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 so call out my name (sil)

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MessageSujet: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyMer 11 Avr - 1:34

semblant de canicule qui lui grapille l’estomac, encercle les viscères d’une sécheresse cinglante. le système qui se drainerai presque trop, et le coeur qui réclame jalousement son hémoglobine, ou plutôt elle. une fois de plus elle qui s’était promise de ne flancher qu’une ultime fois revient chercher en rampant le réveil sulfureux de son souvenir. mais ses connaissances ne sont que trop peu précises et se réduisent au simple lieu où elle travaille, alors l’horaire a été choisi par simple déduction. et cela fait une demie éternité que mila semble tenir le mur dans la ruelle où les astres avaient éclatés trop fort lors de leur seconde rencontre, c’est les fantômes de leurs deux êtres douloureux d’effleurer l’autre qui se redessinent presque au beau milieu de la pénombre tamisée qui infuse les liens. mila seule avec la compagnie dégueulasse de ses pensées étiolées par l’heure tardive, même pour une créature nocturne. elle sent les stries du sommeil lui creuser le visage, alourdir ses paupières et c’est l’avant-goût de l’abandon qui commence à se déposer sur sa langue. ridicule, certainement. à attendre derrière une illusion de banalité qu’elle tente de donner à leur relation teinté d’erreur et de regrets. à presque en oublier l’adultère cynique dans lequel elle s’engonce un peu plus à chaque fois qu’elle tâche sa peau de ses lèvres. et ça lui paraît de plus en plus insensé, à mesure que c’est le froid qui lui transperce le corps et parsème son épiderme de frissons gelés. pas de ceux qui diffusent une chaleur douce. l’attente fait maintenant presque part entière de son quotidien, les heures solitaires passées à triturer son cerveau sans en retirer le moindre résultat concluant, torturée par le léger sentiment d’abandon qui s’ensuit à chaque fois. elle n’est plus à ça près, qu’elle se susurre comme une camée qui tente d’éponger la culpabilité. et alors que mila prend les traits de la souveraine lumineuse à l’intérieur du sinners, elle n’est plus qu’une gamine pitoyable sous l’astre lunaire. le sinners qui est d’habitude grouillant semble s’être vidé de toute vie, le fourmillement estompé maintenant qu’il ne ressemble plus qu’à une carcasse de murs froide. même les âmes les plus éraflées ont trouvé un autre endroit, mais pas elle, toujours accrochée à son envie futile de la voir. le paradoxe est comique, mila qui s’époumone à s’accrocher désespérément à une personne qu’elle abandonne dès que les passions se sont épuisés, consumés en cendres par l’astre lunaire et balayées par les premières lueurs du matin. pour une fois, c’est elle qui est torturée par son absence. finalement, le mutisme total est brisé, et elle croirait presque à une machination parfaite de son esprit. pourtant quand elle tourne le chef, ses pupilles découvrent une autre silhouette. et juste un instant, fraction de secondes délicieuses, elle imagine y découvrir kitty. mais non, la réalité est toute autre et elle sent la déception lui engourdir la mâchoire. qu’est-ce que tu fais là sil? elle est amère, mila. oublie que c’est sa présence à elle qui n’est pas justifiée à une telle heure, et racle un peu plus son esprit exténué en se donnant une ferveur crédible. le moment est toujours mal choisi avec lui, mais celui-ci compile un nombre mirobolant de facteurs aggravants. les pupilles ne s’attardent pas, préfèrent retrouver les ondulations coincées dans la voûte céleste.
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Sil Myers
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyDim 22 Avr - 0:32

Les jours passent, amenuisant avec eux les souvenirs incessants de sa cervelle explosée. Le sommeil se fait moins fuyant. Juste un peu. A peine. Il parait qu’on s’habitue à tout. Même à avoir du sang sur les mains. T’es pas certain d’aimer cette idée. De t’habituer à la culpabilité. De s’habituer à buter des gars comme ça. Mais c’est rien, hein ? Il l’a mérité. Tu finis presque par t’en convaincre. Il l’a mérité. Il venait acheter une caisse de flingues. Il l’a mérité. Et maintenant il est six pieds sous terre, à s’décomposer. Il l’a mérité.

Il est tard. Les âmes égarées sont allées s’exploser sur le béton ou dans des lits d’inconnus. Même les plus habitués. Et tout est foutrement vide maintenant. Y’a plus vraiment de show. Les filles s’occupent simplement d’aller remplir les verres des quelques derniers clients. Alors toi, t’as plus tellement de choses à faire. Tu commences doucement à ranger, nettoyant les verres abandonnés vides sur le comptoir et tu t’en sers un, buvant une longue gorgée. Et tu fronces vaguement les sourcils en la voyant arriver. Là. Avec sa gueule de déterrée. Tu l’as pas mal vu pendant un temps. Attendre sagement la fin du service. Attendre que Kitty ait fini. T’as toujours trouvé le mélange un peu étrange. Mais Kitty, elle est pas là. Elle est plus là. Tu sais pas pourquoi. Tu sais juste qu’elle a dit qu’elle se cassait au boss. Tu sais aussi qu’il a grogné. Vraiment grogné. Mais il l’a pas retenu. « Elle est pas là ta meuf, tu peux r’partir » Le ton est pas tellement chaleureux. Presque moqueur. Mais y’a toujours cette colère au creux du ventre. La colère d’savoir qu’elle a entrainé Maya dans ses merdes. La colère de savoir qu’elle aurait pu faire quelque chose. Parce qu’elle méritait pas ça Maya. Elle méritait des vrais amis. Ceux qui l’auraient aidé à s’en sortir. Pas Mila. Et surement pas toi. Tu hausses les sourcils à sa question. « Heu … Toi qu’est-ce tu fous là ? » Tu l’observes un temps avant de te renfrogner. Elle a l’air à l’ouest. Le genre d’endroit où tu t’égares en te défonçant. Alors les mots sont acides. « Si t’es défoncée, tu peux t’casser » Ta mâchoire s’est serrée. Tu détestes ça putain. Tu détestes ça comme rien d’autre. Ça fait cramer l’intérieur. Un feu rageur et sauvage. Parce que sans ça, t’aurais eu une autre vie. T’aurais pas été se con qui abandonne des corps derrière lui. Elle réagit pas vraiment Mila. Et ça fait que monter la colère. Tu jettes ton torchon sous le bar avant de passer de l’autre coté. T’es près à l’attraper pour la foutre dehors. De toute façon, elle est même pas la sa copine. Alors elle a rien à foutre là. Mais elle pose son regard sur toi Mila. Et c’est pas la drogue que t’y vois. Non. Et tu l’connais le regard drogué. C’est pas ça. Non. On dirait presque qu’elle est … triste. Terriblement triste. Alors tu t’figes comme un con. Interdit. Parce que outre la colère, t’as jamais vraiment su comment réagir aux sentiments humains. Encore moins à ça. A ça sur Mila. « Heu … ça va …? » Akward.
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyDim 29 Avr - 11:20

mila ne sait pas avec certitude depuis combien de temps elle attend avec toujours un espoir mutique tatoué entre les côtes. une éternité lui semble être une estimation adéquate, à en juger par la langueur des soupirs qui osent encore agripper le bout de ses lèvres. à mesure que les secondes prennent la couleur de minutes, les minutes d’heures, elle en arrive presque à oublier pourquoi elle attend. pour qui, pour être plus précise. c’est simplement le hululement intempestif de ses pensées qui s’écorchent dans sa tête qui l’obsède à présent, et ce besoin viscéral de les faire taire. et petit à petit, à mesure que le ciel se charge d’un noir envoûtant et que les lumières se tamisent, le remède commence à faire effet. le bruit commence à se calfeutrer derrière les palpitations lentes de son coeur, derrière la respiration molle et aphasique qui soulève sa poitrine. pourtant la satisfaction d’un silence à nouveau dégusté lui est bien vite arrachée quand une silhouette trop familière se découpe dans son champ de vision gommé. comme une habitude qui vient triturer la rétine, les secondes nécessaires à l’identifier sont relativement courte et elle dévie presque aussitôt le regard. la solitude lui allait bien mieux au teint, et même si les mots se sont échappés sans qu’elle puisse les ravaler, elle espère silencieusement que son manque de coopération sera suffisant pour qu’il s’eclipse. mais non, il est tenace sil et il a toujours cette même rancoeur abjecte qui lui dévore les entrailles, souvenir un peu trop vivace de leurs derniers échanges enflammés. elle est prise de court avec ses premiers mots, cette analyse un peu trop bâclée de sa relation avec kitty qu’il catégorise hativement, alors que même elle n’est certainement pas capable d’en faire autant. c’est pas ma meuf. amer, tranchant, presque. c’est toute l’étendue de sa frustration qu’elle lui crache généreusement au visage sans se soucier de paraître bien trop incivile. qu’importe, sil ne s’est jamais embarrassé à ne pas froisser ses sentiments, et elle lui rend la pareil avec un soupçon de délectation mal dissimulé. et ce sont ses mots suivants qui lui arrachent un rire mauvais, étranglé par l’incohérence qu’il soulève. j’aimerais bien. c’est plus une confession prononcée à demi-mot pour elle-même, sans attente réelle de la moindre réponse de sa part à lui. elle qui d’habitude s’enveloppe de paradis artificiels pour éponger les blessures et faire disparaître la douleur quand elle est trop insupportable se retrouve bien démunie avec cette sobriété. et quand il vient plus proche d’elle avec une impulsion furieuse pour finalement se stopper d’un coup, elle sent la dernière lame se ficher dans son plexus. c’est une phrase qui sonne bien étrangère au bout de ses lèvres à lui, et elle imagine déjà les pensées qui lui traversent l’esprit. la pitié. cette saloperie qui lui retourne l’estomac à l’idée du tableau misérable qu’elle doit lui renvoyer. assez piteux pour qu’il mette sa haine de côté. et elle lui manque presque immédiatement à l’instant où elle constate sa disparition. comment ça elle est pas là? tu l’as vue partir? la question est balayée d’un revers de main sérieux, alors qu’elle se redresse déjà. attendre derrière un fantôme qui s’était déjà éclipsé était déjà assez humiliant, rester à se morfondre dans ce tombeau l’était d’autant plus. surtout si elle avait à supporter les regards mi-accusateurs mi-plaintifs d’un sil sur lequel elle avait tiré un trait depuis longtemps déjà. où bien peut-être était-ce plutôt lui qui l’avait évincée d’un claquement de doigt, mais s’attribuer le mérite de la distance coincée entre eux lui était bien plus agréable.
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Sil Myers
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyDim 6 Mai - 12:43

Tu hausses les sourcils quand elle crache que c’est pas sa meuf. Parce que tu t’attendais pas à ce qu’elle réplique aussi vigoureusement. Simplement parce que toi non plus, t’y croyais pas vraiment. Ouais, tu l’avais vu pas mal avec elle. Mais sans jamais voir rien de très explicite. C’était juste pour faire chier. Pour provoquer. Encore et toujours. Pourtant, sa façon de répondre te fait penser que t’étais pas si loin de la réalité. Et le reste ne fait que confirmer. Bah merde. T’aurais clairement pas pensé qu’elle s’foutrait dans ces états là pour une fille. Ou pour un gars d’ailleurs. Pour un coeur amoché. Alors t’as envie d’te foutre d’elle. De cracher des mots amers pour la mettre plus bas que terre. Aussi bas que terre que Maya. Parce que Maya, elle vivra plus jamais ça. Mais tu sais pas. Elle a l’air tellement paumée, que tu sais même plus quoi dire. Tu te retrouves un peu con. Parce que t’aurais jamais imaginer la voir comme ça. Parce qu’elle est forte, Mila. Le regard fier et les couteaux au creux de la voix. Pourtant, ses piques cinglantes se transforment en un vague appel à l’aide. Une détresse apparente foutrement troublante. Tu fronces les sourcils, pas franchement à l’aise. « ... vas y, arrête de chialer la » Tu grognes vaguement. Pas vraiment méchamment. Pas vraiment gentiment. Tu marmonnes nonchalamment. C’est étrange, parce qu’avec ses réactions bizarres, elle fait ressortir ce Sil qui s’était égaré depuis quelques temps. Celui qui arrivait à déconner de n’importe quoi et qui cachait le peu d’attention derrière des mots cyniques. Elle arrive à aller puiser dans cette amitié qui vous a un jour lié. Une amitié étrange d’une fille trop riche et d’un gamin trop paumé. Mais elle t’a toujours intrigué Mila. Un caractère de gamine des rues dans le corps de princesse des châteaux. Sacré mélange. « … Tout c’que je sais, c’est qu’elle a lâché l’job » T’es même pas sur que tu sois censé dire ça. Dire quoi que ce soit. Parler des affaires du club ne peut que vous apporter des emmerdes. Tu soupires vaguement. Ça a fait chier l’boss qu’elle se casse. Surtout comme ça, au dernier moment. Sans raison. Et tu commences à t’dire que c’est peut-être elle la raison. Parce que Mila, elle est un peu comme toi finalement. A faire fuir tous ceux qui s’approchent de trop près. C’est presque comique tient. Que vous vous retrouviez là. Foutrement seuls. Foutrement cons. Tu soupires vaguement, buvant d’un train la fin de ton verre. Et au lieu de la virer, tu sors un nouveau verre que tu remplis de whisky après le tient avant de le pousser verre elle. « Si tu dégueules sur mon bar, j’te préviens j’te défonce »

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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyDim 6 Mai - 15:14

Elle essaye, avec toute la vigueur qu’elle peut parvenir à extirper de son système vicié à la peine et le manque de sommeil qui lui martèlent les parois du crâne, d’effacer cette monotonie de son visage. Reprendre les traits de Mila Rojas, lumineuse et inébranlable sur sa stèle de faux semblants qu’elle se coule sur les traits. Elle essaye, de ne pas offrir ce piteux spectacle à quelqu’un qui ne mérite certainement pas d’être l’exutoire à toutes ces passions qui commencent à éclater au creux de ses entrailles. Mais la lutte est incessante, presque impossible et se solde rapidement d’échec quand les contours d’un rictus exaspéré ne parvienne même pas à se tracer. D’habitude c’est pourtant le repos avec Sil, la facilité de l’écraser de toute son irritation pour éviter aux vieilles réminiscences d’une amitié gommée par l’absence de ressurgir et brouiller la surface. C’est bien plus simple de s’écorcher à coup de reproches détachés que de s’étrangler avec des regrets. Elle préfère laisser les souvenirs de ce semblant de duo atypique qu’ils formaient moisir dans un coin de son esprit, avec tous leurs confrères les autres indésirables et les trop douloureux. Mais ce soir les étoiles sont alignés pour que tout lui échappe des mains, jusqu’au contrôle de son foutu language corporel qui la trahit avant même qu’elle se soit offert le luxe d’ouvrir la bouche. Même lorsqu’elle lui intime avec toute la virulence qu’elle trouve dans sa salive que Kitty et elle n’étaient absolument rien, elle entend l’écho de sa voix qui n’est pas du tout convaincant, sonne presque faux. Et ça se devine sur son visage à lui, qu’il n’en croit certainement pas un traître mot, comme un bouclier de lucidité qui pulvérise toutes ses tentatives de feindre l’indifférence. Et quand il articule l’atroce vérité, pose des mots sur son état c’est une piqure de rappel brûlante qu’il lui inflige, juste un peu trop tard. Mila se redresse, raclement de gorge pour ponctuer la césure, se débarrasser de cet apitoiement ridicule qui lui encombre la trachée. Va te faire foutre Myers. Juste comme elle l’apellait avant. Avant la tempête de l’âge, avant quand les silhouettes étaient minuscules et les coeurs énormes sous la poitrine. Le nom retrouve bien vite la pente de sa langue, suite logique à l’insulte qu’elle lui faisait pleuvoir au coin de la gueule à foison. Pourtant il lui porte bien vite un nouveau coup, la précision qu’elle redoutait sourdement sans oser l’articuler. Qu’il ne parlait pas simplement de ce soir, mais que son absence était bel et bien à marquer d’un énorme tampon d’éternité. C’était définitif, alors. Trop prématuré, la déflagration est trop ardente pendant une seconde où les mots ne trouvent pas le chemin de l’extérieur, restent à se dévorer les uns les autres dans l’estomac. D’accord. Et c’est tout ce qu’elle trouve d’assez éloquent pour offrir une réponse, et de pas assez abîmé pour qu’elle soit tentée de laisser s’échapper tout le typhon qui lui déchire les entrailles. A cet instant précis, quand elle scelle pendant un battement de seconde les paupières, elle aimerait qu’il disparaisse, englouti par le néant qui lui perce le corps, et qu’elle se retrouve seule. Seule pour s’autoriser le droit de régurgiter toute l’étendue de ces sentiments trop douloureux qui fulminent dans son crâne, et qui lui hurlent de les faire sortir de son système. Pourtant, quand la lumière lui caresse à nouvelle la rétine pour se déposer sur le verre qu’il lui tend, elle se surprend à rayer immédiatement ce souhait. Regard qui glisse jusqu’à lui, comme un merci silencieux, alors que ses lèvres embrassent les contours du verre et laissent glisser le liquide le long de sa gorge. Chercher à noyer les démons à larges goulées de whisky, la perspective est plus qu’alléchante pour être refusée. Et toi, c'est quoi ton excuse pour boire à cette heure-ci? C’est presque trop automatique, et peut-être qu’elle cherche simplement un moyen de se concentrer sur les soucis de quelqu’un d’autre pour oublier les siens. Peut-être aussi que la réponse l’intéresse, juste un peu.
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyJeu 17 Mai - 15:26

Et un sourire en coin se dessine sur ton visage. Y’a cette étrange satisfaction à retrouver les provocations. De retrouver ces mots crachés salement mais qui vous vont si bien. C’est comme si tout redevenait normal. Comme si on avait tiré un trait sur cette dernière année. Plus de mort. Plus de corps étendus là. Sans vie. Sans rien. Et bordel. Ça fait du bien. D’imaginer juste un instant que tout ça s’est jamais passé. Que t’es le même gamin qu’ya deux ans. Toujours aussi insouciant. Avec rien d’autre en tête que l’besoin de vivre. Par tous les moyens. Surtout les plus mauvais. « Ça tf’rait trop plaisir » Tu t’attends presque à ce qu’elle t’envoie encore bouler. Qu’elle te jette ton verre à la gueule. Et ça serait grisant finalement. D’surfer sur sa colère. D’surfer sur sa tristesse. Tout plutôt que sur la tienne. Et tu t’apprêtes à sortir les armes. Ces armes de mots que t’as pas aiguisé depuis trop longtemps. Pourtant, elle se contente de s’assoir avec un vague d’accord. T’hausses les sourcils dans un petit rire étouffé. Un rire de surprise. Une façon trop naturelle de te dire qu’elle a cédé trop vite. Que tu t’y attendais pas vraiment. Et y’a une certaine déception au fond. Une déception difficile à expliquer. « Oh, tu sais, un ou deux meurtres par ci par là. Quelques abandons. Et deux ou trois cœurs brisés. Classique quoi » On dirait presque un sourire. Là, sur le bord de tes lèvres. Un sourire qui vient accompagner cette blague qui n’en est pas vraiment une. C’est étrange, parce que c’est la première fois que tu rigoles de ça. De cette vérité tellement absurde que tu peux la dévoiler sans que personne n’y crois vraiment. Parce que c’est ça qui est fou finalement. A quel point le décompte est proche de la réalité. Avec l’autre gars et Cece. Et puis les abandons qui s’comptent en millions. Nora en tête. Et finalement, c’est presque le Classique le plus tragique. Comme si tout ça n’était qu’une histoire parmi d’autre dans le développement de ta vie. Et ça l’est presque. Peut-être pas les meurtres. Non. Ça, il faut l’avouer, c’est une nouveauté. Mais le reste. Les abandons et coeurs brisés. Ça a toujours été ancré dans ta vie. Comme des principes existentiels qu’on aurait creusé dans la pierre. Mais encore une fois, tu cherches à recouvrir la pierre avec tout ce que tu trouves. Et ce que tu trouves, c’est des conneries. Encore et toujours. « Puis, genre y’a des heures pour boire ? Personne m’a prévenu sorry » Tu la joues désinvolte, attrapant ton verre pour le finir cul sec. Le plus drôle dans l’histoire. C’est que c’est pas faux. Tu bois à n’importe quelle heure depuis trop longtemps. A enchainer les verres pour ne pas retomber. Ouais. C’est drôle finalement. Toi qui te bat tant pour la drogue. Tu t’égares dans l’alcool. Pas sur que ce soit si différent.

Les verres se remplissent. Une fois. Deux fois. Trois fois. Pourtant, vous parlez de rien. De tout. De rien. Vous parlez comme vous avez pu le faire un temps. A coup de douces conneries et de légères provocations. Et elle se rallume un peu Mila. Juste un peu. Accoudé au bar, tu l’observes un instant. Et elle est toujours aussi belle Mila. Même avec cette tristesse au creux des yeux. Peut-être même que ça la rend encore plus belle. Cet éclair de vulnérabilité. Parce que ça la rend plus humaine aussi. C’est drôle un peu. De voir que même les invincibles peuvent se casser. Ceux qui semblaient ne jamais pouvoir tomber. Tu sais pas trop pourquoi, mais t’as jamais imaginer que Mila pouvait tomber amoureuse. Alors forcément, tu repenses un instant à Kitty. A ces élans d’affection que t’as vaguement vu. Là. Entre les deux.Et tu peux pas t’empêcher de les imaginer. Toutes les deux ensemble. Dans un lit. Et comme un con, les mots vont plus vites que l’cerveau. « … Mais du coup … Vous avez déjà …? » Haussement de sourcil suggestif. Curiosité mal placé. Mais il faut bien l’avouer. L’image fait rêver. Et puis de toute façon, t’es déjà un peu pété. Et elle alors …
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyLun 21 Mai - 12:43

Les débris qui lui jonchent le crâne commencent à être submergés par sa présence intoxiquante, envahissante presque. Après le néant absolu, il est de partout, dans l’air qui s’entasse dans ses poumons, dans les vibrations qui font palpiter ses tympans, dans les effluves qui flirtent contre ses narines. Passage drastique d’un rien amer à un tout réconfortant. Et comme la mélodie d’une vieille musique dont on saignait le cd il y a des années, ses lèvres retrouvent immédiatement les paroles et la cadence qui rythme leur duo. Une simplicité fulgurante qui grouille dans les veines, les réminiscences d’étés pourtant éteints qui remonte des égouts et inonde les caniveaux. L’oubli de lui n’avait été que partiel, cautérisé à la va-vite par une pseudo-haine qui avait été tissée par ses mots ravageurs et la rancoeur putride qu’il lui avait enfoncée dans la gorge. Mais en même temps que les derniers soupirs du soleil se sont éteints, toutes les pages noircies à l’encre de la colère sont vite arrachées pour ne plus laisser que l’évidence aveuglante de leurs deux âmes qui s'emboîtent et se complètent si bien. Sil était tâché d’avant, du filtre sépia du passé et noyé au milieu de ces dizaines de visages d’anciennes connaissances, pourtant le regard perché au dessus de son verre il brûle avec la clarté d’un présent qu’elle ne pensait plus observer. Ca lui arrache quasiment un sourire modelé par la nostalgie moelleuse des souvenirs qu’ils partagent, mais elle l’étouffe sous une nouvelle gorgée, encore assez lucide pour ne pas lui offrir cette satisfaction là. Ou comment lui donner une énième opportunité de l’ensevelir de son sarcasme timide. Elle en oublie même jusqu’aux pincements qui ravageait la poitrine quelques secondes auparavant, trop concentrée à lui rendre chaque remarque avec doublement plus d’intensité. Toujours la même façon atypique d’échanger, du bout de lèvres trop stériles aux moindres sentiments qui restent crever sous les côtes, asphyxiés par cette façon qu’ils ont de ne pas laisser transparaître les vraies couleurs de leur être. Il suffit de s’agripper à ses pupilles pour en deviner les contours et les aspérités, et à ça Mila excelle autant si ce n’est plus. Dénicher les secrets dans les non-dits, les mots dans le mutisme qui paralyse les langues. Ils se retrouvent bien vite perché dans le cercle infernal de la lucidité qui s’échappe par la bouche à mesure que les verres se vident, et se remplissent à nouveau. Chercher à combler le gouffre qui déchire la poitrine à coup de liquide ambré et d’ébriété épaisse qui colmate les brèches. Elle ne compte plus, s’accoutume à la brûlure qui lui dévale la gorge et étrique les boyaux, au tintement de plus en plus brouillon du verre qui s’éclate d’un mouvement flou contre le comptoir. Tout ce qu’elle sent, c’est les paillettes de liberté qui se mélangent à l’hémoglobine, c’est la brume des paradis artificiels qui recouvre la vision trop sale tant elle est nette de la réalité et lui offre un nouvel bien plus beau. Et lui aussi, il a cette somptuosité qui perce la rétine avec plus d’intensité à chaque fois que ses lèvres retrouvent l’étreinte confortante de l’alcool. Regard éludé sur la courbe de ses pulpeuses qui remuent à chaque fois qu’il parle, subitement plus happée par la contemplation des deux bouts de chair que par la sonorité graveleuse de son discours piqué à la désinhibition. Jusqu’à ce qu’il appose une intonation étrangère à ses mots, juste assez pour l’extirper des eaux dangereuses dans lesquelles elle commençait à s’enfoncer. Est-ce qu’on a déjà quoi? La question lui arrache un hoquet de surprise, revient réveiller furtivement la douleur lancinante qu’il était parvenu à suturer au fil des mots. Et plus que tout, les souvenirs. Les étreintes brûlantes et les souffles enivrés à la passion interdite. La foutue addiction qui revient scier les veines. Mais elle est trop sévèrement perchée dans les étoiles que la noirceur n’est pas suffisante pour la ramener dans les limbes souffreteuses de son esprit. Je sais pas, à ton avis? Rictus qui se déforme d’un soupçon de concupiscence accentué à outrance, décide de jouer sur le secret pour lui inonder l’esprit du même genre d’images qu’elle. T’es réellement en train d’imaginer ça? Irrécupérable. Faussement vexée, bien trop peu sobre pour feindre sans qu’il n’y décèle la supercherie. Alors elle se rapproche légèrement en s’appuyant sur le comptoir, incitée par cette habitude ridicule que les esprits imbibés ont de chercher la proximité sans réaliser qu’elle est trop toxique pour s’y aventurer. J’espère qu’au moins je suis canon là dedans. Son doigt vient appuyer ses paroles en tapotant contre son front, mouvement entaché par un manque cruel de fluidité total. C’est aussi la position légèrement périlleuse qui la fait vaciller, mais qu’importe quand la seule autre personne présente pour assister au spectacle est tout autant éméchée qu’elle.
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyDim 17 Juin - 5:07

Tu peux pas t’en empêcher. De les imaginer. Et l’alcool n’aide pas à contenir les pensées qui s’évadent un peu plus loin à chaque gorgée. Et elle joue Mila. Avec son sourire à en faire tomber plus d’un. De ces sourires qui vous frappent en plein coeur. Raide mort sur le bas coté. « A mon avis ? » Ton avis à toi, il part loin. Il imagine des plans bandants. Des images dignes des vidéos que t’as probablement trop regardé. Véritables clichés. Mais elles sont belles dans tes pensées. Deux putains de déesses. Tu ris. De ce rire qui semblait s’être enfuis. Ce truc qui vient du fond des entrailles. D’une beauté étrange. Presque unique. Parce que pour une fois, y’a pas de cynisme. Pas de moquerie. Tu ris parce que t’es jeune et con. Parce qu’elle est belle et que tes pensées s’enfuient aussi loin que l’alcool. Parce que t’es heureux d’pouvoir penser à ça et pas à autre chose. Tu ris parce que sa question est conne. Aussi conne que vous. « T’es pas canon que la d’dans » Tu la regardes. Tu la regardes vraiment. Mila et son corps de déesse. Est-ce qu’elle peut vraiment douter un instant de sa beauté ? « Et puis genre tu l’sais pas » Elle a toujours eu cette attitude. De celle qui sait. Et elle est là. Penchées vers toi de cette façon terriblement qui fait ressortir ses seins. Est-ce qu’elle peut vraiment en douter ? Juste une seconde. T’as du mal à l’imaginer. « … Heureusement que t’es une chieuse du coup. T’aurais l’monde à tes pieds sinon » Sourire malicieux. Parce qu’il faut bien tempérer. Parce qu’il faut bien cacher les compliments maladroits derrière les mêmes moqueries d’autrefois. Mais la vérité, c’est que ce soir, tu serais volontiers à ses pieds. A oublier les emmerdes aux creux de ses yeux. De ses reins. Au creux de n’importe quelle partie de son corps. « Et du coup … T’aimes que les meufs ? » Haussement de sourcil interrogatif. Tu peux pas t’en empêcher. Et puis, la règle du ‘on baise pas avec les amis’ compte plus vraiment si on est plus tellement amis si ?

Tu récupères la bouteille de tequila, plaçant deux shooters devant vous. « T’en veux ? » Toujours plus loin. Toujours plus fort. Tout ce qu’il faut pour s’évader. « A moins que tu préfères me faire une petite danse …? » Tu donnes un petit coup de tête vers la scène. Sourire joueur. Elle lui a peut etre appris sa copine. Parce qu’elle était douée. Sacrément douée, il faut l’avouer.
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptyMer 20 Juin - 13:40

Ils sont comme coincés dans une bulle, bloqués dans un univers parallèle où l’extérieur n’a pas de prise. Plus que Sil et ses céruléennes pour délimiter les contours de leur nouveau monde où les cicatrices ne zèbrent plus la peau et où les palpitants sont débordants à en éclater d’une allégresse réelle. Pourtant il n’y a rien de tangible entre eux, quelques souvenirs poussiéreux d’une ancienne complicité, encore d’autres réminiscences d’échanges saupoudrés de haine pour finaliser le tout. Rien qu’une mascarade entre deux âmes qui réapprennent à se découvrir à tâtons, d’un bout intimidé de doigt qui vient effleurer les nouvelles formes. Mais tout est plus beau imbibé d’un nombre obscur de verres, quand l’esprit s’est égaré par la cheminée et qu’il ne reste que les passions brutes et sans aucun autre artifice. Aucun filtre aussi pour embourber la langue, Mila qui d’habitude ravale ses mots pour les pré-mâcher et leur donner une forme plus acceptable ne s’entrave pas ce soir. C’est la désinvolture et le lâcher prise de Sil qui ont cette aura intoxicante, contagieuse même quand elle se surprend à ne plus réfléchir à la moindre chose. Mort cérébrale temporaire, elle abandonne juste pour une soirée les saloperies qui jonchent son esprit dans un coin pour simplement s’enivrer de lui. Elle en oublierait presque jusqu’à la motivation première de sa venue, et l’absence toujours brûlante qui lui colle à l’épiderme en suturant la déchirure par une nouvelle présence. Et même si le sujet de conversation tangue presque autant que son champ de vision autour du nouveau fantôme, le ton qui épouse les lèvres de Sil est suffisant pour chasser la peine qui menace de ressurgir de ses entrailles. J’ai pas besoin du monde à mes pieds. Juste de ceux qu’il faut. Mila elle déguste les regards de Sil qui s’égarent, en apprécie chaque précieuse seconde comme une foutue ovation. Sous ses yeux vitreux et éclatés par le verre de trop, elle se sent encore plus étincelante. Tout pour s’accaparer la moindre attention après que Kitty lui ait charcuté l’égo.  Même si elle ne lui est pas autorisée. Même si elle s’effritera probablement une fois que la sobriété sera revenue toquer à leur porte. C’est simplement un remède passager, rien de plus. La question lui arrache un énième sourire alors qu’elle se recule pour retrouver sa chaise. Tu demandes pour un ami c’est ça? Réponse évasive offerte précautionneusement. Le sujet se rapproche trop des interdits, trop de sa vie qu’elle tente trop éperdument à oublier pendant quelques heures. Incluant toutes les personnes qui s’y entassent. Et elle est presque reconnaissante que Sil se soit évaporé du panorama de son cercle de connaissance et qu’il ignore donc que sa simple présence aussi proche de lui représente un délit qu’elle s’autorise sans y repenser. Aussi vite, le sujet dévie une nouvelle fois et Mila accueille avec satisfaction les verres qu’il dépose, avant d’hausser un sourcil à la question qui l’accompagne. Le regard qui glisse jusqu’à la scène qu’il lui indique, encore un autre mémorial et une nouvelle barrière brisée. D’accord, mais à une seule condition. Sans attendre qu’il ne le fasse, elle remplit les deux verres et le vide en une fraction de seconde, désireuse de sentir la brûlure lui dévaler la trachée et lui retourner l’estomac. C’est une étreinte éphémère, mais chaleureuse tout de même. Tu danses d’abord. Imitation de son sourire à lui qui lui étire les traits, pour accentuer le défi qui lui suinte des yeux. Elle ignore s’il va accepter, se délecte simplement de chercher ses limites quitte à se brûler les ailes au passage.  
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MessageSujet: Re: so call out my name (sil)   so call out my name (sil) EmptySam 30 Juin - 14:54

T’aimes bien ses mots. Sans trop savoir pourquoi. J’ai pas besoin du monde à mes pieds. Juste de ceux qu’il faut. Ça te plait. Même si en soit, tu comprends pas. Pas vraiment. Toi, tu voudrais le monde à tes pieds. Même ceux qu’il faut pas. Tu voudrais qu’atout le monde soit prêt à faire n’importe quoi pour toi. C’est l’gamin orphelin qui parlent dans ces moments là. Celui qui a jamais su comment garder quelqu’un. Alors ouais. Tu trouves ça beau. Qu’elle, elle ai pas besoin du monde entier. Mais juste de ceux qui faut. Et tu veux en être toi. Ceux qui faut. Tu veux bien être à ses pieds. Au moins jusqu’à ce que l’alcool quitte ton organisme. Si c’est encore possible. Rien n’est sur. Les pronostiques sont mauvais. Ils annoncent que l’alcool demeurera dans le système pour toujours. En conséquence, toutes les décisions, surtout les plus mauvaises, sont permises. C’est surement pour ça, ce sourire malicieux au bout de tes lèvres. Et cette façon de répondre … « Exactement … Pour un ami » C’est pour ça aussi que tes yeux se perdent sur ses lèvres. Puis sur son corps. Ou bien sur son corps puis sur ses lèvres. Peut importe. Et peut-être que ce n’est pas encore assez. Parce que tu rajoutent encore un peu d’alcool. Juste un peu. Pour être sur de prendre les mauvaises décisions.

L’alcool a envahi chaque parcelle de ton être. T’es bien. T’es haut. Tu éclates de rire à ses mots. « T’es con » Mais elle continue à te fixer avec ce sourire bourré de malice. Cette façon de provoquer bien à elle. Ses mots se transforment en défis. Est-ce que t’es cap ? Tu l’vois dans son regard. Mais toi, t’es cap de tout. T’es cap du monde entier. Nouveau shoot de tequila. « Ok ! » Tu reposes le verre à l’envers avant de quitter ton espace. Ton safe-space. La dernière fois qui faisait que tu n’avais pas déjà renversé mila sur le comptoir pour dévorer son corps. « Mais crois moi, tu vas regretter ton choix ! » C’est tellement bon de rire. Tellement fou d’oublier tout. De te laisser aller à toutes les conneries du monde. Tu montes la musique qui n’était désormais qu’en bruit de fond. Et il fallait que ça tombe sur une de ces musiques sexy sur lesquelles les pillent ont l’habitude de se trémousser. Tu montes sur la scène, vacillant en plus. Aussi étrange soit-il, c’est la première fois que tu montes là haut. Tu hausses les sourcils en regardant Mila, avec ce sourire au creux des yeux. Cette façon de dire … Est-ce que tu veux vraiment plonger la dedans ? T’es sur de pas déjà regretter ? Mais elle a pas l’air. Et puis, le défis est plus fort que la raison. Tu passes ta main sur la barre de pool-dance. Le centre du spectacle. Mais tu t’en éloignes rapidement. Tu feras ton show sans. « Dernière chance d’abandonner ? » Tu ris. Mais elle t’encourage encore. Alors tu te lances. Ton corps se cale sur la musique. Et tu en fait des tonnes. Tu accentues chaque geste. Chaque moue. Chaque rire. Tu joues le jeu. A fond. Tu jettes ton teeshirt vers elle. Comme un stripteaseur aurait pu le faire à un enterrement de vie de jeune fille.


Dernière édition par Sil Myers le Dim 2 Sep - 7:45, édité 1 fois
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