we were kings, adrian.

prénom et nom: adrian st-clair. bout d'homme au patriarcat imposé depuis l'enfance, il grandit dans l'ombre de son père, adrian. l'empire st-clair qui ne cesse de s'étendre depuis les années 1970. les noms gravés sur les plaques de marbre des grands buildings new-yorkais bâtis en leur honneur, comme pour s'assurer qu'ils restent à jamais encrés dans les mémoires. âge et date de naissance: vingt-neuf ans, c'est le vingt-huit février qu'il souffle une bougie de plus. la trentaine à l'approche, crise existentielle en devenir. le flou de l'âme qui en prend un coup. qu'il s'agisse du penthouse d'un hôtel vertigineux, une pièce montée douchée au moët et toutes les personnalités influentes au rendez-vous. sur un yacht au large de la croatie ou d'ibiza, ou encore dîner de famille important dans un restaurant prestigieux : costume trois pièces et noeud papillon ; papa, maman, adrian et mila. où qu'il soit, l'anniversaire d'adrian se moule toujours en une anecdote mémorable pour tout le monde sauf pour lui, déjà lassé des richesses éphémères que lui apportent l'argent. lieu de naissance, origines: le nom composé aux consonances britanniques à couper au couteau, adrian, c'est d'outre-mer qu'il vient. il est né et a grandi à oxford, en angleterre, l'éducation stricte et catholique n'ayant pas suffi a calmer le diablotin qui s'éveillait. quelques années de pensionnat pour s'éviter les troubles d'une éducation difficile, les st-clair décident d'envoyer adrian d'abord à londres puis en suisse, et il se retrouve à faire le tour du monde. s'étonne de la facilité avec laquelle il peut tout acquérir, à quel point le monde s'offre à lui. le meilleur cadeau de maman et papa, à coups sûrs, était de l'éloigner d'eux. occupation: homme d'influence, il est à la tête des entreprises de papa. grand fardeau de sa vie, trente ans à peine et il se voit confié le poste de pdg d'une multinationale de laquelle il doit reprendre le flambeau afin de faire honneur à l'héritage. il a troqué les cocktails à rio, à moscou et à brisbane pour les réunions sans fin au bureau et il ne rêve que d'une chose : laisser tomber les conventions et retrouver la jet-set qui lui sied si bien. loin de suivre les idéaux de papa, adrian se veut investisseur des lieux les plus terribles de la ville. main mise sur la criminalité qui règne dans les endroits les plus sombres, il a la soif de pouvoir au fond de l'estomac, adrian. il ne s'arrêtera pas avant que le monde ne lui appartienne. statut, orientation sexuelle: adrian, il n'a d'yeux que pour les beautés fatales, celles qui fendent le coeur en deux, brisent l'âme et l'emportent avec elles. adrian, il se mêle trop facilement aux têtes brûlées, aux caractères forts même si ça ne lui cause que bien trop de soucis. adrian, il aime qu'on lui mène la vie dure, plus attiré que parce qu'il ne peut pas avoir que parce qui lui tombe tout cru dans la main. adrian, il n'y a que les femmes qui l'attirent, celles qui aiment et celles qui damnent. traits de caractère: torse bombé et poignée de main assurée. adrian n'est jamais trop sûr de rien. persuadé que le monde lui appartient déjà, il a la fierté des grands, conquiert les corps et les âmes, s'assure que chacun lui mange dans la main. l'aura de confiance et le charisme naturel le sortent à tous les coups des situations les plus farfelues, lorsque le nom de papa ne suffit pas. adrian, il a la soif de pouvoir qui le démange, l'envie dévorante de posséder tout ce qui lui tombe sous la main. adrian, il a l'oeil calculateur, l'oeil manipulateur : garde ses amis proches, ses ennemis encore plus. s'en sert à son bon vouloir, comme des pièces sur un plateau d'échec dont il serait le roi. il a cette capacité effrayante à se détacher complètement de la réalité, à oublier tout ce qui l'entoure : il ne voit plus ce qui compose le monde, seulement ce qui ne lui appartient pas encore. adrian, c'est le démon caché en prince charmant : capable de passer du gendre parfait à la colère sourde et froide en un claquement de doigt, adrian inspire confiance bien plus qu'il ne le mériterait. ses yeux clairs renferment tous les secrets du monde et damnés sont ceux qui s'y plongent, pensant y trouver l'être sincère qu'il prétend être aux yeux de tous. lunatique, il laisse trop souvent les fureurs incontrôlables l'emporter. cela fait bien longtemps que les psychologues lui décrivent des troubles de la personnalité narcissique, ainsi qu'une sociopathie encore très peu développée. incapable de ressentir ni empathie ni culpabilité, il se contente de bercer son entourage de mensonges. un sourire fendu pour cacher les vices, c'est comme ça qu'on fait, à la st-clair's way. groupe: rigel, évidemment.