it's gonna be legendary - team squatt

Tu crèves la dalle. T’as qu’une envie, c’est aller t’étaler dans l’canapé et manger des pizza. Beaucoup de pizza. Faudrait que tu proposes aux autres. Vous pourriez p’tête faire une petite soirée improvisée. Après tout, c’est vendredi soir et putain, y’en a qui en aurait besoin. Quand tu rentres, y’a pas l’air d’avoir grand monde à l’intérieur. La lumière du salon est éteinte, ce qui est, soyons honnête, relativement rare. Et foutrement bizarre. Tu grognes un peu, t’aventurant dans les couloirs jusqu’à voir de la lumière dans l’une des chambres. Tu esquisses un sourire en voyant que c’est celle de Damy. Tu te mets devant, la main sur la poignée. Tu écoutes un instant avant d’entrer brusquement. « BOUH ! » Tu hausses un sourcil en la voyant simplement allongée sur son lit avec son ordi. Pas de truc honteux en vu. Pas drôle. Tu t’approches jusqu’à venir s’étaler dans son lit à coté d’elle. « Vas y, tu fais jamais de truc louche toi ou quoi ? » Tu souris malicieusement en jetant un coup d’oeil à son ordi, espérant y voir un petit truc marrant … « Pizza, ça t’chauffe ? Y sont où les autres ? »

vendredi soir, tout est calme dans la coloc. pas de cris, rien. damaris, ça fait déjà une heure qu’elle est rentrée du mcdo. elle a eu le temps de se doucher pour ne pas empester la friture.  mais elle n’a vu personne. elle ne dit rien, elle est silencieuse, s’enfermant dans sa chambre, scotchée à son ordinateur. la brune commence à avoir faim mais le frigo ne doit pas être rempli, ça ne sert à rien qu’elle bouge. tout d’un coup, quelqu’un rentre dans sa chambre et hurle  un « BOUH ! » elle sursaute, et regarde avec des grands yeux l’intrus. c’est sil, comme par hasard. « sérieusement ? ça t’amuse de faire ce genre de choses ? » sil s’approche et s’étale dans son lit à côté d’elle. damaris le pousse un peu n’ayant presque plus de place avant de se reconcentrer sur l’écran. « Vas y, tu fais jamais de truc louche toi ou quoi ? »  elle le regarde d’une façon singulière, légèrement agacée. « si mais seulement quand t’es pas là. » c’est peut-être vrai, peut-être faux, la brune laisse planer le mystère. « Pizza, ça t’chauffe ? Y sont où les autres ? » elle esquisse un sourire, ça fait longtemps qu’ils n’ont pas mangé tous ensemble. « ouais ça me va. mais par contre, je ne sais absolument pas où ils sont...»

« Tellement putain ! » Tu ris comme un gosse. Un peu trop fort. Un peu trop bête. Tu la chatouilles un instant pour l’embêter un peu plus, observant son visage trop sage. T’aimes bien l’idée qu’elle fasse des trucs louches. Ca t’faire rire rien que de l’imaginer. Puis finalement, ton attention est happé par l’arrivée d’Ali puis de Nora. « Vous vous cachiez où quoi ? Dans l’genre truc louche ! » La meilleure amie reine des trucs louches. Elle te fait bien rire à évoquer l’idée que les filles font rien de louche. Tu grognes lorsqu’elle vient faire sa grosse et s’étaler à moitié sur toi. Tu grognes et tu la repousses avec tes pieds, manquant de la faire tomber du lit, avant de lâcher « Azy, t’es grosse là ! T’es sur que tu veux d’la pizza ? » Pas de bonjour. Pas de merci. Mais c’est comme ça que ça marche ici. C’est pas comme si t’allais lui dire que t’étais sacrément content d’voir sa vieille gueule. Vous marchez pas comme ça tous les deux. Bientôt, c’est Ali qui vient s’ajouter à l’entassement de corps sur le lit de la petite brune. « Ca va, on vous fait pas chier ? On était bien Damy et moi » Tu souris malicieusement à Damaris, sachant parfaitement qu’elle t’enverra bouler en moins de deux. A croire que t’aimes ça finalement, qu’on t’envoie bouler. « J’vote pour que ça soit Hélios qui paye mais qu’on l’invite pas » C’est pas un secret. Entre Hélios et toi, c’est pas l’amour fou. Il t’agace. Tu l’agaces. Finalement, vous vous ressemblez ptête trop pour vous supporter. Mais c’est ptête un des seuls à avoir du fric. Franchement, tu comprends pas bien ce qu’il fout là.

nuit noir. ses baskets qui frottent contre le bitume. elle sait pas vraiment l'heure qu'il est, bobby. ne s'y est pas vraiment intéressé. tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle veut rentrer. vite. le plus vite possible. y a la fatigue qui transpire dans chacun de ses gestes. chacune de ses expressions. les traits un peu trop tirés. les cernes un peu trop visible. mais elle s'en fiche, bobby. de l'usure qui se fait ressentir. de la douleur qu'elle ressent parfois dans les poignets. parce qu'elle a pas le droit de se plaindre. encore moins de se lamenter. elle se l'interdit, bobby. alors qu'elle a la chance d'être dehors. alors que des barreaux en ferraille ne la sépare pas du reste du monde. pupilles sombres qui se perdent entre les constellations. elle marche vite, la brune. chemin qu'elle connaît bien. celui de la maison. frêle silhouette qui se dessine dans l'obscurité à l'orée de la bâtisse. légère teinte orangé qui semble jaillir de la bâtisse. et elle sourit, bobby. à l'idée que quelqu'un est là. à l'idée qu'elle ne sera pas toute seule. elle aime pas ça, bobby. la solitude. celle qui la laisse en tête à tête avec ses pensées. sombres. mauvaises. elle frappe pas, bobby, quand elle pénètre à l'intérieur. elle se souvient même pas d'avoir déjà entendu quelqu'un le faire. pas félin dans le couloir. elle s'approche avant d'apparaître dans le cadre de la porte. quelqu'un a vu jo ? j'lui dois une boîte de tampon. elle est sans gêne bobby alors qu'elle sourit déjà. bon appétit.

Comment rentrer à la baraque en toute discrétion après avoir passé l’après-midi à faire des choses dites pas très catholiques. Jo elle les connait les gosses. Ils sont insupportables. S’ils ne perçoivent ne serait-ce que l’ombre d’un soupçon ils vont jamais la lâcher et ça les regarde pas. Enfin elle en parlera à Boobsy bien sûr mais pas devant tout le monde. Elle a pas à étalé sa vie privée sur la place publique ou un conseil de coloc extraordinaire. Après faut dire que l’énorme suçon qu’elle a dans le cou aide pas vraiment même si elle s’est tartinée de fond de teint. Elle soupçonne Seth de l’avoir fait exprès juste pour l’énerver. Il avait pas fait exprès, pas vu dans le noir que ça avait autant marqué. mon cul ! toute façon c’était fait alors maintenant il fallait qu’elle soit maline pour le cacher. Elle lui ferait payer tôt ou tard. Elle pousse la porte d’entrée et déjà des voix se font entendre dans tous les sens. Elle est prête Jo, déjà crevée à l’avance. Elle avait qu’à faire un somme chez Seth sauf qu’elle s’est éclipsée dès qu’il a fermé les yeux, question de principe. Enfin bref, Jo lâche son sac par terre et entre pour faire face aux garnements. « Déjà ça parle menstruation et ça m’attend même pas. » Jo sourit malicieusement. Les menstrus c’était un peu leur truc avec bobby, elles les rendaient tous fous. « Ali faut qu’tu m’expliques certaines choses. » Jo attrape un sweat qui traine – sûrement à Ali – qu’elle revêt. Une fois sur elle, elle peut affirmer sans aucun doute qu’il ait à Ali. Toute manière, Jo elle a l’habitude d’emprunter très régulièrement les fringues des autres et en particulier celles d’Ali. Elle sait pas trop pourquoi, sûrement qu’il a le plus de goût et la meilleure odeur. Jo est fan. « Bon qu’est-ce qu’on bouffe ? » Jo a faim. Elle a besoin de refaire le plein d’énergie. Elle rêve de quelque chose de consistant, de la malbouffe, du savoureux, de la pizza quoi.

roméo il a passé une bonne soirée. il a chanté jusqu'à s'en péter la voix. parce que c'est vendredi soir, que vendredi soir il chante, roméo. et il a chanté, là. puis y'avait des petites nénettes dans la foule. c'était sympa. et il a forcément fait jouer le hasard pour réussir à en ramener une blonde à la maison. les cheveux courts, assez jeune mais pas trop. légale quoi. et il a la musique qui tape dans les veines, le rythme dans le sang. un peu d'alcool aussi. la bière qu'il a bue se mélange avec les paroles de ses chansons, avec les cheveux de la nana, avec ses baisers. et ils rigolent pas mal, elle se moque de lui, ils marchent pas si droit que ça. il enfonce sa main dans la poche de son jean, sort les clés et les fait tourner autour de son index. un vrai magicien, le mec. et en entrant, il fait glisser la guitare de son épaule, la laisse dans l'entrer. and i don’t wanna picture our first born...! qu'il gueule, alors que la blonde glousse. et il avance, titube presque dans l'appart, avant d'arriver près de la grosse fête, près du monde. mesdames, messieurs, vous avez en face de vous celui qui arrivera peut-être à payer le loyer uniquement grâce à ses jolis mots. et il tire la révérence, roméo, il se penche, sourire de con jusqu'aux oreilles. il a l'air vraiment pas intelligent comme ça. mais il a raison. s'il continue dans ce sens là, il aura peut être pas mal de thunes un de ces jours. et ici présente... puis il pointe la blonde. parce qu'il se souvient pas de son prénom, en fait. et elle lance un petit "maya" tout timide. il hoche la tête. c'est ça. puis ils parlaient tous un peu avant qu'il arrive, mais il sait pas vraiment de quoi. et y'a toujours maya qu'il finit par attraper par la taille. si vous me cherchez, je suis bien au chaud dans ma chambre qui sera bientôt couverte d'or et d'argent. et il part, sautille un peu, va dans sa chambre, crie je vais être riche putain !