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 SIN & REED - Consonance du silence

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MessageSujet: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyDim 15 Juil - 5:40

Consonance du silence
@Sinéad Harris & Reed Taylor



1:26 AM

Tapage nocturne. Un classique. Le genre de situations dont tu n'es plus sensé t'occuper en tant qu'inspecteur mais pour lesquelles on te sollicite régulièrement lorsqu'il s'agit de Night Falls et de ses quartiers mal famés. A croire que Crescent Heights ne dispose pas de beaucoup d'agents acceptant de se rendre seul dans ce genre de trou à rats, une fois la nuit tombée. Lorsqu'ils sont d'astreinte, tes collègues ont tendance à laisser couler, faire comme s'ils étaient passés alors qu'ils n'ont pas sorti les pieds du commissariat. Tout le monde se fout que les habitants de cette partie de la ville dorment bien ou non. Toi comme les autres, à vrai dire, sauf que la plainte fait référence à une adresse que tu reconnais immédiatement sur le compte rendu d'appel. C'est sur ma route, j'y vais.

Ce que tu fais, 15 minutes plus tard, coupant le contact de la moto au bas de l'immeuble. Sortant la tête du casque, tu inspectes les environs et remarques une bande de gamins qui squatte au coin de la rue. T'en approchant, tu sors quelques billets de ta poche arrière. 20 $ tout de suite, 20 autres si elle est toujours en l'état quand je reviens. Coup d'oeil à ton bolide, occultation pure et simple du joint qui tourne dans le petit groupe de puceaux. Tu sais comment parler aux gosses.

Derrière la porte bourdonnent les commentaires d'un match qu'on entend dans tout le couloir de l'étage. Tu fais ce pour quoi on te paie : frappes, forces le passage, attrapes la télé et ouvres la fenêtre. Ce n'est que lorsque tu tiens l'écran à bout de bras au dessus du vide que tu consens enfin à communiquer avec le casse-couille de service. Ce dernier lève les mains pour te supplier de ne pas faire ça. Il pue l'alcool. La prochaine fois que je suis obligé de venir jusqu'à toi pour une connerie pareille, je te jette à sa suite. Ce sur quoi tu laisses tomber la télé. Boucan du diable lorsqu'elle s'écrase au sol, sous le regard choqué du supporter. Si ce type n'avait pas conscience d'emmerder son monde avec son match, le voilà dessaoulé en quelques minutes et privé d'écran sur lequel aboyer ses encouragements de viande saoule. Tu étouffes ses protestations d'un regard si agressif qu'il se ratatine sur place. De toute façon, que pourrait-il bien faire ? Trouver un témoin ? Il n'y en a pas. Ta version de l'histoire est très claire : ce mec bourré a paniqué en voyant la police arriver et a jeté sa télé par la fenêtre pour emmerder le voisinage de l'avoir balancé. Bonne nuit. Tu le plantes sur place, refermes la porte d'entrée derrière toi et t'allumes une cigarette dans le couloir. Rapide, efficace. Cinq minutes à tout casser. On ne s'encombre pas de fanfreluches quand on s'appelle Reed Taylor.

Descendant les escaliers plus lentement que tu ne les as grimpés, tu t'arrêtes dans le hall, à hauteur des boîtes aux lettres. Ton regard balaye les noms qui y sont inscrits et s'arrête sur le sien. Tu savais qu'elle vivait ici. Ta main part fouiller à l'intérieur de ta veste, en sort le bouquin terminé depuis plusieurs jours et laissé dans ta poche en prévision de ta prochaine visite à la bibliothèque. Fixant la couverture, tu réfléchis dans la lumière terne du hall avant de faire demi-tour et de repartir dans les étages. Maintenant que cette affaire de téléviseur est réglée, tu n'es plus en service. Tes pas t'entraînent jusqu'à sa porte contre laquelle tu frappes avec beaucoup moins de violence que contre celle du supporter. L'heure tardive n'est pas un détail notable pour toi qui vis à ton propre rythme, restes souvent éveillé une bonne partie de la nuit et fais des siestes au bureau pour compenser. Salut. La porte s'ouvre, tu es accoudé au cadran, l'insigne pend toujours à ta ceinture. Tu me laisses entrer ? Pro, perso, tu te fous que la frontière soit floue dans son esprit, tant que la réponse est oui.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyDim 15 Juil - 13:32

SIN & REED - Consonance du silence K7FioAT


ELLE HABITE UN LIEU QUI A MAL A L'ESPOIR.

Il lui faut quelques minutes pour quitter son sommeil et revenir à la réalité. Sin fronce les sourcils, pas vraiment persuadée par l'idée que quelqu'un lui rende visite si tardivement. Elle qu'on ne vient jamais voir parce qu'elle refuse toutes visites et qu'elle n'est pas assez bavarde pour ce genre de moments partagés. Son corps lourd quitte son lit où l'air frais de la nuit caresse sa peau nue et moite par la chaleur de l'été. Volets grands ouverts, la lueur de la lune caresse ses courbes tandis qu'elle enfile le premier t shirt qui lui passe sous la main et un boxer sans se soucier du reste. Ses pas la guident vers la porte d'entrée que Sin ouvre sans laisser place à la peur ou la paranoïa. Elle est consciente que dans cet immeuble se trouvent les pires mais ses sens sont trop endormis pour trouver la force de se rebeller pour la protéger. Cheveux en bataille, cernes évidentes sous ses yeux, sa tête de poupée froide reste la même, l'amertume de la fatigue en plus sur ses traits tirés. L'orpheline ne se soucie pas de son apparence, de ses seins qui pointent outrageusement sous son t shirt d'adolescente qui recouvre tout juste son nombril. Une éternité qu'elle ne dépense plus son fric dans des vêtements qui ne lui vont de toute façon jamais. Vêtue des fringues de ses soeurs mortes, Baby Sin profite de ce lien qui l'unie à ces filles mortes qu'elle ne reverra jamais. La surprise est évidente sur son visage et se mélange à l'agacement de le voir à sa porte. La gamine n'a jamais laissé l'un de ces types rentrer chez elle pour ne pas leur donner la sensation d'avoir tous les droits sur elle. Elle connaît les hommes, leur besoin de la contrôler alors que son âme se rebelle sans cesse.

Sinéad le dévisage avant de se décaler légèrement pour le laisser entrer dans son minuscule appartement ordonné, aussi froid et impersonnel qu'elle, plongé dans l'obscurité alors que toutes les fenêtres sont grandes ouvertes pour tenter de rendre l'atmosphère plus respirable. Elle a fait poser des moustiquaires à chacune pour ne laisser pénétrer aucun insecte. Pourtant, lorsque la brune allume la lumière du salon, elle remarque un papillon de nuit se coller à la lumière et se cogner au plafond. Elle observe un instant le spectacle avant de se tourner vers lui, rattraper le livre qu'il aurait pu ramener à la bibliothèque comme à chaque fois. Qu'est-ce que tu fous ici ? Condescendante, elle ne supporte pas de le voir ailleurs qu'à sa salle de pause. Sa présence ici réveille de vieux démons autant qu'elle l'agace. Elle se recule de quelques pas, se plante devant la télévision éteinte tout en passant une main dans ses cheveux emmêlés. Sinéad ne se montre pas chaleureuse, lui montre qu'elle le dérange, qu'il vaut mieux pour lui avoir une bonne raison de venir l'emmerder en pleine nuit. Encore plus alors qu'elle se remémore leur dernier moment passé ensemble. Est-ce qu'il est saoul ? Non, impossible, il porte encore son insigne, marque flagrante que Reed sort à peine de son service. Ce que Sin remarque en premier chez lui, c'est cette transpiration qui colle ses vêtements à sa peau, ses gouttes qui plaquent ses cheveux à son front ridé d'avoir trop froncé les sourcils.

T'as une sale gueule. Qu'elle murmure tandis que son organisme se réveille, lui réclame une clope qu'elle ne prendra pas. Son regard se plante dans celui du flic, trop droit et fier pour être là uniquement par courtoisie. Elle le défie de vouloir s'imposer chez elle, serre entre ses doigts le livre que Taylor n'a certainement pas lu. Sin ne lui proposera rien tant qu'il ne mettra pas des mots sur sa venue chez elle, dans son univers où des photos de famille reposent sur ses étagères et de vieux souvenirs la ramènent parfois dans ce passé qu'elle s'efforce d'oublier. Il n'y a qu'un tas de journaux sur elle et sa famille qui puissent la trahir, le reste est stérile, comme son visage.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyDim 15 Juil - 17:57

Consonance du silence
@Sinéad Harris & Reed Taylor


Assumant parfaitement de la détailler des pieds à la tête, ton regard caresse ses jambes pour remonter jusqu'à son boxer de lolita. Là, son nombril te happe et réchauffe la couleur de tes iris qui s'arrêtent sur ses seins. D'abord le droit, ensuite le gauche, puis un focus arrière pour avoir une vue d'ensemble de ces deux merveilles. Enfin, tu remontes jusqu'à son visage pour saisir le contraste entre son corps qui t'appelle et son expression fermée. Cheveux en pétard, yeux endormis, cernes nettement marquées ... Au fantasme de la femme enfant vient se superposer la contrariété de constater qu'elle ouvre dans cette tenue, sans se soucier de qui se trouve derrière la porte. Tu ne lui veux aucun mal mais celui dont elle portait le coquard autour de son œil, la dernière fois, ne se gênerait pas pour l'agresser s'il était à ta place ; sans même lui laisser le temps de prendre conscience de la situation il aurait déjà eu le temps de la violer contre la porte. L'orgueil d'un homme vexé d'avoir été humilié par une femme qu'il considère comme une chatte soumise, tu sais ce que c'est. Des scènes de crimes remplies des cadavres de femmes battues en plus d'avoir été violées, il y en a tous les jours ...

C'est peut-être un peu ça, la raison de ta présence chez elle, mais - à la façon dont elle t'aboie dessus pour te recevoir - tu ne comptes pas le lui avouer. Lui dire que tu t'inquiètes ? Trop compliqué pour elle. Au lieu de quoi, tu te contentes d'être ironique, parce que tu ne sais faire que ça lorsqu'on s'attaque à ton physique : T'es pas mal non plus. Incisif. Sortant une clope, tu fais claquer ton zippo puis allumes l'extrémité. Tu oublies de lui demander si tu peux fumer chez elle car la mauvaise habitude est prise de te croire partout chez toi. Après une première latte, tu bascules la tête en arrière, nonchalant à souhait, recrachant la fumée par les narines. Ton regard interroge le papillon de nuit : Lui présenter des excuses ou non ? Lui dire que si tu ne tentes rien avec elle, c'est parce que tu ne veux plus jamais perdre personne où la laisser croire que tu la considères comme une chatte, toi aussi ? Deuxième option, bien sûr. Tu n'as jamais été du genre à te compliquer la vie en essayant de te trouver des excuses et tu es convaincu que ce n'est pas le genre de nana à en accorder aux autres. Puisqu'elle te prend pour un connard, tu n'as pas de scrupules à l'être en lui refaisant le coup de l'insigne en guise de réponse. Qu'elle ne s'y laisse pas prendre plus qu'au bar et se vexe d'être prise pour une conne te passe par dessus la tête : Je suis venu questionner le voisinage. Un tapage nocturne qui a mal fini. Tu apporteras les preuves du caractère officiel de ta venue et lui diras que c'est le supporter qui a jeté la télé par la fenêtre, si elle te demande plus de détails. Mélanger la réalité au mensonge pour éviter d'être confronté à des sentiments qui te dépassent est un art que tu maîtrises bien. L'eau glisse sur toi, ne pénètre aucun joint du mur étanche qui te sépare de ce que tu ressens. Ce même mûr qu'il te démange parfois d'escalader ; peut-être par pur esprit de contradiction où peut-être parce que tu regrettes de l'avoir érigé le jour où tu as tué Dane. Qui sait ? Il fallait te protéger d'avoir tout perdu : ta mère, ton père - le vrai, pas cet alcoolique que tu tenais en joue - ton enfance, ta confiance en autrui. Ça t'était venu naturellement quand on y pense : faire la gueule. Ne rien ressentir où, en tout cas, ne rien laisser paraître. Nier l'affect pour ne garder que le cartésien, le concret, l'action.

C'est comme ça qu'on devient un homme quand on a douze ans et que l'on tue le dernier membre de sa famille. Comme ça qu'on se retrouve seul. Comme ça qu'on en vient à mentir à une fille pour laquelle on s'inquiète. Une fille qui te fais te sentir moins seul.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyLun 16 Juil - 2:31

SIN & REED - Consonance du silence K7FioAT


ELLE HABITE UN LIEU QUI A MAL A L'ESPOIR.

Elle n'obtiendra rien de Reed ce soir, même pas la vérité. Ce doit être pour ça qu'elle ferme les portes de son côté aussi, qu'elle lui empêche l'accès à des passages obscurs et des terres qu'elle pourrait le voir fouler. Sin hausse les épaules, fronce les sourcils face à son excuse à laquelle elle se retient de balancer une réflexion qui prend naissance à l'essence même de ses maux. Pour une fois qu'ils se bougent le cul qu'elle remplace par un Ah mou et franc. Les flash de la ruelle lui reviennent en tête à cet instant. Est-ce qu'elle devrait porter plainte ou au moins en parler ? Son frère était tout juste plus jeune lorsqu'on avait mis sous silence ses comportements violents. Le visage de son agresseur traverse son cerveau sans la perturber tandis qu'elle pointe du doigt le canapé. Installe-toi. Sinéad n'ajoute pas la fameuse marque de politesse 'fais comme chez toi' parce qu'ici est un autre univers. Franchir cette porte, c'est se perdre dans les profondeurs de ses plaies mal soignées, de sa solitude insupportable. Ici est un terrain neutre que personne n'a jamais eu l'occasion de voir avant que Reed ne lui laisse pas le choix. Ses pupilles fixent la fumée s'échapper de ses lèvres alors qu'elle combat son envie de s'en griller une. Elle n'a déjà plus assez de fric pour s'en payer. Demain, elle fera ce rituel qui consiste à ramasser tous les mégots de la maison pour les éventrer et s'en rouler une autre. Que Taylor lui ramène des mégots est une veine, qu'il fume son paquet si cela lui chante.

Elle se traîne mollement jusqu'à la cuisine où elle lui sert un grand verre d'eau frais avant de revenir sur ses pas. C'est tout ce que j'ai. Pas d'alcool, pas de boisson, pas de soda, pas de jus ; l'eau est son unique luxe. Elle le pose sur la table basse, s'installe à son tour sur le canapé. Son buste tourné en direction du flic, sa main lui sert de repose-tête alors que ses pupilles fixent son profil. Canapé ou lit ? Sin met finalement des mots sur la véritable raison de sa venue. La brune se redresse, enlève son t shirt d'un geste mécanique : rien ne change, ici ou à la bibliothèque. Elle ne fait que lui offrir ce qu'il désire, le laissera faire ce qu'il lui chante de son corps en mettant en pause une grande partie de son propre organisme. Si elle garde son boxer, c'est avant tout parce qu'elle se doute que Taylor veut l'enlever de lui-même. Un vent frais caresse sa peau, lui décroche un frisson alors qu'elle attend sa réponse. Le verre d'eau n'est qu'une tentative ratée de se donner bonne conscience. En sa présence, tout n'est que nudité et érotisme. A force de se faire entendre dire qu'elle n'est plus bonne qu'à ça, Sinéad l'accepte, reste planté devant lui, tiède par sa présence, fébrile de le savoir ici, au milieu de ses propres souvenirs.
La peau de la gamine porte une teinte chaude, illuminée par la faible lumière du salon où la papillon continue de faire sa danse ridicule. Et si Reed n'était qu'un de ses papillons de plus et qu'il ne l'assumait pas ? Elle n'a pas de lumière Sin mais l'imite bien. Poupée aimantée vers laquelle on revient même si elle nous dégoûte, qu'on la trouve sale, sans morale.
C'est peut-être justement ce manque de tout qui donne aux hommes l'envie de la remplir sans cesse.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyLun 16 Juil - 5:05

Consonance du silence
@Sinéad Harris & Reed Taylor


Elle n'insiste pas. Tu apprécies ce trait de caractère chez elle. La façon dont elle se rétracte pour couper court à une conversation, comme si ça n'en valait finalement pas la peine. Cela ne te vexe pas, ne te gêne pas non plus. Les non dits, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. L'important n'est pas de verbaliser les choses, l'important est de les penser. Les penser suffisamment pour accepter de jouer ce rôle de flic et de s'asseoir dans son canapé en attendant qu'elle revienne. A-t-elle sentit ton regard sur ses fesses pendant qu'elle se dirigeait vers la cuisine ? Il semblerait, car elle revient pour te demander de choisir une scène de crime. Interdit, tu la regardes retirer son t-shirt, te perds dans la contemplation de ses seins. Quelle allumeuse, putain, ça te rend obscène ...

Tu sais que ta présence en pleine nuit et que le fait de prétendre que tu passes en coup de vent ne jouent pas en la faveur de ton image de marque. Baiseur intermittent, flic qui s'accorde une clope et un coup de bite avant de reprendre ses investigations. Après ça, difficile de ne pas te considérer comme un connard. Tant pis, tu n'as pas besoin qu'elle t'apprécie pour t'inquiéter pour elle car ta présence dans son salon est viscérale. Le résultat d'un truc qui se nourrit de tes instincts, qui n'attend pas que la cible soit d'accord où non pour que tu la surveilles. Une espèce de rage dans ton ventre, quelque part entre le foie et l'estomac, qui te dit de protéger ce qui est à toi sans vraiment l'être. Une terre conquise que tu perds à chaque fois que tu la quittes. Un royaume imaginaire dans lequel tout n'est qu'extase et communion. Quand ton corps décide qu'il ne veut pas qu'un autre tape sur celui de Harris, ce n'est plus ton cerveau qui agit, c'est l'animal qui vit en toi. Tu deviens un loup qui surveille ses plates bandes et marque son territoire. Tu ne contrôles pas cette partie de toi, c'est elle qui te contrôle. Alors tu n'essayes même plus de luter contre elle ; à force, tu t'en es même fait une alliée. Dans ton job, être un loup fait radicalement augmenter le nombre de criminels abattus lors des interventions. Tu pointes, tu tires. Perdu pour lui : un connard de moins sur cette Terre.

Tu t'attendais à plus de résistance de sa part, à ce qu'elle refuse de se laisser sauter chez elle. C'est peut-être pour cette raison que tu ne réponds pas tout de suite à sa question, que tu sors une clope et la lui tends sans te formaliser qu'elle puisse prendre ça pour une monnaie d'échange. Je t'ai jamais vu fumer nue. Constat troublant tandis que le zippo suit le mouvement pour venir l'allumer comme elle t'allume avec ses attitudes de salope. Nager en plein fantasme tout en gardant un pied dans la réalité s'avère compliqué. Cette fille a le don pour faire naître des images érotiques dans ton cerveau. Tu n'as pas l'habitude de bander tout en étant inquiet. On n'est pas à la bibliothèque. Si je te baise ici, t'auras définitivement réussi à me faire passer pour ton mec. Du coup, tu dis des conneries. Comme un mec qui sent le sang quitter son cerveau pour descendre dans sa queue.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyLun 16 Juil - 9:22

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ELLE HABITE UN LIEU QUI A MAL A L'ESPOIR.

Elle a connaissance du pouvoir qu'elle exerce sur lui, ce n'est pas un hasard. Ses seins nus qui pointent appellent au contact alors que Reed fait durer le suspens. Pourtant, au fond de ses yeux, Sin y voit le vice. Une flamme qui la percute de plein fouet alors qu'elle se penche pour prendre une clope. Nue ou pas, qu'importe la portée des fantasmes qu'elle fait naître, la gamine ne refusera jamais une clope gratuite. Elle apprécie sentir son regard sur sa peau alors que ses pensées ne rêvent que de la sauter. Etre désiré, c'est encore mieux qu'être aimé, parce que ce n'est pas éphémère, plus facile à entretenir. Le sexe, c'est l'unique chose que les hommes savent honorer parce que même si certains sont décevants, ne tiennent pas sur la longueur, elle ne demande jamais d'eux de la faire jouir car elle sait qu'ils n'en seront pas capable. Leurs coups de reins ne sont là que pour casser sa solitude, la remplir d'autre chose que ce vide qui lui donne le vertige. Elle tire sur sa clope, visage en direction du plafond, menton redressé et recrache la fumée avec application.

Son corps de femme à la peau si douce et juvénile termine par s'allonger sur le canapé. Sa tête sur les genoux de Reed, ses doigts tiennent mollement la clope qui grille plus qu'elle ne la fume. Elle profite de la gratuité du tabac, ne ressent aucun remord lorsque la centre s'échoue sur sa poitrine alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres. Rire silencieux, sous forme de souffle, chaud, un peu dépité peut-être, aussi. Pourquoi tu te ramènes chez moi si t'es persuadé que je pourrais m'attacher à toi. Question de logique, si Taylor craint les sentiments, pourquoi fait-il en sorte de les nourrir, de les faire grandir. Elle le regarde, redresse un sourcil, entendant une réponse à son pourquoi qui n'est même pas une question, finalement. Elle déteste ça, les interrogations, parce qu'elles creusent trop profond, qu'elles vont loin dans l'âme et qu'elles font ressortir de vieux secrets qui font mal au bide. Sin ramène enfin sa clope, inspire une longue taffe avant de la recracher tout en se redressant. Son visage à quelques centimètres du sien, elle laisse ses yeux vagabonder ces traits qu'elle perçoit toujours sous un voile de perversion. Elle sait qu'il est en train de bander, que son corps le trahit sur son envie de la prendre sans une once de respect, chez elle, parce qu'il n'en avait certainement aucune autre sous la main. Ses lèvres effleurent les siennes. Elle réalise la froideur de son âme face à un constat simple : ils ne se sont jamais embrassés. Leurs souffles de fumeurs se mélangent. De là, elle ressent sans difficulté la chaleur de son torse contre le sien, glacé, encore hanté par le vent de la nuit.

J'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi. Relax cowboy. Sin prend soin à rendre la carapace plus épaisse, à le repousser alors que son corps signe le contraire. Elle déteste l'idée de l'accepter chez elle, de ne pas trouver la rage de le jeter dehors. Elle refuse de le mettre sur un piédestal, de sentir quelques failles alors que Reed est un séisme quand il la regarde comme ça, comme s'il était capable de la baiser rien qu'avec les yeux. Elle devient chatte, ronronne presque, ses griffes sur son torse, les autres tenant sa clope. Elle devient tiède à son contact et termine par écarter les jambes pour s'asseoir sur lui, plaquer correctement son ventre contre son torse alors que ses lèvres se jouent toujours des siennes, les provoquent comme deux chiens sur le point de se foutre sur la gueule. Qu'il profite d'elle, personne ne le saura. Sinéad garde le secret professionnel, ne parlera jamais à d'autres des sévices que certains lui font subir. Son corps est une terre qu'elle jette en pâture. Elle se laisse labourer, creuser de l'intérieur, devenir un trou noir.
L'allumer, c'est tout ce qu'elle sait faire, il ne lui a jamais demandé rien d'autre après tout. Pas posé la moindre question.
Rien.
Elle est ce qu'il désire : un corps.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyLun 16 Juil - 14:36

Consonance du silence
@Sinéad Harris & Reed Taylor


Lorsqu'elle s'allonge et pose la tête sur tes genoux, ton corps ajuste sa position pour l'accueillir, la laisser prendre ses aises. Elle fait partie des rares personnes autorisées à te toucher sans annoncer leur venue. Le contact physique est l'essence même de votre relation, il ne te rebute pas lorsque c'est la tête de Harris qui s'impose sur tes cuisses. Son sourire t'interpelle parce qu'il est aussi rare que le tien mais pas suffisamment sincère pour étirer tes lèvres en retour. Tu t'attendais à ce qu'elle retourne ta réplique contre toi et ne comptes pas lui faire le plaisir de répondre. De toute façon tu n'en es pas capable. Pas quand elle vole ton oxygène du bout des lèvres, faisant tomber ton regard sur sa bouche, plus déconcentré que tu ne le laisses paraître. La main qui ne tient pas ta clope se pose d'elle-même sur sa fesse lorsqu'elle s'impose à califourchon, réveillant tes pulsions, jouant un jeu dangereux.

Ta tête bascule vers l'arrière pour accompagner sa prise de position dominante. Sans être capable de t'arracher à son emprise hypnotique, tu t'appliques à garder ce millimètre de sécurité. Tu n'as jamais embrassé une personne pour laquelle tu t'inquiètes car tu ne t'es jamais soucié du sort de tous tes coups d'un soir. Pas même de celui de ta première copine, à 12 ans, peu après la mort de ton père. Des filles sans identité, pour assouvir un besoin : tirer sa crampe et continuer à vivre. Jolies, parfois même sympas, mais dont l'existence - en dehors du cul - te laisse parfaitement indifférent. Ces filles dont faisait partie Harris avant que vous ne preniez ce premier verre. C'est à ce moment de complicité que tu penses lorsque tu la repousses d'une main posée sur son sein tandis que l'autre éteint ta clope pour revenir dans la bataille. Tu ne la laisseras pas te faire douter de ce que tu ressens pour elle. Tu ne lécheras pas ses lèvres. Pas celle-là, en tout cas. Ta main s'introduit dans son boxer et referme sa poigne sur son intimité ; l'autre palpe sa poitrine que tu embrasses passionnément. Le vice commence à avoir raison de toi. Une biche refusant d'être considérée comme telle, il n'y a rien de plus frustrant pour le chasseur que tu es. En t'allumant comme ça, elle ne fait que prouver à quel point tu es dépendant du pied d'enfer que tu prends lorsque vous couchez ensemble. C'est aussi pour ça que tu ne l'embrasseras pas : elle a déjà bien trop d'emprise sur tes fantasmes, il ne faudrait pas qu'elle gagne d'autres premières places qui ne sont pas à prendre. Tu t'éclaterais tellement plus si ça t'excitait vraiment, tout ça. Avec ton doigt comme témoin de sa sécheresse, elle peut bien détourner les yeux : tu ne cilleras pas. Des preuves, il y en a toujours. Harris en laisse beaucoup plus que toi dans sa manière de leurrer son monde.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyMar 17 Juil - 7:13

SIN & REED - Consonance du silence K7FioAT


ELLE HABITE UN LIEU QUI A MAL A L'ESPOIR.

La sécheresse de son corps est aussi sentimentale. Elle en a laissé venir la piller de ce qu'elle possédait lorsqu'elle était môme. Il n'y a rien de pire que déposséder un enfant de tout ce qu'il a. Son âme est une terre brûlée ou rien ne repousse, ou tout s'étouffe sous la cendre qu'on y a laissé sans essayer d'y mettre le moindre engrais. Les doigts de Reed, ses lèvres, son odeur, font bouger les tombes qu'elle en a elle sans jamais les ouvrir. Il n'a pas encore compris comment s'y prendre avec elle. Ou alors comment la délaisser, cramer le peu qu'il lui reste. Peut-être que le connard qui l'a frappé l'autre soir savait qu'il ne restait plus rien à prendre. Sin inspire en le sentant dans sa culotte, se faire une place dans son corps ouvert à ceux qui le méritent mais aussi ceux qui n'y ont rien à y faire. Elle n'est pas difficile, tout cela n'est qu'une enveloppe, un amas de chair qui finira par moisir, la laisser tomber alors qu'elle en voudra encore un peu. La vie, même si on la déteste, même si on est persuadé de plus la supporter nous accroche jusqu'au bout ; sangsue douloureuse qui nous pompe jusque dans notre besoin de l'abandonner. Sa bouche contre ses seins la fait frémir alors qu'elle laisse ses mains dans ses cheveux, s'y attacher, les malmener en simulant toujours d'une beauté perturbante le désir qu'elle n'a finalement jamais connu. Le plaisir et toutes ces variantes sont des peintures avec lesquelles Sin ne s'est jamais peint l'âme. Je suis excitée. L'évidence de son mensonge prouve qu'elle assume son jeu malsain, qu'elle le prend pour un con comme elle prendrait le premier débile trop épris d'elle. Sa voix est suave, grave, sirène terrestre. La plupart des hommes sont suffisamment aveuglés par les mots pour y croire mais Reed est un flic, c'est ce qui la fait marrer, traverser les limites.

Tu t'éclaterais tellement plus si t'arrêtais de jouer au gynéco.
Elle se fait cassante, agacée par son comportement, son besoin de mettre le doigt (sans mauvais jeu de mots) sur ses problèmes et ses névroses trop nombreuses. Sin est de ces filles qui couchent sans jamais vraiment prendre leur pied, salope notoire au regard de braise derrière laquelle se cache une pierre solide et rare. Pour le faire taire, couper court à la conversation, la gamine se laisse glisser entre ses jambes, ses genoux atteignent le sol alors qu'elle défait sa ceinture, ouvre sa braguette et descend suffisamment son pantalon pour le prendre en bouche. S'il la trouve trop sèche, il y a au moins le contact de sa langue qui ne le sera jamais. Sauvage, Sin n'essaie pas d'attraper son regard lorsqu'elle entre en action, qu'elle le sent glisser contre son palais, taper au fond de sa bouche et devenir plus solide. Elle ne se laissera pas avoir comme toutes ces connes qu'il a certainement eu avant elle avec son attitude détaché et son manque de tact.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyMar 17 Juil - 9:44

Consonance du silence
@Sinéad Harris & Reed Taylor


Il devient évident que plus tu la pousses à prendre conscience de ce qu'elle fait, plus elle s'applique à t'allumer pour ne pas avoir à prendre ce recul sur elle-même. La froideur de sa voix jure avec l'ardeur qu'elle met à te sucer. Menton sur la poitrine, tu te perds dans la contemplation de ses lèvres en collier autour de ta queue. Cette gamine est tellement chaude que tu fermes les yeux un instant pour te raccrocher à la réalité. Elle prend les initiatives : c'est qu'elle est consentante. Le reste n'a pas d'importance. Quand le loup est de sorti, plus rien d'autre ne compte que de s'envoyer le petit chaperon ...

Ta mains se pose à l'arrière de son crâne, accompagne ses mouvements, exerce la pression nécessaire pour imposer ton rythme. A mesure que le plaisir s'accumule et que le tonnerre gronde dans ta cage thoracique, tu durcis dans sa bouche jusqu'à l'attraper - peut-être un peu trop fermement - par le cheveux pour la ramener à ta hauteur. Tes lèvres effleurent à nouveau les siennes, provocantes, cette fois-ci, intrusives, portées par des instincts qui ont toujours eu le dessus sur toi. Son haleine sent le sexe et t’enivre. Ca te rend dingue de voir à quel point elle peut te soumettre comme ça. Un coup de langue de plus et tu lâchais prise sans avoir pu résister à la moiteur de sa bouche. Cette sorcière d'à peine vingt ans te domine beaucoup trop pour que tu ne réagisses pas. Pas maintenant qu'elle a ouvert le bal.

Le visage toujours collé au sien, lui refusant tes lèvres sans pour autant détacher ton regard du sien, tu l'allonges sur le canapé et lui écartes les cuisses. L'insigne pend toujours à ta ceinture lorsque ton sexe rencontre le sien, séparés par le tissu de son boxer. Tes coudes se plantent de part et d'autre de son visage, la prennent au piège, réduisant vos champs de vision à une fente étroite à travers laquelle il n'existe plus qu'elle ; son cou dans lequel tu plonges pour humer son odeur et mordre sa gorge avant de revenir plonger ton regard dans le sien. J'ai pas de capote. Ta façon à toi d'avouer que tu n'avais pas prévu de la sauter en frappant à sa porte. Mais puisqu'elle n'attend que ça, finalement, quel différence ? L'opportunité se présente, tu fonces. C'est aussi simple que ça.
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MessageSujet: Re: SIN & REED - Consonance du silence   SIN & REED - Consonance du silence EmptyMar 17 Juil - 10:19

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ELLE HABITE UN LIEU QUI A MAL A L'ESPOIR.

Elle le laisse reprendre le dessus, soupire sous sa poigne indélicate dans sa tignasse. Sin ferme les yeux, fronce les sourcils pour accepter la racine de ses cheveux qui lâchent par endroit et lui laissent une mèche de cheveux entre ses phalanges. Sous son corps, elle se sent minuscule, prise au piège, dévouée à ses pulsions les plus sombres s'il le voudrait mais plutôt qu'en être effrayée, cela ne fait que la mettre dans un état second. Une transe incontrôlable qui change la donne dans certaines parties de son être, bien dissimulées, trop loin pour avoir de réels impacts sur son corps extérieur. Le coup de bassin qu'il lui donne éveille les flammes, le brasier destructeur qui la pousse parfois à se mettre en danger sans se soucier un instant des conséquences. Elle se dit qu'il ne peut plus y en avoir beaucoup. La pire chose qu'elle puisse perdre se résume à un job qui ne l'intéresse pas, une forteresse qu'elle pourrait monter ailleurs même si cela lui offrirait moins de sécurité.
Pas de capote.
Elle inspire. La respiration brûlante, ses lèvres toujours trop proches des siennes, Sin dépasse des barrières qu'elle regrettera avec lui, le méprise de lui promettre un moment charnel et lui enlever pour une capote. Ses mains se glissent entre leurs bassins, baissent son boxer pour faire le travail à sa place. L'orpheline se saisit de son sexe pour lui donner le chemin à suivre, la pénétrer dans une lenteur mesurée alors qu'elle se mord l'intérieur de la joue.

Ses bras autour de son corps, ses seins contre son torse, de tous les résidents de sa solitude, Reed est certainement celui qui la remplit le mieux, qui laisse une trace plus profonde que ceux qui prennent le même chemin que lui. Ses doigts caressent sa colonne vertébrale, descendent jusqu'à ses fesses qu'elle presse entre ses doigts fins, le forçant à rester en elle, à ne pas se défiler maintenant. Sin ne veut rien savoir, refuse de réaliser la vérité cachée là-dessous : Taylor n'était pas là pour la sauter. Elle masque la réalité par des coups de reins pour l'enfoncer bien au fond d'elle, l'étouffer, ne plus entendre parler d'elle. Ses lèvres contre son oreille, elle devient démoniaque. Je prends pas la pilule. Vrai ou faux, son timbre baigne dans le feu de sa manipulation pour l'empêcher de démêler le faux du vrai. Elle le regarde à présent dans les yeux, le met au défi de ne pas la laisser là alors qu'il est le premier à avoir mis un doigt dans l'engrenage. Chimère détestable, elle pourrait lui offrir plus s'il prenait des risques pour elle, s'il devenait dément sans pour autant perdre la raison, s'il se contentait de la laisser se fragmenter. Sans compter qu'une part de Sinéad reste persuadée que le corps d'une Harris est fait pour s'autodétruire et non pas procréer. Pour le reste, elle se dit que ça n'arrive qu'aux autres. Son regard de biche pénètre celui de Reed comme il la pénètre pour monter sur la même marche que lui, entrer dans une égalité qui la ferait presque frissonner de plaisir.
Elle ne veut plus du flic qui vient lui rendre visite au milieu de la nuit, au diable les bonnes intentions, elle ne réclame plus que la bête.
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