Sid Wheeler
Messages : 154 Identité : spf Avatar : power Crédits : loudsilence (avatar) vocivious (gif) Âge : vingt cinq ans, trop jeune pour avoir le coeur mort Occupation : les mains sales, pourrie par le cambouis et la peinture Côté coeur : l'coeur déchiré, écrasé, l'absence de battement, le cœur mort Quartier : ici et la, chez ceux qui voudront bien t’héberger. Surtout pas chez toi.
| Sujet: ☽ Quand j'fais nuit blanche avec mes cauchemars, y'a qu'mes rêves qui s'endorment Lun 9 Juil - 7:28 | |
| sidney wheeler (vingt cinq ans - antaris - brook power) -- -- -- -- -- -- -- -- --
› identité: Wheeler, le même Wheeler que papa, la famille décimé aux quatre coins du pays. On s'en fout pas mal de la famille chez les Wheeler, on a pas de grands Thanksgivings autour d'une dinde, pas de grande embrassade le dimanche midi, y'as rien de tout ça. Y'as que p'pa, et y avait maman, maintenant y'as plus que toi et lui. Sidney c'était le choix de m'man, tu sais pas tellement pourquoi et puis tu t'en fous parce que c'est Sid depuis longtemps. › âge, date de naissance: L'automne et ses feuilles mortes, le temps gris, les citrouilles devant la porte. T'es né dans un joyeux bordel, des nuances de gris et de pluie, t'es née le vingt neuf octobre mille neuf cent quatre vingt treize, y'as de ça vingt cinq ans. › signe astrologique: La bête à pince, venimeuse, le scorpion qui impressionne. Toi tu crois pas tellement à ces choses-là, tu lis pas ton horoscope, tu penses pas que ton avenir est inscrit dans les astres. › lieu de naissance, origines: Pas loin d'ici, dans une de ces maisons en bois qui borde les villes, qui manque de tomber au moindre coup de vent. Toi ta jamais quitter le coin, tu es jamais allé plus loin que les limites de l'état et en vérité t'as jamais vraiment cherché à t'enfuir non plus. P'pa il a quelques origines latines, mais il en parle jamais et tu sais pas trop d'où ça vient, faut dire que ça remonte loin dans l'arbre de la vie. › emploi, études: Les études tu les as stoppés net après le secondaire, t'avais pas envie de continuer, pas envie d'aller plus loin, et de toute façon tu savais pas vraiment quoi faire de ta vie. Toi ta jamais rien connu que le cambouis, les mains tachées d'huile de moteur, l'odeur de l'essence, depuis que t'es gosses tu bosses avec ton père au garage dans le sud de la ville. Les mains sales, toujours taché de noir ou de couleurs, les toiles que tu peins, les murs que tu tag. › orientation sexuelle: Y'a pas de fille, y'a pas de garçon, y'a que des coeurs à aimer, des corps à enlacer. Tu t'es jamais vraiment attaché au genre, t'as jamais vraiment cherché à te coller ce genre d'étiquette en réalité. Tu te laisse vivres, tu laisses ton cœur aimer tout simplement. › statut civil: L'coeur arraché sans anesthésie, dépouillé, écrasé, éclater. Il reste plus rien. Plus rien de tout ce que vous aviez construit, plus rien de l'avenir que t'imaginais. Plus rien de vous. Il reste plus que toi, toi sans lui et sans statut. Tu es même pas veuve, t'étais pas marié, t'es même pas complètement célibataire parce que t'arrive pas à l'oublier, à passer à autre chose, à recommencer. › traits de caractère: Il y a la façade, celle de la fille cool, qui vit plutôt bien, qui a plein de pote, qui fait des soirées du jeudi au dimanche, qui rigole à chaque blague qu'on lui lance. La fille cool, qui se prend par la tête, qui vit bien avec son mec et sa bande de potes, qui n'a pas de grand projet mais qui aime voir son avenir comme ça, au jour le jour. Le genre de fille qu'on apprécie, qu'on aime bien avoir dans son cercle d'amis, qu'on appelle quand on veut passer une bonne soirée, le genre de fille à qui ont confie ses secrets, la bonne copine. Mais y'as autre chose, une autre face de la lune, une mer déchaîne sous l'océan où tu veux bien laisser voir. Y'as la rage qui t'anime, la rage au coeur, la rage au ventre qui te fais tenir debout, y'as la colère qui se cache, qui demande qu'a éclaté. Y'as les trahisons que tu n'as jamais pardonnées, la rancœur que tu gardes bien enfermé, la fierté qui te fait bouillir parfois, t'empêche d'avancer tout le temps. Y'as de temps en temps la jalousie qui se pointe et qui te fait mal agir. Et puis qu'il est partis y'as la vengeance, la seule chose qui t'anime encore.
( j'entend ta voix dans tous les bruits du monde )Y'as toujours la sonnerie de ton téléphone qui te résonne en tête, toujours les mots de Jill qui tourne en boucle. « Faut que tu viennes, il s’est passé quelque chose de grave », t’avais compris. T’avais compris putain, t’avais compris avant même qu’elle le dise. T’avais compris qu’il ne reviendra pas, comme un putain d’instinct, un truc qui se brise en toi et qui reviendra jamais, un gouffre qui s’est ouvert et que tu sais pas comment refermer. Fallait que tu l’entendes de tes propres oreilles, fallait qu’elle le dise, fallait qu’elle prononce ces mots pour que tout devienne réel, pour que tout prend un sens. « Il est mort », étranglé dans ses sanglots, tu l’avais jamais vu pleurer avant. Tu n'avais jamais pleuré comme ça non plus, même pas quand maman a foutu le camp, même pas quand t’avais réalisé qu’elle non plus reviendrait jamais même si elle était toujours bien vivante. Tu n'avais jamais ressenti ça, les jambes qui lâche, le corps qui tombe, le cœur qui s’arrête de battre. Tu n'avais jamais ressenti le vide. Le vide qui remplit tout, qui remplace les beaux projet que tu pouvais avoir avec lui, qui remplit l’appartement que t’a laissé en « l’état », le vide qui bourdonne à tes oreilles quand tu te surprends à lui parler comme s’il était encore là, à sentir son parfum, sa présence auprès de toi. Le vide tout autour de toi quand tu passes sur les photos prise ensemble, quand tu t’aventures sur sa page Facebook. Le vide qui le remplace. Le vide que tu sais pas combler, que les autres essayent de remplir par de douces paroles, des caresses dans le dos, par des mots doux. Ceux que tu connais à peine et qui sont pourtant bien là, hypocrite, curieux de voir la peine dans tes yeux. Tous ces gens qui t'entourent, qui veulent t'aider à aller mieux, qui veulent te changer les idées, y'en n'a pas un qui t'aiderait à pleurer. P'pa a essayé, p'pa a voulu te parler, p'pa était désolé que ce soit arrivé, parce qu’il l’aimé bien, il s’y était finalement habitué. P'pa a même pleuré quand vous lui avez dit au revoir, p'pa t’a fendu le cœur un peu plus. P'pa voudrait bien te raisonner, te dit de pas trop remuer la merde, de pas trop chercher la vérité, te dit que ce n'est pas toujours une bonne idée de tout savoir, que c’était peut-être juste un fâcheux hasard. Lui, dans ce quartier, la balle qui le transperce. Au mauvais moment, au mauvais endroit, p'pa il aimerait bien te convaincre de ça, que t’abandonne la vengeance que t’a entrepris. Mais p'pa il ne comprend pas. Comprends pas que t'as plus que ça pour rester debout, plus que ça pour continuer à vivre. - qu'est ce qu'elles ont à m'dire les étoiles:
(01)M'man elle avait qu'une obsession dans la vie, c'était d'être heureuse. Et appartement dans la conception du bonheur de maman, y avait pas d'enfant, pas d 'mari, y avait pas de vie famille dans la petite maison en bois au bord de la ville, y avait pas de tout ça. M'man n'était pas égoïste -en réalité un peu quand même-, elle était folle, obsédé. Obséder par les voix dans sa tête qui lui répétait d'être heureuse. Être heureuse. C'est abstrait comme concept, toi tu sais pas vraiment ce qu'il faudrait que tu fasses pour être heureuse. M'man elle s'est dit qu'il fallait qu'elle quitte tout. Ton père, toi. Tu te souviens de ce jour-là. Tu avais un peu plus de six ans -six ans et trois quarts, presque sept en vrai-, c'était l'été et t'avait passé l'après-midi dans le jardin. P'pa travaillait. M'man est descendu de la chambre avec une énorme valise. Elle t'a embrassé avant de monter dans le taxi qui s'était arrêté devant la maison. Elle t'a laissé seule dans le jardin, jusqu'au retour de ton père, et ta mère, tu l'as plu jamais revu. (02) P'pa parle pas beaucoup. Il est de ces hommes qui préfère grogner pour s'exprimer. Un coup pour oui, deux coups pour non. P'pa est un ours, mal léché parfois, mais au coeur gros comme ses épaules. P'pa a toujours les doigts noirs à cause des moteurs des voitures qu'il répare, toujours le regard fatigué depuis que tu'as mère vous est parti. P'pa est comme tous les papas du monde, il a les joues qui piquent, il fait mal les gâteaux d'anniversaire et il n'a jamais su te faire de couette. Mais il était toujours le plus fort pour éloigner les monstres sous ton lit et le garçon qui te voulait du mal. (03) Y'avais ce garçon, qui au fond à jamais voulut te faire du mal, qu'est rentré dans ta vie sans jamais vraiment en demander la permission. Il était plus beau, plus fort, plus grand que tous ses autres garçons que tu'avais connus avant. Il te faisait rire, et pleurer parfois, il donner aux jours de pluie le gout du soleil, et transformait chaque moment de votre vie en quelques choses d'inoubliables. Il était du genre fougueux, à te promettre qu'un jour il t'emmènerait aux quatre coins du pays, que le jour d'après il construirait une maison de ses mains pour vous accueillir, vous et vos enfants. Il avait écrit son propre conte de fée, t'en était l'héroïne, et pas une de ces stupides princesses. Et puis tout s'est cassé la gueule. Un jour ou peut-être même une nuit, qu'est-ce que t'en sais, de toute façon t'étais en train de chialer. Parce que le garçon n'était pas le plus sage de tous ces garçons de la ville, pas le plus sain. (04) Le garçon est partis, en te laissant presque seule. Toi et cette foutue vengeance qui t'anime, la rage qui bouillonne dans ton ventre. Y'as toi, la rage, et les milliers de questions qui trouve pas de réponse. Pourquoi lui, pourquoi comme ça, pourquoi est ce qu'on te dit pas tout, et pourquoi est-ce qu'elle te ment ?
-- -- -- -- -- -- -- -- --› prénom, pseudo: monkeyroads/mélody › pré-lien, pi: pi › fréquence de connexion: ça dépend ça dépasse › le mot de la fin: jsuis encore en négociation d'avatar - code bottin:
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› <u>brook power</u> - sid wheeler
Dernière édition par Sid Wheeler le Mer 11 Juil - 13:42, édité 17 fois |
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Sid Wheeler
Messages : 154 Identité : spf Avatar : power Crédits : loudsilence (avatar) vocivious (gif) Âge : vingt cinq ans, trop jeune pour avoir le coeur mort Occupation : les mains sales, pourrie par le cambouis et la peinture Côté coeur : l'coeur déchiré, écrasé, l'absence de battement, le cœur mort Quartier : ici et la, chez ceux qui voudront bien t’héberger. Surtout pas chez toi.
| Sujet: Re: ☽ Quand j'fais nuit blanche avec mes cauchemars, y'a qu'mes rêves qui s'endorment Lun 9 Juil - 13:09 | |
| @Nox Lacroix, toujours moins moche que toi J'me dépêche, j'me dépêche Merci bb @Reed Taylor, ah non, je suis pas encore dédoublé Merci @Jo Garcia, Dua lipa Merci @Nora Clarke, ça arrive ça arrive pour ma fiche et un jour pour le spfMerci @Rory Raynes, si j'suis bonne alors tu me pardonne ? Merci |
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