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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 7:34 | |
| nathan mcguire (tu parles d'un héros fauché en plein galop) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: nathan, nathana’el le faux cadeau de bienvenue. le cri qui s’éprend alors que la lumière transperce mes deux minuscules globes oculaires. nathan qu’on hésite à prononcer, qu’on articule en attendant d’avoir un sourire d’une feinte sympathique. ça fait plaisir d’avoir un sourire, de tutoyer, de pouvoir mettre un prénom sur un visage plusieurs fois côtoyé. mcguire, le caprice mal léché d’avoir de l’ambition pour en avoir mais de ne pas voir au-delà des beaux diplômes. le nom qui s'essouffle dans un râle d’agonie. âge et date de naissance: quarante-cinq ans, il parait que c’est trop, que c’est vieux. et ma barbe vire au gris sans sagesse. et les rides subsistent pour me narguer. j’ai le dos qui claque, déraille sur la voie ferrée. il y a plus rien à rattraper, j’vais crever seul dans mon bel appartement et même ma mort sera high-tech. lieu de naissance, origines: crescent heights, sûrement pas le berceau du monde mais le mien. les rues piétonnes où je me suis écorché à vif sur mon vélo, les mauvais tours joués aux touristes du haut de l’observatoire, le parking du disco club qu’on utilisait pour tout sauf pour danser. l'allégresse d’un moment, la balafre d’y contempler un souvenir plutôt qu’un futur plus américain que l’amérique. occupation: psychiatre, oreille attentive des décérébrés, mal foutus, bousillés. de ceux qui laissent entrevoir la mauvaise vie sous une apparence las ou lumineuse, de ceux qui font plus l’effort. ils sont pas plus fortunés, ils sont juste au bout du précipice à contempler les vagues et les vides. sans poésie, sans ovide. plus que la réussite professionnelle, la curiosité qui me plante son plus beau poignard. l’évidence d’y trouver mon compte en dépit de gris illuminé de noir. statut, orientation sexuelle: jamais marié, pas l’ombre d’une trace effacée à la craie d’un mouvement hâtif du coude. pas la peine de faire semblant avec de belles photos sur mon bureau. j’dois être bancal parce que ça finit toujours par se casser la tronche, c’est pas la mort. j’dois être plus désespérant qu’ezio sur ce coup mais j’ai ce qu’il faut accroché aux murs pour combler le manque. j’ai l’argent qui fait écho à l’estomac quand la nuit me fait sentir trop seul. l’amour acheté à tour de bras d’une rue à l’autre. d’un homme à un autre. traits de caractère: réfléchi, indépendant, solitaire, matheux, passionné, sombre, discret, consciencieux, introverti, observateur, organisé, moqueur, ironique, insensible. groupe: rigel.
- la tête tournée vers les étoiles - pas de grand drame indéfiniment triste. pas de fait gravissime à placer en haut de la pile. une accumulation de riens. c’est ça: plusieurs riens les uns à la suite des autres. puis un sourire, un paiement, une poignée de mains cordiale. le stress c’est pas suffisant même si, le stress, ça peut mettre à tapis le plus valeureux rugbyman. c’est pas extraordinaire, le stress. la peur de mourir, la peur des examens, la peau rongée, rougie. tout ça c’est petit. les spasmes qui clouent au sol, les bras qui se raidissent contre une poitrine agitée, terrassée. le stress c’est nul. les sentiments c’est mieux, l’absence de contrôle, de logique. la grande entreprise qui fait cracher des mots d’amour et puis de haine. le miroir déformé d’une réalité discount qu’on rejette. l’abandon c’est bien, la perdition, la rage, l’envie de crever les tympans des autres. les autres qu’on ne supporte plus. la résignation d’avoir à gommer les différences, les défauts qu’on avait pourtant appris à apprécier en dépit de nos échecs successifs. une vie aseptisée à l’eau de javel, sans surprise ni errance, sans éclat ni plaisir. la famille c’est une pantoufle de verre, c’est toujours douloureux quand ça casse, quand ça n’épouse pas parfaitement les formes, quand minuit se conjugue au passé sans que rien ne se passe. le sentiment d’être à la marge, tout juste moyen, aimable; on peut obtenir la même chose d’un esprit brillant. on peut obtenir la même chose d’un gosse qui fait tout bien ce qu’on lui demande. qui déploie le genoux quand il faut. c’est ce gosse-là que j’étais. j’errais pendant les pauses et c’est encore ce que je fais de mieux aujourd'hui. je me planque derrière un bureau deux fois trop grand pour moi. derrière un ordinateur, une thérapie, des pastilles multicolores, un dessin, des babioles posées là pour « décorer ». on affabule, dispose sans authenticité d’un environnement pathétique, bucolique, romantique. j’ai toujours fait ce qu’on attendait de moi et ça m’a facilité la vie, au début.
ça y est voilà, ça y est voilà je suis raide ça y est voilà, ça y est voilà je suis raide ça y est voilà, ça y est voilà barre-toi
je brise le cadre, j’sais pas pourquoi j’le fais. il y a trop de sourires sur cette photo. aucune famille ne peut prétendre à un bonheur aussi resplendissant que celui-ci mais c’est toujours là, dans la descente des escaliers à mentir aux voisins, à tout le monde. ça va? ça va jamais en réalité. on pose rarement la question pour obtenir une réponse et ça me rend dingue. je déteste ça, ces convenances à la con. on prétend rarement à la quiétude absolue. on impose des trucs pour faire comme tout le monde, exister, poster un super album sur facebook et tout ça c’est du vent. on est dans la recherche constante d’attention pour se sentir vivant. pour dire j’étais là et on se retrouve à éclater en sanglots dans un supermarché miteux à cause d’une stupide carte fidélité parce que l’hôtesse de caisse a simplement mentionné son nom, sans émotion particulière. le même que sur le faire part de décès envoyé en nombre quelques semaines plus tôt. on répond oui plutôt que non, on s'asphyxie pour ne surtout pas déranger. je préfère côtoyer ceux qui viennent me trouver, mes patients. les mourants plutôt que les vivants. l’obscurité plutôt que la lumière. le vrai qui prend aux tripes, les signes qui n’en sont pas. ces discours incompréhensibles mais tellement plus honnêtes. c’est ça que j’veux. c’est ça mon boulot. garder ça, garder à tout prix. l'acceptante plutôt la négation de soi. - - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: pintér, sam. pré-lien/inventé: pré-lien de solal. c'était comment ta journée? bientôt les vacances donc pretty nice et toi? le mot de la fin: amen p'tain. - Code:
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<cp>nikolaj coster-waldau</cp> - nathan mcguire
Dernière édition par Nathan McGuire le Mar 17 Avr - 14:22, édité 9 fois |
| | | Lio Kentucky - ça plane pour moi -
i made it through
darkest part of the night
now i see the sun rise
Messages : 1422 Multicomptes : semyon l'taulard en fuite. Identité : anesidora (em). Avatar : finn wolfhard. Crédits : une moche (av); astra (sg). Âge : seize pelles roulées à l'humanité. Occupation : les p'tits boulots. Côté coeur : le célibat, les filles, les garçons, faut pas trop y faire attention. Quartier : une coloc mal foutue du côté des âmes noires.
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 8:02 | |
| qu'est-ce que c'est beau par ici j'valide le choix de pré-lien pis je connaissais pas l'avatar mais gosh, c'est une belle gueule hâte de voir tout ça se rempliiir bienvenue par ici |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 8:09 | |
| HAAAAAN Est-ce que tu payes toujours tes dettes toi aussi? Sinon bienvenue parmi nous, le début de fiche envoie déjà du louuuuurd, j'veux lire la suite :jill: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 8:17 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 8:30 | |
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| | | Remie Banks - mars attack ! -
stop making the eyes at me
i'll stop making the eyes at you
and what it is that surprises me
is that I don't really want you to
Messages : 564 Identité : mathilda Avatar : eilish Crédits : mad sounds, sial, venus in furs Âge : seize ans roulés dans l'herbe Occupation : sophomore & serveuse de pacotille au mcdo Côté coeur : à la recherche des cœurs de palmier Quartier : dans l'est avec maman, dans l'ancienne chambre de rex
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 8:32 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 8:33 | |
| bonjour, est-ce que je vous dois des dettes déjà? putain, jpp de vous, vous êtes géniaux. à très très (très)(...) très vite. bon bah du coup j'espère distribuer du bonheur, soyons fous. :pouley: |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 10:06 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) Mar 17 Avr - 10:29 | |
| - Mila Rojas a écrit:
- bienvenue en tout cas j'en connais un qui va être heureux j'me réjouis déjà de vous stalker, hâte de lire la suite
mais tellement, tellement; que dire si ce n'est que t'es parfait ? en plus ta plume, meus deus, trop de beauté dans cette fiche. puis t'as pris nikolaj, tellement ce que j'imaginais. bref t'inquiète, toi et moi on va faire des bébés dans les ruelles en pleine nuit, tu vas voir ça va te plaire. (je suis en plein concours actuellement, mais c'est bientôt fini, ça ne m'empêchera pas de suivre cette fiche de près. ) |
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| Sujet: Re: feel good inc. (nathan) | |
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