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Dmitri Malejka
Dmitri Malejka

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MessageSujet: distances   distances EmptyDim 1 Nov - 13:56


il s'en amuse, quand tu t'agaces des mots et te rabat sur une vulgarité habituelle en parlant d'ce gars dont t'ignores tout d'ailleurs; lui il s'en amuse. agacement, sans rien dire pour autant parce que tu l'vois du coin de l'œil ce sourire venu de loin, c'creux dans sa joue qui se dessine quand il abandonne tout le reste, quand tout devient peut-être beaucoup plus simple pour sa tête. fuck, t'aurais aimé y rester indifférent à c'genre de chose sur sa gueule. t'aurais aimé. Et pour tous les autres, il a l’droit d’me faire quoi alors ? p'tit con. tu lorgnes vers lui avec une gueule peu avenante, tu grognes. en vrai tu veux même pas savoir combien d'bouquin ce connard lui a lu, combien de fois ils ont passé de fois à bosser. tu réponds rien parce que dans l'fond t'sais pas tellement se qu'il veut entendre... tu sais que c'est juste de la provocation, tu sais qu'il s'en amuse; tu préfères la fermer plutôt que de prévenir d'une gueule casser d'un total inconnu juste parce que tu veux pas qu'un seul mec le touche. t'façon Dim t'es qui pour vouloir ça ? tu t'contentes de l'ignorer.

tu reprends la lecture de ce mec totalement barré qui semble sans doute plus côtoyer l'obscure que le reste des gens. tu comprends que la moitié du texte mais les contours de se qui se dessine paraissent bien plus réels avec ses mots. sa manière de parler de beauté avec tant de réalité et d'une noirceur qui, sans que tu puisses aussi bien le comprendre ou l'analyser que Victor, semblent décrire beaucoup trop le reste. tu te souviens pas forcément avoir lu c'gars, tu te souviens des cours, d'un prof parler de ce français... Et à l’opium ouais … il te tire un léger rire alors que tu tournes une page. il avait tout compris à la vie c'gars... tu te perds un peu dans les pages... au moins l'fait qu'il n'insiste pas pour que ce foutu bouquin soit terminé avant la nuit t'enlèves un minimum l'agacement du temps qui file sans que même la moitié semble approcher. pourtant tu t'agaces encore beaucoup trop Dim, des mots, des pauses, des retours en arrières. t'es pas patient; t'es pas fait pour ça, t'es fait pour rien. aider les autres c'est pas un facteur qui vient naturellement et encore moins quand les efforts sont encore et encore à renouveler... t'es un con égoïste ce qui en découle donc que t'es pas habitué à juste essayer d'enfoncer ton raz le bol et tourner une énième page pour terminer un énième "paragraphe" et clôturer un des poèmes. la fumée qui s'échappe de ses lèvres à lui venant s'inviter entre les pages du bouquin et tes yeux, t'écartes le livre simplement sans t'en plaindre. y'a l'après-midi qui continue d'avancer lentement, le silence d'un appartement vide dans lequel pour une fois le salon peut être témoin de vous deux l'un contre l'autre... et lui calé sans même que tu le pousse au sol, sa clope, ce livre... tu crèverais sans doute avant même d'avouer à quel point c'est l'genre d'instant où tu n'penses pas une seule secondes à prendre une quelconque substances pour supporter l'existance. Si tu rends l’univers moins hideux et les instants moins lourds… tu l'écoutes d'une oreille récupérant une nouvelle clope pour toi et la laissant s'embraser du bout de la flamme émise par ton briquet. tu l'écoutes sans rien dire parce qu'en vrai Dim, le voilà le putain de résumé sur ce qu'il se bat dans ton crâne mais que tu serais incapable de sortir... il répètes les quelques mots avec une exactitude sur cet instant alors que t'oublies presque d'être acerbe ou cynique. Tu viens du ciel ou de l’enfer ? sa question te prend presque de court alors qu'un léger soupire-rire s'échappe de toi, pourtant t'as pas l'temps de répondre... tes démons si facilement connu même de lui; il y a son rire et la vérité. De l’enfer, je sais. t'aimerais contredire, t'aimerais être vexé, t'aimerais t'agacer de ce genre de réponse mais pourtant ... pourtant il l'sait aussi bien que toi que c'est comme ça que tu t'vois. que tu es. c'est pas comme si personne l'savait.. que tu lâches dans un grognement amusé. monstrueux, diabolique, des démons pleins la tête et des actes comme pacte direct pour t'y rendre... depuis longtemps t'as été couronné si ce n'est pas roi, clairement t'es le la noblesse de la pire espèce.
tu te laisses faire retenant ta respiration pour ne pas lui souffler ta fumée dans la gueule quand il bouge. T’en penses quoi du poème ? silence. y'a tes doigts qui joue avec le coin de la page, avant de porter ta clope aux lèvres tes yeux passant sur les mots sans chercher forcément à les relire. ce que t'en penses ? t'es pas connu pour penser. t'en penses quoi Dmitri ? t'hausses les épaules recrachant la fumée.. j'sais pas... c'est beaucoup d'mots juste pour dire qu'au fond il s'en tape d'savoir si sa meuf est quelqu'un d'bien ou pas. y'a tes doigts qui tirent sur une de ses boucles à porter de main. .. et toi ? et toi Vic, les démons tu veux toujours essayer de trop les apprivoiser, l'enfer ça ne t'effraies pas de constamment le côtoyer ?
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Victor Wilde
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyMer 4 Nov - 18:31

T’es pas bien sur qu’il avait tout compris. Dans tes souvenirs, il est mort endetté, malade et malheureux. Il est mort sans connaitre le succès de ses poèmes. Sans même pouvoir terminer le recueil comme il le voulait. L’opium pour oublier. C’est triste. Foutrement triste.

«  j'sais pas... c'est beaucoup d'mots juste pour dire qu'au fond il s'en tape d'savoir si sa meuf est quelqu'un d'bien ou pas. et toi ? … » Tu réfléchis à ses mots. A son analyse simple mais belle. Pour toi, on ne parle pas vraiment de la fille. Elle n’est qu’une représentation du sentiment. C’est pas elle qui vient du ciel ou de l’enfer. C’est ce qu’elle provoque. Mais au fond, l’idée est là. On s’en tape. Peu importe d’où ça vient, tant que ça améliore le monde. Tant que ça éclaire l’esprit noyé dans l’obscurité. « Mmh… » Il joue vaguement avec tes cheveux et tu te concentres un instant sur ça. Sur ce détail idiot. Sur la simplicité du geste. C’est agréable. « J’pense que tu te penses plus bête que tu l’es » T’es persuadé de pas être le seul à lui avoir dit ce genre de chose. Tu te souviens du temps où vous étiez amis. Lysandre, lui et toi. Tu te souviens qu’ils se moquaient du commentaire d’un des profs sur son livret de note. Que derrière l’allure, il y avait un cerveau qui fonctionnait. « … Déjà, j’aime le fait que la beauté soit pas juste visuelle… » Tu termines ta clope. Tu sens le début du filtre. T’écrases la cigarette avant de bouger pour te redresser, reposant le cendrier sur le bord de la table. Tu t’assoies en tailleur, tourné vers lui. Tu restes un instant planté là. Tu sais pas trop si tu devrais continuer. Exprimer tes pensées. Lui dire qu’il est beau même si tu peux plus le voir. C’est idiot. Trop … romantique. Pourtant, y’a rien d’plus vrai. T’as beau avoir oublié le bleu de ses yeux, c’est sa voix qui te fait fondre. Ses petits grognements teintés d’un sourire. Quand tu dis quelque chose qui le gêne un peu et qu’il ne peut ni gueuler, ni répondre. A vrai dire, c’est étrange, mais tu le trouves même encore plus beau que quand tu pouvais le voir. C’est probablement juste que tes sentiments ont évolué. Que t’as appris à le découvrir autrement. Ses petites manies. Rien que sa façon de te caler sa clope entre tes lèvres. Ou bien sa façon de presser ton corps quand il a envie de toi. Tu te rends compte que t’as hésité probablement trop longtemps. Tu racles un peu ta gorge. « Je pense que la fille … c’est plus une représentation du sentiment. C’est ce qu’elle lui fait ressentir qui est … Comme tu dis, il s’en fou que ça soit bien ou pas. Ça lui permet de pas s’effondrer. » Tu cherches comme tu peux à enfermer les pensées qui s’échappent. Et cette réflexion idiote qui est venu frôler ton esprit. Tu sais même plus si t’es beau. Physiquement. Tu dois pas être génial. Là, avec toutes tes cicatrices. Avec tes yeux dans l’vague. Tu te mors un instant la lèvre avant de récupérer ton téléphone dans ta poche pour le lui tendre. « Est ce que tu peux le relire ? Je vais t’enregistrer et je pourrais réécouter plus tard. Je pense que ça sera un des poèmes de mon analyse. » C’est plus simple qu’il lance lui même l’enregistrement. Tu pourrais le faire. T’as l’habitude. Mais t’as aussi appris à parfois aller au plus simple.

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Dmitri Malejka
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyJeu 5 Nov - 6:01


J’pense que tu te penses plus bête que tu l’es. cette phrase qui t'fait lever les yeux au ciel. qui t'fait t'marrer intérieurement comme à chaque fois que quelqu'un pense voir un potentiel qui n'existe pas chez toi. pourtant t'es pas si con, t'pourrais l'être encore moins si tu te décidais à y croire un minimum. mais au lieu de ça tu t'contentes de sourire même s'il le voit pas. t'expirer la fumée de ta clope avec un amusement dont t'es sur qu'il percevra malgré son manque de vision. tu m'as pris pour quelqu'un qu'à besoin d'faux compliment pour réussir après à m'baiser ? toujours aussi délicat et glamour. t'as jamais aimé les compliments, encore moins qu'on puisse croire en des potentiels dont t'auras jamais besoin. l'école c'était pas pour toi, ni ses études à lui ou l'reste, gagner du fric, se débrouiller rapidement... simplement. … Déjà, j’aime le fait que la beauté soit pas juste visuelle… il bouge et tu finis par te pencher pour virer ta cendre dans le cendrier qu'il a posé plus loin. les secondes passent alors qu'il se perd dans ses pensées et que tu te surprends à vouloir presque les deviner. tu t'contentes de rester enfoncer sur le canapé; savourant ta clope et la vue devant tes yeux. t'ouvrira pas la bouche pour dire que dans l'instant le visuel te suffit... nan tu t'contentes de fixer son regard si clair perdu dans le vague, ses cheveux qui n'ont aucun sens ni coiffure, le tee-shit qui ne lui appartient pas et lui va un peu trop grand. il est loin l'temps où tu t'attardais sur son corps juste quelques instants avant l'orgasme, puis tu te tirais. il arrive à t'tirer un sourire quand il se râcle la gorge, quand il s'rend compte que les secondes se sont trop étirées... Je pense que la fille … c’est plus une représentation du sentiment. C’est ce qu’elle lui fait ressentir qui est … Comme tu dis, il s’en fou que ça soit bien ou pas. Ça lui permet de pas s’effondrer. cette fois-ci il réussit réellement à te tenir au silence. que ce soit bien ou mal... comme un putain d'écho qui raisonne, comme des insultes crachée avec haine qui reviennent dicter tes pulsions et tes démons. que ce soit bien, des rires cristallins, des bouches carmins, des seins et se perdre dans des cuisses; c'est bien, c'est normal. que ce soit mal... son odeur contre ton nez, tes doigts sur son sexe, ses fesses contre tes hanches et vos lèvres à se chercher constamment, tout ce qu'on t'a apprit d'anormal. tu dis rien Dim, les yeux baissé sur l'bouquin, sur une clope qui s'consume loin de ta bouche. ça semble si facile pour lui, une normalité qui ne se lie ni au bien ni au mal. et pourtant il y a les regards de Lysandre, sa haine, ses coups; les insultes, tout ce mal. dans ce salon juste tout les deux, c'est bien plus facile de s'en foutre oui.

Est ce que tu peux le relire ? Je vais t’enregistrer et je pourrais réécouter plus tard. Je pense que ça sera un des poèmes de mon analyse. il te fait revenir au présent, à toi d'te râcler la gorge. puis de grogner. crèves. il bouge, et tu laisses ta clope tomber dans le cendrier juste à temps pour ne pas salir le canapé. pourtant t'attrape le téléphone, tu l'fais tourner entre tes doigts. y'a bien des enregistrement audio d'ce poème sur internet.. tu gardes le téléphone, mais ton autre main part déjà attraper l'bas d'son tee-shirt le tirer à toi. j'vais pas m'enregistrer à lire ces conneries... s'tu veux entendre ma voix suffit d'le dire y'a plein d'trucs que j'peux trouver... le ton qui change, qui s'abaisse alors que tes lèvres partent déjà frôler son oreille avec des envies d'ailleurs. des envies de plus, des envies que tu préfères assouvir plutôt que de continuer de ressasser les trucs qu'il vient de t'enfoncer dans le crâne.  
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Victor Wilde
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyLun 9 Nov - 5:24

C’est drôle, parce que quand on le connait pas, Dmitri, il a l’air d’être sur de lui. Presque arrogant. Pourtant, il aime pas les compliments. On dirait qu’il y croit pas vraiment. Comme si l’idée qu’on puisse voir une once d’intelligence en lui soit inconcevable. Tu pourrais lui dire que c’est pas des faux compliments. Que tu l’penses vraiment. Mais ça changerait probablement pas grand chose. Alors tu te concentres sur le reste. Sur la perche qu’il te tend. « Oh non, j’ai pas besoin d’ça pour t’chopper » Fossettes malicieuses au creux des lèvres. La vérité, c’est que ça a pas toujours été facile. Parfois, il suffit d’un rien. Souvent, il suffit d’un rien. Un baiser. Un geste. Une remarque. Et l’envie vous bouffe de l’intérieur. Et puis des fois … Tu repenses un instant aux dernières semaines. A tes tentatives maladroites d’établir un contact. Quand il installe des murs tellement hauts que t’arrives plus à les faire tomber.

Tu t’perds dans tes pensées. Dans tes réflexions. A la façon dont le poème fait écho à ce qu’il y a à l’intérieur. Tu sais que tu auras besoin d’y revenir. Pour l’analyser plus en profondeur. Et puis après avoir fini le recueil. D’autres poèmes se confronteront à celui là. Et puis, c’est pas l’analyse d’un poème que tu dois faire. C’est un thème. C’est une combinaison de poèmes. Un tout. Tu sais même pas vraiment comment celui là s’intègrera au reste. Mais tu sais qu’il t’a atteint. Et c’est ce que t’aimes dans la poésie. T’imagines que c’est ce que tout le monde aime.

Tu peux pas t’empêcher d’éclater de rire à son « Crève » si instinctif. Toujours si charmant. Son souffle caresse la peau si fine de la base de ton cou, provoquant un frémissement qui se répand dans ton corps entier. Tes doigts remontent instinctivement jusqu’à la base de ses cheveux. Le bout de sa langue glisse derrière ton oreille puis ses dents se referment un instant sur ton lobe. Il a ce talent de toujours aller vers les points sensibles. Alors tu grognes un peu avant de l’frapper gentiment « …J’croyais qu’il fallait que j’bosse. La récompense c’est que si tu m’aides hein … » Sourire au bord des lèvres. Tu pourrais faire une pause. C’est sur. Mais tu sais aussi que ça sera bien plus difficile d’y retourner après. T’auras pas envie. Il faut que tu profites de cet élan de motivation. Parce qu’on sait pas à quoi ressemblera demain. Est ce que ça sera comme hier ou comme aujourd’hui ? Les sautes d’humeur font parti de tout ce bordel. Peut être que demain, tout sera redevenu comme hier et avant hier. Mais dans ce cas là … Est ce que tu ferais pas mieux de profiter de ses lèvres … ?
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Dmitri Malejka
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyLun 9 Nov - 12:48


évidement vous déviez... parce que t'es indiscipliné, parce que t'es pas capable de rester concentré, parce que c'est pas dans ta nature de rester sagement. Oh non, j’ai pas besoin d’ça pour t’chopper son sourire et ses mots t'font grogner mais ça il s'en doutait. il le sait bien et toi aussi que c'est clair qu'il a jamais eut besoin de ça... de toute manière t'es pas certain qu'il est besoin de quoi que ce soit pour t'allumer mais de là à l'reconnaitre. t'attrapes son menton comme une menace pourtant tu sers à peine tes doigts sur sa peau... genre c'est toi qui m'choppe. ta voix gronde mais sans rien derrière, le ton n'y est même pas. si vous pouvez le comptez en semaines voir en mois depuis la dernière fois où la violence à éclater entre vous deux, c'est certain que ça referra surface un jour ou l'autre... incapable de vivre dans un calme perpétuelle; t'as jamais su te caller dans ce moule qui pourtant lui conviendrait. qu'importe.

et quand ses yeux s'égarent dans le vide, les secondes se font plus longues et tu restes à fumer à côté de lui. son poème sans doute encore à l'esprit, tu laisses tes yeux un moment glisser le longs des pages que tu tournes distraitement avant de le regarder lui. ... t'penses à quoi ? t'es pas certain d'avoir un jour seulement prononcer cette phrase mais à cet instant tu t'souviens de la noirceur de sa chambre, de l'angoisse des draps de son lit et de sa voix qui décrivaient un pu ses pensées... si tu n'parles jamais, Victor il a depuis longtemps apprit à agir à l'identique. alors tu questionnes, l'air de rien, comme si t'essayais pas de t'intéresser pour de vrai... faire un effort, par ton genre hein ?

pour une fois t'choisis de noyer sa demande d'une autre manière que de l'envoyer chier vulgairement. t'essayes de détourner son attention, ton esprit ne demandant que ça pour fuir ce livre et l'assiduité qu'il t'impose et qui pourtant ne te correspond pas. tu l'sens réagir, frissonner, sourire sans même le regarder; tu le sens se tendre quand tes doigts se ferment sur son oreille, que tu viens sadiquement chercher ses points faibles... …J’croyais qu’il fallait que j’bosse. La récompense c’est que si tu m’aides hein … tu grognes sans te détacher de lui, tes doigts descendant sur sa peau à la recherche de sensation bien plus physique que les mots d'son poète. d'puis quand t'baiser c'est une récompense spéciale ? ... c'est de l'acquis ça... connard dans l'habitude, tu mords sa peau jusqu'à remonter le long de sa mâchoire , cherchant son abdication qui pourtant semble se tenir à sa motivation... soupire. si j'te l'enregistre ton truc, il faudra que j'te lise encore combien d'poème avant d'pouvoir baiser et laisser c'bouquin à plus tard ? le ton est de mauvaise volonté pourtant tu t'énerves pas Dim, tu t'emportes pas de ne pas avoir ce que tu veux dans l'instant.... y'a tes lèvres qui restent contre sa peau, qui remontent jusqu'à sa bouche cherchant un point de tentation pour l'amener à pencher en ta faveur.
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyLun 7 Déc - 5:58

Tu lèves vaguement la tête vers lui à ses mots. A sa question. Tu penses à quoi ? Tu sais même pas vraiment. Les pensées volent sans que tu puisses d’y arrêter réellement. Tu penses à lui. A vous. A ce bordel constant qui semble vous caractériser. Puis à ce « qu’importe ». Parce que c’est ça … Qu’importe. Quand il te pose cette question idiote et que tu souris sans vraiment savoir pourquoi. Tu réalises pas vraiment que c’est simplement parce que c’est probablement la première fois qu’il te demande ça. « Je sais pas … A toi et au poème. » Quand tu te perds et qu’il arrive à te sortir la tête de l’eau. Quand il se perd et que tu remues terre et mer pour le garder sur le chemin. Qu’importe. Peut-être que c’est un peu utopiste. Si t’étais capable de prendre un pas de recule, tu le verrais surement. Est ce que la beauté vaut la douleur ? Cette montagne de douleur si énorme qu’elle fini par se fondre dans le paysage. Peut-être que oui. Peut être que ça vaut le coup. Peut-être que c’est ça de vivre finalement. Oublier le mal rien qu’avec l’écho d’un sourire.

Tu soupires doucement. Là. Sous ses doigts. Une chose est sur, il sait comment détourner ton attention. Tu grognes vaguement à la sensation de ses dents sur ta peau. C’est pas douloureux. C’est même foutrement pas douloureux. Tu sais même pas comment c’est possible que ton corps puisse être encore réceptif après tout ça. Mais tu repenses à la mise en garde de ton prof. A tout ce que ça veut dire. Et ça te tord le ventre. Pas de la bonne façon.

Tu souris à son changement de cap. Tu réalises par vraiment à quel point il évolue. Ça a l’air un tout simple. Des petites attentions qu’il aurait jamais eu avant. Tu l’vois pas vraiment parce que c’est juste des détails. Parce que c’est des choses qui ont toujours été naturelles pour toi. Et puis, il les masque derrière la nonchalance habituelle. Tes mains viennent s’égarer un instant dans ses cheveux tandis que tu savoures un instant la sensation de ses lèvres sur ta peau. « Mmh… » Son souffle désormais contre tes lèvres te déconcentre. Il le sait, bien évidemment. Tu entrouvres les lèvres, tentée de venir capturer les siennes. Mais la raison est toujours là, à se battre avec l’envie. Tu te mords légèrement la lèvre inférieur avant de souffler « …Encore une heure …? ». Tu devines par avance qu’il y aura de la négociation. Et ça finira à 30 minutes. Tu sais qu’il faudra probablement que tu appelles quand même le gars pour bosser plus sérieusement. De toute façon, tu le sais bien que les proches ne sont pas toujours les meilleures personnes pour t’aider. Et Dmitri peut être encore moins. Mais le simple fait de le voir essayer est une satisfaction en soit. Tu captures doucement ses lèvres sans pousser le baiser trop loin.

Et forcément, comme prévu, il réussi à négocier. 30 minutes de boulot. On va dire que c’est déjà bien. Et puis il fini par attraper quand même ton téléphone en grognant, lisant le poème en s’enregistrant. Tu l’écoutes faire, un léger sourire aux lèvres. T’aimes sa voix. Toujours un peu plus. Il doit voir ton sourire parce qu’à peine l’enregistrement terminé, il grogne. Sa spécialité.

Tu sais pas vraiment combien de temps il tient. Etrangement, peut être un peu plus que prévu. T’écoutes ses mots, prenant des notes sérieusement. Et quand il fini par s’agacer, tu dois avouer que tu atteints aussi tes limites.
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Dmitri Malejka
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptySam 12 Déc - 13:00


entre les mots du poète, et les demandes de Victor, tu perds les minutes et la notion du temps. tu t'perds pas dans son travail; mais pour une fois ton attention s'accroche sur autre chose que sur le manque et les minutes se font plus vivables. t'aimerais pouvoir juste rester dans un canapé à rien foutre, une clope à la main devant un écran mais même les films n'arrivent pas totalement à te tenir occuper. chaque fois ton attention s'éclipse; et tu t'rends comptes que les semaines de silences entre vous y ont clairement contribué. toi qui supporte pas parler, toi qui supporte pas discuter... au final tu t'rends comptes que quand Victor se mur aussi dans le silence; ça déraille aussi. facteur évident de votre relation. alors l'après-midi passe, les trente minutes s'emmêlent et se dépassent. il faut bien encore quelques minutes pour que tu finisses par lâcher son livre avec la ferme intention d'plus le regarder. t'es pas de ceux qui ont une capacité de calme et d'apprentissage à rallonge... tu quittes le sofa pour aller te chercher une clope ton paquet ayant été vidé par vos soins à tout les deux. tu vas t'en chercher dans la chambre, prendre ton téléphone pour revenir au salon clope au bec. tu remarques bien trop facilement les messages d'Lysandre auxquels t'as pas encore donné d'réponse; puis les appels en absence de Léandre. coupé d'tout le monde, t'as plus l'impression de fuir sans même vraiment te dire que l'problème c'est toi et pas eux. tu éteins l'écran, revenant au salon. j'ai besoin d'clope c'est l'dernier paquet. autrement dire, t'es plus d'humeur à aider, plus d'humeur à trainer. fin de l'aparté. tu gardes pour toi la suite de ta phrase, tu gardes dans ta tête de demander s'il veut venir. t'es pas foutu de rester constant, de t'battre pour éviter de retourner dans ce bordel qui s'était installé depuis des semaines... pas foutu ? soupire. profites en pour avancer dans tes trucs... histoire qu'on puisse baiser tranquille quand je reviens. c'est dit avec désinvolture, c'est dit avec ton habituel rien à foutre; histoire d'enterré les efforts que tu viens de faire pour son bouquin. parce que t'es comme ça Dmitri, à ne jamais vouloir être doux, à ne vouloir montrer ni faiblesse, ni tendresse... parce que t'as pas été éduqué, parce qu'on t'a pas apprit tout ces trucs. alors tu fais le dur... depuis trop d'année déjà.
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyMer 30 Déc - 2:54

Tu dessines doucement sur sa peau. Sur son bras qui est posé sur ton torse. Là, en écoutant soigneusement ses mots. Son rythme de lecture s’améliore de page en page. Et même si le ton n’y est pas exactement, il bute moins. Comme s’il était plus concentré. Plus attentif. Tu peux parfois presque entendre ses réflexions. Dans ses silences ou sa façon de retenir des questions. Tu notes ce qui t’intéresse. Le désir. La noirceur. La beauté. La folie. Ce bordel perpétuel. Jusque’à ce qu’il se lasse. Ça arrive comme ça. D’un coup. Comme s’il réalisait brutalement qu’il avait dépassé l’heure alloué. Assez ! Il te repousse doucement alors tu te redresses pour le laisser partir avec regret. Dernier paquet de clopes. Forcément. Tu esquisses un sourire, te retenant de lui proposer de l’accompagner. Parce que t’as l’impression que ça l’ferait chier. Parce qu’il veut surement prendre l’air. S’éloigner un instant de vous. « Est ce que tu peux m’en prendre aussi ? »

Tu souris vaguement à son commentaire. Tu sais même pas comment il peut encore avoir envie. Même toi, tu commences à atteindre ta limite physique. Mais au fond, tu vas pas t’en plaindre. Ça t’avait beaucoup trop manqué. Des semaines avec son corps tout contre toi sans que tu puisses le toucher. T’avais essayé. Une fois. Deux fois. Trois fois. Pas d’humeur. Et sa froideur avait fini par effriter ton humeur. A croire qu’il suffit d’un rien pour te repousser dans les profondeurs de l’abysse. Cette pensée te tord le ventre. T’as beau penser que tu grandis, que t’évolues, tu te réveilles un matin en réalisant que t’as pas bougé. Quand tu te réveilles en sursaut, le gout du sang dans la bouche. Quand t’es pas foutu de sortir du lit, la fatigue écrasant ton corps avec tant de force que ça semble insurmontable. Quand tes pensées ne semblent pas pouvoir se poser sur quelque chose plus de trois secondes. Et ça te frappe avec tellement de force à chaque fois. Parce que t’es toujours assez naïf pour penser que les papillons qui volent dans ton ventre quand il t’accorde un peu de son coeur suffisent pour éloigner le chaos de ton âme éraillée.

Il attrape ses clés qui tintent un instant. Le bruit du départ. Les pensées défilent et les mots s’échappent. « J’peux venir ? » T’as cette impression malsaine que s’il part seul, tout redeviendra comme avant quand il reviendra. Comme si la séparation physique allait fissurer cette proximité nouvellement retrouvée. « … Si ça t’embête pas … Sinon ça va, je peux bosser … » Justification coupable. Tu sais qu’il a besoin de sa liberté. De sa distance. T’aurais probablement pas dû demander.
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyDim 3 Jan - 11:53


Est ce que tu peux m’en prendre aussi ? tu grognes pour la forme. comme un code de langage qui n'appartient qu'à toi, qui vient se glisser dans presque chaque situation mais avec souvent des significations bien différente. vas chier... évidement qu'il le sait que tu ne prendras pas qu'un paquet, évidement qu'il le sait que ses doigts viendront s'emparer de tes clopes entre tes lèvres, de tes paquets trainant dans tes poches ou sur son bureau... tu sais pas d'puis quand t'as commencé à tolérer ça, à défaut de l'accepter. alors tu l'dis juste pour la forme; parce que tu détestes qu'on te demande quoi que ce soit. petit con jusqu'au bout des ongles..
puis le reste vient aussi simplement que cette bulle qui s'est créée entre vous depuis quelques heures. J’peux venir ? temps d'arrêt. tu relèves la tête à cette question alors que tu terminais d'enfiler tes baskets. évidement le silence, ton silence, le fait se reprendre... pas fou l'aveugle.… Si ça t’embête pas … Sinon ça va, je peux bosser … absence de réponse alors que tu la sens cette réplique coupable et victime de tes propres humeurs. les clés qui terminent dans l'fond d'une poche, une clope qui vient se perdre entre tes lèvres n'attendant que d'être allumée.. et le silence encore comme un synonyme de ta présence dans une pièce. j'vais ... j'avais dans l'idée d'passer voir un pote. c'est pas tellement un non, mais clairement pas un oui non plus  ni même une invitation alors que t'as déjà les talons tournés et la porte qui se ferme derrière toi. du grand malejka.

il te faut plusieurs heures au final pour rentrer avec tes clopes et sans doute un peu trop d'alcool dans le sang. Léandre a son habitude ne faisant rien dans la demie mesure, t'as au moins la chance de n'avoir rien vu trainer de blanc et poudreux chez lui alors que vous ne vous contentez que de plusieurs verres le ventre sans doute déjà trop vide. tu sais même plus comment t'atteint vraiment l'appartement de Victor, ni même comment tu fais pour rejoindre le sien et pas le tien... foutu sentiment que t'essayes encore et toujours de contrôler sans rien pouvoir arrêter. connerie monumentale. t'essayes d'aligner tes pensées en même temps que la clés dans la serrure alors que celle-ci finit par s'ouvrir sur un des colocataire de Victor qui te fixe un long moment alors que ton regard devient plus glacial... il marmonne qu'il te propose pas de t'aider à grimper alors que tu le laisses sortir dans le froid derrière toi, grimpant les escaliers jusqu'à rejoindre l'appartement et sa chambre allumant la lumière avec une pensée abjecte mais réaliste que couché ou pas, il n'en verra rien... stupide Dmitri, stupide. t'essayes de faire le moins de bruit possible, cherchant une clope alors que tu laisses tes baskets et ton jean au sol prêt de sa porte essayant de trouver l'équilibre jusqu'à son lit. votre lit. foutaise.
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Victor Wilde
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MessageSujet: Re: distances   distances EmptyJeu 7 Jan - 6:52

« Ah… » C’est pas vraiment un non mais tu peux pas t’empêcher d’être déçu de sa réponse. Un pote. Tu peux pas t’empêcher d’avoir l’image de Lysandre qui s’imprime dans ton cerveau. Même après tout ce temps. C’est ses yeux. La colère qui y brulait souvent. Une moue s’installe sur ton visage. Un mélange de déception et de fausse compréhension. Tu t’apprêtes à dire que c’est pas grave mais t’en as pas vraiment le temps. La porte claque. Et toi tu restes figé là comme un con. « …Dim? » Ta voix s’élève mais tu sais déjà que seul le silence te répondra. Il est parti. Comme ça. Ton ventre se serre un peu et sa solitude vient t’envelopper. T’as plus envie de travailler. Tu t’allonges sur le canapé où tu étais déjà, abandonnant ton clavier sur la petite table. Et malgré toi, les pensées divaguent vers des mers agitées. Vers Dmitri et Lysandre. Et malgré les années, ces pensées sont toujours aussi aiguisées. Parfois, tu voudrais qu’il souffre. Qu’il souffre autant que toi. Souvent, tu regrettes de n’avoir rien dit. D’avoir eu trop peur ou trop mal pour ouvrir ta bouche. Puis, trop vite, t’as l’impression que c’était déjà trop tard. T’as trop menti en disant avoir oublié. Et puis, ça aurait été juste lui. T’aurais peut-être fini poignardé dans une allée pour avoir osé dénoncer. T’as jamais vraiment compris comment Dmitri pouvait encore trainer avec lui. Pourquoi. Après tout ça. Mais même là, t’as beaucoup trop peur de lui demander de choisir. Bien trop peur qu’il te choisisse pas.

Les minutes passent. Puis les heures. Il revient pas. Y’a cette colère sourde qui te tord le ventre. Tu comprends pas. Tu comprends pas pourquoi il s’éloigne aussi brutalement après cette journée. C’est épuisant. D’être aussi dépendant de ses humeurs et de ses décisions. T’as pas envie d’dormir seul ce soir. T’as pas la force de le penser ailleurs. Qu’il soit avec Lysandre ou en train de s’exploser le cerveau. Il est près de 23h quand tu te décides à envoyer un message à un ami. Un de ceux qui sont toujours là malgré tes humeurs changeantes. Tu prépares tes affaires pour dormir là bas et vingt minutes plus tard, il fait le chemin avec toi jusqu’à chez lui. T’attends d’être arrivé pour envoyer un sms à Dmitri.

‘Moi aussi j’ai été voir un ami. Bonne nuit’.

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