Teddie Holzenburg
LA GUEULE D'ANGE ET L'DIABLE AU CORPS
Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.
Messages : 312 Multicomptes : none. Identité : Hunt.thing Avatar : joe sugg. Crédits : hunt.thing Âge : vingt ans et quelques poussières. Occupation : management commercial, tu sais vendre la mort à la faucheuse. Côté coeur : faudrait déjà que tu saches de quel coté il est. Quartier : quand c'est pas la chambre doré familiale, c'est un matelas déplumé du squatt des colocs.
| Sujet: comme une façade (luddie) Sam 28 Oct - 6:07 | |
| esprit embrumé. tu sais pas comment c'est arrivé mais ça semble avoir germé durant toute la semaine. l'esprit qui s'envole ailleurs, qui t'empêche de vraiment souffler. quotidien étouffant de cette ville qui ne se renouvelle pas. t'étouffe, tu suffoques. t'as l'impression que les jours se font des années, et que jamais ça ne pourra se terminer. tu rêves d'évasion Teddie, cette semaine bien plus que de raison. tu rêves de fin d'étude, de liberté, d'une vie à entamer. tu rêves de devoir à ne pas devoir trop vite terminer, de soirées à pouvoir prolonger, ou même d'une pause pour juste arrêter. rire intérieur. c'est pas tout le jours la même farce, pas tout les jours les mêmes envies, c'est juste que dehors le temps se fait gris, l'automne fait place au froid et bientôt les pluies viendront juste noyer cette effervescence qui s'élève que trop haut durant l'été. le soleil, les journées sans fin, les soirées qui s'étirent sans avoir de lendemain... le quotidien reprend sa place et Teddie tu te noies dans la grisaille d'un ciel trop bas et aux nuages qui s'accumulent pour trop de mois à venir. le blues de l'automne, tu t'amuses parfois à en parler, à rigoler de cette humeur qui semble te quitter, vous quitter pauvre terriens qui aimez le soleil pour vous motiver. mais ce soir t'arrives juste pas à dédramatiser. Teddie l'angoissé, Teddie le tourmenté, ce soir t'as juste pas la tête à ces devoirs impossibles à rédiger, à ces parties de ping-pong verbale avec des parents qui ne feront que trop te fliquer, pas la tête à juste figurer. t'absenter, besoin de décompresser. et dans ce téléphone qui tourne et tourne entre tes doigts y'a trop de numéro qui seraient près d'y aider. des rires de fins de soirées, des complicités pour des délires d'adolescent jamais arrêtés. Teddie t'a vie n'est pas vide tu as juste trop de chose à départager. devoir toujours sur tout le fronts briller, exceller, enfant façade pour parader. et dans cette arrière pensées y'a comme un goût de déjà vu, de déjà parlé et de reflet à peine camouflé. regards croisé les dimanches matins dans ce grand bâtiment trop haut pour ne pas s'imposer, ce soir t'as pas besoin de ça mais juste de mots, d'ailleurs et sans doute d'un fifa pour fin de soirée. message envoyé. tu savais pas quoi choisir, où vous arrêter et dans cette ville ça c'est vite terminé. milk-shake d'adolescent, de quoi juste commencer, sans doute juste se noyer dans un lait trop crémeux qui nécessitera sans doute un ajout de whisky improvisé. t'es pas un gars si parfait, mais dans ce lot de fréquentation derrière les rideaux t'as rien qui ressemble à ces vices que tu vends et tous leurs tourments. ils sont loin de ta vie bien lissée, de cette innocence que tu laisses couler, que tu laisses penser. alors t'es loin d'eux, dans ce petit costume bien lustré, bien mesuré. tu plais comme ça Teddie, tu plais pour ce que l'on pense que tu es. alors tu continues, alors tu ne luttes pas. facilité. soupire. il a du retard Luke, il te fait patienter, te fait grogner et finalement tu renonces pour te perdre dans un gens sur ton téléphone bon pour attendre sans râler. les couleurs défilent, les niveaux s'affolent, pire que candy crush tu sais jamais trop t'arrêter. enfant pas si bien géré.
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