil de l'ours. Avant de le taquiner, avant de salir tes doigts du glaçage trop coloré. Les lèvres un peu maculées des couleurs de la galaxie quand il te reprend sur le petit et sur l'ours. Le petit grognon qui veut pas sourire, mais rien que se détendre. Des commentaires dont tu ne t'offusques pas. Haussant les épaules, il est comme ça Thom et tu l'acceptes, comme lui accepte comme t'es étrange à tes heures de sorcière.

« Moi, j'aime bien quand tu souris. » Que tu laisses glisser doucement, avant de prendre une autre bouchée sucrée et apaisante. D'ici une heure, vous serez tout les deux, assez bien défoncés. Tu peux pas trop promettre que vos brioches seront potables, mais tant pis. T'as envie de ça, rire pendant des heures avec lui, jusqu'à en oublier pourquoi.

Peut-être que ça fait effet déjà, parce que les questions de Thomas sont plus intrusives. Le genre de chose que tu te surprends qu'il te demande, parce qu'il t'a jamais demandé, parce que ça n'a jamais eu d'importance. Oui, les mecs te font des misères, mais pas pour les raisons qu'il croit. Il met le doigts sur le sujet de ton orientation sexuelle. Y'as quelques moins t'aurais rigolé comme un mec et t'aurais répondu que t'avais d'amour que pour les chattes. Sauf que là, sauf que depuis un moment, tu sais plus trop. T'aimes pas les connards, t'aimes pas les fuckboys, t'aimes pas les gars qui se trouvent trop beau. Mais ce serait un peu mentir que dire que t'as jamais été attirée par aucuns gars. Et t'arrives pas à lui dire ça. Surtout pas en te perdant dans ses yeux. Surtout pas quand ton ventre se pince et que ton souffle se rétrécit un peu. Que t'es tout aussi surprise que ça arrive.

« C'est compliqué... » Que tu lui souffles doucement, ne désirant pas vraiment t'étendre sur le sujet. Pas expliquer ce que t'as du mal à comprendre toi-même. Tu ne saurais pas quoi lui dire et tu ne saurais surtout pas pourquoi tu lui expliquerais toute ta confusion. Celle que t'as du mal à assumer complètement, et tu le sais. Il est beau ton drapeau multicolore, tu veux pas changer. « Toi, y'as quelqu'un dans ta vie ? » Que tu changes de sujet. Comme si y'avais une suite logique à ta question. Et c'est surement pas un sujet dont il a envie de parler. Il est un peu secret sur sa vie, Thomas l'ours. Au moins ça te donnera le temps de rebondir sur autre chose, de finir ton gâteau et de proposer de commencer la recette plutôt que de vous poser ses questions gênantes.

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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptyJeu 6 Sep - 22:23



whispers of ruin in the air
You’re standing at the door on the porch with your chest open wide, swinging from its hinges. And I don’t think about anything. Except walking straight into the ash and comfort and cigarette smoke of you and leave all my hurt at your feet.
⋅ ▽▴⟁▴▽ ⋅

Perché sur le comptoir, il ne réfléchit plus Tommy. Il a tout mis sur pause. Off. C’est pas comme s’il pouvait faire autrement, de toute manière. Alors il déguste son gâteau et il grogne quand la sorcière souffle des douceurs. Aussi sucré que ses cupcakes, hein? Sorcellerie que tout ça. Il sait. Il ressent. « Moi, j'aime bien quand tu souris. » Elle insiste, évidemment. Il pourrait grogner, Tommy. Mais il a tout mis de côté. Balayé la réalité, le quotidien, d’un revers de main. Alors il ne combat pas et il tourne la tête vers elle, un bébé sourire aux lèvres. Une esquisse. Un cadeau, rien que pour elle. Rien à voir avec ce satané nombril qui se fou de sa gueule. Tsk. Il peut pas lui prêter son t-shirt? Non, bien entendu. Ce serait pire.
Probablement.

Et comme il se sent con – de penser à la couvrir avec ces vêtements à lui, ahem – et de lui sourire, les lèvres gommantes à son tour, il se lance dans la conversation. S’y perd aussi. Il parle trop et ça lui fait bizarre. Dans la bouche. Contre sa langue. Rien à voir avec les gâteaux qu’il avale, c’est trop tôt. Et pourtant, il se poserait presque la question, alors qu’il alterne entre la pâtisserie et sa bière. Sauf qu’elle ne répond pas, Blaise. Pas le choix, il l’observe, tout en se nettoyant encore un doigt – c’est vachement collant le crémage, putain. Elle a un petit air paniqué et il ne sait pas quoi dire. S’il devrait pas s’excuser. Retirer sa question? Elle est pas forcé de répondre, elle doit le savoir. Il fronce même les sourcils, un peu paumé, lui aussi. « T’pas forcé d’répondre » qu’il gronde plus bas. Presque navré – mais pas vraiment. C’est pas le genre de la maison. Pas après la prison. Pas quand il fait autant attention, à tout ce qu’il fait. Mais entre ce qu’il fait et dit, y’a un putain d’océan.
Fuck.

« C'est compliqué... » Y’a pas plus évasif comme réponse, ouais. Alors il renifle avec humour, Tommy. Il connaît ça, l’évitement. Il pourrait lui mettre le nez dedans, mais c’est pas son genre. Pas avec elle. Pas quand elle accepte qu’il fasse la même chose. Avec sa gosse. Avec sa peine. Ce gros roc qui lui comprime la poitrine, celui qui lui pèse un peu moins quand ils parlent. Ou bien c’est le cupcake – la réponse facile, rassurante. Sûr. Sauf que non, et il a été bien élevé, Tommy. Alors il acquiesce, comme s’il comprenait. Comme s’il partageait son avis, son secret même. « Ok... » Donc elle aime les filles. Il sait plus trop. Ça ne le regarde pas – tant pis s’il aimerait savoir. Vaut mieux pas.
Possiblement.

Il termine donc sagement son cupcake. Le silence n’est pas nécessairement inconfortable, mais il est tangible. Comme l’humidité dans l’air. On peut rien y faire, mais c’est là. Il aurait peut-être dû fermer sa gueule, Tommy. Il en est à se demander s’il devrait s’excuser d’avoir été trop curieux, quand elle reprend la parole. Brave fille. « Toi, y'as quelqu'un dans ta vie ? » Euh. C’est sérieux? Il arrête de sucer son index pour la regarder à nouveau. Déconcerté. Amusé, aussi. Parce que la question est un peu con. Voire, très.
Oh et pis, merde.

Il rit tout bas, Tommy. Son papier roulé en une boule dans le creux de ses paumes, alors qu’il fronce les sourcils. Mais cette fois, il sourit. Pour de vrai. Avec amusement, la surprise lui mordant toujours le ventre. « T’sais bien que non. Sinon, j’serais pas ici. » C’est logique, pour lui. Et sans trop réfléchir – il a tout éteint hein, le con – il lance la boulette en direction de la poubelle, tout en continuant de gromeller. « J’veux dire, t’es p’t’être plus jeune qu’moi, mais si j’suis pas aveugle. Ou demeuré. Sûrement pas un saint… si j’avais quelqu’un d’sérieux, j’me serais tiré en arrivant. Dès qu’j’ai vu ton nombril. » C’est la pure vérité et trop d’information. Oh et accessoirement, la plus longue phrase qu’il ait jamais prononcé en sa présence.
Y’a des miracles tous les jours.

En attendant, il percute – en retard, y’a comme un bug dans sa tête – ce qu’il vient de balancer. Et il fige, Tommy. Un peu – beaucoup, en fait – con. Alors il laisse doucement retomber sa nuque contre l’armoire derrière lui. Il fronce les sourcils plus fort. Ferme même un œil. Une grimace retroussant déjà ses babines, celles qu’il couvre avec son goulot. « Merde… » Une gorgée plus tard, il s’entête à ne fixer que le mur en face de lui. La connerie lui parcourant les veines. L’envie, comme trop grande pour se dissimuler. Fallait pas tout mettre de côté, Tommy. Il a pas 10 ans, il devrait savoir. Mais il se frotte la nuque, embêté. « J’voulais pas t’foutre mal. » Du tout. Et vas-y qu’il ose lui lancer un coup d’oeil, en coin. Presque inquiet. Hésitant. Ça lui va pas à l’ours. Du tout. « J’suis venu pour la bouffe, juré. »
Et sur ce, il ferme sa gueule et tète lentement, mais docilement, sa bière.
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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptyJeu 6 Sep - 23:17

Tu l'achèves déjà, ton gâteau, t'en léchant les doigts, même s'il traine peut-être encore un peu de bleu contre ton menton doré. C'est l'effet placebo, mais déjà, tu te sens plus légère. Moins dans le jeu de la vie, celui où tu dois prétendre, par ego, parce que tu t'es trop battue pour donner raison à maman. Parce que t'acceptes pas d'être la fille mélangée, la fille incertaine, t'acceptes pas que ce soit correct, que t'ai le droit. Avec ça dans le ventre, c'est moins difficile. Tu peux être qui tu veux, parce que t'es une poussière d'étoile, que maman est loin et que fuck tout le monde. Comme si ce soir, vos mots indiscrets avaient moins d'impacts parce que vous êtes déjà plus légers. Enfin, façon de parler. La langue se délit, les corps, mais c'est pas pour autant que vous êtes détendus. Surtout avec sa question. Celle avec laquelle t'arrives pas à lui mentir. Si t'aimes bien un homme, est-ce que ça veut dire que t'aimes pas QUE les filles. Les questions tournent dans ta tête et t'ose pas les posées, parce qu'il ne doit pas y avoir une meilleure réponse que toi. Parce que même si tu lui ouvrais ton ventre pour lui montrer le bordel qu'il y a dedans, en ce moment, peut-être qu'il ne comprendrait pas ses émotions difficiles à expliquer, cette impression de se trahir sois-même. T'es pas forcée de répondre, mais tu sens qu'il faut répondre un peu. Et tu ne sais pas quoi répondre alors tu ne mens pas, c'est vrai que c'est compliqué dans ton coeur et ça le fait doucement rire tandis que t'hausse les épaules, parce que tu t'en es bien tirée. Surtout quand tu lui renvoies la balle.

Ça le fait rire et t'arques un sourcil, intriguée. Et sa réponse est pour le moins... Surprenante. Tu comprends un peu, ça prend du temps à faire du sens dans ton cerveau, mais quand ça en fait, t'as comme un petit vertige, comme un trou dans ton estomac. S'il y avait quelqu'un dans sa vie, il serait pas ici ? Il continue à parler et tu comprends encore moins bien. Il parle de ton nombril et peut-être que t'as juste pas envie de comprendre. Pas envie de croire que oui, puis avoir la déception que non. Juste ce putain de vertige des viscères. Il pense qu'il a dit une connerie, laisse sa tête aller vers l'arrière, offrant sa gorge sur laquelle tes yeux glissent jusqu'à ce que ça fasse mal sous ce nombril qu'il aime pas. Puis il s'excuse, jure qu'il est venu pour la bouffe est pas pour... ton nombril ? T'as un rire tendre, des doigts qui montent à son menton pour tourner sa tête vers toi.


« Hey... C'est toi qui à l'air mal, là, et sans raisons en plus. » Que tu les consoles en laissant doucement tes doigts retombés pour venir se glissé contre ton ventre, te rapprochant un peu pour lui montrer de plus près. « Ouais, j'sais, il est un peu moche, mon nombril. J'suis née avec une hernie ombilicale. À mon adolescence ils m'ont opérée d'urgence. Donc, ouais...   » Que tu confies doucement. Sans que ce soit une grosse confidence, mais bon, tu confies ça à personne. Surtout qu'on t'avais dit que tu pourrais pas avoir de mômes tant que t'aurais ça. T'avais répondu que c'était pas un problème, que tu risquais pas d'en avoir. Sauf que là, y'avais quand même une menace à l'horizon, hein.
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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptySam 22 Sep - 20:38



whispers of ruin in the air
You’re standing at the door on the porch with your chest open wide, swinging from its hinges. And I don’t think about anything. Except walking straight into the ash and comfort and cigarette smoke of you and leave all my hurt at your feet.
⋅ ▽▴⟁▴▽ ⋅

La bière suffit pas, il lui en faut une autre. Mais il est trop loin. Trop à risque, pour l’instant. Il aurait du fermer sa gueule. Il regrette presque – un peu, même que. Il boit trop vite, Tommy. La descente – trop – facile. Et il sait plus quoi faire de ses doigts. Parce qu’il a les idées un peu emmêlés. La langue, presque pâteuse, maintenant qu’il a trop parlé. Qu’il c’est trop dénudé. L’âme pudique. Presque timide – une belle connerie ça.
Sauf que ça ne durera pas. Ça dure jamais, avec lui.

Y’a d’abord les doigts de la sorcière, pour le cueillir. Pour l’ensorceler. Le toucher aussi facile que sa descente, à lui. La sensation de ses doigts, aussi chaude que l’alcool. Presque familière – mais ils ne se connaissent pas assez bien. Ils ont pas assez cuisiné ensemble. Pas sans Jackie. Il regrette presque son absence, maintenant qu’il tourne la tête. Maintenant qu’il la regarde, elle, dans les yeux. Qu’il devine son sourire, avant de l’apercevoir. Le regard enfoncé dans le sien. De l’hésitation dans les iris. De la retenu dans le pli incertain de sa bouche. Celle qu’il pince, parce que l’alcool y a laissé un goût amer incertain. Déjà trop fantomatique. Mais Blaise souris, belle enfant. Foutue sirène des temps moderne, la gueule pleine de dent. Coupantes. Luisantes. Aussi fascinante que son satané nombril. « Hey... C'est toi qui à l'air mal, là, et sans raisons en plus. » Elle a pas tort. Il sait, Tommy, sauf qu’il nie. L’histoire de sa vie.

Il hausse une épaule, fronce les sourcils et la fixe, encore un instant. Le temps de voir le sourire s’effacer. De suivre ses grands yeux, en direction du trou noir qui se moque de lui. Fucking nombril. Fixation stupide. Il a jamais été obsédé par les nombrils, avant. Les fesses, ok. Les seins, assurément. Mais les ventres? Pas vraiment. Y’a un début à tout. « Ouais, j'sais, il est un peu moche, mon nombril. J'suis née avec une hernie ombilicale. À mon adolescence ils m'ont opérée d'urgence. Donc, ouais... » Moche? Il sait plus quoi dire. Quoi que, en fait, ouais. Il sait : il grogne. « N’importe quoi... » qu’il ajoute même, grincheux. Avant de se redresser. De reprendre une bière. Il va vider le paquet trop vite, à ce rythme. Ils ont pas même commencé à cuisiner. Fallait pas lui parler. C’est de sa faute à elle. La grosse gorgée qu’il avale, la gorge en feu, le ventre qui remue. Et la bouteille qu’il pose à côté d’elle, de sa hanche. Parce qu’il s’approche, guidé par le space cake. Celui qui le percute. Qui lui embrume l’esprit. Le nombril se voulant trou noir, de ceux qui aspirent tout. Même – surtout – les bonnes intentions. Et ça, il en avait pas des tonnes déjà, Tommy.

Il écarte donc les jolis doigts avec les siens. Ceux trop rèches. Ceux qu’il fait trop souvent saigner. Ceux qui savent consoler et essuyer les joues, qui peuvent coiffer et tresser, qui parfois vont jusqu’à serrer gentiment et cajoler. Et avec Blaise, il est délicat, Tommy. Pas nécessairement tendre, mais y’a de la retenue dans la manière que ses trois doigts dessinent le contour de son nombril. L’index s’enfonce même gentiment dans le creux, étire le petit cercle. « L’est très bien c’nombril... » tout à fait. Sauf que y’a ses doigts qui glissent plus bas. Qui s’arrêtent contre le bord de son pantalon. Parce qu’il s’incline, le gros ours, qu’il referme sa main libre contre le comptoir à côté de sa cuisse. À l’opposé de sa bière. Il devrait peut-être faire l’inverse. Boire. Sauf que c’est trop tard. Il est bien, Tommy. Il a pas peur. Pas vraiment. Il a juste faim. Envie. Besoin.
Rien à foutre du reste.

Alors y’a sa langue qui glisse dans le petit trou. Comme ça, sans avertissement. Sans raison. Puis, y’a ses dents, qui prennent le relai. Qui tire gentiment sur le pourtour. Ses lèvres qui s’y écrasent. Jackie l’aurait pas laissé faire, il sait. Il s’en rappelle. Il s’en fou. Parce que Blaise a la peau douce. Qu’elle sent foutrement bon. Qu’il lèche encore sa peau. Sans réaliser qu’il est entre ses cuisses. Que son menton lui chatouille le bas du ventre. Il ne se rase pas assez souvent. Plus maintenant. Sa langue glisse plus haut. S’arrête quand le tissus transparent effleure sa lèvre supérieur.
La faim est encore là, a creuser son ventre, mais il se redresse. Presque sage.

Mais bordel, il fait quoi? Il sait pas. Il remonte juste, à la hauteur de ses yeux. « C’était bizarre? ... » Il devrait pas poser la question. Probablement pas.
Il devrait pas, non plus, avoir envie de recommencer. Et pourtant, hein.
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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptySam 22 Sep - 23:11

Tu pensais pas que, quelques aveux et un peu de magie plus loin, tu serais plongée dans les flammes de l'enfer, dans le chaos sur terre. Ou peut-être que tu préférais ne pas l'espérer. Parce que rien que d'y penser, tes joues se doraient du rouge de ton sang qui y remontait tout en accusant l'alcool ou la drogue de les rosir. Le sujet finement détourné, d'une réponse floue à une questionne que t'aurais peut-être du ne pas posée. Focusant sur le nombril plutôt que sur le reste. Plutôt qu'à sa sale gueule qui fait rêver des rêves que tu n'oses pas, habituellement. Sa gueule et tout ce qui vient avec, ce que tu ne connais même pas encore. Ses grognements d'ours que tu n'oses pas imaginé plus profonds qu'ils ne le sont déjà, quand il se redresse pour aller prendre une autre bière. Tu devrais peut-être finir la tienne. Oui, c'est une bonne idée. Ça aide de vider le reste de ta bière d'une traite. Ou ça nuit, tu ne sais plus trop.

Tu ne sais plus trop, quand il s'approche, quand ton souffle deviens timide, coincé dans ta poitrine. Quand ses doigts se mêlent aux tiens sur ton ventre, pour les bouger de là. Un contact qui n'a rien de commun pour toi. Y'a jamais un autre homme qui a touché ton ventre, encore moins comme lui le fait. Ses doigts qui tournent autours de ton nombril qu'il taquine. Tu pensais pas que ça pouvais être sensuel, que son index qui s'enfonce là pouvait te donner envie de bien pire. Surtout quand il fait pire, quand ses doigts tombent, que ses genoux fléchissent et que t'oublies comment respirer quand tes doigts se perdent un peu pas sa crinière. Quand ses lèvres et ses dents courent sur ton ventre tandis que tes yeux vrillent un peu et que ton souffle se saccade comme il ne devrait pas. Tu pensais pas qu'il te brûlerait sur le bûcher, ainsi, ce soir. Parce que y'a les flammes de ses enfers qui s'injectent dans ton sang, te font tourner la tête. Et t'en veux encore. Tu veux crever sous sa bouche, ses mains. Merde. Qu'est-ce qu'il a foutu ? Avec ses lèvres malines qui descendent puis remontent, s'approprient un territoire de peau qu'il n'aurait jamais dû découvrir.

T'es encore un brasier quand il remonte vers toi. Ses yeux dans les tiens, qui demandent si c'est bizarre. Et le bout de ton souffle qui prend pas trop le temps de réfléchir, de calculer quoi que ce soir, de s'arrêter à une orientation sexuelle. « Un peu oui. » Que tu t’essouffles avant d'empirer ton cas. Tes mains qui attrapent sa nuque. Ta bouche qui se plaque contre la sienne. Tes jambes qui l'emprisonnent. Qui le serres, le rapproche. La chaleur qui deviens toi. Des bouffées plein les épaules, la poitrine, les joues. Tu brûles sous sa peau et ça ne te dérange même pas de devenir cendres si c'est avec ta langue qui rencontre la sienne. C'est d'autant plus étrange parce que tu n'aimes pas les garçons. Surtout pas ceux comment lui, qui brûlent les sorcières avec leurs lèvres.

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MessageSujet: Re: tastes like gold (blomas)   tastes like gold (blomas) EmptySam 22 Sep - 23:36



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You’re standing at the door on the porch with your chest open wide, swinging from its hinges. And I don’t think about anything. Except walking straight into the ash and comfort and cigarette smoke of you and leave all my hurt at your feet.
⋅ ▽▴⟁▴▽ ⋅

Il déconne grave, Tommy. Il perd le nord. Les pédales. Il s’égare, la faute à la peau chaude. Aux tresses. À cette bande de peau, celle que le vêtement translucide ne dissimule pas. Il est jamais qu’un homme. Faible. Con. High, même. Alors tant pis s’il pose des questions stupides. Parce qu’elle respire plus fort, Blaise. Parce qu’elle a le ventre qui remue. Qui contamine le sien. Y’a des tremblements de terre en eux. Il voit bien, Tommy. Elle ensorcèle, la gamine. Elle hypnotise. Et donc, c’est normal s’il ne peut pas bouger de là. De devant elle. Où il s’agenouille presque, prêt à vénérer la déesse qu’il devient sous la peau dorée.
Son space cake, en fait, c’était pas plutôt un elixir de vérité? Parce qu’il a l’impression de voir plus clair.

Puis, y’a ses mains. Qui se cramponnent à sa nuque et Tommy qui grogne tout bas. Avec appréciation. Parce qu’elle ne quémande pas sa bouche, mais qu’elle se l’approprie. Il aime bien quand les femmes prennent. Quand elles ne demandent pas. Pourquoi Blaise la déesse ferait autrement? Voilà. Impossible de ne pas répondre à son appel d’ailleurs. Il avance et s’enfonce dans son étreinte. Pareil à ses marins qui se lançaient jadis dans l’eau. Prêt à être dévoré par les sirènes, par les flots. Qu’importe.
Blaise peut le bouffer, elle a la permission – même si ça intéresse personne.

Il répond à son baiser avec le même enthousiasme, puis un peu plus fort encore. Parce que là où elle se cramponne à sa nuque, lui c’est à ses cuisses qu’il se retient. Qu’il pétrit avec besoin. C’est encore meilleurs quand elle enroule ses jambes autour de lui. Qu’il peut s’écraser contre son ventre, s’y frotter. Parce que Tommy, il a peu de filtre. Aucune hésitation. Et sa main droite continuer de monter, de grimper. Grande aventurière, celle là. Depuis sa cuisse à sa hanche, pour se refermer sur un sein. Qu’il pétrit avec adoration. Presque respectueux, le Tommy – il fait ce qu’il peut.
Il a même vaguement conscience que tout ça, c’est un peu – probablement – la faute aux cupcakes.

Normalement, il ne ferait pas ça. A cause de son âge. De son amitié avec sa sœur. De sa propre situation. De son incapacité à avoir une relation avec autre chose qu’une bouteille de fort et un paquet de cigarette. Sauf que là, il la vénère, que souffle une voix. Celle du nombril, surement. Pourquoi s’en faire hein? Elle est délicieuse contre lui et il gronde dans sa bouche. Celle qu’il abandonne, le temps de goûter sa gorge. D’y sucer un bout de peau, là où son pouls palpite. Et y’a ses doigts, ceux de Tommy semble-t-il, qui s’emmêlent dans son haut. Qui tirent. Qui cherchent à offrir plus de peau à déguster à sa bouche, à sa langue. Et les brioches? Il a faim pour les siennes, ouais.
Ce qui explique que son autre main s’enroule autour de sa hanche et qu’il s’enfonce plus loin encore. Entre ses cuisses, jusque contre son ventre. Qu’elle sache l’effet qu’elle lui fait. Qu’elle comprenne à quel point il est mal, Tommy. Tout tendu. Pesant, contre son ventre à elle – contre lequel il se frotte honteusement.
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