something to remember me by (sibby)

souffle court. joues roses. elle le sent, bobby. son palpitant qui s'affole. sa peau qui frémit. son sang qui bout dans ses veines. prunelles sombres qui ne se détachent plus. point d'encrage. frêle silhouette qui ondule. parce que c'est comme ça que ça marche. parce que c'est ce qui plaît aux garçons. quand elle frotte son bassin. quand elle bombe ses fesses. sirène de banlieue. ses doigts qui parcourent sa peau pâle. qui griffe, un peu. qui marque, encore. sa peau qui rosie et c'est un sourire qui s'esquisse. provocant. joueur. satisfait, peut-être, aussi. bobby, elle sait pas vraiment. alors que ses pensées se bousculent, ses envies aussi. chaleur qui s'empare d'elle. y a cette flamme dans le creux de son regard. la même qui brûle son bassin à chacun de ses mouvements. à chaque fois qu'elle sent son corps un peu plus proche du siens. parce qu'il en joue, sil. de ce contact qui la fait trembler. de ses mains expertes qui viennent la dévêtir un peu plus. poitrine à nue. ses longs cheveux bruns qui ruissellent en cascade dans son dos. celui qu'elle cambre pour s'adonner un peu plus. pour s'offrir un instant. mirage. parce que c'est éphémère. tout ça. comme une trêve. mais le combat ne se termine jamais vraiment. alors qu'elle lui offre un gémissement quand elle sent ses doigts s'enfoncer dans ses peaux jusqu'à la faire blanchir. un deuxième lorsqu'elle sent ses lippe chaudes sur sa poitrine. sil sur sa peau. sil dans sa rétine. sil partout. elle respire plus vite. plus fortement. son souffle qui se perd quelque part entre lui et elle. dans cet instant charnel. celui qui la fait vibrer. peut-être un peu trop. elle sent sil et ses doigts courir sur sa peau hâlée. s'aventurer. explorer. corps qui s'agite. mouvements instinctif. son bassin qu'elle agite. ses lèvres qu'elle mordille. comme pour retenir le flot de gémissement qu'elle coince dans sa gorge. fierté mal placée. comme une ultime provocation. comme pour prouver quelque chose. mais y a les sursauts de son bassins, les battements de ses fines cuisses qui la trahisse. alors qu'elle soupire l'air chaud contre ses lèvres. qui frôlent, attisent. contact qui s'éteint un instant. un court moment. et c'est déjà trop. alors que sa respiration se stoppe. comme en attente. envie puissante. besoin intense. de le sentir près d'elle. contre elle. dernier tissu qu'il lui retire avant de suivre le mouvement. y a son regard qui se pose sur lui. fiévreux. envieux. le détail, longuement. ses lèvres qu'elle mordille sans pouvoir s'en empêcher. parce qu'elle contrôle plus, bobby. cette chaleur qui lui tord les entrailles. la chaleur qui l’enivre. ses baisers qui viennent enflammer sa peau. ses lèvres qui font vibrer son corps entier. tête qu'elle bascule en arrière, y a ses paupières qui se ferment un instant. alors que sa poitrine ne cesse de se relever pour s'effondrer. son corps qui se tord, ses fines jambes qui frémissent. sil qui joue et qui gagne du terrain. gémissement qui brise le silence. elle tient plus bobby, alors que ses yeux sont mi-clos. alors que sa respiration est saccadée. elle se redresse, agrippe son visage qu'elle relève vers elle. lèvres qu'elle veut goûter. encore. qu'elle vient mordre, aussi. duel constant. celui qui rend le tout encore meilleur. y a ses mains qui glissent sur son corps. le redécouvrent encore. le connaissent un peu, aussi. elle explore. frôle. caresse. membre tendu sous ses doigts. et c'est l'envie qui grimpe. alors qu'elle maintient un certain rythme. mouvement. alors qu'elle fait dériver ses lèvres chaudes sur sa peau pâle. celles qui viennent rejoindre son cou. baisers qu'elle dépose. sillage brûlant. alors qu'elle inspire son odeur. celle qu'elle reconnaît. qu'elle se surprend à apprécier. et ça l'énerve autant que ça l'excite. mais bobby, elle veut pas craquer. pas la première. tenir. encore un peu. alors qu'elle bascule encore. alors qu'elle le plaque, ses mains sur son torse. son bassin nue qui frêle un instant le siens. décharge. ses lèvres qui dévalent son torse alors que sa main le caresse encore. alors que son regard fiévreux se relève vers lui. bouche en cœur. lèvres bombées. celles descendent pour venir l'entourer. le goûter.

T’écoutes son corps parler. Chaque frissons. Chaque gémissement. Chaque cambrement. C’est comme un murmure à tes oreilles. Jours après jours, tu apprends son corps. Tu t’améliores. T’as jamais été bon pour les leçons. Mais là, tu t’donnes à fond. Prêt à réviser à la moindre occasion. Tu travailles ce qu’elle aime. Fouillant certains points lorsque tu la sens réceptives, oubliant d’autres quand elle est moins sensible. Finalement, c’est ça que t’aurais du étudier. Les corps. Son corps. T’aurais pu réussir. L’gamin bon à rien est p’tète doué pour quelque chose finalement. Tu souris lorsqu’elle vibre sous tes doigts. Elle t’donne tellement envie, ça en devient presque douloureux. Tu t’sens à l’étroit en bas. Mais t’as pas tellement le temps de l’penser. Parce Bobby, elle brise le contact, t’attirant à elle presque brusquement. Et vos langues se retrouvent dans ce duel constant. Elles se mêlent avec chaleur, ne faisant qu’augmenter l’envie. Encore et encore. Tu souris contre ses lèvres, glissant ta main sur sa nuque pour l’attirer un peu plus contre toi. Et elle, elle t’mord sans honte. Tu peux sentir son sourire lorsque tu grognes vaguement. Chat sauvage. Ca te rend fou. Sa façon de reprendre le dessus. Sa façon de virer ton unique fringue pour l’balancer quelque par dans la chambre. Sa façon de caresser ta peau de ses lèvres. Tu soupires faiblement, le souffle rendu court par l’envie. T’observes son corps de reine tandis qu’elle te bascule pour revenir au dessus de toi. T’as chaud. Foutrement chaud. Et le brasier ne s’atténue pas lorsqu’elle donne un coup de bassin, frottant son corps contre le tient. Frisson. Ses cheveux frôlent ta peau, t’arrachant un petit rire lorsqu’ils chatouillent ton torse. Son regard se plonge un instant dans tes yeux. Et y’a cette étrange complicité. Celle que vous n’avez que lorsque vos corps nus se mélangent. Tu souris tandis qu’elle brise l’échange pour poser ses lèvres sur ton torse. Ses lèvres qui descendent jusqu’à rejoindre ses doigts. Gémissement. Tu fermes un instant les yeux pour savourer la chaleur humide de sa bouche. Elle est douée. Foutrement douée. Tu la laisses diriger, te laissant juste aller au plaisir de ses vas et vient enchanteurs. Ta main finit par s’égarer dans ses cheveux que tu sers un peu lorsqu’elle se fait trop douée. Grognement. Elle t’donne envie d’en finir là. Entre ses lèvres. Au paradis. Mais tu finis par la repousser un peu brusquement. Parce qu’elle a manqué de trop prêt de t’faire craquer. Et t’aimes pas tellement l’idée d’être celui qui viendra en premier. Joueur jusqu’au bout des doigts. Joueur jusqu’au bout dl’orgasme.

Tu t’tournes pour aller attraper une capote dans la boite qu’elle garde pas trop loin. On pourrait presque croire que t’es habitué. Encore plus lorsque tu le lui tends, sourire malicieux au bout des lèvres. Et tu la regardes faire, la sensation étant bien moins désagréables sous ses doigts que sous les tient. Tu l’attires à toi, l’embrassant avec envie. Et tu ne les lâches quelques secondes pour pour te guider en elle. Souriant contre ses lèvres en la sentant soupirer. Elle s’redresse un peu, s’appuyant sur ton torse pour commencer à bouger avec une sensualité incroyable. Vos corps se répondent, dansant sous le rythme de vos respirations saccadées. Le désir monte à chaque mouvement, chaque caresse, chaque frisson. Et après un temps, tu finis par reprendre le dessus, te faisant plus sauvage. Tu mords son cou, caressant son corps en t’enforçant à la faire craquer avant toi.

sirène urbaine. terrain connu. terrain conquit. elle navigue, bobby. dangereusement. fiévreusement. contre lui. contre sa peau qui l'appelle. celle qu'elle sent contre la sienne. y a son frêle corps qui frémit. ses sens en ébullition. sensation agréable. celle qu'elle recherche. encore et encore. à chaque fois. et ça lui fait peur, pendant un instant. ses lèvres qui l'entourent. bobby qui joue. attise. elle souffle sur la braise. créée les flammes. celles qui la consument. sil dans sa chevelure d'ébène. sil au bout des lèvres. y a son regard qui se relève vers lui. fixe. agrippe. y a quelque chose de sauvage au creux de son regard. dans sa façon de passer sa langue sur ses lèvres. ses doigts qui tirent un peu plus et son visage qui se redresse. ses lips qui s'étirent. satisfaite. joueuse. nouveau round. elle le sent fébrile sous ses doigts. la limite qu'ils frôlent. celle que chacun ne veut pas dépasser le premier. parce que ça a toujours fonctionné comme ça, entre eux. à se chercher. pousser. plus loin. toujours plus loin. les limites qui s'évaporent. les règles qui n'existent plus. sil et bobby. comme deux antonymes. son corps qui s'écarte un instant et bobby elle a l'impression de louper une respiration. comme arrachée. le désir au creux des reins. le désir qui bout. de la lave dans les veines. des flammes au creux des prunelles. y a ses sourcils qui se froncent un peu plus alors qu'elle désire qu'une chose. alors qu'elle songe qu'à sa peau contre la sienne. à son corps et le siens. à lui. sil tout près. sil trop près. ses gestes qu'elle suit. bobby qui s'approche. bobby comme une magicienne. ses mains qui s'aventurent. le préservatif qu'elle prend rapidement. parce qu'ils sont pas encore totalement inconscient. parce que la réalité n'est jamais très loin. juste là. derrière la porte fermée. alors elle ferme les yeux. ses lèvres contre les siennes. sa langue qui caresse la sienne. c'est naturelle. ces gestes. ces soupirs qui lui échappent. le désir qui luit dans son regard. quand son corps rencontre le siens. son souffle contre ses lèvres. son front qui repose contre le siens. elle contrôle plus, bobby. quand ses la chaleur irradie son corps. quand les frissons la parcourent. sil contre ses lèvres. sil contre elle. sil partout. y a sa silhouette qui se redresse, son regard qui se fait insolent. incendier. sa lèvre inférieur qu'elle mordille sensuellement. elle gémit, bobby. quand le rythme accélère, quand sil prend le dessus. son corps qui se cambre. sil le pyromane. des flammes au bout des doigts. ses dents dans son cou. son bassin contre le siens. elle griffe bobby. sauvage. farouche. ses ongles qui glisse contre sa peau. s'enfonce. marque. parce qu'elle veut qu'il s'en souvienne. bobby elle veut marquer son empreinte. c'est spontanée. plus fort qu'elle. son regard qui se plante dans le siens. une main qui se perd dans ses cheveux blancs. une main qui s'agrippe aux draps. elle tire fort, bobby. comme pour ne pas perdre pied. comme pour ne pas se perdre quelque part entre sil et le plaisir qui la consume. sil... elle gémit. voix suave. c'est sensuel alors que sa s'élève. alors que ses lèvres pulpeuses et brûlantes viennent frôler ses lèvres sans les embrasser. bobby elle provoque. alors qu'elles glissent sur sa mâchoire. dans son cou. sa langue qui se glisse contre sa peau. son regard qui retrouve le siens. y a ses pommettes qui rougissent sous l'effort. ses prunelles qui brillent de désir et de plaisir. ses lèvres qu'elle mordille. elle sait comment faire, bobby. pour attiser les garçons. pour créer des flammes.encore... c'est presque suppliant alors qu'elle frôle la ligne jaune. alors qu'elle a l'impression de perdre pied. et pendant un instant, ça ne l'effraie plus. contre sil. elle sait plus, bobby. perdue quelque part entre désir et réalité. reine au trône bancale.

C’est comme un putain d’ouragan. Une tempête qui fout tout en l’air à l’intérieur. Tu t’laisses aller au plaisir. Au sien. Au tient. Tu te délectes de sa peau, y goutant sans un mot. Et ta respiration saccadée vient s’échouer au creux de son cou ou contre ses lèvres qui se dessinent parfois d’un sourire malicieux. Bordel. Elle te rend fou. Peut-être encore plus fou que les autres. Sans que tu ne saches vraiment expliquer pourquoi. Mais y’a cette vérité difficile à ignorer. Son talent inné pour te foutre en rage comme pour t’exciter à en crever. Ca t’fait bruler à l’intérieur comme un volcan qui se déchaine. Tes doigts se glissent un instant dans ses cheveux que tu tires un peu et tu la sens se crisper, t’arrachant un gémissement. Et elle répond la tigresse. Comme une vengeance terriblement bandante, elle vient marquer ton dos de ses ongles, te faisant grogner franchement. Alors tu te fais plus sauvage, les coups de bassin claquant franchement contre elle. Ton prénom entre ses lèvres t’arrache un sourire qui fait monter le plaisir encore et encore, rendant le jeu du ‘qui va craquer en premier’ presque insupportable. Insupportablement bon. Puis c’est l'explosion. Ce moment où tu l’entends gémir et où tu la sens se contacter. Tu peux enfin t’laisser aller. Arrêter d’penser à des trucs idiots pour retarder l’échéance. Alors tu laisses le plaisir te gagner. Tsunami violent. Il détruit toutes les barrières, te laissant là, l’coeur battant. Le souffle brulant, tu t’laisses aller contre elle, glissant doucement ton visage dans son cou. Tu laisses son odeur envahir tes narines. T’enivrant un instant. Juste le temps de reprendre ta respiration. Laisser ton coeur reprendre un rythme normal.

Puis la réalité te rattrape et tu t’laisses tomber rapidement à coté d’elle. La séparation de vos corps laisse comme un vent de fraicheur. Comme un rappel de la réalité. Tu vires la capote pour la jeter dans la poubelle un peu plus loin. Tu pensent un instant à t’casser, mais t’en as étrangement pas envie. Alors tu t’contentes de t’pencher vers sa petite table pour piquer son paquet de clope et en allumer une. Là. Sans gène. Tu attires à toi le cendrier déjà trop plein qui traine là avant de souffler la fumée nonchalamment. Tu la regardes un instant. Elle et son corps légèrement transpirant. Elle et sa respiration haletante. Elle a les joues rosies par l’effort. Tu les as probablement aussi. Faut dire, cette session était particulièrement intense. Tu sens encore ses ongles s’enfonçant dans ta peau. Tu veux même pas savoir le résultat. Expiration de la fumée. Elle est sacrément belle cette conne. Tu lèves vaguement les yeux au ciel, vaguement blasée d’avoir encore craquer. T’as beau te trouver toutes les excuses du monde, tu sais que tu joues un jeu dangereux. Quelle emmerdeuse à être aussi attirante aussi. Tu te redresses un peu. Tu devrais t’casser. Eviter de compliquer ce qui l’est déjà bien trop. Tu lui tends ta clope, te levant finalement. « J’vais m’doucher »