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 waste my time (darlem)

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Bash Bukowski
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MessageSujet: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyMar 5 Juin - 5:39

On aurait dit un putain de mois de novembre. L'ambiance, le temps, sa jauge de motivation qui plafonne à zéro. La flotte qui s'abat en torrent de larmes sur la fenêtre du bureau de l'officier King lui donne des envies de soleil et de canicule. Un bon 39° et une plage ensoleillée, était-ce vraiment trop demandé ? Il donnerait n'importe quoi pour sniffer un rail de C sur le cul d'une latina avant de faire descendre tout ça avec un Long Island bien frais. Plus que quelques mois avant de pouvoir s'envoler pour Miami quelques jours, ou peut-être qu'il changera d'avis au dernier moment et finira à Cabo San Lucas au Mexique. Depuis que l'argent n'est plus un problème, la difficulté est de trouver le moment idéal pour partir en vacances.  Il avait beau tenter de poser ses jours, ses supérieurs trouvaient toujours un moyen de poser un véto. Ce n'était jamais le bon moment et ça commençait à lui taper sévèrement sur le système. Il avait un tas d'argent sale à écouler et ce n'était pas dans la ville où il l'avait engrangé qu'il pourrait le blanchir. Ca fait des années qu'ils sont en sous-effectif au commissariat de Crescent et ce n'est pas en passe de changer. Flint Town n'a définitivement rien à leur envier. Un énorme brownie dans un main, un gobelet de chocolat chaud brûlant pas loin, King attend que les heures passent pour pouvoir rentrer chez lui. Aujourd'hui c'est paperasse. Compte-rendu d'intervention, d'incident, d'enquête. Tous ces trucs de merde qui nécessitent qu'il allume la machine préhistorique qu'ils osent appeler un "PC" qui lui fait face. Son clavier est encore tâché de caramel de la dernière fois où il a trouvé la force de s'y mettre. Darius est maître de la procrastination, tant que son supérieur viendra pas toquer à sa porte pour lui rappeler qu'il doit rendre ses dossiers demain dernier délais, il continuera de regarder des replays des play off de la NBA en bouffant les cochonneries du Dunkin' Donut qui fait l'angle. D'ailleurs, c'est exactement ce qu'il est en train de faire lorsqu'on ouvre la porte de son bureau à la volée, l'air entrant faisant voler les papiers sur son bureau. Darius se redresse dans sa chaise de bureau comme si on venait de le frapper en plein visage. What the fuck, man Il s'attend à ce que ça soit un de ses collègues. Y'en a pas beaucoup qu'il apprécie mais il arrive encore à en supporter quelques uns. Bien que la plupart sait que son bureau est persona non grata. Au pire ça pourrait être cette saleté de Gallagher qui vient le faire chier pour un autre truc débile genre sa vaisselle qu'il a pas faite ou un compte-rendu qu'il a mal rédigé. Il a pas encore réussi à se débarrasser de cette poupée écervelée mais ce n'est qu'une question de temps. Bref, le fait est que ce n'est ni un de ses collègues, ni Gallagher. Il se trouve que l'intrus est une intruse. Une brune, hyper mince, plutôt jolie il suppose. Mais c'est pas ça qu'il capte en premier. C'est plutôt le fait qu'elle est débarquée dans son bureau comme si elle était chez sa mère. You're in the wrong place ma'am, if you wanna file a complaint it's on the left. qu'il rajoute avant de s'avachir à nouveau dans son fauteuil, le doigt en suspend sur "play" pour reprendre là où il avait laissé LeBron.
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyMar 5 Juin - 19:17


waste my time
they’ll call it karma i’ll call it business
-- -- -- -- -- -- -- -- --
désastre.
je vais te faire vivre un enfer.
tu seras jamais à ton aise
chéri, tu me supplieras pour une trêve.

salem le revoit encore, secouant ce petit criminel aux yeux effrayés jusqu’à l’essorer de toute sa volonté de se battre et de toutes les thunes qu’il avait dans les poches. au début, c’était rien que de la curiosité. toutes les anomalies, tous les comportements qui détonnent, elle s’en passionne. alors forcément, les agissements suspects du flic le plus détesté du commissariat, ça l’a tout de suite intéressé. il n’a pas fallu creuser trop longtemps pour découvrir de quoi flinguer une carrière. la faute à ces allumeuses qui traînent du côté des strip-teaseuses ; salem en a fait la découverte, les lesbiennes du sinner sont très enclines à se confesser si on les prend comme il faut. avec un visage aux traits qui plaisent, un faux sourire entraîné à la presque-perfection et deux-trois mots habiles, c’est bien trop facile de manipuler les gens. encore plus quand on a pas le moindre scrupule à mentir, tricher et décevoir. le credo de salem, entre autres. et juste comme ça, on peut tomber sur des révélations pas si bien planquées que ça au final.

je sais ce que tu caches.
tu n’es pas discret.

sourire de sorcière quand elle raccroche pour la dernière fois de la journée. jouer les héroïnes, c’est terminé pour aujourd’hui, elle préfère se faire passer pour la méchante. une autre personne aurait pu dénoncer les détails de son nouveau savoir au chef de la police et obtenir quelques futiles louanges ; mais les gratifications de ce genre ne sont que très peu pour salem. elle a bien d’autres projets en tête quand il s’agit de mettre à utilité les cachoteries d’autrui. et c’est dans l’optique de semer du grabuge qu’elle se dirige vers les bureaux, rayonnante d’une satisfaction – prématurée, certes – qui ne lui ressemble pas. on la regarde marcher vers la porte comme l’armée nazie sur la pologne ; les autres s’étonnent. c’est un phénomène rare que de voir une pareille ensorceleuse en dehors de l’ombre rassurante du centre d’appel, c’est encore plus rare de voir son visage se fendre d’un sourire. le résultant est déroutant, ça n’a rien d’agréable.

D A R I U S K I N G

ouverture à la volée et quelques papiers qui flottent. la courtoise fait encore une fois défaut. son interlocuteur est dors-et-déjà surpris, qu’il s’arroche, ça ne fait que commencer. salem entre et prend soin de fermer la porte derrière elle. elle ne l’aurait jamais fait en temps normal, mais toute l’issue de ses plans véreux réside dans l’intégrité du secret qu’elle détient. l’agent king la regarde à peine, ne la reconnaît pas et se désintéresse tout aussi vite. la posture qu’il adopte est digne du cliché du policier gras-double – sans tenir compte du physique optimale du sujet. salem fronce le nez. il ne lui faut que quelques secondes pour que tout ce que darius dégage l’énerve : sa façon de manger en en mettant partout, le semblant de désordre présent et surtout le fait qu’il ne se rappelle pas de son prénom. si salem ne tient pas particulièrement à se lier avec les gens, son importance de soi se contrarie d’être oubliée. « everyone is right about you. you really are a douchebag. at the very least, you look like one. » elle s’assoit sur un des fauteuils prévus à cet effet en face de lui. ironie quand il parle de plainte. salem le regarde avec le genre d’arrogance qu’on ne feint pas et un certain air de défi. elle sourit sans sympathie aucune. « you don’t seem to remember, but i work here. i know where to go to file a complaint. however…» elle marque une pause, le sourire qui n’annonce rien de bon. ses pieds se posent sur le bureau, placés de façon à ne pas l’empêcher de voir darius. elle veut le regarder dans les yeux pour lui annoncer son destin funeste. c’est rien que de la provocation, une envie de poser ses couilles sur la table d’entrée de jeu. salem n’est pas là pour se faire un copain, elle ne se montrera pas gentille. « … you should be careful what you wish for, officer. because i do have a complaint, but i don’t think you’d be happy with me reporting it. reporting you. » regard droit dans les yeux. menton haut, attitude pompeuse ; salem se régale. dans un geste désinvolte à l’excès, elle s’appuie sur son dossier, inspectant ses ongles. sa voix est légère quand elle parle, décontractée, comme si elle annonçait juste la météo. prévision du jour : rien que de l’orage. « now, what really surprises me is that no one figured out your little shenanigans sooner. i mean, for a cop, you’re not that good at covering your tracks. » elle rigole. juste un peu. pas parce que c’est drôle, mais pour se moquer. pour l’énerver, lui pourrir sa journée. en toute honnêteté, salem n’a pas de raison particulière pour se montrer si imbuvable. c’est vrai que la bonté ne lui vient pas naturellement et que ses intentions requièrent une certaine attitude, mais pas à ce point-là. elle le fait simplement par envie, pour en rajouter une couche. aussi peut-être parce qu’il a oublié son nom ou alors tout simplement parce que cinq secondes de lui ont suffi à l’irriter. « these girls at the sinner, they sure talk a lot. » elle n’en dit pas plus. elle sait qu’il sait qu’elle sait désormais.

à l’utile, mêlons l’agréable
qu’on leur pourrisse la vie, si ça nous amuse.
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Bash Bukowski
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyMer 6 Juin - 11:11

Il s'apprête à appuyer sur play lorsqu'il remarque que la nana se barre toujours pas. Il se lève la tête pour lui demander quel est son putain de problème et c'est là qu'elle le coupe dans son élan. The D-word is out. Darius hausse les sourcils, pris de court. Non pas qu'il ne soit pas habitué aux insultes, il passe son temps à se faire insulter. Il est payé pour se faire insulter. Mais ça arrive rarement directement dans son bureau alors qu'il n'est pas sur le terrain. Bizarrement la voix lui est familière, et quand il scrute le visage de son interlocutrice il finit par identifier l'élément perturbateur de ce début de soirée. Elle a un nom chelou, c'est tout ce dont il se souvient. Et elle bosse comme opératrice 911 dans les bureaux non loin du sien. Il le sait parce que le centre d'appel est son terrain de chasse préféré quand il a envie d'une nouvelle distraction. Si possible en dessous de 65 kilos et de préférence la peau matte. Toujours moins de 25 ans parce qu'au delà elles ont appris à reconnaître les connards de son genre. It's funny you already heard of me but I never heard of you. I guess it's all about reputation s'esclaffe t-il. La nana est insolente, menaçante et quand elle s'asseoit en face de lui. I don't think you should... Do this. Mais le bruit de ses pieds qui atterrissent sur son bureau le font taire. C'est bien la première fois qu'on lui fait un tel affront. Les gens ont l'habitude de l'éviter, pas de le confronter mais faut croire que c'est un soir de pleine lune à Crescent car Miss 911 semble bien décidée à lui gâcher son replay de basket. Darius garde le silence tandis que la brune lui déballe ses menaces à peine voilées. Elle sourit et dévoile une rangée de dents parfaites. Un sourire sans chaleur, qui ne va pas jusqu'aux yeux. Un sourire narquois, annonciateur de problèmes. Darius demeure imperturbable, l'air dégagé, feignant le désintérêt le plus total quand en réalité ses oreilles sont grandes ouvertes. Pour qui sait de quoi il en retourne, y a de quoi s'inquiéter. Il ne sait pas ni comment ni pourquoi cette petite meuf en est arrivée à débarquer dans son bureau comme si elle avait droit de vie ou de mort sur lui mais le fait est qu'elle semble savoir quelque chose qu'elle est censée ignorer. Ce ne serait pas la première fois qu'une opératrice 911 pense l'intimider en lui faisant remarquer qu'il ignore délibérément des appels lorsqu'il décide de faire une pause sucrée. Pour le moment, Darius prend ça à la légère. Il n'a pas peur d'une nana qui s'amuse à jouer les bad bitch sans argument sérieux pour le faire ployer. Elle prétend avoir une plainte à déposer contre lui, lui fait remarquer que pour un flic il laisse beaucoup de trace. Are you gonna report me 'cuz I stole some snickers from McGuire ? 'Cuz nobody gives a fuck about McGuire. He's too fat anyway, I did him a favor. Parce que franchement le seul truc répréhensible qu'il a fait récemment au commissariat c'était voler des snickers dans le tiroir du bureau du gros lard à la réception et bouffer des restants de gamelle de ses collègues quand il avait la flemme de se faire à bouffer lui-même. Et de temps en temps il chahutait un peu le distributeur. Pas franchement de quoi ameuter une opératrice du 911 jusqu'à son bureau. Autrement, sage comme une image. Vraiment rien du tout à se reprocher. Sauf qu'elle mentionne le Sinner. Et cette fois-ci King ne rigole plus du tout. Son regard jusqu'ici amusé devient dur comme le mur des cellules voisines. Il jette son téléphone sur son bureau et se redresse. Le fait est que Darius a beaucoup trop confiance en lui et son mode opératoire pour penser une seconde que cette nana pourrait envisager une seule putain de seconde ce qu'il est capable de faire quand il porte son uniforme. Ou pas d'ailleurs. Alors il suppose que l'opératrice fait référence à son temps libre trop souvent passé au club de strip. Certes, ce n'était pas le lieu idéal pour un flic mais en quoi ça la regarde de toute façon ? Des mecs du commissariat était au courant de sa fréquentation assidue du Sinner. Qui avait sombré dans les flammes d'ailleurs. Elle n'était pas la première à venir tenter de le faire se sentir mal par rapport à ce qu'il faisait de son temps libre. C'était bien essayé. So what? You talked to some whores during your free time and you found out that I was fucking half of them? Ground-breaking. Fucking a stripper isn't a felony, even for a cop. So be a nice little girl and go back to your desk minding your own business. Sorry if I hurt your feelings by letting you know that cops ain't no motherfucking saints. Are we done? 
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyMer 6 Juin - 18:37


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dans un rire, certes moqueur, il ne dit que la vérité. ce n’est pas étonnant qu’il n’ait pas entendu parler d’elle, il n’y a rien à dire. au travail, salem n’inspire qu’un vent de banalités. elle arrive et part chaque jour sans un bruit, ne parlant aux autres que pour obtenir quelque chose et évitant les courtoisies comme la peste. sympathiser avec ses collègues ne l’intéresse que si elle peut en tirer des faveurs ou des avantages, sinon, elle n’éprouve pas le moindre intérêt pour eux. les opérateurs 911 sont par définition des gens fades, enfermés dans une pièce sombre à longueur de journée. quant aux flics, salem ne les aime pas particulièrement. elle porte les symboles d’autorité en horreur, détestant elle-même qu’on lui dise quoi faire. mais plus que ça, plus que l’uniforme, ce sont les individus qui ne valent pas le détour. la faute à crescent heights sans doute. y’a pas grand-chose à faire dans les petites villes. les habitants n’ont pas d’histoire, pas de substance. les communautés format dés à coudre, ça n’enfante jamais que des parcours qui se ressemblent et des enfances barbantes passées au bord du lac avec papa et le fantôme d’une maman morte. rien de suffisant prenant pour former des personnes qui en valent la peine. « i intend to change that. you’re going to hear a lot about me in the days to come. the name’s salem lovecraft by the way. i’m sure you’ll remember this time. » qu’elle lui siffle à la manière de la vipère en insistant bien sur ses mots. bah ouais, dès qu’elle aura mis en place son marchandage de chantage, ils allaient en passer du temps ensemble et pas du bon, il peut en être sûr. et ça enchaîne sur de la menace, rien que de la menace et une bonne dose d’insupportable insolence. ça ne semble pas vraiment le déstabiliser, l’officier king, tout ce qu’elle raconte, salem. au contraire, ça l’insupporte tout au plus, l’amuse au mieux. et c’est normal qu’il prenne pas peur dès les premières ombres d’un potentiel péril. faut savoir garder la tête froide quand on opère dans l’ombre. et y’a l’égo, et y’a l’arrogance qui doivent jouer leur rôle aussi. mais plus la montée sera haute, plus douloureuse sera la chute. et salem a bien l’intention de renverser l’échelle.

tomber.
tomber.
tomber.
tout droit dans la géhenne

il mentionne mcguire, le gros de la réception. le bouc émissaire du commissariat, celui qu’a toujours les doigts poudrés de sucre glace et qui boudine dans sa tenue de service. il fait partie de ceux que salem aime le moins.s dans l’univers tout entier, probablement. la totalité de sa personne peut être résumée au cliché le plus abjectement simple du flic enrobé. pas la moindre singularité pour sortir des clous, pas la moindre curiosité pour déformer le moule, pas d’horribles squelettes dans le placard : une pathétique excuse d’une vie et des kilomètres d’ennui. c’est tout ce qu’il y a à dire sur cet imbécile de mcguire. de toutes les peines, il n’en vaut certainement aucune. néanmoins, ce n’est pas pour cette histoire de confiseries volées que salem est là. elle se contente de secouer la tête, l’air narquois, avide de l’instant de la révélation. et quand le nom du sinner désormais mort par le feu dépasse ses lèvres, l’ambiance change dans le bureau. darius se fait plus dur, il se redresses, ses yeux ne rigolent plus. salem affiche un sourire des plus effronté. il serait temps qu’elle soit prise au sérieux.

c’est comme une brique sur l’coin d’la gueule
t’aurais pu faire mieux, t’aurais du l’voir v’nir

hurting her feelings? c’est un choix de mots ordinaires, mais appliquée à sa situation particulière, c’est amusant. le diagnostic est clair, le cerveau est grillé, le cœur est pourri, pas de risque là-dessus. dans un mouvement félin, elle s’étire, comme l’animal qui part en chasse. d’un air déçu, elle secoue la tête, peu satisfaite que l’évidence n’ait pas encore percuté. « did i touch a nerve, officier king? you really look like you’re not enjoying this at all. » l’apostropher uniquement par son titre dans le seul but de se la jouer sarcastique. la couleur est annoncée depuis le début, mais les cartes ne sont pas encore posées sur la table. salem parle lentement, prenant de longues pauses entre chaque phrase ; résolue à pousser la dramatisme plus que besoin. « we’re not done at all, actually. don’t be so eager to throw me out, just yet. i swear, you’re gonna love this part. » les pieds décollent du bureau et c’est le retour dans un posture normale. salem se rapproche, pose ses coudes sur le dessus de bois et sa tête dans ses mains. ainsi positionnée, on la croirait prête à mordre ; l’audace exsudant de tous ces pores. « so there’s this guy, right. he’s a cop. but not the good kind. the rotten, corrupted, stripper-fucking kind of cop. and on the down-low, he’s running a very bad bad business in which he extorts minor criminals allowing them to run free in exchange of their lunch money. and sometimes he even beats them up. » salem marque une courte pause, remuant la tête de droite à gauche en signe de désapprobation. comme si la nature des agissements décrits la touchait sincèrement. d’un œil, elle juge ; de l’autre, elle jauge la situation. est-ce qu’il la croit? est-ce qu’il va plier sous la pression? « now this is where the story gets really good. you see, up until that point, the dirty cop was sort of good at keeping his shady actions a secret. but just a few weeks ago, as he was taking his day out on an unlucky dealer, this girl happened to walk by – she enjoys dark alleys – and she saw the all thing. she was quite interested so she digged a little deeper, she talked to some well informed acquaintances at the sinner and that’s how she uncovered the ugly truth. » un sourire et un silence. un ange passe, il prend son temps. le format choisi, le ton, l’attitude, tout pour attiser la colère. faut croire que c’est vraiment son truc à salem. ça l’excite, ça la grise de faire criser autrui. elle doit adorer se faire crier dessus. le genre de délire pas très net. qu’on lui offre de la violence, qu’elle soit physique ou verbale.

J E S A I S T O U T

« in case you didn’t get the metaphor, you’re the dirty cop in the story and i’m the girl that ruins your life. long story short, you’re busted, officer. » elle se repose dans le fond de sa chaise, impatiente de voir la suite des évènements.


Dernière édition par Salem Lovecraft le Jeu 7 Juin - 3:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyJeu 7 Juin - 1:46

Elle commence à lui taper sur le système. Genre, sérieusement. Et ce n'est pas une bonne chose. Pas du tout, même. Darius sent progressivement son sang se figer et tourner, comme si tout son système sanguin fonctionnait à l'envers. Il est en train de bouillir comme une putain de marmite et la brune qui lui fait face fait office d'épices beaucoup trop relevées. La façon dont elle parle, se mouve et prononce son nom lui fait l'effet d'une démangeaison sous la peau qu'il ne peut pas soulager. Désagréable, donc. L'aisance avec laquelle elle mène la conversation le dérange également. Darius n'est pas une flèche quand il s'agit de jouer avec les mots, il a toujours préféré les poings. Les longues tirades dramatiques, les jeux de mots et les métaphores compliquées n'ont jamais été son truc. Il a toujours été très nul à l'école et c'était en partie du à ses notes en anglais. L'opératrice a misé sur le mauvais cheval si il espère une joute verbale pour éclairer sa journée. Darius n'a jamais été doué avec les mots. Mais le fait est qu'au fil des secondes qui s'écoulent, Darius commence à envisager que celle qui se prénomme visiblement "Salem Lovecraft" (qui s'appelle comme ça franchement? à part des personnages de hentaï ?) n'est pas là que pour lui faire la morale sur qui il s'envoie dans les loges du Sinner quand il ne porte pas l'uniforme. Non, ça va au delà de ça. I sure do not enjoy some white drown-ass girl comin' in my office to talk shit about me. Le regard est définitivement dur maintenant, Darius n'arrive pas à s'armer de second degré. Sa réaction d'habitude consiste à prendre ça à la rigolade, humilier son interlocuteur, le faire passer pour un dingue. Balayer ses accusations, pourtant vraies, par des menaces même pas un peu voilée. Mais la confiance en elle que Lovecraft affiche est déstabilisante pour l'officier. Elle parle comme quelqu'un qui en sait trop. Et lorsqu'elle pose ses coudes sur la table et qu'elle se lance dans le contage d'une petite histoire, King réalise qu'elle ne bluffe pas. Elle ne sait peut-être pas tout, mais elle en sait déjà trop. Chaque mot résonne dans l'esprit de Darius et fait l'effet d'une balle qui ripe à quelques millimètres de sa tempe. Comment avait-il pu se laisser stalker par une putain de blanche attardée ? Il faisait toujours attention, il faisait toujours en sorte que... Non. C'était faux. Plus le temps passait et moins King prenait de précautions. Et les conséquences étaient là devant lui, les coudes sur son bureau et ses yeux noirs plantés dans les siens. On peut entendre une plume s'échouer sur le sol tellement le bureau de l'officier King est soudainement silencieux. n d'autres circonstances, Darius aurait été assez amusé de la manière dont Lovecraft a parfaitement résumé ce à quoi il s'adonnait depuis qu'il avait commencé à bosser au commissariat de Crescent. Son petit business était-il si facile à comprendre ? Lui qui s'était toujours pensé beaucoup plus malin que les autres. Lovecraft était la preuve qu'il n'avait pas vu assez large. Qu'il n'avait pas fait assez attention. Le bureau de King prend des allures de vieux western. Le face à face promet d'être féroce. Il se racle légèrement la gorge avant de reprendre. That's a nice little story you made up in your head, baby doll. You really do should write a book or somethin'. But lemme ask you: do you have anything to prove your false allegations? You don't really have evidence, do ya? Because if you did, I bet you'll already be in my superior's office talkin' shit about me. Am I right? Darius prend alors une bout de son muffin qu'il fourre dans sa bouche avant de s'affaler de nouveau dans son siège. Non mais après tout c'est vrai quoi. Elle n'avait absolument aucune preuve de ce qu'elle avançait, ou autrement elle serait déjà en train de tout raconter à son N+1. Ca serait sa parole contre la sienne et contre toute attente, il entretenait d'excellentes relations (ou presque) avec ses supérieurs qui le craignaient très franchement. Unless you came here because you wanted something in particular from me. So you thought that trying to blackmail me would be a good way to get it your way. So tell me. What is it? Do you need me to beat one of your ex-boyfriend? Do you need to clean a friend's record? You could've just come to see me and ask me straight to do you a favor instead of making me waste my time about some foolish stories you made up while drinking your chai latte this morning or some shit. Il rigole cette fois, franchement. La tournure de la conversation l'amuse à présent. Quand bien même cette nana sait ce qu'elle sait sur lui. Elle ne sera jamais un danger à ses yeux, puisque sans évidence, sans preuve de ce qu'elle avance. Ce qu'elle prétend ne pourra jamais être vérifié. Il lui suffira d'être beaucoup plus prudent à l'avenir. King termine son muffin, lentement, le déguste puis secoue la tête sans se départir de son sourire. Heh heh baby doll, you got me laughing. Trying to sound like a hardcore badbitch and shit. You really got me here but you what? I know better than some stupid bitch trying to intimidate me with lies. I could report you for false allegations but I'll do you a favor and do nothing 'cause you got some balls and I like that. Anyway, sorry but what's your name again?
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyDim 10 Juin - 4:43


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de la rudesse dans ses mots et de l’agressivité de ses paroles, elle se gueuletonne. carnassière dans son approche, immorale dans ses intentions, mauvaise dans tout ce qu’elle inspire. quand il l’insulte, elle exulte ; son kink à elle, c’est qu’on lui rende coup pour coup tout l’acide qu’elle lance. attitude provocatrice de celle qui pense tout savoir, salem fait à son tour pêché d’orgueil, déjà certaine d’avoir gagné la partie. et pourtant le jeu continue, darius ne se laisse pas abattre. il est le chêne de la fontaine : fort, fier, grand et solide. sous les vents mineurs, qui à peine le bouscule, il ne plie ni ne ploie. mais voici venu la bourrasque – elle a des allures de sorcière – et un effort après l’autre, elle se promet de lui arracher les racines. c’est un silence puis le son d’un raclement de gorge et la rixe reprend. l’agent king se fait mur : il nie tout en bloc. il ment, évidemment. il reste encore du miel et du poison sur lèvres quand, ostentatoirement railleur, il affuble salem d’un surnom ridicule. ça l’enivre autant que ça la contrarie, mais dans son courroux, elle reste toujours calme : elle, le lac secoué d’ondes de choc mais qui ne ride pas. un visage impassible, une amertume douceur dans la malice d’un regard et ce rictus qui sonne faux, comme un masque scotché sur une poupée de chiffon et annonciateur de mauvais augures. darius lui parle d’imagination, de belles histoires, d’accusations frauduleuses mais surtout il lui parle de preuves. évidemment, âme de flic, de coupable ou simplement question de bon sens, il se refuse à l’éventualité d’être si facilement guillotiné. ses épaules se détendent, sa position se relâche, il s’autorise même une bouchée du muffin de l’assurance. « don’t get cocky, officer. that’s what lead you to get caught in the first place. » un rappel à l’ordre dans la voix et beaucoup de moqueries aussi. et puis, quel plaisir aurait-elle à donner dans la pure délation? aucun intérêt, aucun contentement. bien sûr, certains diront que c’est la chose à faire : répandre le bien pour l’amour de la paix et de la justice ou n’importe quelle autre connerie qu’on apprend à l’école et dans la bible de nos jours. mais salem n’a que faire du paradis ou du karma qu’elle provoque. le mal pour l’amour du mal jamais ne prévaut, mais le bien pour l’amour du bien non plus. une seule personne à servir : elle-même ; et écraser chaque pion sur le passage s’il le faut. ni dieu, ni souverain, ni destin, ni vie après la mort pour la contraindre.

l’église de salem
ni pêché ni vertu

de la bouche de darius sort les mots exacts, comme une formule magique qui fait tilt. salem siffle, faussement impressionnée. « spot on, officier. honestly, i didn’t think you’d be able to guess my intentions so quickly. you really are a great cop. » l’ironie résonne discordante et vibre jusqu’aux bouts de ces crocs dont elle se sert pour mordre. chaque mot sonne comme un claquement de dents jusqu’à ce qu’enfin, elle puisse sur le cou de king, refermer ses mâchoires. féroce, elle rigole pourtant lorsqu’elle entend les suggestions de son vis-à-vis quant aux véritables raisons de ses mauvaises pratiques : un ex un peu gênant, des secrets à faire disparaître. salem secoue la tête. dans son entourage, pas le moindre fantôme d’amourette passée. les squelettes dans son placard sont bien plus terrifiants. quant aux amis, même si quelques inconscients se plaisent à porter l’étendard de l’amitié lovecraft, elle ne prendrait jamais la faire de leur faire ce genre de fleur. « a favor? how boring. you lack imagination, officer. i wouldn’t go through all this trouble just to have you beat someone up. i would at least ask you to kill someone for me, you know, something actually fun. » c’est toujours un sourire qui lui fend les lippes, mais changé. d’une oreille à l’autre, les babines retroussées dans une expression maniaque, elle se fait chat du cheshire : les yeux fous et les dents luisantes. bien peu de choses pour darius qui rigole carrément à présent. il la provoque à son tour, la menace à son tour. dans le bureau, pendant l’espace d’un instant, les rôles sont inversés. salem devient proie mais elle ne fuit pas. campée sur ses certitudes, elle répartit chaque inflexion moqueuse par un coin de lèvres relevé de même nature. feignant l’ennui, elle s’étire et dans un mouvement chaloupée, elle se met debout, commençant alors à marcher dans la petite pièce. ses pas sont lents, réguliers comme un métronome et si on s’y concentrer, on aurait presque l’impression qu’elle ralentit le temps. pieds légers glissant sur l’espace, de sa silhouette de colibri, elle remplit l’air, charge l’atmosphère de toute son électricité. de dos, elle se retourne soudain, affichant son expression la plus innocente. ses yeux se font plus doux, ses lèvres tombent dans une moue attendrie et au fond de ses pupilles brille une lueur qu’on voudrait croire. parfaite imitatrice de ce monde qu’elle ne comprend pas, elle a appris à reproduire ce qu’elle n’a pas su acquérir à la naissance. « chief! … i saw something the other day… i… i… i was going home when i saw the officer king… » un sanglot lui monte à la gorge. d’un mouvement dramatique, elle prend son visage entre ses mains. pas de larmes, mais une veritable scène tragique. « i know i should have come sooner but… i was so scared… i tried to talk to the officer king first, give him a chance to confess himself but he threaten to hurt me if i talked... » rideau. la pièce de théâtre se termine et salem relève la tête départie de toute expression de pureté. la peur et la tristesse feintes à la perfection ne sont plus que les masques d’une actrice rangés au placard. fière de sa performance, elle sourit. « was that convincing? i can fake emotions like a fucking oscar winner. i usually don’t bother to, but just for you, officer king, i’ll make an exception. »

les menteurs sont parmi vous
ils font juste comme les autres


de retour dans son parfait rôle de sociopathe, salem reprend sa lente marche dans le bureau. tel l’animal en cage, elle tourne, tourne et tourne. « i’m a nice girl, you know, officer. at least, that’s what the people here think of me. i never gave them a reason to think otherwise. i never cause any trouble, i barely talk to anybody and there’s never been a scandal involving me, ever. you said it yourself, you’ve never heard of me. you, on the other hand, you’ve got a long history of being a total dick. » elle marche maintenant directement vers le bureau et elle a l’audace de s’assoir dessus. du côté de darius. les fesses posées sur ce meuble comme si il, et toute chose présente dans la pièce lui appartenait. effrontée, elle tente le diable, le met au défi de s’énerver plus encore. beaucoup trop proche, beaucoup trop proche. « now, what do you think will happen when i, the shy little operator that never, even once, gave a reason not to be trusted, reports you, the already hated cop? don’t you think your superior will want to look into it? » darius ne ne trompait pas. it is all about the reputation. salem n’est pas stupide. vivant toute sa vie au service de ses lubies les plus folles et refusant de ne pas céder au moindre de ses propres caprices, elle a du apprendre à faire de la manipulation, plus qu’un art, un style de vie. les règles sont simples : ne rien faire de houleux, rester discret, feindre la politesse tous les matins et recommencer le soir. les gens ne sont pas si compliqués en nature : tout le monde ferait confiance à un joli visage qui ne fait pas de vagues. pourquoi pas, après tout?

« c’est une gentille fille. timide et discrète.
elle n’a jamais eu de problèmes avec personne.
pourquoi mentirait-elle ? »

« you might think that you acting tough and being a constant asshole all the time is something in your favor. “better be feared than loved” right? » elle secoue la tête. « wrong. the big boys at the top of the food chain hate you. no matter how good of a cop you are, if you can’t be tamed, you’re a liability to them and if you think that they won’t jump on the first opportunity to throw your ass out the door, you’re dead wrong. » du bout des doigts, elle tapote le torse de darius au rythme de ses derniers mots. les imprimer dans sa chair et lui ôter ce sourire suffisant. c’est le problème des grandes gueules : quand tu fais de la merde, les autres n’oublient pas et tu te retrouves affublé d’une étiquette. les électrons libres comme l’agent king se piègent eux-mêmes dans des cases dont la grande taille leur donne l’illusion d’agir à leur guise. mais il suffit de pousser un peu les parois pour que le piège dont ils sont à l’origine se referment sur eux. « as for the evidence, come on. you don’t look very smart but i was kind of hoping you could figure this one out yourself. if i, a simple white drown-ass girl managed to discover you little secret, how hard do you think i’ll be for the chief of police and all of his resources to do the exact same thing once i show them which way to look? » elle se lève, ricanant et à petit pas se dirige vers la porte. elle s’y adosse. une main dans son dos touche la poignée. elle ne plaisante pas, elle est prête à y aller. il n’a qu’à dire les mots.

are you a gambler ?

« of course, i could be wrong. maybe, my whole evil plan will lamentably fail and i’ll get in big trouble for falsely accusing a police officer. or maybe not. maybe, you’ll get investigated by the internal affairs and you’ll get raped in jail. i don’t know. but i’m willing to bet on it. are you? is your inflated male ego big enough that’ll you bet your whole career on it? tell me, darius, are you game? » ses yeux brillent de l’insolence des vainqueurs. son coeur bat. c’est excitant. évidemment, elle est prête à parier. aucune considération pour ce qu’elle pourrait perdre, pas même pour ce qu’elle pourrait gagner. c’est l’amour du jeu. incapable de se projeter plus de quelques jours dans le futur, elle ne pense qu’à l’instant et à ce doux sentiment de légère déraison. salem ne peut voir que le bout de son nez et un peu plus flou derrière, les yeux de l’agent king qui la fixent.
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyVen 15 Juin - 12:47

Ne pas la prendre au sérieux, la tourner en dérision, infirmer chacun de ses propos par une répartie cinglante tartinée d'une grosse couche de mépris et pourtant Lovecraft est encore dans son bureau avec le sourire d'une maniaque. Ces quatre murs où il trouve d'habitude la paix se sont transformés en Shutter Island l'espace d'un instant et l'atmosphère est pratiquement irrespirable. Quelque chose dans l'air lui fait deviner qu'il a peut-être sous estimé la situation. Peut-être qu'à force de se sentir intouchable il a finit par perdre l'odorat du danger. Peut-être qu'il serait même pas capable de reconnaitre une menace quand il en voit une. Ce qui est certain c'est que lentement mais doucement c'est ce que devient l'opératrice 911 qui s'amuse à jouer avec ses nerfs. Si son comportement l'a dérouté un moment, elle n'a rien laissé transparaitre. Bien au contraire. Le sourire sadique qu'elle affiche semble même dire qu'elle apprécie de le voir se débattre avec une technique qui a pourtant marché sur tous les autres qui s'étaient approchés d'un peu trop près. Elle lui conseille de ne pas trop prendre la confiance, parce que c'est ce qui lui a valu de se faire cramer et il est obligé de lui accorder celle-ci. Il y a fort à parier qu'il aurait pu s'éviter cette visite de courtoisie si il avait été un tantinet plus attentif à son environnement ces derniers temps. Une petite curieuse mal intentionnée était vite arrivée. Son délicieux muffin se transforme en ciment sur sa langue et il est obligé de faire glisser tout ça avec un chocolat chaud désormais froid. Ses muscles se tendent un par un et son siège lui parait soudainement beaucoup plus inconfortable qu'à l'accoutumée. Son match de NBA ne devient plus qu'un lointain souvenir et il sent la tension prendre se profiler dans sa nuque. King est un migraineux, de ceux qui ont besoin de s'enfermer dans le noir le plus complet dans l'espoir que la douleur disparaisse. Les migraines apparaissent à l'aube de chaque contrariété. Elles sont violentes, épuisantes, quasi-invalidantes et si Darius a apprit à les dompter à coup d'analgésiques ces dernières années, il fait pour les éviter. Et ça commence par éviter les contrariétés, ce que Lovecraft matérialise sous ses yeux.
Ce qui le contrarie peut-être par dessus tout c'est le fait que la fille qui se tient devant lui n'a rien d'une nana normale. Darius sait reconnaitre une tarée quand il en voit une, et de son humble expérience il n'y a rien de pire que les folles. Parce que les folles n'ont parfois pas la notion du bien et de mal, elles n'ont souvent pas grand chose à perdre et se foutent de vous entrainer dans sa chute. Les folles sont à fuir car elles se foutent bien de disséquer un par un les sombres secrets d'un être humain pour en extraire le pire. Les folles ne lâchent jamais leurs proies avant qu'elles ne soient complètement broyées sous le poids de leur démence infinie. Il le réalise au moment où elle prétend que si elle n'était venue que pour une faveur elle aurait réclamé la mort derechef. C'est là qu'il commence à doucement comprendre que Lovecraft n'est peut-être pas si innocente que ce qu'elle aimerait bien faire croire. Darius ne rigole plus à présent, son visage est dur, son regard noir. Il est droit comme un i dans sa chaise, il ne touche même plus le dossier et la veine dans son cou gonfle et gonfle comme un taureau fou. Lorsqu'elle se lance dans une imitation désastreuse de ce qu'elle pourrait faire à quelques bureaux du sien, c'est une grimace de dégoût qui tord le visage de King. Toutes les femmes sont folles. C'est sa certitude la plus profonde et Salem Lovecraft est en train de lui prouver qu'il n'y a rien de pire qu'une tarée qui s'ennuie et qui a décidé de faire de vous son nouveau hobby. Elle a l'air d'avoir longuement réfléchi à la pièce qu'elle allait jouer une fois dans son bureau et elle s'en donne à coeur joie. La manière dont elle se mouve, dont elle parle, il se demande si elle en est pas à son premier coup d'essai. Le fait est qu'elle fait ça comme un pro et Darius a le sentiment désagréable que cette nana va s'accrocher à lui comme une puce sur un chien. Se secouer dans tous les sens ne suffira pas à la faire partir. You fucking psycho. lâche t-il dans un souffle, impressionné par tant de non-sens et d'audace. Elle sait définitivement de quoi elle parle, il est impossible pour lui de le nier à présent ou de faire semblant qu'elle ne peut rien contre lui. Tout chez cette nana annonce des problèmes qu'il ne va pas pouvoir éviter comme il l'a toujours fait jusqu'ici. Il espère se tromper mais il a la sensation qu'une nouvelle ère commence. Une nouvelle ère qui ne joue pas en sa faveur. Lui qui avait toujours agis comme bon lui semblait ici, lui qui était en passe de devenir inspecteur d'ici deux semaines si tout se passait bien. Et cette petite pétasse venait tout remettre en question avec ses accusations qui sortaient de nulle part. Elle ne s'arrête plus de parler, soulève point par point comme un putain d'argumentaire. Il s'attend presque à ce qu'elle lui sorte un ordi sorti de nulle part passant un film de tous les méfaits qu'il a commis depuis qu'il est né. C'est comme si la nana s'était infiltré directement dans son cerveau. Can you drop the mic a lil sec? Il jure que si il entend un mot de plus d'elle, il va complètement fissurer et venir exploser son petit crâne d'idiote sur le bureau. Il a besoin qu'elle se taise immédiatement. Son long laïus raisonne dans sa boîte crânienne comme une mauvaise chanson de Katy Perry et c'est juste insupportable pour le flic. Il a besoin de mettre de l'ordre dans ses idées, il est en réalité à deux doigts de paniquer et si elle continue de parler il ne pourra jamais décider ce qu'il est censé faire pour inverser la tendance. C'est la première fois que King se retrouve de l'autre côté du flingue et il n'aime pas du tout, du tout, du tout la sensation d'insécurité que ça lui procure. D'ailleurs, il ne supporte pas le fait qu'elle se mette en position de supériorité. Là assise à moitié sur son bureau. C'est le truc de trop. Alors il se lève à son tour de sa chaise, du haut de son mètre 91 Darius a de quoi en intimider plus d'un. Maintenant qu'il peut la regarder de haut il a l'impression de reprendre un peu le contrôle de la situation. Il a l'impression de récupérer un petit peu de pouvoir sur ce qu'il considère comme son territoire. I think it's funny how you're here lecturing me about blackmailing and threathening people but in the same time you're in this office for the very same reasons. Because that's what you're doing right? Threathening to turn me in? Looks like you learned from the best.  Il se demande où elle veut en venir, à présent c'est la seule chose qu'il souhaite comprendre. Quel était son but ? So what do you want? Let me tell you, I don't have money, I don't have a wife or kids I could dissapoint and I have no family. In fact, I have basically nothing to loose so... What do you want take from me? Let's say I get fired, I'll have another job in another city and I'll do the same shit all over again. So who are you trying to play baby doll ? Now get out of my office before I throw you out of that window.  Les brasés croisés sur son buste imposant, le regard dur. Darius n'était plus du tout d'humeur à jouer, il voulait se sentir immédiatement débarrasser de cette intruse qui était venu troubler sa tranquillité. You're lucky you're a girl. A l'inverse il l'aurait sans doute trainé jusqu'au parking pour s'assurer qu'elle ne reviendrait plus jamais l'importuner. Jamais quiconque n'avait osé tel affront.
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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyVen 29 Juin - 5:40


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le plus gros prédateur de la pièce mesure un mètre soixante-cinq et ne mange que des bonbons. le ciel n’aurait jamais du prendre la place du sol, mais voilà que l’univers se retourne et pivote sur son axe. les premiers seront les derniers. les cinglés seront les premiers. le malaise est évident. il commence dans le creux du regard de salem et s’étend dans la pièce toute entière comme une ombre pour assombrir les beaux jours. disparition de toute forme de soleil. juste la fille with the crazy eyes et le type qui n’a pas eu de chance. particulière sensation que de voir l’assurance de darius se muer en colère puis en répulsion. c’est le début de quelque chose de nouveau. loin, loin est l’ère où monsieur king, faisait office d’unique roi. salem faisant son entrée sur la pointe des pieds et à crocs de loup dans l’arène. n’est pas animée par un désir singulier de dominer ou d’imposer sa volonté, plutôt motivée par l’ennui constant de la vie à crescent heights. audace ou pure déraison de l’esprit qui fracture. un peu des deux. un peu des deux. si y’a rien qui brise, rien qui saigne, rien qui brûle, à quoi bon vivre sous les étoiles tout au bout du monde? les petites villes sont pleines de vices. au-delà de la jetée et des monuments historiques, c’est la crasse qui engendre le charme. alors allons-y gaiment. mettons du sang dans le vin. de l’autre côté du bureau, the p-word est lancé. à juste titre sûrement, mais salem fait la moue. un mot jeté au visage, comme un sceau d’acide ; une excuse pour l’exclure de toutes les rondes. ça lui rappelle l’époque où elle était enfant. avait-elle toujours été comme ça ? le regard vide, le cœur avide d’un peu plus que rien du tout ? oui. probablement. sorcière depuis la nuit des temps.

mais je ne suis pas quelqu’un de mauvais.
je dois juste faire plus d’efforts que les autres
pour être quelqu’un de bien.


le reste du monde n’a qu’à chercher au fond de leur âme la solution aux questions d’éthiques. les gens comme salem, eux, lorsqu’ils regardent dans leur propre abime ne voient rien qu’autre que le fond qui s’enlise. et c’est si dur d’être respectable. il y a cette voix impulsive qui tous les jours murmurent : ″fais-le. pourquoi pas?″ et elle a raison. ″pourquoi pas ?″ alors de temps en temps, laissons la débâcle prendre le dessus. « you already dropped the p-word? so soon? oh honey, you're really gonna have a hard time with me. because i can promise you this : you haven't seen psychotic yet. » promesse d’un lendemain sans retour. la vérité sur salem, la voici : l’indécence sonne à son oreille comme une musique sur laquelle on s’endort. car on a tous dans les replis de son soi-même une envie de foutre le feu. et si pour autrui chaque pulsion ravageuse est contrôlée par ce qui fait de nous des êtres humains, à ces égards les plus primitifs, salem est animal. restreinte par le simple besoin de s’intégrer en société pour survivre, jamais elle ne s’abandonne vraiment aux idées qui germent dans son mental abimé. mais dans de bureau où ne règne que la loi la plus élémentaire du plus fort, rien d’autre que l’appétence ne prévaut. darius se lève, fait valoir sa carrure imposante et la tentative arrache un sourire narquois à salem. l’animal en cage a beau mordre les barreaux, ce n’est pas lui qui a la clef. il lui fait remarquer l’impertinence de la manœuvre : une donneuse de leçons sans la moindre morale mais salem hausse les épaules. « don’t say it like that. it makes me look like the bad guy. you know the saying ″you reap what you sow″. this is nothing more than karma. you brought this on yourself. » la dépravation des uns fait le bonheur des autres. affiche un rictus comme un mensonge mais que darius ne s’en fasse pas trop. si le karma est bien réel, salem n’y échappera pas. à son tour, elle finira prise à ce jeu d’indécence et si l’enfer existe, sa place est réservée depuis le péché originel de sa naissance.

ne t’inquiète pas.
mon tour viendra.


pose alors la question fatidique, celle qui motive toute cette mascarade. salem s’étire, fait mine de réfléchir, prend son temps. « i want a dog. » c’est ce qu’elle dit avec une détermination qui ne laisse pas de place à l’humour. un chien, voilà ce qu’à l’instant son cœur désire. mais cette grande pièce de théâtre ne saurait se terminer sur une demande aussi ridicule. alors que le doute plane sur sa requête, elle s’amuse de l’incompréhension et sans vraiment expliquer sa pensée, continue sur sa lancée. « i used to have one when i was little but then it died and i didn't care. » pas la moindre écume germant dans ses iris. une pure indifférence. vaine démarche de parents désespérés d’humaniser leur jeune enfant en lui offrant ce que chaque gosse désire : un animal à chérir. la vie d’un chiot gaspillée sur une gamine qui n’en avait que faire, qui s’en occupait parce qu’elle le devait et qui jamais n’a sur établir la moindre connexion. un autre être allant puis mort comme un figurant en arrière-plan et dont personne ne se soucie. « the truth is, i don’t even like dogs. i find them gross. but i still want one. so, since i can’t stand the furry kind, i believe you’ll be a perfect replacement. » un mépris brutal tel une bombe lancée dans le bureau. mais elle pense ce qu’elle dit. tout. voilà ce qu’elle veut. qu’on lui livre la moindre lubie que son esprit exige et qu’on s’accommode de ses plus sombres caprices. et quoi de mieux qu’un flic – peu vertueux, en plus – pour s’adonner à ce que la loi, sinon la morale, réprime. veut s’en aller tout près du soleil et s’y brûler les ailes. veut être témoin de la violence au moment même où elle éclate. veut se jeter dans les effluves du crime et tomber ivre du choc. « basically, i'm gonna make you my bitch. you will do what i want when i want. i'm gonna use that little badge of yours to the fullest. my hobbies aren’t necessarily legal or even moral, for that matter. but i mean, we’re way past what the moral commands at this point, now, aren’t we? » elle rigole un peu, grisée à l’idée de tout ce qu’ils vont pouvoir faire ensemble. le duo le plus mal assortis de crescent heights. le flic ripou et celle dont on ne souvient pas du nom. prémices catastrophiques s’il fallait en faire un film, mais dans notre histoire, les synopsis promettent d’être des plus intéressantes. darius termine par la rétention d’une menace et salem s’en attriste.

do your worst.

« why ? what would you do if i was a dude ? would you hurt me? don’t threaten me with a good time, darius. you don’t know me, i might enjoy it. » elle termine sa phrase du bout des lèvres comme une invitation à ce qu’il lève la main sur elle. presque salivant entre ses lippes, elle ne bougerait pas s’il le fait. sentir sa peau se colorer bleu et noir comme un ciel nocturne sans lune est pour elle des plus enivrants.

honey, i don’t mind a little pain.

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MessageSujet: Re: waste my time (darlem)   waste my time (darlem) EmptyJeu 19 Juil - 6:37

Il a un peu l'impression d'être un cauchemar étrange. Le genre qui n'a ni queue ni tête mais qui ressemble assez à la réalité pour vous mettre le doute pendant que vous le vivez. Généralement quand vous vous réveillez, c'est le soulagement qui vous prend et vous êtes tellement contents de vous êtes sorti d'une situation aussi shitty juste en ouvrant les yeux. Sauf qu'ici ce n'est pas le cas. C'est la réalité, la vraie. Le sentiment de malaise est bien là, grandissant mais il n'y a pas moyen d'y échapper. Le poids qu'il sent sur son torse, c'est celui d'un mélange de colère et de violence contenue. Il aimerait pouvoir propulser l'opératrice hors de son bureau vite fait bien fait mais celle-ci n'est pas de cet avis. Elle continue à tricoter des noeuds dans son cerveau avec la même rapidité qu'une araignée tissant sa toile. Une toile cotonneuse, épaisse et filandreuse. Elle parle de karma, d'un chien mort dont elle se fichait et Darius se demande pourquoi est-ce que ça tombe toujours sur lui ? Pourquoi est-ce que Dieu se sent obliger de venir pimenter son quotidien en semant sur son chemin des gamines en perdition qui au lieu de faire une partie de Candy Crush pendant sa pause venait lui casser les couilles dans son bureau. Darius n'est pas prêt d'oublier cette dégustation de muffin qu'elle a gâché. Quand elle annonce qu'elle veut qu'il remplace son chien, il fait une grimace de dégoût, cette meuf est complètement folle. They really should check the psychiatric background of the people they're hiring here. You're fucking scary. I'm sure you're the kind of crazy spooky bitch who loves to have sex in a graveyard. Il a vraiment envie qu'elle se barre de son bureau plus que jamais maintenant sauf que partie sur sa lancée, l'opératrice 911 lui apprend qu'à partir de maintenant il devient son esclave. Le pire dans ce discours tordu c'est que Darius a la sensation qu'il n'a pas trop le choix. Il commence à comprendre lentement que cette nana est capable du pire et qu'elle n'hésitera pas une seconde à le balancer. Ses supérieurs hiérarchiques ne sont pas débiles et savent qu'il n'est pas irréprochable. Jusqu'ici ils ont fermé les yeux mais il ne leur en faudrait pas beaucoup pour décider de rouvrir son dossier, c'est pas comme si il avait pas déjà eu un tas de sanctions disciplinaires. S'il était encore là c'est parce qu'on le craignait et que le fait qu'ils soient sous-effectifs depuis des années maintenant  ne permettait pas de le dégager.

Il ferme les yeux, se mords le poing. Il est en proie à un dilemme dont il se serait bien passé. Sa petite routine était en place depuis tellement des années, et voilà l'élément perturbateur qui se pointait sous une forme totalement inattendue. Jamais il n'aurait pensé qu'une petite chose pour elle pourrait se montrer aussi menaçante mais il est bien obligé de se rendre à l'évidence. Il a le dessus. Tant qu'il n'a pas trouvé de quoi retourner la situation contre elle pour se venger il n'a pas assez de marge de manoeuvre pour se débattre. Ca lui arrache la gueule de le reconnaitre mais il se peut que la folle-dingue ait remporté une bataille et pas n'importe laquelle. Darius il a un ego gros comme Jupiter et pourtant là, aujourd'hui il sent qu'il va devoir admettre une défaite. Partielle, certes, mais une défaite quand même. Ses yeux noirs dans ceux de son adversaire, il se doute bien que c'est pas son regard revolver qui va motiver Lovecraft a faire trois pas en arrière. Elle confirme qu'elle est une putain de cause perdue lorsqu'elle le pousse presque à la faute. Quoi de plus dangereux qu'une meuf qui a rien à perdre ? Il fulmine, sent le sang bouillonner dans ses veines. Les mots ont du mal à sortir. Il n'arrive pas à croire qu'il est sur le point de capituler face à cette fille. Il essaie de se raisonner, de se dire que c'est lui le plus malin car il choisit de jouer à son petit jeu jusqu'à ce qu'il trouve une solution. Il essaie de se dire que de toute façon tôt ou tard il se vengera tellement fort qu'elle regrettera d'avoir mis un orteil dans son bureau mais en réalité il a la haine, il se sent comme une merde. Il faut qu'il trouve une solution de se débarrasser de cette satanée meuf le plus vite possible. Avant qu'il perde totalement le contrôle et fasse quelque chose qu'il pourrait regretter. Car si il y a bien une chose que Salem semble ignorer c'est qu'il est capable du pire quand sa fierté est en jeu. Elle sait même pas de quoi elle est capable. Et elle va pas tarder à le découvrir. The only reason I'll do what you want is I'm about to get promoted and I really want the job. You better be smart about this whole situation cause I will not hesitate to screw you when I'll get the chance. Never forget this cause it will come when it'll be the most unexpected. Now once again, please get out of my office. I got better shit to do. Et comme si quelque part Dieu s'était souvenu de son existence, son téléphone se met à sonner. Il décroche et tourne dans son fauteuil de sorte à ne plus l'avoir dans son champ de vision. Avec un peu de chance lorsqu'il se retournera pour raccrocher elle aura disparu de son bureau. Fucking psycho white ass bitch.
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