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 criminal. (cece)

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MessageSujet: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptyMer 8 Nov - 15:45

le Sinners.
les néons illuminent la ruelle, et tu prends le temps de fumer une clope devant l'entrée. c'est Sony qui t'a parlé de ce club, un endroit pour tout les malfrats, c'est pour les strip-teaseuses qu'il t'en a parlé. parce qu'il se fait du soucis pour toi. ça fait combien de temps que t'as pas touché une nana Desi, faudrait pas que tu deviennes gay. alors tu t'es presque habillé en conséquence, t-shirt d'un blanc immaculé et un de tes jeans habituels. t'as la gueule de l'emploi, tu sais bien qu'on te refuserait pas l'entrée, tu les laisserais pas faire de toute manière. pas ce soir, vraiment pas ce soir. cigarette jeter sur le goudron, tu passes la porte sans un sourire. ton premier arrêt, le bar. un whisky on the rocks que tu bois d'une traite. deuxième arrêt, le tabouret et un deuxième whisky sec, que tu avales sans respirer. ce n'est qu'au troisième verre que tu prends le temps de détailler la pièce, les diverses banquettes, les serveuses un peu trop bonnes, un peu trop à cran, les mecs aux allures diverses. du puceau au pervers, de l'homme marié au père de famille et puis y'a les gars comme toi. les ex-taulards, les fraîchement sortis qui veulent pas passer la nuit tout seul, ou du moins avec des souvenirs. de quoi se branler allègrement et palier au manque de chaleur corporel. alors tu te prêtes au jeu, tu admires les corps qui s'effeuillent, quelques fois tu souris, mais la plupart du temps tu te contentes de déguster ton verre. puis viens le quatrième, le cinquième. la troisième fille, la quatrième, puis la cinquième ... elle est de dos, à peine plus habillée que les autres. elle ondule au rythme de la musique et l'ambiance semble avoir changer au Sinners. l’atmosphère se fait plus moite, les lumières s'estompent pour se concentrer seulement sur la scène. verre de whisky entre les lèvres, une gorgée, une autre, elle se retourne, et la gorgée passe de travers, tu manques de étouffer et tu n'es pas certains que ce soit à cause de l'alcool bon marché. ça te tord l'estomac quand tu redessines ses traits que tu connais entre mille. Cécilia. putain. ta mâchoire se serre instinctivement, et t'as le sang qui pulse déjà dans tes artères, l'animal déjà prêt à bondir. pourtant tu restes scotché, incapable de faire le moindre mouvement. c'est quoi ce bordel ? une blague de mauvais goût, ça ne peut être que ça n'est-ce pas ? c'est Sony qui te tant un piège et elle est de mèche. pour que tu contrôle tes nerfs, que tu fasses preuve d’intelligence au moins une fois dans ta vie. mais elle continue son spectacle, elle ne s'arrête pas et la pression monte, trop vite, trop fort. tu termines ton verre et tu t'approches pour y voir plus clair, peut-être que ce n'est pas elle. monsieur Cox se persuade. tu te trompes, ça ne peut être que ça. mais plus tu avances plus l'image se fait nette. ton cœur se serre dans ta poitrine. putain, c'est quoi ce bordel ? Cece qui s'fout à poil pour ces saloperies de billets verts. t'as le cœur qui se serre, parce que la dernière fois que tu l'as vue t'étais encore entre quatre murs et tu pensais pas le retrouver ici la gamine. pas comme ça, pas dans cette tenue de petite pute. parce qu'elle mérite mieux que ça Cece. elle mérite de grandes choses, de belles choses. pourtant tu lui as montré que du sale, vous lui avez montrez que du sale à la gosse. t'as la gorge nouée, les doigts qui fourmillent parce que t'aimerait leur crever les yeux à tout ces connards, toi y compris pour le semblant de jalousie qui semble déjà rougir ton visage. tu secoues la tête de gauche à droite. c'est quoi c'bordel ?! que tu lances à l'intention de personne, juste pour toi même. et tu t'approches encore, jusqu'à ce que ses yeux à elle se pose sur toi, ton regard noir plongé dans le sien. sur ton visage il y a l'incompréhension, mine défaite alors que tu pousses du bras un mec se trouvant sur ton passage. c'est quoi ce putain de bordel Cece ?! cette fois t'as hurlé sans vraiment t'en apercevoir. tu serais presque prêt à monter sur scène pour la récupérer et la couvrir avec ta veste. mais tu n'en fais rien, tu restes cloué sur place. t'es tellement près que t'agrippes son mollet, tes gestes sont plus qu'automatiques. descends maintenant. que tu grognes. t'as pas envie de faire d'esclandre, alors tu la supplies presque du regard. mais y'a un mec qui pose la main sur toi, ses doigts qui se serre sur ta manche. tu serres les dents pour ne pas lui en coller une. pas ce soir. ce sont les seuls mots qui sortent de ta bouche, comme une menace, un avertissement. pas ce soir mec, j'suis pas en état, j'vais faire quelque chose qu'on regrettera tout les deux et je peux pas me le permettre.
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MessageSujet: Re: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptySam 11 Nov - 8:27

dans les coulisses, l'ambiance est bon enfant. les filles frivoles se parent de leurs plus beaux atours, offrent leurs regards langoureux aux miroirs et font la moue devant les reflets saisissants qui s'étalent tout autour d'elle. bercée par le ballet sulfureux qui l'enivre, cecilia laisse son esprit s'évader derrière le parfum capiteux et sucré des nanas. alanguie sur le canapé défoncé, elle siffle son ... cinquième, peut-être sixième (?) verre de vodka, courage liquide nécessaire quand elle doit se dissocier d'elle-même, laisser la révoltée sur le bas-côté et inviter la traînée à prendre possession de son corps. cece, elle déteste sentir les regards moites sur ses courbes dénudées, elle déteste les mâchoires serrées des mâles primaires à qui elle aimerait trancher les couilles et puis la bite pour leur enfoncer violemment dans la gorge jusqu'à ce qu'ils en crèvent. elle déteste ça quand elle est sobre, la gosse. les regards prédateurs, affamés qui rappellent ceux du daron complètement cinglé, remarques avides et mots juste bons à faire naître la bile au creux du bide. mais quand elle a bu, c'est différent. ça la galvanise, ceci, de les sentir prisonniers au creux de ses mains, de ses reins, désireux d'effleurer ce qu'ils ne toucheront jamais. celui qui la touche, elle lui coupe la main c'est aussi clair que ça. c'est plus facile avec l'alcool, d'oublier les convictions et de laisser seulement s'exprimer son ego tout chiffonné à l'intérieur, rapiécé à la va-vite, vivifié par le désir qui ondoie dans leurs rétines immondes. mais cece, elle est le zéro absolu de l'effort : c'est cette aura sauvage qui lui confère le pouvoir lorsque les néons mordent sa peau dénudée. ses cheveux en bataille, ses yeux fardés d'un noir enragé qui a eu la journée entière pour s'estomper, ses lèvres rouge sang à force d'être mordues de rage, de colère, de haine ou d'angoisse. tout chez elle appelle au cul, corps nerveux, insoumis et gestes un peu trop brutaux pour être seulement sensuels. y a quelque chose d'animal, chez cecilia et c'est sur ça qu'elle compte pour danser sans fournir trop d'efforts. faudrait pas non plus déconner. et puis les filles s'agitent, disparaissent les unes après les autres et elle termine son dernier verre cul sec avant de les rejoindre. ça tangue déjà un peu sur ses talons trop hauts et cecilia s'en déleste. elle libère ses pieds comprimés dela torture et balance les escarpins en plein milieu du couloir, bordélique devant l'éternel.
c'est son tour et quand les lumières tamisées viennent nimber son épiderme luminescent, elle a déjà chaud la môme, et le palpitant tout esquinté qui se cabre dans la poitrine, ravi de l'ivresse qui lèche déjà ses contours. paupières à moitié closes, elle ondule au rythme lancinant de la musique, laisse tomber son perfecto en cuir pour révéler une lingerie raffinée, pleine de fioritures compliquées à retirer qu'elle ne porterait jamais dans la vraie vie. le tout laisse peu de place à l'imagination, au moins autant que ses courbes sensuelles lancées dans un corps à corps charnel avec l'air moite autour d'elle. elle flirte avec les chacals, cece, de ses prunelles ravageuses qui semblent leur adresser à tous des doigts d'honneur chargés de mépris. les hommes sont assez cons pour aimer ça, les connasses allumeuses qui les prennent de haut avant qu'ils ne les prennent tout court pour leur faire hurler leurs noms. c'est là, qu'elle le voit, effaçant sa moue boudeuse de femme-enfant derrière un sourire triomphant. desi, avec sa tête de môme pas content qui ne pige rien. elle lui adresse un clin d'oeil comme seule réponse à ses yeux fauves et cecilia, elle est un peu trop soûle pour être partagée. son cerveau est débranché et elle a juste envie de lui plaire, la gamine. pas comme quand elle avait huit ans et l'emmerdait perpétuellement pour obtenir un brin de son attention, non. juste pour lui faire un peu mal. un peu seulement, elle n'est pas assez sobre pour la colère brûlante et les mots éclats. il agrippe son mollet et elle se marre ceci. elle rit aux éclats et regrette l'absence de ses pompes qui auraient pu s'enfoncer dans sa paume. à la place, elle le laisse s'accrocher à elle comme un naufragé et retire son soutien-gorge, drapée de toute son insolence. il libère l'opulence de sa poitrine et elle lui jette à la gueule, la môme, comme elle le fait parfois avec un abruti choisi au hasard qui glissera plus de billets entre ses reins. sauf qu'avec desi, y a pas de hasard qui tienne. il lui demande de descendre et elle abdique mais pas de la façon dont il aimerait, suivie par les néons qui savent bien que le spectacle n'est pas fini. cece, elle vient lui offrir une danse pour le rendre dingue. parce que desi, il ne peut pas s'énerver, exploser et tout briser sans retourner direct en prison et l'idée la fait marrer. alors elle encadrer la chaise sur laquelle il bout de ses mains et lui tourne le dos pour offrir son cul affolant qui esquisse des arabesques érotiques juste contre lui, effleurant sans jamais toucher. de dos, c'est plus facile. plus facile d'oublier que c'est desi, plus facile de le confondre avec tous les autres clients qui crèvent d'envie d'empoigner mais n'en ont pas le droit. elle ondule, la gamine, descend lascivement et remonte avec la même langueur. et puis brusquement, elle se lasse cece, elle sent son coeur poindre contre ses lèvres et se retourne pour venir planter ses opales troublées par la boisson sur le visage de celui qu'elle entend bien dégager de la vie de sony. "je remonte pas là-haut si tu me glisses deux trois billets." pour ce soir seulement mais ça, elle le tait bien. cecilia, elle se redresse devant desi, poings serrés sur ses hanches et menton relevé, et si elle n'était pas seins nus, vêtue comme une pute, elle aurait l'air d'avoir encore sept ans, dans l'attente de son dernier caprice en date ... du fric glissé dans la ficelle de son sous-vêtement.
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MessageSujet: Re: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptySam 11 Nov - 14:58

y'a son soutient-gorge qui atterrit en pleine figure, et tu le repousses de ta main le laissant s'échouer vulgairement sur le sol. t'as le regard fuyant alors qu'elle s'en amuse la gosse, t'as pas envie de la voir à moitié nue, t'as juste envie qu'elle couvre son corps le plus rapidement possible. c'est pour cette raison que tu lui demandes de descendre, presque suppliant. et quand elle le fait, ce n'est que pour mieux t'obliger à prendre place sur une chaise. et tu deviens client involontairement. devant toi se tient une femme que tu ne connais pas, que tu ne connais plus. regard aguicheur et danse lascive. c'est son cul qu'elle t'offre en premier et t'as du mal à déglutir, tu tentes de regarder ailleurs, tu fixes un des néons et tu ne le lâches pas. mais y'a son corps qui ondule, qui frôle le tiens et la chaleur tu ne peux la réprimer. tes mains se serrent sur le bois, trop fortement quand tu tournes les yeux et que tu les vois tous, ceux qui la regardent, ceux qui sont jaloux qu'elle ne les ait pas choisis. et t'aurais préféré qu'elle en choisisse un autre. un mec lambda que t'aurait pu attendre à la sortie pour lui exploser les dents. mais c'est sur toi qu'elle a jeté son dévolu, elle redevient la gosse que tu as toujours connu dans le fond. elle cherche tes limites et les caresse d'un peu trop près. mais ce n'est plus le même jeu, parce que lorsque tu étais adolescent c'était l'agacement qui te gagnait. et maintenant, tu ne sais plus où te foutre. t'as le palpitant un peu trop furieux. puis elle se retourne Cécilia, ses iris rivés sur toi et tu soutiens son regard.
je remonte pas là-haut si tu me glisses deux trois billets.
mâchoires serrées, à l'intérieur de toi c'est un véritable ouragan qui rêverait de s'échapper pour tout détruire sur son passage. ta gueule, ferme ta grande gueule. c'est ce que tes yeux lui hurlent. ta bouche reste close. puis tu prends une grand inspiration, pour te remettre d'aplomb. surtout ne pas baisser les yeux, surtout pas. tu passes une main sur ton crâne raser, avant de fouiller dans les poches de ta veste. deux ou trois billets hein. t'en sors ton portefeuille, t'attrapes les billets froissés. c'est tout ce que tu vaux maintenant c'est ça ? t'as la voix tremblante, la colère s'engouffre à travers tes mots. tu lui jettes quelques billets de dix dollars tout en relevant, envoyant valser la chaise par la même occasion. c'est comme si tu lui redonnais une place d'enfant maintenant que tu es debout, tu la toises, sourcil arqué et un air de dégoût sur la gueule. la situation te dégoutte, ce qu'elle devient, par votre faute, par ta faute. t'as choisis la mauvaise cible, t'sais bien que j'ai pas grand chose à offrir, alors fais en bon usage. que tu lances avant de lui tourner le dos, les poings toujours serrés, tu bouscules d'un coup d'épaule tout ceux se trouvant sur ton chemin pour rejoindre le bar. besoin de penser à autre chose, une bonne grosse dose d'alcool. et c'est un whisky que tu commandes, encore et toujours. tu pourrais prendre la fuite, mais t'en es incapable. incapable de penser à autre chose qu'à elle quand elle est dans les parages. incapable de t'éloigner alors que tu t'inquiètes pour elle. alors tu préfères mettre des œillères, te saouler la gueule quitte à ce qu'elle termine son numéro. tout ce que tu veux c'est qu'il ne lui arrive rien, alors tu resteras planter là autant de temps qu'il le faut.
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MessageSujet: Re: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptyVen 17 Nov - 13:18

cece n'a pas vraiment de but, aveuglée par la haine féroce (et autres minuscules joyeusetés) qui l'entraîne jusqu'à desi et la pousse toujours plus loin. elle flaire seulement le sang qui pulse férocement contre sa jugulaire et cherche à mordre sans réussir à planter ses canines. elle tâtonne cecilia et ça l'énerve parce que c'est la seule personne au monde putain d'entier avec qui elle n'y arrive pas tout à fait. à le faire sortir de ses gonds, à jouer l'emmerdeuse, à taper du pied jusqu'à ce qu'il cède, qu'il abdique, qu'il hurle et vocifère. il est sanguin pourtant desi, plus que sony. ça devrait être facile de l'entraîner au bord du précipice et de l'y jeter pour l'ensemble de son oeuvre.
pour lui avoir volé son frère.
pour l'avoir abandonnée.
pour être revenu.
et pour avoir enraciné en elle ces conneries ambivalentes comme autant de ronces autour de son palpitant.
mais elle échoue. tout le temps. et c'est fatiguant de perdre, elle qui ne combat que pour terrasser. alors ceci, elle essaye autre chose, profite de la présence impromptue de desi dans ses terres désolées pour lui cramer la rétine et jeter ses courbes en pâture. elle le sent, le malaise grandissant, la tension à couper au couteau qui indique qu'elle est sur la bonne voie, qu'elle n'a plus qu'à forer jusqu'au centre de la terre pour tout bousiller. alors cece, elle se donne contre lui, gestes équivoques et cul offert, tout en se mordant la lèvre très fort pour mettre son corps en sourdine qui a le toupet de réagir, ce con. ça tambourine au creux de son ventre et ça la frustre, la gamine, de se sentir trahie par le myocarde qui a coulé jusqu'à ses tripes alors qu'il est muselé jusqu'au dernier degré. mais il était bien, en-bas parce que lorsqu'elle pivote sur ses jambes graciles pour faire face à desi, il remonte violemment jusqu'à ses lèvres et ça lui filerait presque un haut-le-coeur, de le sentir si proche de chuter mollement jusqu'à lui comme un clébard docile.
cecilia, ça lui donne encore plus envie de l'atomiser. elle se repaît de son regard furibond, des mots silencieux qu'il lui balance à la gueule sans qu'ils ne franchissent la frontière de ses lèvres. elle a envie de les arracher, d'attiser les braises, de le forcer à prononcer à voix haute ce qu'il n'ose murmurer. à la place, elle demande du fric, fière et cambrée, poitrine dressée et sourire conquérant. petite abeille qui bourdonne trop près de son oreille. mais desi, il ne la regarde pas et cece sent son coeur redoubler de violence à l'intérieur, à mesure que sa colère la noie. mais putain, regarde-moi ! c'est ce qu'elle rêve d'hurler cece en enfonçant ses ongles jamais bien longs dans les globes oculaires qui la snobent. à la place, elle se contente de la colère qui luit dans son timbre alors qu'il lui jette le fric à la figure comme si elle lui donnait envie de vomir. c'est tout ce qu'elle vaut ? elle jette des oeillades courroucées la gamine à l'ego froissé. bien sûr que non. cecilia, elle vaut plus. plus que ce qu'elle montre et surtout plus que ce qu'ils pensent, tous ces abrutis qui ont le malheur de la sous-estimer, de l'abandonner. et elle pourrait valoir tellement plus, si elle n'essayait pas si fort de mordre ceux qui osent l'approcher, à l'exclusion de ses copines pour la vie et plus encore. "c'est toujours plus que ce que j'vaux à vos yeux d'abrutis finis !!" elle fulmine, cece, elle sent la lave cramer ses veines et grimper jusqu'à ses yeux comme des fusées pour rougir ses opales marines. ce n'est pas seulement de la colère, de la haine, c'est la rancoeur éternelle, celle de la gamine qui suit les silhouettes évanescentes jusqu'à ce qu'elle disparaissent avec la conviction profonde, organique, naïve qu'ils reviendront. ce soir. demain, peu importe. et qui attend. chaque jour un peu moins, à mesure que tout s'assèche à l'intérieur, que les fleurs se fanent et ne gardent que les épines pour subsister. elle est censée l'énerver, cecilia, mais c'est elle qui s'incendie et brûle d'envie d'hurler à la face du monde une détresse à laquelle ils n'ont jamais cru bon de s'intéresser. la solitude, l'angoisse, la peur au bide d'une gamine à peine pubère. l'incompréhension et le manque. elle sent ses poings serrés trembler et d'un coup, les regards appuyés sur sa peau la dérangent.
desi lui tourne le dos, et elle voit rouge.
loin de mieux respirer loin de sa présence toxique, cecilia se prend l'échec de son petit spectacle en pleine gueule. le monde estompé jusqu'alors se teinte à nouveau derrière le miroir de ses prunelles et elle adresse à ces gros porcs concupiscents ses majeurs dressés, rageurs et tremblants. qu'ils aillent se faire mettre. tous. ike va encore hurler qu'elle est mal élevée, qu'elle ne sait pas se comporter avec la clientèle, qu'il va la virer et elle fera semblant de l'écouter, de battre ses longs cils félins et de jouer à la môme docile, au chaton perdu repenti. c'est toujours le même cinéma. mais en attendant, c'est kittycat qui vole à son secours, qui glisse à ses côtés avec sa veste entre ses doigts fins avant de grimper sur scène. cece, elle l'étreint entre ses bras malingres jusqu'à l'étouffer. fort. elle la serre entre ses bras avec tout le désespoir du monde, elle sent son coeur qui chavire à l'intérieur, le pauvre idiot qui aimerait tellement se raccrocher à quelqu'un mais n'ose pas. ce palpitant qui a si peur de subir de plein fouet de nouvelles éraflures et qui gonfle douloureusement sous les doigts guérisseurs de kitty, bulle de douceur dans un monde de brutes. mais ça ne suffit pas. pas ce soir, pas avec la boisson qui agite ses pires travers et ses nerfs à vif, empoisonnés par la tête de con de desi. et la furie, elle fend la foule pour le rejoigne, bien décidé à le mettre à mort sans réaliser que des deux, c'est elle le taureau aveugle qui fonce droit vers son trépas. cecilia enfile rageusement le blouson en cuir étroit sur sa poitrine et se maudit d'avoir abandonné ses affreux talons quelque part dans les coulisses. putain. le sol dégueulasse colle sous ses pieds nus qui tentent de l'effleurer seulement et cece avale la distance jusqu'au comptoir, jusqu'à lui, cible droit devant.
elle n'abandonne pas cece, jamais.
c'est ce qui la rend aussi coriace : elle ne laisse pas tomber, même si elle n'a rien à y gagner. c'est pour ça, que sony cède toujours. pas parce qu'il regrette son attitude de gros con, pas parce qu'il a envie de lui faire plaisir ou pour des raisons fraternelles qui auraient un putain de sens, non. c'est juste parce qu'elle l'emmerde, parce qu'il veut la paix. cecilia ne se fait pas d'illusion et à force d'être traitée comme une vulgaire pièce rapportée, elle en est devenue une. mais la sournoise, celle qui s'immisce dans un mécanisme bien rôdé avec suffisamment de pression pour tout détruire. desi est seul au bar et elle referme ses doigts fébriles autour de son verre de whisky pour lui dérober. la boisson glisse entre ses lèvres et se mélange aux effluves de vodka sans qu'elle ne s'en émeuve. "tu crois qu'il dirait quoi sony, s'il apprenait que tu mates sa soeur à poil comme un gros dégueulasse ?" elle le cherche, constamment. elle vient le frôler pour se glisser à ses côtés et gratte le vernis jusqu'à dévoiler le fauve aveugle qui sommeille en-dessous. celui qui sort tout juste d'une cage et semble si proche d'y retourner. "moi je crois qu'il te foutrait dehors." elle insiste cece, flaire une brèche et s'y engouffre, les prunelles rendues brillantes tant par l'alcool que l'idée de le faire vriller. "et que je pourrais enfin récupérer ma piaule." sourire radieux comme un caprice, trop éphémère pour faire illusion. cece repousse le verre dans sa direction d'une pichenette et croise ses jambes galbées d'un geste faussement érotique à la subtilité d'un bulldozer. elle perd tous ses charmes, face à lui. elle perd toute contenance, cece, redevenant la gamine insupportable qui cherchait son regard. elle se sent idiote, lestée de gestes superflus, d'un trop plein de sentiments écoeurants qui ne savent jamais se décider entre l'envie de le baffer et de l'embrasser, le désir tu de l'accepter et le besoin viscéral de l'arracher de son existence comme un pansement.
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MessageSujet: Re: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptySam 18 Nov - 17:57

le palpitant serré. les mâchoires crispées. la tempête se lève petit à petit dans ton organisme. il y a ses mots qui tournent en boucle dans ta tête. c'est toujours plus que ce que j'vaux à vos yeux. et c'est la triste vérité qui te percute de plein fouet, celle de l'abandon jamais digéré. celle de la faute que vous avez commise il y a des années, et la gamine qu'elle était ne s'en est pas remise. envers vous elle est restée la même petite idiote, la rage en prime. et vous l'avez bien cherché. parce que vous n'avez pas réfléchis, du moins pas correctement. ce qu'elle ne sait pas c'est que ces jour vous avez pensé à elle plus que de raison, que lorsque les os de son père ont craqué sous tes doigts c'était aussi pour elle. et que lorsque vous avez pris la fuite, c'était également pour la protéger. mais le secret ne sera jamais dévoilé, t'es prêt à porter ce poids le restant de tes jours. alors comme pour anesthésier tes pensées t'avales une gorgée de whisky, juste à peine avant qu'elle ne s'empare de ton verre. tu crois qu'il dirait quoi sony, s'il apprenait que tu mates sa sœur à poil comme un gros dégueulasse ? t'as la tête légèrement baissée, que tu secoues de gauche à droite en soupirant. tu sais qu'elle cherche à titiller la bête, le fauve qui sommeille. elle l'a déjà vu à l'oeuvre, elle sait qu'il est là. et la gamine elle gratte, cherche la plaie pour y foutre ses doigts. moi je crois qu'il te foutrait dehors. tu redresses ton visage vers elle maintenant, tu l'observes de haut en bas la gosse, pieds nus au milieu du club. veste en cuir serrée contre son buste et ses yeux de gamine en colère. elle te ferait presque sourire, et c'est ce qui se passe d'ailleurs. y'a tes lèvres qui s'étirent lentement. et que je pourrais enfin récupérer ma piaule. elle se la joue femme, croise ses jambes de manière équivoque, et tu pourrais presque te prendre au jeu. tu récupères ton verre, tu vides ce qu'il en reste avant t'en recommander un autre et de poser les billets qu'il te reste sur le comptoir. qu'est-ce que t'essayes de faire là ? que tu demandes, un sourcil arqué alors que tes yeux noirs se plongent dans l'océan que sont les siens. t'essais de comprendre, mais tu n'y arrives pas. tu n'as jamais réussis à déceler ses pensées. tout s'embrouille dans ton cerveau quand il s'agit d'elle. mais ce soir il y a la colère latente, alors ta réflexion se fait plus poussée. ok. ok. un ricanement te prend alors que t'as les doigts qui te démangent. puisque tu veux jouer les femmes... que tu craches avant de te redresser et de saisir son bras avec force, l'obligeant à se lever par le même occasion. tu la tire contre toi, pour pouvoir mieux la traîner à travers la foule. t'en as plus rien à foutre. son boulot n'est certainement pas terminé, mais pour ce soir oui. on va aller le lui dire tout de suite ok ? t'es un peu plus nerveux qu'il y a quelques minutes, les gens tu les bouscules sur votre passage, et tu sais qu'elle t'insulte, qu'elle résiste mais tu t'en préoccupes pas et c'est peut-être ça le problème. c'est surement ce qui va  t'attirer le plus d'ennuis. toi le mec venu de nul part, l'ex-taulard qui tente de fuir avec une des danseuses. tu veux la confronter à ses actes et à ses dires. tu vas porter tes grosses couilles, et on va tout aller lui dire maintenant. comme ça t'auras la chance de voir ton frère m'exploser la gueule et me foutre à la rue. ça te va ? tu montes le ton sans t'en apercevoir. y'a la rage qui s'impose sans que tu ne le veuilles réellement et tu t'aperçois à peine quand vous atteignez la rue. ce n'est que lorsque le froid mord ta peau que tu reprends conscience de la réalité. tu la lâches enfin. je peux même l'appeler, j'suis sûr qu'il arrivera en moins de cinq minutes, et tu seras débarrassé de moi. t'es prêt à dégainer ton téléphone portable.
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MessageSujet: Re: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptySam 25 Nov - 16:03

Desi ne réagit pas et Cecilia, elle se sent minuscule face à lui. Il lui donne toujours le sentiment d'être ridicule, insignifiante ou parfaitement pathétique et dans tous les cas, rien n'est plus efficace que sa gueule d'abruti pour grignoter son ego pourtant au zénith. Parce que Cece, promis juré, elle s'aime bien. Assez pour ne pas se donner aux quatre vents, suffisamment pour savoir que ce qu'elle vaut c'est largement plus que ce qu'elle a et que c'est leur faute, pour avoir saccagé son existence en la laissant batailler seule avec la mort du vieux, l'assistant social et puis l'huissier. Et putain, elle a envie de le secouer, de lacérer les chairs et de lui crever les tympans juste pour qu'il relève sa tête basse et la pose sur elle. Elle la sent, Cece, la tension insidieuse qui ronge tout sur son passage, les fourmillements le long de sa colonne vertébrale et son palpitant qui tambourine comme un diable partout, tout le temps, dès qu'il est là. Mais là, c'est pire. Parce qu'elle a trop bu et que l'alcool lui donne des idées saugrenues, parce qu'elle a l'esprit fébrile, créatif, suffisamment pour imaginer des centaines de versions alternatives à cette scène et toutes sont plus gratifiantes que la vraie qui se déroule sous ses prunelles en lui donnant envie de s'enterrer. Mais même quand il réagit, Desi, il n'est pas fichu de le faire correctement. Il sourit. Il sourit, et à l'intérieur elle sent un truc qui chavire et qu'elle aimerait assassiner parce que putain, elle n'a jamais demandé toute une ménagerie à l'intérieur et encore moins un truc aussi niais et débilitant que des papillons dans le ventre. Non mais déjà, qui a inventé cette expression ? C'est dégueulasse des papillons, poilus, irritants, cons comme des bites et en plus, ça ne vit même pas longtemps alors que les siens colonisent ses entrailles depuis ... une paye d'années. Plus qu'elle n'accepte d'avouer et malgré sa passion pour les cocktails toxiques, elle n'a jamais trouvé la recette miracle d'un insecticide suffisamment puissant pour la libérer de son léger problème. Et Cece, elle aimerait vraiment donner sa chance à l'occulte, croire à l'inexplicable et laisser Gemma faire dieu sait quoi sur elle pour la libérer de ce qui est une putain de malédiction. Desi, il n'a pas le droit d'avoir la plus infime influence sur elle. C'est injuste. Pas après ce qu'il a fait. Pas quand il lui sourit comme un idiot, à peine déboussolé par ce qu'elle lui balance dans le but de l'énerver un peu. De le pousser à bout pour foutre le bordel à l'intérieur. Pas autant que chez elle où c'est en permanence l'apocalypse mais un peu.
Mais non, Desi arbore le sourire qui lui a sans doute collé un maléfice et lui demande ce qu'elle essaye de faire, ultime preuve que ça ne fonctionne pas. Elle a les poings serrés, Cecilia, et les membres fébriles, presque tremblants sous la frustration de ne pas réussir à l'ébranler. Ce n'est qu'un homme pourtant, un débile dopé aux hormones et téléguidé par sa queue, ça devrait être facile, non ? Mais non, elle est à moitié nue devant lui et il ne voit rien. Elle ne répond pas la môme, laissant ses yeux furibonds le clouer sur place. Elle le fixe longuement avec sa rage en tisonnier, jusqu'à ce qu'il capitule. Jusqu'à ce qu'il s'anime. Il attrape durement son bras et le sang afflue furieusement sous sa peau, juste sous ses phalanges à lui alors qu'elle proteste. Parce que putain, Cece, elle a l'impression d'être une sale gamine qu'on va enfermer dans sa chambre. "Hé mais lâche moi !" qu'elle s'époumone tout en glissant l'exact inverse à Sil qui s'agite déjà derrière le comptoir. Ce n'est pas à eux de s'en mêler, c'est à elle. Et Cece, elle est incohérente, elle qui rêve de le voir chuter, elle le protège en faisant signe que c'est ok, qu'elle gère la situation. La vérité, c'est qu'elle ne gère pas grand chose mais qu'elle se nourrit de la colère de Desi qui répond à la sienne dans une minuscule victoire. Même s'il ose balancer qu'elle joue à la femme comme si elle n'en était pas tout à fait une."Je joue à rien putain fous-moi la paix !!" Elle s'égosille dans le vent Cece, se cabre contre lui, tire sur son t-shirt jusqu'à le déchirer mais rien n'y fait et elle se retrouve entraînée dehors, pieds nus sur le goudron gelé, le cul à l'air dans son string minuscule en lui hurlant qu'il n'est rien qu'un gros cinglé. "MAIS TOI, A QUOI TU JOUES ??? C'est pas parce que j'danse en sous-vêtements que j'ai envie de niquer le premier loser qui passe dans une putain de ruelle alors tu t'calmes di-rect." Cece fulmine, crache, laisse son doux vibrato (lol) envahir l'espace et la rue qui pue le vice pour étouffer l'effet de crâne d'oeuf à l'intérieur. Mais Desi, il n'a pas été entraîné par sa bite, non, c'est encore pire. Il entre dans son jeu, mais pas de la façon qu'elle aimerait.
Il ne la supplie pas de ne pas prévenir Sony, ne s'excuse pas pour ses années galère, ne lui murmure pas les mièvreries qu'elle aimerait entendre parfois, malgré son corps qui se rebiffe et sent la bile l'envahir dès qu'elle y rêve trop fort. Desi, il joue n'importe comment et putain, qu'est-ce qu'il est con. C'est ce que ses yeux brûlants crient plus fort encore que ses mots parce qu'il gâche tout. Tout le temps. En putain de permanence. "Tu sais quoi ? J'ADORERAIS que ça se passe comme ça pour être débarrassée de toi pour TOUJOURS." La langue alcoolisée se délie plus rapidement que ses neurones et s'emballe au même titre que ses phalanges qui cherchent déjà le téléphone de Desi dans ses poches. "Mais tu sais très bien que ça suffira pas, c'est bon, arrête de te foutre de ma gueule je le sais aussi." qu'elle râle en refermant ses doigts sur l'iPhone à l'écran déjà éclaté de Desi. Parce que Sony, il prend toujours sa défense. Pour créer la rupture, la vraie, le précipice suffisamment grand pour les séparer et regagner l'entière affection du frangin, il faudrait plus qu'une danse innocente contre ses cuisses. Il faudrait le point de non-retour et Cece qui sait si bien être féline, faire danser les hommes au creux de sa paume pour mieux les écrabouiller n'y parvient jamais avec Desi, fauve plutôt que chatte, hystérique plus que séductrice. Tempes bourdonnantes et sang qui palpite contre la pulpe de ses doigts, elle se jette contre lui la môme, s'écrase contre son torse et plante ses prunelles aux pupilles éclatées dans les siennes. C'est le bordel à l'intérieur, entre l'envie de l'atomiser, de le gifler jusqu'à réveiller ses neurones endoloris et puis celle de l'embrasser. De dévorer les seules putains de lèvres masculines qui ne lui filent pas tout à fait la gerbe. Mais elle ne fait rien, Cece, une main accrochée à son col et l'autre pianotant sur le téléphone défoncé. "Là c'est déjà mieux. On a plus envie d'y croire tu vois." Elle provoque la môme, si proche qu'elle sentirait presque la saveur du whisky sur sa bouche juste à travers son souffle à lui. Et elle compose le numéro de Sony jusqu'à ce que ça sonne. Une fois. Deux fois. Cinq fois. Jusqu'au répondeur et la voix nasillarde de son frère qui lui irrite les tympans. Elle a le sourire triomphant lorsqu'elle raccroche, Cece. "Tu vois, il en a rien à foutre de ta gueule." Ou du moins, il cesse d'accourir dès que Desi le sonne comme un espèce de jumeau parasite, c'est toujours ça de pris.
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MessageSujet: Re: criminal. (cece)   criminal. (cece) EmptyMer 29 Nov - 12:38

tu sais pas si c'est contre la gamine que t'as les nerfs, ou si c'est le fait qu'elle vende son corps pour quelques billets. tu sais pas, tu sais plus. mais t'as la rage qui se dessine au creux de ton bide, qui se sent dans tes gestes empressés, tes doigts qui accrochent sa peau pour ne la lâcher qu'une fois à l'extérieur. tu hausses le ton sans t'en apercevoir, et elle répond en hurlant toujours plus fort que toi. une façon pour elle de dominer la situation, et tu restes bouche bée face à son comportement. elle s'approche de toi, se met à fouiller dans tes poches. putain de gosse. putain de gosse. très vite elle s'empare de ton iphone déjà abîmé, un gadget électronique tombé du camion. rends moi ça. que tu craches, tu sais pertinemment qu'elle n'en fera rien. et t'as pas le temps de réagir quand elle se jette sur toi, son buste s'écrasant contre ton torse, la proximité te gêne soudainement. t'as jamais aimé ça, du moins pas avec elle. t'as le sang qui palpite dans tes tempes alors que ses griffes s'emparent de ton t-shirt. la sensation qu'elle pourrait le déchirer en un quart de seconde. la tête en arrière, tes mains le long de ton corps comme pour ne pas faire le geste de trop. elle pianote, compose le numéro de Sony que vous connaissez par cœur. t'entends la sonnerie, t'as les sourcils froncés parce que tu sais pas à quoi elle joue. tu sais pas ce qu'elle veut, si ce n'est te rendre fou avec ses conneries. Tu vois, il en a rien à foutre de ta gueule. qu'elle piaille une nouvelle fois, tes dents se serrent, tu pourrais en exploser tes molaires. la rage se mélange à la peur de la savoir si proche, à moitié à poil, dans cette foutue ruelle trop sombre. t'as peur qu'on te voit avec elle, qu'on imagine, qu'on juge et qu'on rapporte à des oreilles qui ne voudraient l'entendre. t'as la frousse parce que Cécilia elle fait foirer les rouages de ton cerveau, les neurones ne se connectent plus et tu pourrais oublier qui elle est réellement l'espace d'un instant. c'est ce qui se passe depuis votre retour, depuis que la mioche est devenue femme. tes yeux noirs plongé dans les siens, y'a l'alcool et l'adrénaline au fond de ses pupilles, la colère et la tristesse. toutes ses émotions elle te les renvoie en pleine gueule, alors tes deux mains s'appuient sur ses épaules et tu la pousses avec conviction. juste assez pour la détacher de toi, juste assez pour reprendre ton souffle. ne me touche pas. j'suis pas un de ces connards que tu peux allumer en un battement de cils ok ?! le ton directif et froid, le poing qui se serre involontairement. tu la regardes de haut en bas, habillée comme une fille que tu ne respecterai pas, tu pousses un soupir, un grognement presque. et une main passe sur ton visage. ta contenance tu ne l'as plus. merde. merde. merde. tu fais chier Cécilia ! et ton poing part à la rencontre du mur faisant baisser ta pression artérielle. qu'est-ce qui va se passer quand il sera au courant Sony ? t'y a pensé au moins ?
non, t'as encore jouer les putains d'égoïstes, en prônant ta putain de vendetta !
ton attention totalement sur elle alors que tu gardes tes distances comme un chien enragé. tu veux qu'il pète les plombs ? tu veux qu'il saccage tout ici ? qu'il tue quelqu'un ?! ... il va finir en taule Sony avec tes foutues caprices ! parce que t'es la personne la plus précieuse dans sa vie, et que c’était aussi pour toi, tout ça. et si c'est pas lui qui détruit tout ici, ce sera moi
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