i was looking for a savior (sixtine)

Neo était persuader de pouvoir retrouver cyrus. peut être parce qu’il est le seul être sur terre à qui il avait laisser assez d’indice pour le retrouver. le seul a qui il avait raconter ses histoires, ses belles aventures, le seul avec qui Cyrus s’autoriser à être humain, à la caresser avec ses mots si puissant et téméraire. neo avait pris ça comme une requête, une demande de l’être qu’il a jadis retrouver. pourtant il n’a aucun souvenir de leur dernière rencontre, il se souvient avoir caresser l’enfer et avoir été secourue par un ange, un ange j’ai nommée Cyrus. il ne se souvient pas l’avoir vue partir le lendemain matin, ni encore disparaitre de sa vie et de celle de Sixtine. il s’est juste rappeler tout ce que Cyrus pouvait lui raconter quand il été bourré, tout ce qu’il lui murmurer au creux de l’oreille avant de s’endormir contre lui.
C’était la responsabilité de neo maintenant, il avait le devoir de le retrouver. neo avait fait une carte avec les endroits que Cyrus avait l’habitude d’aller pour se cacher. Et de ces informations Neo a dresser une  lise de trois endroit ou il pouvait se trouver, puis un chemin a partir d’une carte routière pour pouvoir y arriver le plus rapidement possible. seul, neo aurait pris deux semaines à tout casser pour y arriver, mais il avait pris le risque de prendre Sixtine avec lui. principalement parce qu’il refuser de la laisser seule, ensuite parce qu’il voulait qu’elle soit là pour trouver Cyrus, car elle aussi, devait avoir beaucoup de chose à lui dire.
Les premiers lieux n’ont pas fait succès, ce motel miteux ou règne la mort et le sida n’avait rien donner, encore moins cette station service abandonner ou il avait aménager un lit de camp et des provisions. Neo été devenue détective, ou plutôt tueur à gage et sa plus gros proie est Cyrus. Et si il ne trouvait rien ? et si il se trouver face au néant ? et si tout ça n’était qu’une perte de temps et d’argent ? il serrait le volant entre ses doigts, gardant le regard fixer sur l’autoroute. plus que quelques kilomètres et ils seraient au dernier endroit. et si il n’y est pas ? tu vas faire quoi Neo ? tu vas dire quoi à Sixine ? il secouer les penser négatif pour qu’elles s’envolent, essayer de se concentrer au maximum.
il se souvient de Cyrus qui lui raconter ses histoires. allonge sur ce matelas beaucoup trop fin pour être appeler ainsi, après une nuit à boire et se bagage avec des gars qu’ils ne reverrais surement jamais. un gout d’alcool et de sang dans la bouche, les jambes en miettes et les bras user. il se souvient que Cyrus murmurais presque pour que personne d’autre à part Neo ne puissent entre ses secrets. il se souvient s’être imaginer dans tout les endroits dans lequel Cyrus avait visiter, avec lui, à ses coter. il se disait qu’ils n’allaient jamais se quitter, ou du moins si ils devaient partir c’était pour leurs trouver une place beaucoup mieux. il se souvient avoir été bercer par les mots de Cyrus jusqu’à s’endormir, se réveillant avec son odeur un partout dans cette pièce minuscule. mais lui n’y était plus. il s’était enfuit comme toujours. Neo pensait être le seul capable de retrouver Cyrus, car il pensait sincèrement qu’il était le seul a avoir eu autant de choses de sa part. il voulait être le seul être que Cyrus avait aimer et il voulait s’excuser d’en avoir aimer une autre. Car il ne méritait pas cet amour, et qu’il ne mérite d’ailleurs rien d’autre que ce sentiment de dégout qu’il a dans la bouche.
ça aurait pu être n’importe qui, mais ça devait être la meilleure amie de Cyrus. celle qu’il considère comme sa famille, comme l’être sacrée dont il ne faut pas toucher. c’est peut être pour ça que retrouver Cyrus était devenu si important. si on le retrouve pas alors quoi ? alors neo va devoir vivre avec ce gout amer entre les lèvres jusqu’à sa mort. alors il va devoir se réveiller chaque matin en se disant que Cyrus doit souffrir alors que lui a le droit à la vie qu’il rêve de mener. alors il va devoir annoncer à Sixtine qu’il n’y aurait plus que lui et elle pour toujours.
et si ça marche ? si il y est ? alors neo le forcera a rentrée avec eux. il ne sait pas si il sera capable de lui demander de rester, encore moins de lui forcer la main, c’est pour ça que Sixtine est là. Sixtine sera la douceur après la tempête. elle est la sucette après la piqure, elle est le chocolat chaud après s’être pris une vague de pluie, elle est le bain après une longue journée de travail.
La voiture s’arrête enfin et il prend une grande inspiration. il n’avait pas regarder si Sxtine dormais ou pas, c’était le milieu de la nuit, il devait être vers 4h du matin. le soleil se montrer à peine et le temps étaient encore presque froid malgré que l’ont soit en été. « on est arrivé. » sa voix avait casser les longues heures de silence qui venait de s’écouler. neo ne parlait pas beaucoup, encore moins quand il rouler, et il ne savait pas si ça gêner sixtine ou pas, c’est pour cela qu’il lui avait acheter de quoi charger son portable et mettre de la musique dans la voiture. voyager avec quelqu’un d’autre que soit même est différent et il avait fait en sorte de tout adapté pour que Sixtine retrouve le confort de sa chambre d’enfant. neo pris le plan pour examiner l’endroit ou ils se trouvaient. « y a une trotte de quinze minutes, si on arrive là bas en voiture il risque de s’enfuir. » sa proie pourraient prendre peur, il pourrait avoir fait ça pour rien, lui filer entre les doigts à quelques centimètres de lui. il se refuser ce genre de chose, il ne prendrait aucun risque. si ça ne tenait qu’à lui Sixtine resterais dans la voiture. le coeur de Neo palpiter, tambouriner jusqu’à ce que son souffle en soit surpris, il manque de s’étouffer et tousse bruyamment avant de reprendre son souffle. « Comment tu te sent? » la question devait plutôt être inverser, il était pire que stresser, ses nerfs étaient à vif, ses doigts trembler. il pose ses yeux dans ceux de Sixtine pour y trouver du réconfort ou de la tendresse, la gamine avait ce don là, de remettre les choses droite et correcte comme pour lui rappeler qu’il n’y avait rien à craindre. il tournais la tête et fit face à monsieur et madame en plastique poser sur le tableau de bord, salement coller avec du patafix. un fin sourire se dessine sur les lèvres du garçon avant qu’il ne soupire de nouveau. « j’me suis jamais attacher à des babioles. même quand j’étais gamin. le seul truc que j’ai garder c’est une broche de ma mère, elle me l’avait offert quand j’avais dix ans, pour me remercier d’être un gentil garçon. elle m’avait vraiment dit : merci d’être un gentil garçon netero. » il se souvient plus ou il l’avait poser, elle devait être quelques part sur un de ses sacs, c’est la seule chose qu’il est garder en souvenir. il avait tout racheter, des fringues, des chaussures, une brosse à dent, rien qui pouvait le rattacher à son ancienne vie. « je sais pas si j’mérite encore cette broche à l’heure actuel. » sa voix s’est soudainement attendrie, ses nerfs allaient exploser, ils allaient exploser. « ne soit pas fâcher contre moi si on le retrouve pas s’il te plais. »  

un oui dit sur un coup de tête et me voilà à traverser l'amérique en compagnie de mon cher et tendre petit-ami, à la recherche d'un être perdu, un être qui nous était précieux. précieux pour moi mais au fond, j'avais l'impression parfois que cyrus était bien plus précieux aux yeux de neo que je ne l'étais pour lui. c'était peut-être juste moi qui m'imaginais des choses, qui m'imaginais surtout que neo allait finir par me quitter si on retrouvais mon meilleur ami et étrangement, j'espérais que si c'était pour cela, qu'on ne le retrouve jamais. j'étais attaché à ce grand idiot, bourreau des cœurs et pour rien au monde je ne voulais faire subir à cyrus de vivre sous mon toit en présence constante de neo et de lui rappeler chaque jours de sa misérable vie que dans ce triangle amoureux, finalement, il ne restait qu'un duo, un binôme soudé. nous deux, s'était plus fort que la promesse du petit doigt. mais durant ce voyage, le silence avait régné en maître et neo s'était renfermé sur lui-même au point de se taire complètement et voire même ne pas dormir durant plus de vingt-quatre heures tout ça pour s'avancer sur le trajet. ça m'avait manqué de ne pas l'avoir aussi souvent avec moi pendant les nuits mais je n'allais pas non plus lui en vouloir. il voulait vraiment retrouver le garçon, lui demander son approbation sur notre relation comme un gendre le demanderait à son futur beau-père.
on était je ne sais trop où, je ne sais trop quel jour et la route m'avait semblé tellement plus longue que d'habitude qu'après avoir passé un très long moment à somnoler sur le siège passager et regarder des drama coréens à longueur de journée, j'avais fini par m'endormir sur le matelas, notre matelas et rêvasser à dieu seul sait quoi. parce que je ne m'était pas souvenu de la moindre parcelle de quelconque rêve avant que la voix rauque de neo ne s'élève enfin dans les airs et qu'il m'inique le fait d'être arrivé. j'avoue avoir légèrement sursauter parce que c'était tellement silencieux ici depuis quelques jours que j'avais perdu l'habitude qu'il me parle, qu'il me murmure même des choses douces contre l'oreille juste avant de s'endormir dans mes bras comme il l'avait toujours fait, comme il adorait le faire. il faisait encore nuit là dehors lorsque j'avais ouvert les yeux dans un léger grognement bien distinct de ma part lorsque j'étais crevée et je venais à me frotter les mirettes pour tenter d'y voir plus clair puis je m'étirais doucement. j'avais finit par me glisser contre le matelas pour venir poser le menton contre le siège conducteur et observer le beau brun d'un œil encore bien fatigué puis jetais un coup d’œil rapide sur la carte routière avant de soupirer. oh non.... j'avais pas envie de marcher.... mais bon, si c'était nécessaire de le faire pour éviter que cyrus ne fuit encore une fois alors. et voilà que ces magnifiques prunelles se posèrent dans les miennes, me tirant un sourire des plus radieux. "fatiguée... mais ça va bébé. et toi alors ?" parce que oui après tout, il avait roulé je ne sais combien de temps, il fallait bien qu'il se repose un jour où l'autre. je venais à glisser mes doigts dans sa chevelure qui recommençait à être pas mal longue, pour l'apaiser, parce que je savais que la rencontre avec cyrus le stressais, juste avant qu'il ne pose le regard sur nos deux totems jaune et violet. ça me tirait encore un sourire plus grand, surtout quand je vis ses commissures se tirer elles aussi puis entour son torse de mes mains, câlinant se dernier tout en l'écoutant parler, bien que mon visage ait prit un air curieux pour le coup, choquée qu'il ose me parler de lui, de sa famille, de son enfance mais plus précisément de sa mère. il se confiait et ça prouvait clairement que j'avais de l'importance à ses yeux parce qu'il ne m'avait jamais parlé de ses parents et je ne pense pas qu'il en ait parlé à cyrus non plus. je venais à stopper l'une de mes mains contre son cœur, juste pour le sentir battre sous mes doigts et je venais à poser un baiser contre sa joue étonnement fraîche. "t'es un gentil garçon netero. t'es vraiment un gentil garçon et tu mérites cette broche, comme tu mérites mon amour ou peu importe ce que tu peux t'interdire par manque de confiance en toi." je venais à garder mon visage près du sien avant de marquer une légère pause et reprendre. "elle te manque parfois ? ta mère. parce que la mienne ma manque terriblement même si je l'ai jamais vraiment connu." confidence pour confidence, j'avouais certaines choses à neo que je n'avais jamais avoué à personne et surtout je lui dévoilais un peu plus mon vrai moi, ce qu'était la vie de sixtine chang avant qu'il ne vienne s'y incruster comme un virus. et il finit par me demander de ne pas être fâché, de ne pas le bouder si cyrus était hors d'atteinte et si c'était que moi, je dirais qu'il n'était clairement pas ici, qu'il avait changé de pays et avait prit une autre identité stupide comme je l'avais fait. "je... non ? enfin mon amour, je t'aime, je pourrais pas te bouder parce que t'as pas eut la bénédiction de cyrus."

il étrangler le papier entre ses doigts, peut être le stresse ou juste parce que si ça foire il n’en aurait plus besoin de ce foutue papier. Neo a toujours été désordonnée et pour une fois il avait un plan, un truc écris, des choses à faire et des choses à prouver, il ne voulait pas que ça foire, il ne voulait pas perdre espoir, pourtant ses jambes flancher et son corps trembler tel une feuille qui se faisait éclabousser par une grande brise. son attention était de nouveau porter sur sa petite amie, un adorable petit chaton en boule sur le nouveau matelas. il eu une penser pour l’ancienne qui été toujours là, enrouler sur le coter, tasser par des sacs de fringue et de bouffe.
« fatigué, aussi. » a vrai dire il était même pire que fatigué, il était en morceaux. son corps entier demander pardon, il voulait se reposer aussi, il voulait pouvoir avoir dix heures de sommeil et dix kilos de nourriture pour dormir dix heures de plus. mais neo ne laisserais jamais son corps décidé à sa place et malgré la fatigue il aller faire ces quintes minutes de marche jusqu’à en crever à l’arriver. il savait qu’il devais s’armer de courage une fois arriver, alors il avait refouler toute cette fatiguer bien au fond de sa tête pour ne plus y penser. il se reposera quand ils seront tout les trois dans le vans et autoriseras Sixtine à conduire, du moins jusqu’au premier arrêt. Même si il se mettait à dormir maintenant, sa tête refuserais de le faire tant que Cyrus n’était pas assis sur cette banquette rouge avec eux deux. c’était de la torture, moral et physique, qu’il se faisait à lui même et le pire dans cette histoire c’est qu’il en était pleinement conscient.
la voix de Sixtine était douce et reposante, comme à son habitude. il se sentait coupable de la tirée de son lit pour le suivre, mais elle est la pièce principale de son plan et il ne pouvait pas aller voir Cyrus sans qu’elle soit présente. en premier lieu parce qu’il ne pouvait pas convaincre seul le jeune homme de le suivre, en second lieu parce que Sixtine est la famille de Cyrus et qu’il serait près a tout pour elle. va savoir pourquoi, Neo s’était mis a parler de sa famille, le gout et l’odeur de son ancienne vie commencer à le caresser, il fit un fin sourire en pensant à sa mère. du moins au bon coter de sa mère. « elle me manque tout le temps. » ses doigts viennent caresser la tête de la gamine, ses yeux plonger dans les siens. « la légende raconte qu’il ne faut pas pleurer les morts parce qu’ils sont triste. et puis, tu sais que ta mère continue a vivre puisqu’elle existe dans ton coeur. » il manque une pause, glissant ses doigts jusqu’à la nuque de la demoiselle. il avait l’impression d’avoir perdu sa mère aussi, mais lui il avait les souvenirs qui pouvait le réconforter. qu’est-ce que sixtine pouvait avoir elle ? son père abusif ? sa vie de famille gacher ? cette horrible sensation de savoir qu’elle a ôter la vie de sa mère dans sa propre existence? il ne sait pas si il aurait été capable de vivre ainsi, il voulait pouvoir enlever la peine sur ses épaules, au moins un tout petit peu. elle pouvait le partager avec lui, et il serai ravis de la saisir, pour que la vie ne soit puisse pas abattre sa bien aimer.
il tape sur le siège et se met en mouvement. cet acte n’était pas vraiment une demande en mariage d’un gendre au beau père, c’était une rupture. une rupture entre Cyrus et Neo, un point final à cet histoire qu’ils avaient pu partager. si ils n’étaient que tout les deux, Neo se seraient contenter de tourner le talons et lui ordonner de ne plus jamais revenir dans sa vie, il se serait contenter de ne plus répondre au appel aux heures improbable, baisser la tête quand il passe à coter de lui dans les clubs. mais SIxtine étaient une équation supplémentaire et il se devait de faire les choses bien, pour elle, pour qu’ils puissent vivre ensemble et vivre en paix comme il se doit. il descendit du van, s’allumer une clope tout en se dirigeant vers le coffre afin d’ouvrir à sixtine et lui permettre de descendre. « allons le chercher, alors. »

fatigué aussi... ça pouvait clairement se comprendre au vu du nombre d'heures qu'il avait dut dormir depuis plusieurs jours. j'avoue que le manque de sa personne se faisait de plus en plus ressentir au fil du temps, plus il restait assit derrière ce volant alors oui, dès que j'avais ouvert les yeux, j'en avais profité que le véhicule soit à l'arrêt pour le câliner un peu, lui montrer que j'étais là et que j'avais toujours ce besoin atrocement addictif d'être tactile avec lui. ce qui me faisait le plus de bien, c'était de pouvoir glisser ma main dans sa tignasse redevenue longue sans pour autant être de nouveau le mulet qu'il portait quand je suis tombée amoureuse de lui et pouvoir me dire qu'il était à moi et rien qu'à moi maintenant. que je pouvais poser mes mains où bon me semblait, personne ne viendrait me dire que c'était déplacé. alors je le pomponnais un peu pendant qu'il parlait, qu'il s'ouvrait même alors que ma bouille se tirait d'étonnement. depuis quand est-ce qu'il avait envie de parler de sa mère avec quelqu'un ? peut-être qu'il était tellement à l'aise avec moi et qu'il voulait tellement que ça marche nous deux qu'il voulait se libérer d'un poids, me faire part de son passé qui était tout aussi douloureux que le miens ? et il avait finit par pivoter sur son siège, venant me faire fasse puis caressa ma tignasse devenue légèrement blonde avant de m'avouer que ça mère lui manquait tout le temps. la mienne aussi, même si je ne l'avais jamais connue, que les seuls souvenirs que j'avais d'elle, c'était des photos, des vidéos qu'Orion et Siloe m'avaient montré d'elle. un soupir s'échappa de mes lèvres en repensant à son sourire radieux, en ressassant même toutes les histoires que mes frères me racontaient sur elle, du fait qu'elle leur lisait les tomes d'Harry Potter avant d'aller se coucher et qu'elle était au petit soin avec eux. elle était une bonne mère, une mère en or et je l'avais tuée en venant au monde. dix huit ans que je vivais avec ça sur les épaules. criminelle alors que je n'avais pas encore poussé mon premier cri. au fond, peut-être que j'étais faite pour souffrir éternellement, que le karma avait le droit de s'acharner sur moi et qu'au lieu d'avoir une belle place au paradis, j'irais côtoyer Satan et Lucifer en enfer ? mais Neo.... c'était mon rayon de soleil, celui qu'on attendait après une terrible saison des moussons, celui qui redonnait l'espoir d'une vie meilleure, d'une vie bien réelle et surtout d'une vie qu'on avait le droit de se dire agréable. c'était peut-être aussi à cause de la perte de ma mère que j'avais envie de fonder une famille, une grande famille et l'avoir assez tôt, pour me dire que ma maman aurait été fière de moi, fière du père de mes enfants aussi. je suis même sûre qu'elle m'aurait donné la bénédiction d'aimer Neo si elle était toujours en vie. un déglutit traversa mon œsophage avant que je ne sente les doigts du garçon se caler derrière ma nuque et me ramener progressivement à la réalité. à la dure réalité malgré tout puisque voilà que des perles salées roulaient sur mes joues alors que mes yeux devenus émeraudes se posèrent dans les prunelles noires de jais du coréen. "je sais mais... j'aimerai tellement qu'elle soit encore parmi nous. pour qu'elle voit que j'suis une bonne personne et que j'suis amoureuse d'une personne qui l'est encore plus." murmurais-je avait de venir essayer mes yeux, ou du moins, laisser Neo le faire parce qu'il voulait sans doute me montrer qu'il serait toujours là pour moi dans les bons, comme les mauvais moments avant de se lever de son siège et venir ouvrir les portes arrières pour me forcer à sortir de là. j'avais donc rampé jusqu'à lui avant d'enfiler mes chaussures et descendre tout en le serrant contre moi, telle une enfant apeurée mais aussi bel et bien fatiguée. si Neo n'était pas aussi claqué, j'aurais bien fait ces quinze minutes de marche sur son dos, en piggy ride mais, il valait mieux ne pas l'épuiser d'avantage alors je m'étais résignée à poser le pieds au sol et enfiler également un pull du garçon, parce qu'ils tenaient chaud, parce qu'ils étaient confortables et que c'était ses affaires à lui. "tu sais ce que tu vas lui dire si on le voit ce soir ?" j'étais curieuse de savoir ce que ses belles lèvres pourraient lui dire. est-ce qu'il allait le supplier de revenir ? est-ce qu'il allait lui dire qu'il était toujours amoureux de lui mais pas autant qu'il ne l'était de moi ? est-ce qu'il allait mettre un terme à leur relation et ainsi nous sortir de ce triangle amoureux pour pouvoir vivre pleinement notre amour ? milles questions me traversées l'esprit alors qu'on venait tout juste de se mettre en marche et que mes doigts entrelacèrent ceux du garçon pour avancer main dans la main. c'était aussi peut-être un geste pour le rassurer, lui dire que j'étais bel et bien avec lui et que si il arrivait quelque chose qui pourrait lui déplaire, qu'il pouvait compter sur moi. cependant, moi, je n'avais rien prévu de dire à Cyrus. j'étais plutôt honteuse de devoir l'affronter une nouvelle fois pour lui expliquer à quel point je pouvais aimer Neo et à quel point j'avais besoin de lui dans ma vie.

le corps de neo lui ordonné de s’allonger, de poser sa tête sur ce coussin et laisser sixtine le recouvrir de caresser. ce corps malheureux lui supplié de se stopper, de prendre une pause de quinze, vingt, trente minutes pour reprendre des forces. pourtant neo ne fit rien, il faisait taire ses penser en mettant une photo façon poster géant de Cyrus. Non, il ne va pas s’allonger et prendre son temps alors que Cyrus a besoin de lui. Non, il ne vas pas perdre son temps à dormir alors qu’il était à quinze minutes de marche de son ancien amant. alors non il ne se reposera pas, il le fera quand la fatigue sera trop grande pour supporter son corps et surtout : quand Cyrus aura poser son cul sur ce siège rouge foncer.
Ses idées étaient claire, son corps se devait te tenir a une tel détermination. bien qu’il soit presque incapable de marche quand il se mis a descendre de la voiture. ses jambes étaient flasque et il sentait qu’elles pouvaient lacher sans prévenir. une cigarette pourrais le réveiller, mais il savait un peu trop que Sixtine n’aimais pas le voir fumer, alors enfiler trois d’un coup comme il le voudrais ne serai pas une bonne chose, surtout après avoir passer des heures dans le silence. il n’avait fait aucun effort pour elle pendant le voyage, souhaitant que le simple confort de la voiture et les choses qu’il avait préparer avant pardonnée ce manque de communication. il sait qu’elle ne fonctionne pas comme ça. que le matériel importe peu pour elle. pourtant il souhaiter très fort qu’elle ne soit ni blesser, ni facher de ce silence radio qui a durer entre eux deux. il l’aide d’ailleurs à descendre de la voiture. les mots de Sixtine raisonne encore dans sa tête. il voit à son visage qu’elle est inquiète, il s’imagine la douleur que ça doit être d’avoir perdu le seul être qui l’a toujours aimer, il s’imagine aussi ce que ça doit être d’avoir tuer sa mère.
sixtine a tuer sa mère.
mais tu as tuer la tienne aussi, neo.
il l’avait laisser là bas, sans défense, il savait que son père le frappé, que ses probables frères et soeurs ne régissait pas. maintenant qu’il s’en souvient, il ne sait pas comment réagir. comment faire pour se sentir moins coupable. est-ce qu’elle te manque ? la voix de sixtine tape dans ses oreilles, oui, trop. elle est encore vivante, je l’espère. j’espère qu’un jour elle pourras te rencontrée. qu’elle pourra voir que j’ai rencontrée quelqu’un de bien, quelqu’un de correcte. oui, j’espère, qu’un jour, elle pourras de nouveau me regarder et voir que je ne suis pas qu’un déchet.
regarde maman, quelqu’un peut m’aimer aussi fort qu’on aime la vie.
ils se mirent à marcher, doucement, pour ne pas réveiller trop brutalement Sixtine. bien que Neo est envie de courir non-stop jusqu’à cette endroit, retourner tout le bordel et retrouver Cyrus rapidement, il avancer son pas à la cadence de sa douce. en premier lieu pour ne pas la perdre, en second lieu parce qu’il n’avait pas envie qu’on la tire dans un coin sombre pendant qu’il ne regarde pas. il n’a pas le temps de casser la gueule d’autre méchant pour le moment, il veux se concentrer sur sa mission. « on va le voir ce soir. » il avait dégager le si dans la question de Sixtine. Parce que si il ne le faisait pas, il allait se démotiver, la fatigue aller gagner son corps avant de s’écrouler de rage et de tristesse et il aura rouler comme un malade pour rien. rien du tout.  « je vais lui demander de rentrée avec nous. il va essayer de s’enfuir et je vais le retenir jusqu’à ce que tu puisses lui parler. » pour le convaincre. lui dire que la meilleure vie qui peut s’offrir à lui est avec eux.
c’est un peu bordélique comme plan, c’est un peu débile même; Neo veux que ça redevienne comme avant, que Cyrus et lui se voit en secret, qu’il squatte sa chambre jusqu’à ce qu’il rentre, Neo veux que Cyrus soit dans les parages, mais sans l’avoir trop près non plus. alors quoi ? neo veux juste garder Cyrus pour lui, alors qu’il ne veux rien lui donner en échange. Oui, Neo ne veux pas lui rendre Sixtine, il ne veux pas partager la sienne, il veux pas non plus que Cyrus hausse le ton sur Sixtine, il ne veux pas non plus qu’elle lui raconte tout ce qu’ils font tout les deux. Neo ne veux pas que Cyrus influence sur Sixtine, comme une ex racontant a la nouvelle copine du gars comment il était avec elle. il se sentait observer et analyser sans cesse, comme se retenir d’embrasser une personne quand on en a envie car on se sent observer. il avale sa salive se rendant soudainement compte de l’absurdité de la situation.
avant n’existe plus.
ses pas s’arrête, au beau milieu de la rue. il n’y avait que des putes et des mecs bourrées qui parler trop fort. un neon au milieu de la rue et les autres lumières provenait des fenêtres des bars qui étaient séparer d’une rue. « c’est débile comme plan? » pourquoi elle ne l’avait pas dit plus tôt ? pourquoi n’avait-elle pas prévenue que c’était débile comme action ? « on devrait peut être pas y aller? » il en savait rien. cyrus est partit pour plein de raison et devoir vivre entre Sixtine et Neo étaient peut être la raison principale de ce changement soudain de vie. il avait perdu sa meilleure amie et l’homme qu’il aime et il ne pouvait plus récupéré ni l’un ni l’autre.  les doigts de Neo glisser vers ceux de Sixtine, enlaçant ses cinqs immense haricots vers autour de ceux de sa dulcinée.

"c’est débile comme plan?", "on devrait peut être pas y aller?" en fait, c'était l'idée la plus stupide qu'il avait eut depuis que je le connaissais. il avait déjà perdu Cyrus et il se risquait de me perdre aussi. on sait pas trop ce qui peut se trouver dans cette bâtisse abandonnée, on sait pas trop si Cyrus est là-bas ou non, on sait pas si il y à était un jour depuis son départ ou alors si il y était et qu'il est toujours dans les parages, qu'il n'est plus qu'un hameçon du FBI pour m'appâter dans un piège afin de me capturer et de me réexpédier en Corée du Sud. oui parce que, j'étais pas majeure ici, pas encore et il fallait que j'attende trois putain d'années pour l'être et surtout que je ne pouvais pas me faire émanciper aux yeux de la loi puisque je n'étais qu'une fuyarde, une criminelle encore une fois. et j'avais pas envie de perdre Neo, je voulais pas qu'on me l'arrache. je voulais encore moins m'imaginer vivre sans lui, parce qu'on m'avait déjà arraché ma mère et que je devais vivre avec ce meurtre sur les épaules, il m'était impossible de penser une seule seconde qu'en un claquement de doigts, on pouvait me retirer la chose qui m'était la plus précieuse présentement. alors, j'avais cette réserve en moi qui me disait de refuser, de dire la vérité au garçon, lui expliquer que j'avais pas envie qu'on y aille, ni même qu'il y aille seul. j'avais autant peur qu'il se fasse capturer lui-aussi par les flics que le fait de retrouver Cyrus et qu'il en retombe raide dingue. parce que les sentiments, ça s'efface pas comme ça. en tout cas moi, j'arrive pas tellement à effacer ceux que j'ai pour mon meilleur ami alors que je suis totalement amoureuse de son ancien amant. j'avais le cœur qui battait la chamade, un nœud dans l'estomac et ce tam-tam incessant dans le crâne tout en attrapant les doigts atrocement grands du brun entre les miens. "c'est clairement débile même. mais… t'as fait des heures, des jours de route c'est pas pour tout lâcher au dernier moment amour." peut-être que la folie m'emportait, que la fatigue jouait aussi sur mon mental mais je n'avais pas envie de voir cette détermination s'éteindre de ses yeux. parce que même si on avait que très peu parlés durant le voyage aller, j'avais passé plusieurs heures à scruter ses belles prunelles noires de jais au travers du rétroviseur central et voir qu'il était habité par une niac sans précédent. alors doucement, je levais ma main de libre et vient la coincer contre sa joue pour la caresser du bout du pouce avant de lâcher un petit soupir. "si on ne le retrouve pas, ne soit pas triste d'accord ? tu peux toujours écrire une lettre et la lui donner quand tu le retrouvera. ou simplement que ça te libérera de tout ce poids." parce qu'il avait fondé tellement d'espoirs dans ce voyage que ça me désolerait de le voir triste de ne pas avoir trouvé Cyrus. "moi je serais toujours avec toi" et tu sais que je tiendrai ma promesse. et je descendis ma main contre son bras pour le frotter vigoureusement avant de tirer sur nos mains entrelacées pour le faire continuer à marcher. non pas que l'endroit me faisait flipper mais les péripatéticiennes qui regardaient d'un peu trop près Neo me faisaient serrer les dents et puis, on avait Cyrus à retrouver. je passais alors nous main derrière ma nuque pour qu'il puisse marcher à proximité de moi et m'éviter de vouloir frapper des gens. (bon, j'allais pas le faire mais voilà, façon de dire) tandis que j'enfouissais mais main libre dans la poche arrière de son pantalon, gardant encore une fois cette proximité mais aussi ce côté légèrement coquin tandis qu'on marchait d'un pas déterminé mais peu confiant vers le fameux bâtiment où nous arrivions quelques minutes après. un nouveau soupir et voilà que je pressais ma tête contre le torse de Neo avant de me mettre à chuchoter, murmurer pour ne pas effrayer Cyrus si il était là et surtout qu'il ne prenne pas la fuite. "tu veux y aller d'abord et je te rejoins quand tu me le diras ou alors je viens directement avec toi ?" lui demandais-je. après tout, c'était son plan à lui et je me devais de le suivre à la lettre, le laisser faire ce qu'il jugeait bon de faire mais aussi lui permettre d'avoir une discussion entre hommes si c'était nécessaire. je gardais mes doigts serrés entre ceux du garçon comme pour lui faire comprendre que j'avais la boule au ventre et que si ça ne tenait qu'à moi seule, j'aurais déjà fait demi-tour depuis un moment.

Neo n’avait pas conscience que c’était un mauvais plan, en premier lieu car c’est son plan, en second parce qu’il pensait intimement que ça allait avoir une bonne finalité. il s’est dit que dire a dieu pour toujours à son amour avec Cyrus aller être simple. qu’ils allaient pouvoir fermer les yeux sur les choses du passer et juste se dire au revoir, tout en continuant à se voir de temps en temps comme des amis. est-ce qu’ils ont déjà était amis ? est-ce qu’ils n’ont pas toujours était que amant ? que deux êtres paumer qui s’abandonne l’un à l’autre dans des baiser et des caresses interminables ? il n’en avait aucune idée. ça semblait plus réaliste quand Sixtine l’a dit à haute voix. c’est une idée de merde, faut dire ce qu’y est. un frisson le parcours alors que la demoiselle se remet à marcher, ses jambes suivent bêtement son bas, tandis que les mains de Sixtine se balade sur son corps.
il avait oublié la sensation étrange d’avoir l’être aimer dans les parages. Tout le trajet s’était dérouler si rapidement, ils étaient tout les deux dans la même voiture mais en étant dans des mondes séparer. il avait oublié que Sixtine pouvait le réanimer en un toucher. qu’il ne suffisait qu’un geste de la part de la gamine pour que son corps en entier soit de nouveau en vie. Car Sixtine est la bouffer d’art qu’on prend après dix minutes sous l’eau, elle est la douceur au reveille, elle est le coup de balais après le bordel, elle est l’amour et l’exitation d’un matin de noël.
« tu penses qu’il ne sera pas là? » tu le penses vraiment ? dit moi qu’il sera là ? comment elle le saurai Neo? elle n’ont plus n’a eu aucune nouvelle. pendant le trajet, Neo avait imaginer que ce soit réellement un piège pour que Cyrus dise d’horrible chose à Sixtine. qu’il la dégoute de ce que peut être Neo. de toutes ses fois ou il a préféré fuir que d’affronter une bande de loubard, de toute les autres ou il a fondue en larme parce qu’il avait tellement de chose dans la tête. Neo voulait que Sixtine le découvre, il ne voulait en aucun cas que l’influence de Cyrus soit une source de référence quand quelques choses que dit ou fait Neo devient approximatif. ils continuent tout deux d’avancer jusqu’à l’endroit ou devrait se trouver le jeune coréenne.
l’endroit est un entrepôts abandonné, on pouvait y voir des sources de lumières allumer. ça pouvait être Cyrus ou d’autre clochard qui réside dans ces locaux par manque d’argent. Neo avala sa salive, il ne voulait pas que Sixtine reste seule ici, mais il ne voulait pas non plus que Cyrus les voit arriver main dans la main, ou Sixtine accrocher au bras de Neo. « Tu vas venir au plus près et tu resteras à l’écart quand je l’aurai trouver. » Neo souhaite que ce n’est pas un piège, que le FBI ou autre merde américaine ne les retrouves pas dedans pour les pièges. il avale de nouveau sa salive, ses doigts son tremblant et ses jambes manquent une nouvelle fois de flancher. mais ce n’est ni l’endroit, ni le moment. alors il prend son courage à deux mains et entre dans les locaux.
ça sentait la pisse et le désespoir. la source de lumière est un feux de camps au milieu de tente non habiter. quand ils entrent, il n’y a plus personne. pourtant le feu est encore ardent et réchauffer la picèe au maximum. Neo s’avance dans la zone de vie et y trouve des magasines bruler, des assiettes en plastique et autre ustansil de vie dont il avait déjà fait usage. comme ce papier toilette de grossiste ou ce pack de 3 litres d’eau petillantes. son regard s’arrête un peu partout dans cette endroit perdu. Comme si le temps avaient était suspendue, ou que des gens ont du partir de manière précipiter. Neo s’aventure alors à entrée dans les tentes, ils étaient tous vides, des restes de biscuits apéro et des bouteilles d’eau remplis de choses pas très potables.
le coeur de Neo rate un batiment.
attend.
non, ne me dit pas que.
« il est pas là. » mais il la était. du moins c’est ce que Neo pense. ils auraient pu vivre ici ,dans cet endroit paumer. cacher dans ces sacs de couchage, feuilleton ses magasines et buvant à pleine bouche ses bières en canettes. il aurait pu faire partit de ces gens là. ils sont arriver trop tard, ou bien il n’est jamais venu ici. la vu de Neo se trouble, il se met à angoisser. il sors d’une tente et la tire par le haut pour la secouer. des merdes à ne pas en finir s’y écoule, mais rien, pas de trace de Cyrus. son corps se met en colère : pas de sommeil, pas de nouritre pour ça ? tu te fous de moi. Neo catapulte alors ce qui reste de la tête dans un bruit sourd. des objets tombent de partout et ils les ramassent pour les éclater contre le mur le plus proche. « BORDEL DE MERDE. » le souffle saccadé et le coeur battant, il a envie de chialer, mais au lieu de ça il ramasser encore des canettes vides, les casseroles pleines de bouffe périmer, la radio sur pause, tout ce qui pouvait lui passer par la main, il le saisit et le balance contre un mur. puis un autre et encore un autre. «  fais chier, putain, fais chier. »

retrouver Cyrus, c'était comme chercher une aiguilles dans une botte de foin. impossible ! sauf qu'impossible n'est pas sorcier alors, Neo avait cet espoir incommensurable de pourvoir un jour le revoir et lui dire qu'il était désolé. désolé pas être resté avec lui, de ne plus le voir comme son amant parce qu'il avait quelqu'un à présent et que ce quelqu'un n'était autre que moi, Sixtine Chang première du nom. il était convaincu qu'il pouvait le retrouver et surtout le ramener avec nous. Cyrus n'était pas con, il savait que c'était la chose la plus dangereuse à faire que de revenir à Crescent Heights. d'un part parce qu'il avait été retrouvé par le FBI et interpole mais de deux, parce qu'il devrait subir l'idylle que Neo et moi vivions ensembles. nos petits bisous, nos petits câlins et voir plus même. et je connais assez Cyrus pour que ça le saoule vite, non pas parce qu'il ne nous aime pas mais parce que les trucs mignons et romantiques, c'était clairement pas sa tasse de thé. j'osais pas non plus avouer tout ça au coréen, parce qu'il me prouvait sa détermination dans les choses et qu'on avait fait une sacré route depuis le temps, ce n'était pas pour lui faire perdre cette lueur dans les yeux en un claquement de doigt. sauf que….. l'on dit que la vérité sort toujours de la bouche des enfants et concrètement, j'en étais encore une. "non, je pense sincèrement qu'il est pas là mais, je me trompe peut-être." finissons cette phrase de façon à ce que Neo ne parte pas sur une base négative de ma part. et je lui demandais finalement si il comptait y aller d'abord ou si il voulait que je vienne directement avec lui. sa réponse fut nette et sans prendre le temps de réfléchir. ou peut-être qu'il avait prit ses longs moments de silence dans le van pour se scénariser les retrouvailles avec son ancien amant. Neo était loin d'être parfait et c'est ça qui faisait son charme. physiquement, il l'était. il ressemblait à un personnage tout droit sortit d'un animé japonais dont je raffolais. peut-être Ken Kaneki ou alors Hauru du château ambulant mais intérieurement, il y avait des choses à dire et que Cyrus pourrait prendre un malin plaisir à m'avouer pour me dissuader d'aimer Neo ne serait qu'un tout petit peu. sauf que j'étais pas comme ça, je voulais pas qu'on m'influence stupidement et je préférais mille fois mieux me faire ma propre idée des choses, de Neo justement, puisque c'était de lui qu'il était question. je l'aimais comme il était, avec ses défauts et avec ses qualités, point barre. et à peine aies-je eux le temps de souffler que voilà qu'il avait tourné les talons pour pénétrer dans le bâtiment désaffecté et surtout, vide de monde. il y avait bien des traces de vie comme ce feu central dont les braises continuèrent à se consumer doucement, ces tentes formant un cercle autour et cette radio à pile qui avait été mise sur pause, de quoi permettre de s'enfuir sans qu'on ne soupçonne le moindre squattage dans l'une des pièces. le brun était devant moi, loin devant moi mais je suivais tout de même derrière pour avoir un œil sur lui bien que je serais pas tellement utile en cas de baston. il commençait à fouiller, farfouiller, tourner et retourner tout de long en large pour trouver le moindre signe de Cyrus mais rien, rien et c'est bien ce qui lui faisait peur à lui. le néant, le vide après des jours de luttes acharnées. « il est pas là. » les mots graves du garçon raisonnaient dans le bâtiment, faisant écho dans une autre pièce aussi alors que pourtant, il n'avait nullement forcé sur sa voix. je savais qu'il n'était pas là et qu'il ne serait sûrement jamais venu ici. c'était trop facile, trop simple pour le FBI de le retrouver si il squattait les lieux dans lesquels il avait déjà squatté ici quand j'étais avec lui. d'ailleurs, ça avait pas trop changé ici, c'était toujours aussi pourrit qu'il y à presque un an. et voilà que Neo recommence à fouiller et farfouiller, comme si en checkant une deuxième fois les lieux, Cyrus allait apparaitre comme par magie en mode "hey désolé j'étais allé pisser derrière." je voulais pas être de trop alors je restais dans un coin, me faisant discrète et attendant que la tempête s'abatte ici, que Neo finisse par vraiment réaliser qu'ici, il n'y avait que lui et moi. un petit soupir s'échappa de mes lèvres avant que je ne vienne les pincer entre mes dents mais voilà que des bruits fracassants se firent entendre et me forçaient à lever les yeux vers mon petit-ami. voilà, le chaos était en train de commencer. les insultes fusaient de sa bouche et les objets volaient en masse, s'écrasant dans un bruit sourd contre le mur qu'il avait en face de lui pour passer sa colère dans la violence. je bougeais pas trop au début parce que je n'avais jamais vu Neo dans un tel était mais de plus parce qu'il me faisait un peu peur à vrai dire, j'avais peur qu'il me reproche d'avoir porter la poisse ou encore qu'il croit que je savais où se cachait exactement Cyrus alors que non. mais plus il balançait ces affaires fortement contre le mur, plus il risquait de se prendre un truc dans la gueule au rebond alors, j'avais fait un pas discret, suivit d'un autre avant de presque courir jusqu'à lui et attraper son poignet avant qu'il ne vienne exploser cette pauvre pierre qu'il avait en main. "bébé arrêtes." et il avait beau forcer sur sa main, j'étais déterminée cette fois-ci à l'arrêter parce que je ne voulais pas qu'il se blesse, ou qu'il se blesse d'avantage. certes il avait besoin de faire passer sa colère mais pourquoi ne pas évacuer ça autrement ? peut-être qu'après tout, ça lui ferait du bien de pleurer un peu ? enfin, je suis pas dans sa tête non plus, à lui de voir. de ma deuxième main, je le forçais à ouvrir les doigts pour qu'il lâche enfin le caillou avant de finalement passer devant lui une fois le danger écarter. c'est avec ma bouille de petite fille triste que je lui fis face et que je venais à poser mes mains de part et d'autre de ses joues, le forçant ainsi à me regarder et se calmer. je savais que ça marchait, qu'il se calmerait juste en plongeant son regard dans le mien. et je venais à murmurer de petits chut dans l'espoir de l'apaiser tout en laissant une nouvelle fois mon pouce câliner son visage, moi, sur la pointe des pieds clairement parce que j'étais minuscule à ses côtés. "regardes-moi, je suis là. je sais que tu voulais d'excuser auprès de lui mais ne sois pas violent et ne t'en veux pas à toi-même d'avoir essayé. je suis sûre et certaine qu'on le retrouvera un jour, ou qu'il essayera de rentrer en contact avec l'un de nous pour savoir comment on va. et tu vas lui dire que tu vas bien, parce que tout iras bien je te le promet. mais là, tu es fatigué, sur les nerfs et j'ai peur que tu te fasses mal si tu continues..."

neo? respire. impossible. la rage venait de prendre possession de son corps. incapable de relativiser, de se contenir. il ne pouvais plus garder tout ça cacher. son corps refouler tout ce qu’il avait garder au plus profond de lui. sous le tapis, bien cacher, dans les portes fermer de son esprit, cloitrer dans les abimes de son coeur. ses penser torturer au gout amer venait frapper avec ardeur dans cet radio à pile qui éclate contre le mur le plus proche. quand les morceaux s’envole alors pièce par pièce dans un bruit sourd, faisant écho dans cette immensité vide. un souffle saccadé avant de saisir un autre objet et lui fait subir le même sors. tremblant de rage, les mains tremblante mais pas rassasier de détruire tout ce qui l’entour. Seigneur aidez moi. je ne sais plus quoi faire, je ne contrôle ni mon corps, ni mon coeur et je suis stupide, si stupide.
il avait raison d’être fâcher. parce qu’il s’était fais à l’idée de retrouver Cyrus ici. il pensait bêtement que Cyrus pouvait l’attendre sagement, qu’il voudrais qu’il le retrouve. Il pensais que Cyrus voulait qu’ils se re-croise, que pour une fois ce soit Neo qui force le destin pour croiser le chemin de son amant. Il pensait que c’était une chasse au trésors dont la récompense serai lui, serai eux, serai un probable happy ending qui se serait fait d’un commun accord. Et puis quoi ? et puis quoi d’autre ? y avait plus rien de lourd à balancer alors Neo commence a jeter des cailloux. d’abords des pierres légères qui traine sur le sol, puis des immenses pierre qui sont là pour faire tenir les tentes. Il s’en fiche royalement qu’elle soit lourde, que ses ongles s’enfonce dedans, que ses mains sont abimer et que ses bras sont trop faible pour les porter. il ne que rage, rage et tristesse. il jure encore, cris encore, sa voix devient alors tremblante, presque inaudible, mais il hurle de nouveau, insulte tout ce qui l’entour. qu’est-ce qu’il peut encore jeter ? faut encore jeter des trucs, balancer des choses, il veux encore voir des objets se décomposer comme son corps se décompose d’un voyage aussi long. son coeur est lourd et son corps commence à le devenir aussi, il attrape un dernier cailloux pour le balancer. jusqu’à ce que la voix de Sixtine tambourine dans ses oreilles.
Elle est dos à lui et glisse ses doigts dans les siens. elle se tiens droite et forte derrière lui, ses doigts n’ont jamais était aussi dur, et sa voix n’a jamais était aussi roque. Elle n’était plus la gamine qui chouine, boude et fronce les sourcils, elle était soudainement l’adulte, mature et réfléchis. Elle se tiens alors devant lui, ses épaules n’ont jamais était aussi solide, ses yeux pénètre en Neo comme deux points rouges de snipper qui l’empêche de bouger. Neo se sent si honteux, si nul, ni laid, si bête. comment il a pu penser un instant que ce plan était un bon plan? comment il a pu penser que Cyrus serai si facile à attraper? « désolé. » sa voix est douce, presque trop, il sentait la fatigue prendre possession de son corps, la tristesse taper un gros coup sur son dos pour lui rappeler qu’elle était bien présente, et son corps se mis alors à lacher prise.
sa tête se poser sur l’épaule de Sixtine, comme pour qu’elle partage son mal être, comme pour qu’elle puisse peser sa tête trop lourde, celle qu’il avait un mal fou à garder sur ses épaules. « on peut rentré? » chez nous, dans le van, rien que toi et moi, et personne d’autre. il avait besoin de calme, il avait besoin de ranger sa rage pour qu’elle ne puisse plus faire autant de bruit.
alors il pris sa main pour faire le chemin inverse. pendant le trajet, il ne lui adressa pas une seule fois la parole, mais la chaleur de son corps était suffisant pour adoucir ses penser sauvage. il se demandait ce qu’il aller faire maintenant. si il était capable de vivre avec ce poids sur les épaules, cette sensation d’avoir trahis son amant et ami jusqu’à la fin de ses jours. mais la voix de sixtine raisonne encore dans ses tympans, comme pour lui rappeler qu’elle sera toujours là. et Sixtine ne ment jamais, car les enfants mentent quand il s’agit de choses intitules tel les bonbons ou la dose de pâte qu’ils peuvent avaler. les enfants ne mentent pas quand il s’agit d’amour et de sentiment. car la vérité sors toujours de la bouche des enfants, et Sixtine avait bien compris ce principe. le chemin retour avait l’air plus rapide. Peut être parce que Neo avait presser le pas sans s’en rendre compte, aussi parce qu’il n’avait plus peur de ce qui pouvait lui arriver au bout du voyage. Ils retrouvèrent le van sain et sauf, heureusement pour eux, car la tête de Neo était déjà assez gonfler pour affronter une merde qui aurait pu arriver à sa douce enfant : le van. il devrait être la baptisé un jour, ce serai plus facile pour lui d’en parler.
Il ouvre le coffre et aide Sixtine à monter à l’intérieur, pour lui, il s’autorise une clope pour se calmer les nerfs. il avait un paquet entamer qu’il s’était refuser pendant un moment. les fesses poser sur la banquette arrière du vans, et la clope au bec, il soupire grandement, se demandant encore de quoi demain sera fait.
« est-ce que.. » il racle sa gorge, elle était nouer, ne voix beaucoup trop tremblante. « est-ce que t’aimerais qu’on aille à la mer ? on peut rouler jusque là bas et passer des vacances ensemble avant de rentré? » y avait rien qui l’attendait là bas, rien du tout. toute sa vie sa trouver dans ce van, ses affaires, sa copine, la perspective d’avoir une vie meilleure.

il m'était impossible de laisser Neo expulser sa rage entièrement en voyant la violence qu'il mettait dans ses gestes, dans la façon dont il explosait ces objets voire même ces pierres contre le mur. il était violent, bien trop violent et c'est ce qui me faisait peur dans un sens, parce que je me rendais compte que je connaissais encore mal le garçon et que j'avais pas mal de choses à apprendre sur lui si je voulais passer ma vie entière avec. pourtant, je sais pas trop quelle force m'avait poussé d'un coup à l'arrêter, attrapant son poignet puis le forçant à lâcher cette pauvre pierre. je savais pas trop comment il allait réagir, peut-être allait-il tirer sur ma main pour la retirer de là, peut-être qu'il allait pousser une gueulante, ou peut-être même qu'il se contenterait de me bouder tout le long du trajet retour ? cependant, voilà qu'il avait ouvert sa main sans résistance et qu'il avait finit par m'attraper et poser sa tête contre mon épaule. ne voulant pas lui faire plus la morale que ce que je n'avais déjà fait, je le laissais se reposer contre moi, glissant ma main dans sa tignasse sombre pour la serrer entre mes doigts et voire même la câliner dans l'espoir de l'apaiser encore une fois. "bien sûr mon chat. puis t'as besoin de te reposer." il en avait terriblement besoin et surtout, il était vital pour lui qu'il aille se coucher et reprendre des forces. un bonne nuit lui permettrait de remettre d'aplomb son corps devenu trop frêle, trop fébrile et aussi reposer ses jambes qui tremblaient, c'était évident parce que je ressentais aussi ces petits spasmes juste en l'ayant contre moi.
il avait fini par attraper ma main et se mettre à marcher dans le sens contraire, retournant au van d'un pas rapide qui me forçait à faire de plus grandes enjambées puisque j'avais des quilles plus petites que celles du garçon. il était de nouveau silencieux et j'avais peur qu'il le soit jusqu'à ce qu'on rentre chez moi. peut-être qu'il culpabilisait, qu'il se faisait des films dans la tête ou simplement qu'il essayait de réfléchir à ce qu'on pourrait faire ensembles dès à présent. ce qu'on pourrait construire ensembles ? moi en tout cas, j'avais de construire milles choses avec lui, vivre de nombreuses aventures en sa présence, pouvoir me dire que j'avais enfin trouvé le bonheur. et sincèrement, j'étais prête à tout pour lui. si je pouvais, je décrocherais la lune pour ses beaux-yeux, je lui offrirais l'univers sur un plateau d'argent juste pour voir ce petit sourire se former sur ses commissures et ses yeux briller de milles feux. je gardais ma main fermement fermée dans la sienne, autant pour montrer aux gens que l'on croisait dans la rue qu'il était mon petit-ami mais aussi parce que je voulais qu'il soit rassuré en m'ayant près de lui.
arrivés au van, je le laissais ouvrir le coffre de ce dernier, parce que j'étais pas encore habituée à l'utiliser et que j'avais peur de casser un truc puis je montais dedans avec l'aide de Neo qui avait gardé ce petit côté mignon tout de même malgré la colère. je m'assis alors à côté de lui lorsqu'il posa ses fesses dedans, faisant s'abaisser les suspensions arrière puis croisa les jambes en tailleur. si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais retiré cette cigarette de la bouche, parce que j'avais pas envie qu'il bousille sa santé avec ce bâton de déchet mais, j'étais aussi compréhensible et je savais qu'il en avait besoin, que c'était de quoi détendre ses artères, ses muscles et prendre une bouffée de nicotine l'aiderait grandement, plus que ce que je ne pouvais faire moi-même. je baissais légèrement la tête pour éviter les nuages de fumée avant de regarder dans sa direction et poser ma main contre sa cuisse. peut-être qu'un peu de contact humain lui ferrait un peu plus de bien présentement ? puis je releva les yeux vers son minois quand il éleva sa voix rauque, un peu trop rauque même, fatiguée et serrée. aller à la mer ? oh oui c'est une idée superbe ! puis, j'avoue que ça me manquait pas mal depuis que j'avais quitté la Corée du Sud et plus particulièrement Busan. même si mon père ne m'y emmenait que très rarement, voire jamais même, j'y allais souvent avec mes ami(e)s et c'est ce qui me manquait le plus. je venais à hocher la tête positivement avant qu'un large sourire ne fende mes lèvres et ne laisse apparaître mes dents d'un blanc éclatant. "oui ! mais tu te reposes avant. j'ai pas envie que tu t'endormes au volant." d'ailleurs, je savais pas trop où on était sur la carte des états-unis, la géographie américaine ça avait jamais été mon fort mais si on était dans le sud-est, il fallait que je lui propose quelque chose. "tu crois que c'est jouable d'aller en Floride ? enfin.... si on est pas trop loin évidemment." en fait, j'voulais aller à Orlando et plus précisément à Universal Studio pour profiter d'un weekend en amoureux. "mon père à jamais voulu m’emmener dans un parc d'attraction. et je sais qu'il y à le parc Harry Potter là-bas, et j'ferrais n'importe quoi pour y aller. mais j'ai envie d'y aller avec toi, te laisser profiter d'une journée, que tu puisses t'évader et penser à autre choses que les problèmes de la vie, que tu retrouve ton âme d'enfant et que tu t'amuses aussi..." et si il refusait, pas grave, on pourra y aller une prochaine fois quand on aura les moyens de prendre l'avion et d'y rester plusieurs jours. oui parce que cette fois-ci je voulais passer la moitié de ma dernière paye dans deux entrées et le voir sourire indéfiniment pendant plus de vingt-quatre heures. Laisses-moi te faire ce cadeau Neo. Laisses-moi prendre les devants, tu verras que la vie est plus joyeuse et qu'elle le sera pour toujours à mes cotés.