tastes like gold (blomas)

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Chers passagers, ceci n'est pas votre capitaine qui vous parles. Ton navire, ton vaisseau spatial a perdu le contrôle. Crashé contre un corps inconnu. Un ovni. Rien de ce que tu connais. Des lèvres plus affamées, plus crues. Des grognements d'ours plutôt que des feulements de minettes. Ton ours, que t'as envie de grogner à ton tour. Tu sais pas ce qui fait ça. Cet envie, ce besoin de te l'approprier qui a jamais vraiment été éteint. Une envie de lui dévorante. Toi qui ne sais pas ce que c'est que de désirer un homme. De te noyer dans son odeur boisée, te perdre contre les forêts des veines et des muscles saillant sur ses bras et ses épaules, son pelage de loup. C'est presque religieux, comment tu découvres son corps, même si les prières se perdent au fond de sa gorge. Et heureusement. Parce que t'es pas certaine que t'assumerais de laisser ses gémissements là se perdre vers le ciel quand ses mains à lui découvrent tes cuisses, retrouvent un sein, son ventre contre le tiens, que vos démons jouent ensemble.

C'est irréel. Comme un rêve qui ne compte pas vraiment. Quand tu fais voler le haut déjà transparent en espérant juste avoir un tout petit peu moins chaud. En espérant qu'il achève de te brûler. Sauf que quelque part aussi, tu comprends la suite des choses. Tu vois les signaux rouges qui dit que vous allez vous casser la gueule, que t'arriveras pas à te regarder dans le miroir, ni à voir son visage à lui, s'il advenait qu'il considère ça comme une erreur, comme un rien, une connerie à ne plus refaire. Comme si c'était pas grave, comme s'il était pas le premier. Parce que le désir qu'il presse contre ton ventre, tu sais pas comment le prendre, tu sais pas ce que ça fait vraiment, de sentir quelqu'un à l'intérieur de toi. T'as la frousse qui te secoues doucement, mais t'as peut-être encore plus peur de lui dire, de foutre un malaise, qu'il s'enfuit. Pourquoi tout tes scénarios tournent en catastrophes ? Est-ce que c'est ce que tu veux ? Toi qui sait comment contrôler ton univers, est-ce que tu fais exprès pour foutre le bordel. Ou alors ses lui, avec ses lèvres dans ton cou qui te chatouillent jusqu'à en faire courir des frissons sur ta nuque et tes bras. Dans le haut de ton dos quand tu rattrapes son menton, ramènes son visage vers le tiens, appuie deux doigts sur ses lèvres pour qu'il te laisse le temps d'être courageuse.

« Thomas... » Que tu souffles d’abord pour avoir son attention ou pour l'ensorceler, peut-être rien que pour le plaisir de faire rouler son prénom comme ça, sur ta langue quand ta voix deviens plus infime encore. Parce que c'est plus facile de murmurer que d'hurler ce genre de choses. Ce genre de désir. « J'pense que j'ai envie de toi... » Ah oui, tu penses ? Moi j'en suis presque sûre, ma cocotte, mais bon, hein, nevermind me. C'est plus facile de détourner aussi, de parler moins fort encore quand les mains se resserrent sur ses épaules pour qu'il reste, parce que s'il part, tu vas mourir un peu, il va partir avec un petit bout de toi que tu ne retrouveras pas. Parce que de toutes façons, il est déjà trop tard. « Sauf que j'ai jamais fais ça je...» Tu sais même pas. Tu sais pas exactement ce que tu ressens, ni ce que tu veux. Beaucoup de désir, beaucoup d'attachement, c'est certain. Tu voudrais juste lui faire l'amour un peu. Et qu'il t'aime encore demain, que ce soit pas bizarre et qu'il ne fasse pas comme trop de ses gars faisaient à tes amies, jamais les rappelées, cesser d'exister après être passés par leurs cuisses, eut ce qu'ils voulaient. Sauf que lui était venu pour la bouffe. Il reviendrais, hein, pour la bouffe ? S'il disparaissait après tout ce que tu lui avais donné déjà, il pouvait être certain que tu ferais de sa vie un enfer. Un peu comme il injectait l'enfer dans ton ventre à ce même instant.

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whispers of ruin in the air

You’re standing at the door on the porch with your chest open wide, swinging from its hinges. And I don’t think about anything. Except walking straight into the ash and comfort and cigarette smoke of you and leave all my hurt at your feet.

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Y’a comme une sensation, à défaut d’être une voix, au fond de son ventre – de sa tête, peut-être – qui demande à Tommy de ralentir. Qui essaie de lui faire comprendre qu’il pédale trop vite, alors qu’il descend une pente. Mais si à sept ans, il savait pas freiner, à trente-deux, aucun risque qu’il sache. C’est pas en lui. Ça le sera jamais. Alors il fonce, le con. Quitte à se casser un truc – sauf que non, y’a Blaise pour ralentir la chute. Pour s’enfoncer avec lui. Rouler sur le bitume, hein? C’est con, mais même la métaphore l’excite.

Sauf qu’il ne sait rien, Tommy. Rien de pertinant. Rien de compromettant. Il ne comprend pas qu’il est en train de jouer les bandits, encore. Cette fois, c’est pas une supérette qu’il va braquer mais les cuisses d’une sorcière. C’est pire. Cette fois, il n’hésitera pas à brandir son arme et à tirer. Son karma va prendre, s’il ne fait pas attention. Mais c’est difficile de s’attarder sur autre chose que la douceur de la peau de Blaise, que son odeur, qui s’attache à la pulpe de ses doigts. Ceux qui la découvrent. Qui écarte les vêtements, l’aide à faire voler le haut. Alors que sa bouche lui dévore la gorge, avant de glisser contre une épaule – a l’arrondis délicieusement sexy. Qui aurait cru qu’une épaule pouvait être excitante? Pas lui, pas Tommy.
Comme quoi, hein…

Puis, y’a les doigts de la belle enfant contre son menton. Alors il détache sa bouche de sa peau, déjà en quête de sa bouche – une norme, dans ce genre d’état et d’échange. Sauf que non. Y’a que des doigts pour jouer avec lui. Bah, pourquoi pas. Il les mordille aussitôt, le regard pétillant. Exigeant. Déjà très occupé à achever de la déshabiller, dans sa tête, Tommy. C’est même meilleur quand elle souffle son nom, qu’elle lui remue le ventre. En lui affirmant qu’elle sait qui il est. Que c’est véritablement lui qu’elle veut. Et lui? Oh, Tommy la veut aussi. Il le sait depuis qu’il est entré. Depuis qu’elle c’est jeté dans ses bras pour le saluer. C’est cool qu’ils soient d’accord et il sourit autour de ses doigts. « J'pense que j'ai envie de toi... » Il pense pareille, Tommy. Le sourire éclate sur son visage et il suce gentiment les doigts, comme pour la récompenser. D’être honnête. De dire tout haut, ce que lui, pense bien fort contre son ventre. Elle le sent, hein? Pas le choix. Sauf que le sourire ne tient pas, parce qu’elle le déconcentre. Parce qu’elle ne joue pas franc jeu. Parce qu’elle est différente, la jolie Blaise. « Sauf que j'ai jamais fais ça je... »
Quoi?

Il bug a nouveau. Ce qui permet à Blaise de retirer ses doigts de sa bouche, celle qu’il entrouvre, surpris. Un peu confus. Sur le cul, en réalité. Non pas qu’il ait un truc contre les vierges hein! Il espère même que sa sœur le soit toujours – dans ses rêves ouais, aucun risque, ahem. Idem, il espère que sa sœur perde la sienne vers ses quarante ans – à elle, hein. Donc, il juge pas. Du tout, même que. Sauf que bon, ça complique la situation. Il est pas assez éclaté, pour ne pas le comprendre. C’est tout dur contre son ventre et pis y’a le bout de ses doigts qui lui brûlent. Contre sa hanche, qu’il pétrit encore. Contre le sein, pesant et presque accusateur, dans sa paume.
Il n’a pas peur des vierges, Tommy. Sauf qu’il a dépassé l’âge de l’inconscience. Cette virginité là, ça ne la concerne pas qu’elle. Il est con, mais il a compris la mécanique des corps. Si elle veut partager ça – mais est-ce qu'elle le veut? - il va devoir faire ça bien.

Alors voilà, il ne cours pas dans le sens inverse. Ce qui est une réaction, plutôt positive. Mais il la dévisage. Avec surprise. Avec un nouvel intérêt. « T’es vierge…? » Il peine à y croire. Probablement pas qu’il a remarqué son aisance. Dans son corps. Dans ses sourires. Dans son désir, quand elle l’a embrassé. Quand elle a pris. Exigé.
Sauf que c’est pas si étonnant, lui rappelle la voix de son ventre. Pas pour une déesse.

Il déglutit lentement, Tommy. Encore perturbé, même si ça ne le repousse pas. Au contraire, il avance le visage et, les sourcils froncés, vient appuyer son front contre le sien. Le souffle pressé. Le ventre aussi dur que ce qui s’y presse, qui creuse toujours contre celui de Blaise. « Et… t’as envie qu’on fasse ça… ensemble? » À noter qu’il ose pas dire le mot, qu’il ne sait pas le terme qu’elle souhaite employer. Celui qu’elle imagine. Parce que y’a une sacrée différence entre faire l’amour à une femme et la baiser. Elle espère quoi, Blaise? Elle veut être quelle genre de déesse? Kaali, celle qui dévore et achève tout, le faisant remuer au sol jusqu’à ce qu’il la supplie de le laisser accélérer? Perséphone, martyr sacrée, belle enfant sur qui son maître déchaine ses fureurs, à coup de rein. Jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de voix, que le sang se fasse fruit?
Comme il ne sait pas, Tommy, il abandonne son sein. Laisse sa main remonter plus haut. Contre sa joue. Il sait être tendre, parfois. La faute à Jackie, doublement celle de sa fille. Y’a son pouce qui glisse sous sa lèvre inférieure et il soupire. « T’veux un plan d’match? »

Parfois, il a des questions bêtes, Tommy.

code by bat'phanie

Invité

Il est adorable et c'est un euphémisme. Il te rend un peu dingue, Thomas. Avec ses manières d'ours, avec ses lèvres, avec son souffle devenu joueur quand il attrape tes doigts entre ses lèvres, contre ses dents, avant de comprendre, de réaliser ce que tu lui dis. Tu comptes les secondes qui filent dans le suspend de vos souffles, mais lui, il est toujours là. C'est plutôt bon signe, non ? Ouais. Parce qu'il est cool, Thomas. T'as eut peur, peur de te tromper, mais les petites voix disaient bien, qu'il étaient cool, Thomas. Assez cool pour te perdre dans ses bras et ré-envisager ton orientation sexuelle. Ce genre d'amis, voyez. Ça le surprend quand sa bouche s'ouvre et qu'il libère tes doigts. Qu'il ose dire tout haut ce que t'as insinué tout bas. Parce que c'est plus ou moins vrai. Ton corps n'es pas un territoire inexploré, une planète que tu ne connais pas toi-même. Au contraire. Tu l'habites, tu l'exploites, tu sais ce que t'aimes et ce que tu n'aimes pas, de ce que t'as exploré avec d'autre guerrières aux belles lèvres. Pour ce qui est du reste, tu ne sais pas. Tu sais même pas si t'aimeras ça, si ce sera agréable ou si au finale, ça ne fera que confirmer que tu préfères les filles. Là, tout de suite, avec la boule dans ton ventre, t'en doutes grandement. Sauf que bon, faut le tester pour le voir, non ?

« Avec les hommes, oui... » Que tu cherches à souffler plus bas encore. Parce que t'es une débutante, que tu sais pas trop comment manier la chose, même si c'est pas l'envie qui te manques. L'envie de lui faire plaisir, de te faire plaisir, de voir sa bouche s'ouvrir encore plus grande que sous la surprise. Parce que si c'est pas à lui que tu donnes ça, tu ne le donneras jamais, à personne. Il te questionnes, le front posé contre la tien, ta lèvre inférieure que tu mordilles avant d'hocher de la tête positivement. Et ça se confirme. Que c'est avec lui et pas n'importe qui, que t'as envie d'essayer. Quand il remonte sa main sur ta joue, quand il te fait retrouver le sourire avec son plan de match. Celui qui s'étire tendrement pour chasser la peur de ton visage. « Ça dépend, on va le baser sur des éléments statistiques et des tendances concrètes ? Genre on sélectionne des vidéos sur youporn ou comment ça marche chez les hétéros ?» Que tu déconnes en rigolant et espérant lui arracher un sourire de derrière sa barbe. Reculant doucement ton visage, rien que pour capter ses beaux grands yeux et t'y perdre dedans, jamais retrouver ton chemin.

« J'veux juste pas que tu deviennes un fuckboy, okay ? Que se soit étrange après, que tu donnes plus de nouvelles et que tu mettes milles ans à répondre à mes textos et que finalement tu sois toujours trop occupé pour revenir faire la cuisine chez-moi. Okay ? Y'a trop de gars qui on fait ça à mes amies et moi, non. Si t'agis en connard, j'te casse la gueule, c'est un bon plan de match, ça ?» Que tu lui souffles avec toute la délicatesse des jeunes filles hétérosexuelles de ton âge. Pas question de fermer ta gueule et au final, être déçue, frustrée. T'exprimes clairement ce que tu veux, les termes, licence et condition d'utilisations. Lui reste plus qu'à signer plus bas, avec ses lèvres et tes mains qui pressent sa nuque. C'est trop demandé ?

Invité

Skip out the complicated parts

Oh, where did we go wrong? I thought I told you from the start that I would rather be alone. And you told me from the start that you'd be better on your own. But now we're moving in too close, your hands slip underneath my clothes. I think we're going in too deep, but you got everything I need. My head is telling me no, but my body ain't listening.

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« Avec les hommes, oui... » La phrase tourne presque en boucle dans son esprit. Parce qu’il s’y attendait pas, Tommy. La faute à Blaise, à son allure, à ses airs d’amazones. Pas besoin d’homme – pas du tout, en effet. Elle en a visiblement pas même côtoyé un suffisamment intéressant pour le laisser la goûter.
Y’a un truc qui remue en lui. Qui rugit. Un ours qui sort de son hibernation. Ça a rien à voir avec le sexe, ironiquement hein. Le cul, c’est rien d’extraordinaire. Il connaît. Il pratique, de temps en temps. Il a fait le tour du sujet, y’a déjà longtemps. Mais ça, il l’a pas compris avant d’avoir Cassiopeia. Avant d’aimer la chaire de sa chaire. Oh, il avait un aperçu avec Jackie, mais c’est toujours difficile de savoir si ses instincts protecteurs lui sont inspirés par l’affection ou ce qui est socialement acceptable. L’éducation. Il est censé protéger sa sœur, c’est normal. Mais Cassie, il aurait pu la laisser de côté. Oublier. Laisser les autres s’en charger. Mais non.

Et là, alors qu’il presse doucement son front contre celui de la belle sorcière, il a comme un relent de sentiment, Tommy. C’est pas de l’amour, mais ça a un parfum d’affection. Un petit arrière goût, qui n’a pas tout à fait à voir avec le sexe facile. Rapide. Aussitôt consommé et digéré. Il sait pas ce que c’est. Y’a les doigts gommant, ceux qui ne peuvent plus la quitter. Ceux qu’il a envie de lécher. De sucer. Jusque dans le creux de son ventre. Il a oublié comment on faisait, avant. Y’a qu’une femme qui a visité son lit depuis qu’il a quitté la prison. Et c’est pas Blaise, ça. Sauf que c’est pas la même chose, y’a pas d’amitié entre le cul de Tanja et lui. De la faim. De la passion. Des étincelles. C’est tout. Avec Blaise, c’est différent. Il l’aime bien – il va pas se leurrer. Il a pas envie de se planter. De tout foirer. Y’a Jackie qui pèse dans la balance. Cassie, aussi. Merde.

Ce serait plus simple – sain, peut-être même – d’arrêter de déconner. Direct. Tout de suite. Balancer des excuses et décoller son corps du sien. Retirer son doigt – sa queue quoi – de la gâchette. Sauf que non. Il est au ralentit, Tommy. La faute au cupcake, on va dire. Circonstance atténuante, votre honneur. Mais y’a surtout le mordillement de lèvre de Blaise et la façon qu’elle acquiesce. Presque timide. Foutrement aguichante. Y’a un attrait dans son inexpérience – une nouveauté, parce que les premières fois, ça a arrêté de le brancher y’a un bail déjà. Sauf que c’est plus complexe que ça avec elle.
Ce qui explique, possiblement, pourquoi il lui parle d’un plan. Quel con.

« Ça dépend, on va le baser sur des éléments statistiques et des tendances concrètes ? Genre on sélectionne des vidéos sur youporn ou comment ça marche chez les hétéros ? » Ok, elle gagne. Elle recule le visage et il rit tout bas. Un rire qui refuse de sortir de sa poitrine. Presque un toussotement. « Youporn, vraiment? » Il est clairement intéressé. Sans remord, hein. Mais elle a pas fini et il écoute, faute de mieux. De cesser d’imaginer ce que ce serait, de mater du porno avec elle. D’imiter tout ce qui s’y joue. « J'veux juste pas que tu deviennes un fuckboy, okay ? Que se soit étrange après, que tu donnes plus de nouvelles et que tu mettes milles ans à répondre à mes textos et que finalement tu sois toujours trop occupé pour revenir faire la cuisine chez-moi. Okay ? Y'a trop de gars qui on fait ça à mes amies et moi, non. Si t'agis en connard, j'te casse la gueule, c'est un bon plan de match, ça ? » C’est beaucoup de mot, ça. Et la cervelle supérieur de Tommy fonctionne à trente pourcent, environ. Mais il essai. Fort.

Ça le percute, au bout de quelques instants : elle veut juste pas qu’il fasse son connard. Okay. Il a connu plus exigeante, plus gourmande. Blaise est raisonnable. Il respecte d’autant plus sa requête, qu’elle la termine par une menace. Alors il abaisse sa main contre son cou et l’autre se referme doucement contre sa cuisse. Histoire de pouvoir répondre sans s’égarer. Sans se planter, en chemin. Il a même retrouvé son air sérieux, quand il répond. La voix rauque. « J’suis pas très téléphone, j’met toujours d’temps à répondre. Mais j’répond. » Il est honnête. Il a juste tendance à prendre son temps, avec le téléphone. Sauf si y’a urgence. « J’reviendrais cuisiner, aussi. J’suis pas l’mec d’une d’tes amies. » En gros, c’est pas un fuckboy. Il l’a jamais été. Pas assez manipulateur, trop paresseux peut-être. Il sait juste pas jouer avec sa bouffe Tommy. Il a toujours eu trop d’appétit.

Puis, y’a son sourire qui revient. Un peu. En même temps que son pouce, qui glisse contre sa bouche et l’encourage à s’entrouvrir pour lui. Alors qu’il s’humecte les lèvres. Qu’il anticipe le goût de sa langue contre la sienne. « Si j’deviens un fuckboy, j’me défendrais même pas, quand t’viendras m’défoncer. C’bon pour toi, Blaise? » Y’a même ses doigts, qui remontent lentement contre sa cuisse. Qui glisse contre l’avant de son pantalon. Parce qu’il revient plus près. Parce que y’a son front qui vient se presser a nouveau au sien, au même moment où le bout de sa langue effleure sa lèvre supérieure. Curieux d’elle. De son goût.
Masochiste, à ses heures.

« Mais t’sais… pas besoin d’youporn pour l’sexe hétéro. J’te montre? »

code by bat'phanie

» gold teeth and a curse for this town (mikiry)