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 put my money where your mouth is (deva)

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Bash Bukowski
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MessageSujet: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyMar 5 Juin - 9:52

Le Sinner a périt dans les flammes. Darius l'a su alors qu'il était en service, sur une intervention à Orange Grove. Violence conjugale dans les quartiers riches. Classique. Sa radio s'était mise à grésiller bruyamment avant qu'une voix annonce que le repère préféré de Darius était en train de se consumer. King avait été pris de l'envie de soudaine de se barrer immédiatement du salon cossus dans lequel il se trouvait pour se rendre immédiatement sur place comprendre ce qu'il se passait. Mais Gallagher veillait au grand, avec ses grands yeux plein d'eau qui ne ratait pas un seul de ses gestes. Darius avait donc du ronger son frein et rester sur place. Il avait glâné quelques informations en rentrant à la station de police mais personne ne savait grand chose si ce n'est que c'était clairement un incendie criminel. Certains se félicitaient de ne plus avoir besoin de se taper des descentes dans ce trou à rat, ils pensaient naïvement que la disparition du repères à vermine de Crescent Heights aurait pour effet de dissoudre la criminalité qui gangrenait la ville. C'était à mourir de rire tellement c'était irréaliste comme hypothèse. Darius connaissait assez bien CH pour savoir que ce ne serait qu'une question de temps avant que tous les cafards de Crescent Heights trouvent un autre endroit à polluer. Pour sa part, le choix était vite fait. Il affectionnait trop Night Falls pour changer de quartier et il y avait toujours le fameux pub miteux non loin du désormais déchu Sinner pour dépanner.

C'est dans ce contexte que Darius passa les portes du Roaring Lion un soir de mai. Il avait fini sa patrouille il y a à peine une demi-heure. Il était environ 2heures du matin et le bar commençait progressivement à se vider. Après tout on était mardi, un jour de semaine, et même les trou du culs de Crescent étaient parfois allumés par un éclair de conscience et décidaient de rentrer chez eux pour être pas trop éclatés le lendemain matin à leur taff de merde pour un salaire de merde. Ca laissait donc un tas de choix de placement pour Darius. Mais c'est naturellement vers le bar qu'il se dirige avec son flegme légendaire. Sa suffisance affichée partout sur son visage et son expression dure, unbothered. Il grimpe sur un tabouret, s'accoude au bar. Suffisamment loin des deux autres sacochent qui doivent sûrement se descendre leur cinquième verres de 'sky. King n'a jamais été particulièrement attiré par l'alcool. Il a un faible pour les cocktails colorés, plus c'est sucré mieux c'est. Mais tous les alcools purs sans goûts et trop forts ne l'attirent pas. Rien ne vaut la weed dans tous les cas. Il balaye le bar d'un coup d'oeil et c'est une brune qui attire son attention. Grande, la bouche pleine mais surtout une bonne tête de peste. Pile comme il les aime. Mais elle lui dit quelque chose. De profil du moins. Sa silhouette est familière, le ton de sa voix aussi... Elle rigole avec un autre client, un peu trop fort, un peu trop longtemps. Et Darius qui s'impatiente. Ce genre de trucs ne serait jamais arrivé au Sinner, on ne le faisait jamais attendre au Sinner. Les gens savaient qui il était. Au bout de cinq minutes, c'est trop. Darius lève le ton. Eh viens par là que je te raconte des blagues moi aussi si c'est ce qui faut pour que tu me serves. Le type avec qui elle parle est un un vieux mec de quarante ans, le crane dégarni et la chemise entrouverte sur sa bedaine propre à tous les déchets de la société qui venaient perdre leur temps à Night Falls une fois la nuit tombée. Un problème fat boy? Le type soutient son regard quelques secondes avant de le baisser pour fixer le fond son verre. Et Darius sent ce sentiment de satisfaction poindre, presque mieux qu'un cocktail servi par une jolie brune.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyJeu 7 Juin - 11:41

Toujours les mêmes têtes, les mêmes consommations à servir, les mêmes types - certes ivres - mais qui la connaisse déjà et qui lancent sans cesse la conversation. Ils comblent le silence du bar presque vidé - toujours trop triste à son goût - et l'empêche aussi de ruminer ses obsessions. C'est un espace hors du temps ou elle n'a qu'a être deva, ou surtout on la voit. la porte est fermée et c'est comme être dans une bulle, à l'abri de l'extérieur parfois trop violent, à cause des gens ou simplement du tumulte qu'ils provoquent parfois dans ses pensées. Elle se sent légère, la hanche calée contre le comptoir à écouter les histoires racontées d'une voix pâteuse, à rire des blagues même si elles sont souvent graveleuses. Elle se sent toujours comme un astre autour duquel gravite tous les piliers de bars et c'est sans doute bien la seule à tirer une certaine satisfaction d'être le divertissement d'un soir des ivrognes qui rêvent de tirer leur coup. Et ils sont pas nombreux, ceux qui débarquent si tard sans qu'ils soient habitués à y venir, à cette heure-ci elle fait plus vraiment attention aux allers et venues, n'entend pas la porte ouverte puis refermée trop occupée à écouter la dernière histoire d'une femme énervée qui envoie son mari - encore rentré ivre - dormir sur le canapé. Le tout tartiné de drague qui remplie l'orgueil de deva, répondant d'un rire un peu trop guilleret, charmé presque s'il ne sentait pas le whisky et si son visage n'était pas bouffi par des années d'alcoolisme intensif. Elle se tourne vers le nouveau venu uniquement quand il fend le pseudo-calme ambiant d'une voix un peu trop agressive, une musique discordante à ses oreilles qui attire son regard sur le sien pendant une seconde. Un visage qu'elle avait déjà imprimé dans son esprit, au détour d'elle-ne-sait-plus-ou et puis, quelle importance ? Elle sourit malgré elle, contente de tomber dessus par hasard, c'est à peine si elle saisit l'agressivité de ses propos, plus concentré sur l'enivrement coutumier qu'elle ressent chaque fois qu'elle croise une personne à laquelle elle a un peu trop pensé. Sans lui avoir jamais vraiment parlé pourtant, rien de bien différents de toutes les relations qu'elle mène. Un sourire qui dure pas longtemps, se fane quand il dégaine ses mots comme des couteaux. Roi des lieux pour une seconde. « hé, on insulte pas les clients. » Elle coule un regard sur son ami d'un soir, un sourire désolé sur les lèvres, comme si c'était sa faute. Et ça l'est sans doute un peu mais il lui en tiendra pas rigueur, il est seulement trop lâche pour se défendre. « fini ton verre et rentre chez toi, ta femme va encore t'engueuler. » elle use d'un ton trop doux, presque maternel, soudain préoccupé par la nuit qui file alors que deux secondes plus tôt elle se fichait bien de l'écouter parler encore des heures. il reviendra quand même demain, de toute façon, pour payer des verres à tour de bras, lâcher un billet chaque fois en lui disant de garder la monnaie. aucun scrupule à le laisser là d'un signe de main pour rejoindre le moins amène des deux. Faut bien bosser. c'est ce qu'elle se dit. « normalement on accepte pas les grincheux passé minuit. » elle a déjà retrouvé sa jovialité habituelle, rictus aux coins des lèvres encore incertains. Elle voudrait sourire franchement, peut-être même rire de sa pauvre blague pour détendre l'atmosphère mais elle se retient, s'assoit sur le bord du comptoir l'air malicieux.  « alors ? je t'écoute, j'te sers si ta blague est drôle. » ou s'il lui hurle dessus. ce qui viendra en premier. elle est pas vraiment sûre.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyVen 15 Juin - 1:27

Ça fait longtemps qu'il s'étonne plus de voir des nanas digne d'une campagne Calvin Klein bosser dans des coins pourris pour des mecs pourris. Crescent Heights fait mentir l'adage qui veut que la richesse attire la beauté. Ce bled paumé de l'Amérique profonde semble matérialiser l'inverse : plus les environs sont pauvres et plus les femmes sont belles. Des âmes brisées sans doute, ou un truc dans le genre. Le fait est que Darius ne va pas s'en plaindre, il apprécie particulièrement que ses lieux de prédilections soient peuplés de jolies créatures tout en jambes. C'est le cas de la barmaid qui se trouve de l'autre côté du comptoir. Tout chez elle rappelle les cigares cubains, les piscines à débordement et les longues soirées au bord de la plage. Sauf qu'il est tard, que le bar dégage une odeur de tabac froid désagréable et que la barmaid ne porte pas du tout un bikini. Soit. Un long island bien frais lui fera oublier ce paysage cinquante nuances de rêves brisés. La barmaid daigne enfin lui accorder un peu d'attention après l'avoir légèrement rabrouer sur sa manière de parler aux clients. Elle affirme qu'ils n'acceptent plus les grincheux passés minuit mais le sourire qui accompagne sa répartie maligne ne laisse aucun doute sur l'intérêt qu'il a suscité chez elle. Je te propose de me redonner le sourire avec un Long Island bien frais, quatre glaçons minimum. C'est peut-être pour ça qu'il est autant apprécié que détesté. Cette manière de gouverner le monde alors qu'il n'est légitime nulle part. King a tendance à croire que son autorité continue de s'exercer passé les portes du commissariat, même sans son uniforme de flic sur le dos. En tout cas, son arme de service est encore accrochée à sa ceinture et son bomber assez relevé pour que n'importe qui qui s'approche d'un peu trop près sache à qui il a affaire. La barmaid décide de le prendre à son propre jeu. Une blague en échange d'un verre. Normalement t'es pas censée me servir en échange de mes billets ? l'interroge t-il avec un sourire joueur. Il aime sa répartie, il aime le fait qu'elle ne s’exécute pas tout de suite sans la contre-partie habituelle. Il n'aime pas quand c'est trop facile, il apprécie de voir sa routine se faire bousculer juste assez pour qu'il ait envie de lui décrocher plus qu'un sourire. J'ai le droit de faire une blague de flic ? Il pense à une première blague, un peu trop gore, un peu trop hard. Qui serait pas forcément du meilleur goût mais l'expression choquée qu'il s'imagine déjà sur son visage lui plait. La controverse, il en a fait son deuxième métier. Mais il n'a pas non plus envie de se mettre à dos celle qui pourrait cracher dans son verre sans qu'il s'en aperçoive alors au lieu de ça, même si ça lui ressemble pas, il joue la sécurité. C'est l'histoire d'une blonde qui a voulu jouer à la roulette russe avec un beretta 9mm. Elle est morte du premier coup. Il ignore si la barmaid s'y connait un peu en flingue mais cette histoire pourrait la faire sourire. Ouais, non je sais, c'est pas top mais... Je suis sûre que t'es une meuf intelligente et que tu sais que refuser son petit verre de fin de service à un flic ça serait le truc le plus cruel du monde, n'est-ce pas ? Sa rangée de dent du haut parfaitement alignée se découvre dans un rictus presque diabolique. Avec un peu de chance, maintenant qu'elle sait qu'il est flic, elle va peut-être même payer sa tournée. On a le droit de rêver.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyLun 18 Juin - 6:26

Grisée, puisqu'il lui en faut si peu. Le compagnon éphémère qui rejoint – espérons – sa femme en titubant dans les rues de crescent est déjà un souvenir qui semble s'effriter à mesure que son intérêt pour son dernier client s'aiguise. Le goût de la nouveauté ou simplement l'attrait d'une compagnie lucide qui lui accorde une once d'attention dont elle s'abreuve déjà avec bien trop d'empressement. De ces regards qui passent parfois même sans vraiment la voir elle en fait un monde, et même de ses mots à lui, suintant d'une irritabilité tranchante deva y lit une douceur qu'elle invente pour coller à ses désirs empreints d'une beauté rassurante. Puisqu'il aurait pu être n'importe où ailleurs mais qu'il finit ici. Avec elle. Et soudain, une lumière dans sa nuit, une anecdote à raconter et à rêver. Si peu pour faire un tout, même avec ses airs renfrognés il ne parvient pas à dissiper l'euphorie latente qui s'insinue dans les veines de dev, son envie grandissante et coutumière d'être vue, d'éveiller quelque chose qu'elle invente toujours. « on dit, s'il vous plaît. » marmonnement du bout des lèvres. Elle oscille entre son entrain et la consternation devant le caractère difficile, l'envie de le regarder de travers, engoncée pourtant dans son corps de petite fille qui l'empêche d'oser vraiment. Menton relevé, qui se veut fière quand il est mal assuré pour se mettre enfin à son cocktail, le dos tourné. Et comme ces gosses aux caprices passagers, elle retrouve sa joie en l'entendant parler, tape du pied une seconde et rit celle d'après. Maturité émotionnelle digne d'un nouveau-né. « c'est celle qui sert les verres qui décide. » petite menteuse, elle tourne le visage juste un instant vers lui, sourire ingénu, deva qui fanfaronne l'air revêche, se prétend reine d'une seconde et pourtant déjà prête à lui servir tout ce qu'il veut. Paradant avec l'air de savoir ce qu'elle fait, maîtriser une situation qu'elle contrôle à peine du bout de ses doigts. Heureuse de ne pas être entourés de ceux qui bossent ici aussi, entendant son air hautain comme si elle croyait vraiment être maîtresse des lieux. Rien que de la poudre aux yeux envoyés dans l'air grognon d'un flic qu'elle voudrait impressionner – pendant une seconde –. elle se retourne vers lui que pour écouter sa blague, sur sa poitrine des bras croisés dont elle ne sait que faire, un haussement d'épaule pour l'inciter à faire sa blague de flic qu'elle écoute religieusement. Instant de flottement. elle le dévisage presque perplexe, sourcil arqué, à peine certaine qu'il ai vraiment joué le jeu. Faut dire qu'elle y connaît rien, ni en flic ni en arme alors peut-être que c'est ce genre de vanne que les gars en uniforme se balancent autour de la machine à café, sûrement en riant, eux. Saisissent toute la subtilité d'une vanne qui laisse sur ses lèvres à elle un sourire plus poli qu'amusé. « je pense que faut abandonner l'humour sergent, c'est pas fait pour toi. » ou son humour à lui n'est pas fait pour elle, la nuance l'intéresse pas vraiment, elle songe simplement qu'elle aurait dû s'en douter quand il a grogné sa première phrase au bar, loin de ces boute-en-trains qui savent amuser la galerie il a l'air plus enclin à effrayer les gens, frapper d'une langue acérée. Et finalement quelle importance ? Deva s'enorgueillit quand même de l'intérêt fugace qu'elle suscite, cinq minutes de son temps perdu à lui faire la conversation, à elle. S'embêter a réfléchir à quelque chose de supposément drôle, c'est vouloir quand même être vers elle. de rien, faire un tout. elle se tourne le temps de finir le long island, grimace un instant en jaugeant la couleur, satisfaite mais incertaine. Inès est beaucoup plus douée qu'elle pour ce genre de choses. « mais comme je suis pas une fille cruelle et que je voudrais pas m'attirer tes foudres. » elle pousse le verre jusqu'à lui, son sens de l'emphase, lui, avait le mérite d'être amusant. pour autant, elle laisse ses doigts autour du verre, les lèvres qui s'étirent comme pour lui donner l'impulsion de faire pareil. « j'attends le sourire maintenant. » et s'il avait juré que le long island le lui redonnerait c'est pur égoïsme que de le vouloir vraiment, certaine qu'il doit être bien plus beau avec l'air joyeux, savourant une vision déjà vaguement fantasmé entre deux battements de cils, juste pour le plaisir de ses yeux à elle.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyMer 20 Juin - 6:18

Sans surprise, sa blague tombe à l'eau. C'est pas grave, il est pas venu pour un one man show. La seule chose qu'il veut c'est son long island on the rock et peut-être le numéro de la serveuse. Le dossier est ouvert, Darius commence à envisager de verrouiller la cible mais il est conscient qu'il n'a pas franchement servi la meilleure entrée en matière dont il était capable. Son petit ton faussement autoritaire, le fait qu'elle bosse au milieu des hommes lui inspire un petit peu de respect. Pas anodin quand on sait qu'il témoigne rarement son admiration envers qui que ce soit du sexe opposé. La faute à la mama qui n'a jamais été capable de montrer autre chose que de la faiblesse. Elle pose le long island devant lui et Darius contemple un instant le cocktail. La couleur n'est pas idéale mais elle a de la chance, elle est assez jolie pour qu'il lui pardonne. Elle a ce côté fripon et une voix de miel qui lui donne envie de voir ce qui se cache sous ses habits. Elle réclame un sourire qu'il lui donne sans retenue. Darius est confiant, il sait que son sourire est son plus grand atout. On lui assez souvent répété. Ces fossettes, ces dents parfaitement alignées. Dommage que son sourire soit sans chaleur... J'suis sûr que t'entends ça toute la journée mais... On s'est pas déjà croisé ? J'veux dire. Autre part qu'ici. Son visage lui dit quelque chose, Darius est d'habitude physionomiste. Il a été programmé pour reconnaître n'importe quel visage après l'avoir vu ne serait-ce qu'une fois un quart de seconde. C'est son job de flic qui veut ça, la faculté de reconnaître un type qui lui aurait déjà fait à l'envers ou qu'il a déjà croisé contribue largement à sa réussite. Mais elle... Impossible de dire où il l'avait croisé exactement. Ca aurait pu être autour d'une barre au Sinner, ou au détour d'une rue alors qu'il était en train de faire ce qu'il sait faire de mieux aka sous tirer de l'argent à ceux qui ne voulaient pas se taper un énième ou même un premier passage derrière les barreaux.  T'aurais pas déjà fait une apparition au commissariat de Crescent par hasard ? Me dis pas que tu sors avec une de ces sous-merdes d'accros à la meth ou d'enfoirés de dealer qu'on coffre tous les quatre matins ? Une nana comme toi franchement... Mais Darius ne sait que trop bien à quel point les filles aiment les mauvais garçons. Déjà parce que nombreux sont les canons de beauté à se rendre au commissariat pour venir chercher leurs mecs qui ressemblent à des brosses à chiottes et aussi parce que lui même est un mauvais garçon. Il n'a jamais autant succès que quand il avoue être flic après avoir sniffé un rail de C sur les fesses d'une strip-teaseuse du Sinner. Tout le monde sait qu'à Night Falls c'est la pauvreté qui attire la beauté. Une nana comme Deva, barmaid dans un coin aussi flingué que le Lion doit forcément être amoureuse d'un sale type que Darius se ferait une joie d'écarter du tableau. Si elle en laissait l'occasion. Il n'avait besoin que d'un seul semblant d'opportunité pour s'en saisir. Il avait le goût du challenge, encore plus celui des brunes. Il plisse les yeux, prend une longue gorgée de son long island qui est finalement bien meilleur que ce qu'il en a l'air. Humidifie ses lèvres avant de la regarder un petit peu plus intensément. Finalement, c'était peut-être pas si mal que le Sinner soit revenu au stade de poussière.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyMar 26 Juin - 0:36

visage connu ou inventé, rêvé ou oublié. déjà vu, perdu de vue. elle songe à sa question comme on décortique une histoire, démêle le vrai du faux de son cerveau – c'est toujours le plus compliqué – dissocier les fantasmes de sa réalité. Peut-être qu'elle l'a croisé, ou peut-être qu'elle l'a rêvé. Peut-être qu'elle préférerait ne pas savoir, éviter tout conflits ou pire, tout faux pas. Ne rien dire qui le ferait fuir comme si elle passait un test dont elle n'a pas conscience, se perd dans le labyrinthe d'un esprit trop grand pour son si petit corps. Il ne reste, dans l'instant T, que l'échappatoire qu'elle connaît bien. « j'sais pas, pourquoi ? » vieille habitude que de ne pas savoir, ça vaut toujours mieux que son honnêteté sans fard qui laisse toujours entrevoir l'étendu du champ de mine qu'est son esprit, plus encore sous l'oeil aiguisé d'un type trop habitué sans doute a déceler les vérités cachées dans toutes les phrases. Si ce n'était pas lui, peut-être qu'elle aurait inventé quelque chose de plus fou, un morceau de ses rêves offert comme une vérité trompeuse. Aurait sourit trop fort, conteuse d'histoires folles, osant si elle ne craignait pas tant qu'il se referme devant ses désirs brodés de malhonnêteté, ses mensonges toujours plus beau que la vérité qu'elle ravale d'un sourire mal assuré. Et à force d'y songer, elle n'est même plus certaine de savoir ou se trouve le vrai au milieu de tout ce faux. Deva sait au moins qu'elle c'était perdu dans les étoiles, loin de la terre ferme qu'elle retrouve trop abruptement, encaisse une description douteuse comme un uppercut dans le bide et voit imprimer sur sa rétine le visage bien connu, trop vite oublié. Jamais honteuse d'occulter son existence dans ses instants aussi fréquent qu'éphémère ou d'autres traits s'étalent dans son esprit. Jamais sauf aujourd'hui peut-être parce qu'il est rare qu'on lui parle d'un mec, du sien, qu'on l'imagine amoureuse puisqu'elle semble toujours l'être de vous, jamais de quelqu'un d'autre. ça lui arrache une grimace du bout des lèvres, paradoxalement dérangé d'entendre le flic se perdre en conjoncture stupide qui le rabaisse à la racaille de crescent comme si deva n'était destiné qu'à ça. Sans savoir si elle répond pour se défendre elle, pour le défendre lui, ou pour annihiler la honte de l'avoir occulté dans l'élan de ces rêves qu'elle a pourtant si souvent. « je suis pas avec une sous-merde, c'est pas parce que tu côtoie les bas fonds de la ville que c'est le cas de tout le monde. les seuls sales types que je croise, ils sont au bar. » sourcils froncés, elle en sortirait presque les crocs sans entendre l'écho dans l'arrière de son crâne comme un mauvais présage qui semble lui rappeler qu'elle ne sait rien. ni sur cash, ni sur son dernier client. et si tu savais.  «  il boxe tu sais, il pourrait te casser la gueule pour avoir dit ça. » elle se sent gamine piquée au vif, maladroite dans sa défense face a un homme trop grand pour elle, on croirait presque entendre une voix qui couine malgré le menton qu'elle s'entête a garder dressé, mettant en jeu la force de quelqu'un qui n'a pas son mot à dire dans l'histoire. Billet lancé sur un combat qu'elle invente, puisqu'il faut bien le défendre. « mais merci de t'inquiéter pour mes fréquentations. » et deva n'étant qu'elle-même, elle a l'audace d'être honnête, heureuse d'avoir suscité l'intérêt même si c'était bref, même si c'était désagréable.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyDim 1 Juil - 14:15

Dans le reflet du miroir du bar derrière le comptoir il peut allégrement mater son cul en faisant semblant de choisir une bouteille, et il ne s'en prive pas pendant qu'elle est occupée à formuler une phrase assez cinglante pour lui faire regretter de l'avoir associé à ce qu'il se faisait de pire dans le bled paumé d'Amérique profonde où ils vivent. Bingo, elle est vexée et pour se venger le traite à demi-mot de sale type. Il sourit, il aime bien. Le fait qu'elle ne se laisse pas faire et n'hésite pas à le remettre à sa place après ce qu'il vient de lui balancer. Là au moins y a du répondant, y'a quelque chose, y'a de la matière. Darius a finit par se lasser par les strip-teaseuses désespérées d'entendre n'importe quoi qui ressemblerait à une proposition décente pour les faire s'évader de leur quotidien miteux. La barmaid de l'autre côté du bar est faite d'autres choses et c'est ce qui lui plait chez elle. Elle lui plait d'autant plus lorsqu'il apprend qu'il y a déjà quelqu'un dans son lit. Ce n'est jamais aussi bon que lorsqu'il dérobe une femme à un de ces connards prétentieux qui 'nont aucune idée de ce qu'ils ont entre les mains. Il penche la tête légèrement sur le côté amusé. De la boxe, hein ? Dis moi c'est quoi son joli nom, j'ai un bon pote qui boxe beaucoup aussi, je suis sûr qu'il lui a déjà a cassé la gueule au moins une fois. Ni l'un ni l'autre n'a conscience qu'ils parlent exactement de la même personne. Cash fait office de dénominateur commun ici mais il n'y a que nous qui le savons. Ceci étant dit, quand bien même il l'aurait su, il n'était pas sûr que ça l'aurait arrêté. Comme on vient de le dire, Darius, le danger, ça le connait. Alors elle peut le menacer ou tenter de l'impressionner avec son mec qui combat sûrement dans la catégorie poids plume, ça ne fait pas franchement office de critère rédhibitoire. La barmaid ne le sait pas encore, mais elle est devenue son nouveau projet. Il a peu de chance de quitter ce bar sans avoir à minima son numéro de téléphone rentré dans son iPhone. Puis t'sais, les muscles n'arrêtent pas les balles. Nonchalant, insolent, il a autant de défaut qu'elle a de grain de beauté qui lui court dans le décolleté. Elle le remercie, plutôt sèchement, de surveiller ses fréquentations et Darius lui fait signe que ce n'est rien. Comme si il le lui devait. Il devine qu'elle est en train de lâcher prise, que le peu d'attention qu'elle lui a accordé n'a pas suffit à lui donner envie d'en savoir plus alors il sait que c'est à lui de refaire un pas vers elle. C'est le prix à payer quand on se comporte comme un connard dès les premiers échanges, mais Darius n'est pas contre troquer un peu de fierté si ça peut lui permettre de verrouiller la cible. Du coup si je te propose de boire un verre un de ces quatre ou te raccompagner après ton service il m'attendra sûrement devant chez toi pour m'en coller une ? Il est hilare, confiant, un peu trop. Il aimerait afficher moins de confiance, moins d'aise mais c'est plus fort que lui. La perspective d'un échange musclé débordant de testostérone lui fait toujours cet effet là. Surtout quand c'est pour une nana. Franchement quel genre de mec laisserait sa meuf bosser dans un endroit pareil ? demande t-il en jetant un bref regard autour de lui. Mais quelque chose lui dit que personne ne l'attendra sur le perron de sa maison ou sur le paillasson de son appart'. Car Darius connait les gens et il peut voir de l'autre côté du bar, que les draps du lit de la barmaid restent souvent froids.
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptyJeu 5 Juil - 11:47

Elle a vu pas mal de mecs au roaring lion depuis le temps, de tout les types, de toute les trempes. Les piliers de bars – fidèle admirateurs – à la voix pâteuse passé le troisième verres, les bruyants soûlards ivres de jeunesse et de whisky, les connards désagréables et les discrets siroteur de cocktails. Les imposants vaniteux qui lui donnent l'impression d'être a la fois minuscule et vaguement importante eux, elle ne les avait jamais croisé avant ce soir, à observer l'assurance irritante frôlant l'arrogance qui lui donne envie de sourire et de mordre tout à la fois. « cash. c'est cash. Alors je met un billet sur lui contre ton pote quand tu veux, il ferait pas le poids une seconde.  » pur bluff, la vérité c'est que deva n'a de toute façon jamais vu cash se battre, roi pour se désister chaque fois qu'elle proposait d'aller quelque part avec lui, maître dans l'art d'apparaître de manière toujours trop éphémère et de disparaître avec le talent d'un prestidigitateur oubliant son assistante sur la scène. Rien que des palabres orgueilleuses qu'elle balance au hasard pour la fierté de ne pas le laisser avoir le dernier mot, l'envie d’annihiler son arrogance sans être réellement douée dans le maniement des mots qui ferme le clapet des plus bavards. « c'est pas très … fair-play » elle se serait bien enfuie si elle n'avait pas un service à terminer. Et c'est peut-être une onde de peur qui s'infiltre dans sous sa peau, pas l'ombre d'un rire chez lui qui ferait retomber la tension soudaine qu'elle doit sûrement être la seule a ressentir. Parlant maladroitement, pas certaine de ce qu'il faut dire dans de telles circonstances. Peut-être qu'il attendait un sourire, ou pire, peut-être qu'il était sérieux. Ses mains qui attrapent le premier torchon qui passe, essuyant religieusement un verre pour se concentrer sur autres choses que lui, décidément trop troublant pour une fille comme elle à la tendance déjà exacerbée à être secouée. a souffler le chaud et le froid trop rapidement, c'est tout son corps qui devient ankylosé et se soustraire un instant à son regard semble être le seul replis dont elle est capable. Relevant la tête seulement quand elle l'entend rire, un son surprenant tant elle ne l'attendait pas – ne l'attendait plus – rehaussant ses lèvres en un vague sourire amer. « tu rigoleras moins quand il t'aura cassé les dents. » Coin d'une bouche qui se relève par habitude savoureuse de se sentir appréciée, retenant un à un les mots qu'il sort comme de jolis invitations pour elle, l'autre coin qui semble s’affaisser, son rire la vise, droit dans le mille. elle aimerait répondre que oui, son mec sera devant chez elle pour lui en coller une, rêve d'un héro défenseur de la damoiselle, compter assez pour que ça se passe comme ça. touchée à l'égo quand il lui semble pourtant que la seule bonne réponse est non, il sera pas là. « puis de toute façon, il a rien a dire je fais ce que je veux. » mourir plutôt qu'avouer que cette idylle qu'elle est censée vivre, ce type qu'elle défend avec la déraison des pseudos-amoureuses à autant de consistance que le vide, pourtant mal assurée quand elle répond comme si ne pas dire oui c'était un peu avouer. « quel genre de mec se permettrait de choisir où doit bosser sa meuf ? » lui, visiblement. Pourtant s'il y a bien une chose qu'elle reprocherait pas à cash c'est de la laisser bosser ici, s'enivrer des regards posés sur elle, la laissant se pavaner devant des vieux ivrognes comme on défilerait sur un podium. Vexée comme si on l'attaquait personnellement « t'as bientôt fini ? on va fermer. » caprice enfantin, jamais gênée à l'idée de faire traîner la fermeture quand la compagnie la rend joyeuse et que nikos n'est pas dans le coin pour virer ceux qui s'accroche au bar. Mais lui, il lui fait l'effet de montagnes russes beaucoup trop abrupt pour son cœur mal accroché, des émotions passés au shaker.
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Bash Bukowski
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MessageSujet: Re: put my money where your mouth is (deva)   put my money where your mouth is (deva) EmptySam 14 Juil - 1:22

Il peut lire dans son regard que cette conversation ne l'amuse plus vraiment. Elle est chancelante mais tient bon. D'habitude, elles capitulent, elles finissent par se laisser bercer malgré que tous leurs sens leur crient de s'enfuir. La raison principale pour laquelle il était un aussi bon flic était définitivement sa capacité à cerner les gens, à deviner ce qui les empêche de dormir le soir aussi bien que la raison pour laquelle ils se lèvent le matin. Ce radar étrange lui servait tous les jours, dans le perso comme dans le pro, sauf que ce soir son radar était visiblement en panne puisqu'y avait un truc qu'il avait pas vu venir ce soir. Lorsqu'elle balance le nom de Cash, il croit avoir mal entendu et manque de lui faire répéter. C'est chiant à avouer mais ça lui cloue le bec au Darius qui soudainement perd l'envie de boire son cocktail. Dans sa tête ça fait 1+1 et il capte qu'il en sait plus sur cette nana qu'il ne le pensait. Il sait que ce n'est pas Mila, Mila habite à Orange Grove et il l'a déjà aperçu un jour en allant rejoindre Cash au Sinner. Il sait aussi que Cash a sacrément merdé avec Mila justement et qu'une deuxième nana était dans l'équation. Maintenant il en est sûr, la deuxième nana c'est elle. Il la regarde d'un autre oeil maintenant, il a pas trop de mal à comprendre comment Cash peut avoir céder à la tentation malgré l'existence de sa petite copine. La fille de l'autre côté du bar a ce truc magnétisant qui en fait la proie idéale. Sauf que voilà son pote est déjà passé par là. Ainsi, deux options s'offrent à lui : la première, jouer la carte de l'honnêteté en déclarant que lui aussi connaissait Cash et prendre le risque qu'elle lui glisse définitivement entre les doigts et la deuxième fermer intelligemment sa gueule pour se garantir une véritable chance de la voir autrement que derrière un comptoir. Elle irait parfaitement bien avec la déco de son appart. Il s'y est peut-être mal pris mais il est sûr qu'en restant un peu plus longtemps il pourrait parvenir à lui retourner le cerveau. Après tout si Cash était déjà passé par là c'est qu'elle n'était pas si regardante que ça sur qui venait se perdre dans ses bras. Cash était un connard de première,  Darius le savait d'autant plus qu'ils étaient potes et qu'ils se racontaient constamment leurs pires frasques. Il n'avait pas besoin d'être le meilleur ami d'enfance du tatoué pour savoir que Deva ne devait être qu'une distraction du moment, vouée à mal se terminer. Darius n'avait pas mieux à lui proposer mais il avait quand même envie de croire qu'il avait ses chances. Sauf que voilà Mademoiselle est passablement agacée par leur joute verbale, elle pique et même si ça le fait sourire en apparence, au fond ça le gonfle un peu. Il aime bien quand la partie est difficile mais pas trop non plus. Surtout à cette heure-ci après la semaine de merde qu'il vient de passer. Elle l'invite même à se barrer, prétextant que le bar allait fermer. Il jette un coup d'oeil autour de lui et même si effectivement le bar s'est quelque peu vidé il se doute bien qu'elle grossit un peu le trait pour se débarrasser de lui. Il en a assez fait ce soir, ça vaut sûrement le coup de revenir une autre fois quand elle aura beaucoup moins envie de lui casser une bouteille sur la tête. Ok, j'ai compris le message. No offense mais le service client était quand même bien meilleur au Sinner. dit-il avec un sourire. Il descend son verre d'une traite et sort de la poche arrière de son jean trois billets de dix dollars. De toute façon ça restera toujours moins cher que les sommes folles qu'il dépensait au Sinner alors autant tipper au max. Puis ça lui fera une bonne impression à la jolie brune. Considère ce tip comme une excuse pour le désagrément. Bon courage pour la fermeture. Il a perdu une bataille mais pas la guerre, il ne déclare pas forfait. Il reviendra c'est certain. Maintenant qu'il l'a dans la tête, il aura du mal à l'en chasser. Sans doute que si il avait une conscience, il devra classer le dossier ne serait-ce que vis à vis de son pote. Mais le dernier regard qu'elle lui lance lorsqu'il se retourne avant de passer la porte du Roaring Lion lui fait penser que tout n'est pas perdu. Au contraire. Le jeu ne fait que commencer.
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