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 where the broken dolls go (nora)

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Nikos Avergopulos
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Nikos Avergopulos

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MessageSujet: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyJeu 28 Déc - 15:43

Il l'aimait pas beaucoup. Voir pas du tout. Le genre de cliente dont il se passerait bien. Un peu trop jolie pour trainer dans le coin et assez insolente pour qu'il ait envie de remplacer la vodka par l'eau du robinet dans les consos qu'elle commandait au bar de son ton méprisant et son regard revolver. Il pensait savoir qu'elle s'appelait Lola ou Nora, un truc dans le genre, parce que parfois ses potes criaient son nom pour la raisonner ou l'encourager à faire des conneries. Elle était plutôt jolie, il supposait, quand elle ne se comportait comme la parfaite connasse. La plupart du temps il ne lui adressait pas la parole, parce qu'il savait qu'avec ce genre de personnalité y'avait rien de bon à tirer. Pas de bonjour, pas d'au revoir. Il faisait glisser son verre jusqu'à elle et se contentait de la fixer jusqu'à ce qu'elle retourne s'asseoir. Elle lui faisait penser à Gemma en quelque sorte, les filles de Crescent Heights semblaient toutes avoir des putains de caractère de merde quand on y pensait. Farouches et à la répartie aiguisée, elles étaient difficiles à suivre et celle-là n'y faisait pas exception. Il se serait bien passé de ses allers et venues dans son bar mais ce n'était pas lui qui choisissait sa clientèle, c'était sa clientèle qui le choisissait bien malgré lui. Quelque part, il préférait ces petites effrontées aux gros porcs qu'il servait en grande majorité. Mais le pire, ce qu'il redoutait à chaque fois qu'il arrivait au bar pour prendre les commandes pendant que son imbécile de père faisait on ne sait quoi, c'était justement que les petites effrontées se mêlent aux gros porcs. Rien de bon ne sortaient de ce choc des deux mondes. Entre les petites bourgeoises en mal de sensation qui cherchaient limite à ternir leur réputation et ces déchets de la vie qui étaient complètement inadaptés socialement : y'avait souvent de la casse. Exactement comme ce soir. Les choses avaient commencé presque de manière normale, une première main aux fesses. La nana qui gueule, qui insulte, le type qui lâche un rire gras ponctué d'une toux de cancéreux en phase terminale. Certes c'est à gerber mais Nikos n'a pas le temps de gérer toutes les mains aux fesses qui sont distribuées dans le bar miteux qu'il possédait avec son père. Sauf que la main aux fesses laissa place quelques secondes plus tard à une altercation beaucoup plus violente. A savoir : gros porc qui étranglait petite effrontée contre un mur, laquelle ne se laissait pas faire se débattant rageusement. Doug lâche-là immédiatement ! Le bar s'enflamme, tout le monde se met à crier, Nikos fonce sur lui, l'attrape par le t-shirt et sent ses doigts s'enfoncer dans le dos graisseux de son client. Dégage d'ici, dégage d'ici avant que j'appelle les flics ! C'est la dernière fois que je te vois ici Doug, je t'avais prévenu ! Les cris s'intensifient, les esprits s'échauffent et la petite effrontée est par terre, cherchant son souffle. Tout le monde se calme avant que je pète un câble et que je ferme ! Les traces rouges se voient déjà sur sa gorge frêle. Il l'aimait pas beaucoup. Voir pas du tout. Mais elle ne méritait pas de mourir étranglée dans ce bar miteux. Il se baisse, s'agenouillant à sa hauteur. Je suis désolé... Tu arrives à respirer ? Heureusement que son père n'était pas là, il aurait réussir à dire que tout ça était de sa faute.
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyDim 14 Jan - 9:48

tic. tac. tic. tac. bombe à retardement. ça s’échauffe dans le cerveau de nora. le coeur en ébullition, torrents de colère prêts à se déverser dans les veines. tic. tac. tic. tac. ça tape du pieds, sur le tabouret du bar, assise au comptoir. pas une heure qu’elle est là, à contempler le fond de son whisky bas de gamme dégueulasse - le seul qu’elle pouvait bien s’offrir, à moins de courser sans payer. à ressasser le passé. les souvenirs, embrumés par les vapeurs d’alcool, par le temps. elle est loin maintenant, maya. très loin, trop loin pour elle certainement. trop loin pour eux. nora, sil. ike peut-être, sans qu’il ne l’ait pourtant vraiment connue. elle tient bon, pour sil. parce qu’il a besoin d’elle. parce que des deux, nora est celle qui porte la tête bien haut, même le coeur lourd et les bras ballants. parce que des deux, nora est celle qui les porte toujours, elle et lui, à bout de force s’il le faut. jamais elle ne le laissera tomber. jamais elle ne marchera sans lui. sil et nora, côte à côte. sil et nora, main dans la main. mais dès que sil n’est plus là, dès qu’il ferme un oeil ou tourne le dos, il ne reste plus que nora. nora qui ne fait que se débattre avec tous les monstres qui l’occupent la nuit. démons et fantômes en canon la tiennent éveillés. nora qui chasse maya de sa tête par tous les moyens pour ne la retrouver que plus vivante, plus lumineuse encore aux quatre coins de son esprit. soupir. elle est fatiguée, nora. la fatigue qui la tient éveillée, à regretter. et la fatigue qui pèse le plus, celle qui fait courber le dos, tomber les épaules. celle qui accable l’être à défaut de pouvoir l’arranger. elle est fatiguée comme ça, nora. elle a plus envie d’se battre. et pourtant, est-ce qu’on lui laisse vraiment le choix ? si tu m’touches t’es mort. elle a fait mine de n’pas le voir, tout ce temps. pourtant elle a le genou agité, contre la table tremblante, et l’oeil fou qui surveille en coin, incapable de lâcher du regard l’idiot qui a osé s’approcher d’elle, rieur avec sa bande d’incapables, tout juste bons à boire. il s’approche et elle ignore, nora. l’air débraillé et les ongles sales, elle se pense au-dessus de ça. jamais elle avouera, qu’elle est seulement bonne à les imiter, tenter d’être forte seulement pour échouer misérablement. ça l’fait rire, l’abruti qui effleure le haut de son jean à son passage. et ça suffit, à faire exploser la boule de rage qui brûle toujours silencieusement au creux des entrailles de la gamine. ça suffit, à la faire bondir de colère, sans même y réfléchir, à faire trembler la table et à renverser les verres, le regard noir, presque mauvais alors qu’elle charge sur lui. coup du droit qu’elle lui décroche en hurlant des insultes et le pauvre a tout juste le temps de se prendre son poing dans la gueule qu’il l’attrape par le col, la soulève de son poids-plume, la fait valser contre le mur. ça se passe si vite, trop vite pour qu’elle n’ait le temps de remarquer tous les détails de la scène. l’idiot rougeâtre qui lui promet l’enfer de son haleine alcoolisée, les rires gras des gros bras autour d’eux. et celui de nulle part, celui qu’il l’a servi probablement, sans qu’elle n’y ait porté attention, qui les sépare alors qu’elle se débat férocement. presque comme pour faire croire que c’est elle qui y a mis fin. les flics ? elle a le regard noir dans sa direction, comme pour l’intimer de lui foutre la paix. mais c’est pas la fatigue qu’elle voit dans ses yeux à lui, pas la moquerie non plus. elle croit y décerner, presque avec suprise, de l’inquiétude et ça lui donne envie de gerber, à nora. qu’est-ce que tu fais putain, lâche-moi ! grognon, elle replace sa veste, les sourcils froncés et les mots trop violents. se relève d’une traite, tenant toujours sur ses deux jambes. coup de maître, elle pose enfin un regard sur lui. t’es qui ? elle aboie presque, sans doute cherche-t-elle à le faire fuir, comme elle fait fuir tout le monde, nora. pour s’assurer d’être seule et être sûre de pouvoir le reprocher au reste du monde.
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Nikos Avergopulos
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyMar 30 Jan - 12:11

Allez bim, regret assuré avec ce genre de petite teigne. Un lâche-moi, un t'es qui. Nikos a l'impression d'être mis à l'épreuve toute sa vie, il lève les yeux aux ciels, se demandant pourquoi Dieu aimait tant jouer avec ses nerfs alors qu'il tente constamment de maitriser le flot de colère qui l'habite. Son insolence lui couperait presque le souffle s'il était pas habitué aux petites effrontées de Crescent Heights. Ego piqué à vif, parce que merde : est-ce quelqu'un encore dans cette ville ignore qui il est depuis qu'il a foutu un mec dans le coma à 17 ans avant de devenir le plus jeune patron du bar le plus pété de la ville à ses 18 ans ? Genre vraiment ? Genre sa vie maintenant, c'était séparer les gros porcs des bébés démons et de se faire insulter 3.4 secondes après en guise de remerciement ? Quelle vie. Il hésite à lâcher un 'bah j'suis le boss' mais c'est pas son genre à Nikos, de se vanter, de bomber le torse, de donner dans l'excès de confiance. Il ne regrette même pas de lui être venue en aide, il ne prend même pas son air méprisant. Pour ça il aurait fallu qu'il soit familier aux émotions humaines les plus triviales. Il va même pas s'abaisser à répondre à cette question. La prétentieuse pense qu'il est venu jouer les Superman, que tout est à propos d'elle. Elle ignore sans doute que Nikos est déjà endetté et qu'il n'a pas un dollar pour rembourser des dégâts que pourraient causer les clients qui jouaient aux auto-tamponneuses avec leurs egos. La prochaine fois que tu te tapes avec un poids lourd, fais le hors de mon bar. Le ton n'est pas agressif, l'expression de son visage non plus. Une forme de lassitude se lit sur ses traits contrairement à ceux de l'effronté qui sont tirés par la fatigue, ou la colère. L'un ou l'autre. Il se demande un instant pourquoi elle fait ça, pourquoi est-ce qu'elle se comporte comme ça, pourquoi est-ce qu'elle choisit d'aboyer au lieu de remercier, de jurer au lieu de s'apaiser. Nikos tourne la tête vers la sortie pour s'assurer que l'autre con ne va pas revenir pour terminer ce qu'il a commencé avant de regarder à nouveau celle qui venait de se faire coller contre un mur. C'est pour ça qu'il n'avait pas de potes, parce que la plupart des gens étaient des connards égoïstes et qu'il ne voyait pas l'intérêt d'accorder son temps à des gens qui finiraient par le trahir d'une manière ou d'une autre. Tu saignes. dit-il en fixant son arcade, elle avait du se prendre un sacré coup dans la bagarre. Il jeta un coup d'oeil aux amis avec qui elle était, ils avaient pas l'air franchement préoccupé par son cas, certains s'étaient même éclipsés dans le fumoir, peu soucieux de ce que devenait leur petite copine qui venait de frôler la commotion cérébrale dans le meilleur des cas. Il hésite un moment, la flemme de se reprendre un stop puis préfère quand même prendre ses précautions. Tu devrais me suivre, faut désinfecter ça et tu vas pas rester comme ça avec du sang qui te dégouline sur son visage on dirait Carrie pendant son bal de promo. Nikos est pas vraiment du genre à faire des blagues, par contre le cynisme et le sarcasme auraient pu figurer à son état civil. Sans attendre une réponse de sa part, il se dirige vers la réserve. Lorsqu'il avait commencé à prendre les commandes du bar, il avait été outré que son père ne garde pas une trousse de secours au vu du nombre de bagarres qu'il y avait au Roaring Lion par semaine. C'était le premier achat qu'il avait fait dès qu'il en avait eu les moyens. En 6 ans, l'armoire à pharmacie dégueulait presque de toutes sortes de straps, de médocs et aux trucs sûrement inutile, résultat de sa paranoïa et de son côté hypocondriaque. Il avait développé de bons gestes de premier secours et plus encore, il avait carrément recousu le visage d'un type qui s'était fait tabassé dans les toilettes du bar et qui n'avait pas les moyens d'aller à l'hôpital. Le rêve américain, hein.
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyLun 12 Fév - 22:04

elle retombe sur ses pieds, nora, haletante. c’est pas cette petite altercation qui la mettra à terre, pas ça qui lui retirera sa colère. ça ne fait que la bâtir, encore et encore. lui donne le droit de construire des murailles entre elle et le monde qu’elle s’interdit de baisser. alors forcément, quand quelqu’un s’approche, c’est juste pour montrer les dents. grogner et repousser. jamais penser qu’il est là pour autre chose que pour la mettre à terre, comme tous les autres. elle le dévisage, le barman, rencontre avec un extra-terrestre. il sort d’où, lui ? il a pas le droit, de s’intéresser à elle. de savoir si elle va bien. parce qu’on sait ce qu’on à y perdre, avec la gamine des enfers. et on sait aussi qu’on a rien à y gagner, qu’il vaut mieux tracer sa route. qu’elle est peut-être haute comme trois pommes mais qu’elle crache du feu plus fort que les dragons encore. norazilla. un monstre dans les rues de crescent heights, une énergumène qu’on n’attend que de pouvoir mettre au trou, de l’oublier à tout jamais. elle se laisse pas faire, nora. elle rend tous les coups, se laisse jamais abattre. même quand tout le monde la déclare perdante. même quand on s’attend pas à ce qu’elle se relève. surtout pas quand on s’attend pas à ce qu’elle se relève. alors elle est là, la gamine. la veste dépareillée et les cheveux ébouriffés. quelques marques autour du coup qui viendront bientôt rejoindre toutes celles qu’on trouve sur sa peau porcelaine. poupée de fer qu’on s’est trop souvent amusé à casser. si tu filtrais ta clientèle peut-être aussi qu’on en serait pas là. un reproche, encore, toujours. elle sait faire que ça, nora. reprocher tous ses problèmes au reste du monde. se délester de toute responsabilité. enterrer la culpabilité. les sourcils froncés, elle essaie de se faire menaçante nora, s’exaspère de voir que ça ne fonctionne pas. elle replace une énième fois sa veste, les poings serrés, enrage à l’intérieur. dedans, c’est comme un volcan, l’éruption proche de l’explosion. et puis il reste là, comme une mouche bourdonnant dans son oreille. elle lui jette un regard noir, avant d’se rendre compte de ce qu’il raconte. c’est rien. elle serre les dents pourtant quand elle pose son doigt dessus, quand la coulée de sang glisse sur son doigt. elle s’en était même pas aperçue, jusque là, et ça la rend soudainement muette de s’en rendre compte. ça lui fait faire les yeux ronds, la gamine qui atterrit enfin sur terre réalise qu’elle est pas aussi indestructible qu’elle n’aimerait l’être. du coin de l’oeil, elle aperçoit cette bande de connards s’en aller. celle avec qui elle était assise deux secondes plus tôt. pas des amis, pas même des connaissances. juste une soif de danger qui l’a poussée à s’asseoir avec eux, à jouer aux grands. elle pourrait s’en aller, ouais, mais il lui laisse pas vraiment le choix. il a déjà le dos tourné, s’en va à l’arrière, et elle grogne encore avant de finir par le suivre, par lassitude plus que par réel besoin. c’est qui carrie ? sourcils froncés, prête à aboyer encore une fois. comme s’il se foutait de sa gueule, à lui sortir des références inconnues au bataillon. comme s’il se moquait, comme on le fait tout le temps. nora qui ne va pas à l’école, nora qui sait à peine compter sur ses doigts, parce qu’elle a toujours préféré l’ailleurs que les bancs de l’école. elle s’en mord les doigts, nora, de la stupidité qui la rend si banale et ça lui donne un frisson d’effroi, à l’idée d’être ranger avec tous ces autres connards incapables. elle le suit, jusqu’à la réserve. grimpe sur un meuble sur lequel on est probablement pas censé s’asseoir - tant pis. elle l’observe, toujours trop méfiante. nora ne fait pas confiance et surtout pas à un homme, parce que tous les hommes sont des connards et qu’ils ont déjà prouvé valoir leur poids en connerie. mais elle s’en va pas, nora, peut-être prise de pitié pour ce gars qui semble à tout prix vouloir rétablir le bien. tu t’improvises souvent docteur ? l’animosité passée, sans qu’elle ne s’en rende véritablement compte. elle a l'oeil méfiant, encore, qui tourne vers lui quand il semble ne pas la regarder. y a ses pieds qui balancent dans le vide et l’impatience qui grouille dans ses veines, à nora. l’enfant pas vraiment adulte qui croit pourtant en être une.
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Nikos Avergopulos
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyMer 14 Fév - 6:03

Infirmier, psychologue, tenancier, horloger, barman, flic, surveillant, négociant, boss. Tenir le Roaring Lion impliquait de savoir changer de casquette efficacement en fonction du contexte sans jamais perdre de vue qu'il y avait un business à faire tourner. Là où Avergopulos Senior se serait sûrement fendu d'un haussement d'épaules, Nikos était venu séparer, ramasser, raisonner, soigner et avec pour seules récompenses une pluie de regards méprisants et une impression d'être constamment pris pour un con dans son propre bar. Ca ne pouvait pas lui etre plus égal, Nikos était dépourvu des excès d'ego qui aurait conduit un mec lambda à hausser le ton et à s'énerver. Pas de ça chez lui, il se foutait bien que la nana qu'il était sur le point de soigner le déteste au plus haut point, lui ou son genre. En revanche, lorsqu'elle lui conseilla de filtrer sa clientèle Nikos ne put s'empêcher d'éclater de rire, toutes fossettes dehors. Fallait vraiment le faire pour sortir un truc pareil. Tu t'attendais à quoi en venant au Roaring Lion sérieusement ? A un gang de grand-mères en train de jouer au Bridge en buvant du thé ? Lui demander de filtrer sa clientèle c'était comme demander à skinhead de remplacer sa harley par un monospace. Aucun putain de sens. Le Roaring Lion avait une réputation sulfureuse qui faisait la bonne santé de ses affaires ces derniers temps, c'était comme si toute la jeunesse de Crescent Heights en manque d'adrénaline avait décidé d'en faire son fief. Les bagarres étaient plus récurrentes, certes, mais la caisse se remplissait vite. La nana qui venait de se faire agresser était peut-être la seule personne du quartier à espérer du Roaring Lion d'avoir une clientèle plus raisonnable. Il était même sûr qu'elle ne serait jamais venue ici si la devanture ne ressemblait pas à un repère de thugs en puissance. Toujours un sourire aux lèvres, il se dirige vers la réserve tandis qu'autour de lui la clientèle semble s'être calmée pour un court moment de répit. Elle lui demanda alors qui est Carrie et Nikos hausse les sourcils un peu perplexe. T'es américaine et tu connais pas Carrie de Stephen King ? Il sort la boite à pharmacie, dégaine une compresse et du désinfectant. Il verse le désinfectant et lui tend la compresse, hors de question de la toucher ou de faire quoique ce soit étant donné son agressivité. Il se méfie de ce genre de personnages qui pourrait lui faire des problèmes en deux temps trois mouvements. Avoir une plainte sur le dos pour le harcèlement sexuel c'était clairement le dernier truc dont il avait besoin. Tiens, prend ça et applique le là où tu saignes. Je pense que t'as eut ton quota de contact physique indésirés pour l'année donc je te laisse faire ça toute seule. Quelque part ça le fait évidemment chier que des nanas puissent pas venir boire un coup ici en toute tranquillité, il ne comprenait pas l'attrait qu'elles avaient pour ce bar qui n'avait rien de bon à leur offrir si ce n'est ses cocktails qu'en réalité personne ne commandait puisque personne n'attendait d'un bar aussi pourri des boissons colorées et estivales. Soit. T'as même pas idée, j'ai raté ma vocation. Ils passent leurs temps à se foutre sur la gueule, j'aime pas l'idée que les gens repartent de chez moi en saignant alors quand ils se laissent faire, je soigne. Un peu comme avec toi. Si je peux te donner un conseil, remet plus les pieds dans ce bar il t'arrivera que des merdes. Y'a rien pour toi ici. Il la regarde se démmerder avec sa compresse puis rajoute. Et tes potes sont des connards. Au cas où elle aurait pas remarqué qu'ils l'ont laissé seul ici comme une merde. T'as besoin de quelqu'un pour te raccompagner ? Quitte à jouer les sauveurs, autant jouer les chauffeurs. Il avait du mal avec l'idée qu'elle rentre seule chez elle, la plupart des taxis refusaient de venir jusqu'à Night Falls, encore moins à la sortie du Roaring Lion sans doute car ils en avaient marre qu'on vomisse dans leur voiture ou qu'on refuse de les payer une fois arrivée à destination.
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyJeu 15 Mar - 21:42

elle vacille, oscille. entre colère et curiosité. entre lasseries et animosité. elle sait pas, nora. elle sait jamais. y a que la gamine aux pensées trop fugaces, trop violentes. celle qui s’entrechoque avec tout et tout le monde, sans exception. y a que la gosse prête à sortir les crocs quand on lui tend la main, que l’animal sauvage qui part se planquer dans la grotte quand c’est le monde entier qui tourne autour d’elle. elle croit souvent qu’elle manque un truc, nora. sans être sûre de savoir quoi, sans même être capable de mettre le doigt dessus. mais elle est pas comme toutes les autres mômes et ça la dérange, parfois. parfois non. elle hausse les épaules et se contente de rebrousser chemin, à coup d’épaules donnés pour se frayer un chemin dans la foule. y a la boule de colère qui rugit parmi les gens, parmi les âmes. le rouge incandescent de son âme qui vient brûler les autres, répandre sa douleur partout où elle passe. elle les laissera pas s’en tirer comme ça; nora. elle laisse les séquelles partout où elle passe, comme un parfum aigre qui laisse un sale goût dans la bouche. le souvenir douloureux de son passage parmi eux. elle est là, nora. grande, vaillante, instoppable. ou pas. y a l’âme flétrie, l’âme vieillie. les couleurs sombres et moches qui viennent tâcher le corps, s’imprégner sur l’âme. elle est là, nora. accablée, esquintée, éreintée. y a la vie qui lui est passée dessus, à nora, comme un train à toute vitesse. ce soir et tous les autres. ce matin au réveil et tous ceux d’avant, tous ceux d’après aussi. y a pas de répit pour les gens comme elle, pas d’autre choix. y a qu’à se battre, encore et encore. y a qu’à se défendre, envers et contre tout. et puis parfois, juste parfois, quand le ciel semble s’éclaircir, quand l’espoir renaît, rien qu’un peu, c’est à peine s’ils sont capables de le voir. je m’attendais à rien. un haussement d’épaule, un autre encore. l’oeil méfiant qui ne se lasse jamais de scruter, d’appréhender. prête à bondir du comptoir et à prendre les armes s’il le faut. c’est ça, nora. regarder derrière son épaule, le menton haut, les poings fermés. y a pas de repos pour les gens comme nora, mais ce serait mentir que de dire qu’ils aimeraient, avoir la vie des gens normaux. des gens qui n’ont pas de problèmes, de ceux qui n’ont rien à se reprocher. mais généralement où que je sois on a tendance à me foutre la paix. y a peut-être le rictus de l’égo mal placé qui s’échappe, qu’elle cache, ou qu’elle essaie. elle aime se penser tempête nora, s’imaginer tornade. dévastatrice, meurtrière. et peut-être qu’elle l’est, parfois. y a les rires des armoires à glace qui jaugent la gamine d’un coup d’oeil, ne lui donnent pas deux minutes, avant qu’elle reparte en ayant appris sa leçon. mais c’est ça, son problème, à nora. elle apprend jamais. elle continue d’avancer, foncer dans le tas tête baissée, sans jamais s’arrêter. bélier improvisé, qu’on remplit de rage et qu’on envoie comme un boulet de canon pour tout renverser sur son passage. ça pourrait être aussi facile, s’il était pas là pour tout chambouler. je devrais ? sourcil réhaussé, poils hérissés. y a un truc dans ce garçon qui rend nora pas très à l’aise. un terrain inconnu qui la fait marcher sur des oeufs. un truc gentil auquel on l’a pas habituée. alors elle sait pas, nora. comment on agit. comment on parle, quand on a rien à se reprocher, rien à se jeter à la gueule. l’handicapée sociale au plus beau de sa forme, elle essaie, elle galère. c’est pas demain qu’elle deviendra bonne-soeur. y a rien pour moi ailleurs. et c’est pas mes potes. y a le sourire ironique qui retrouve les lèvres abîmées, et comme si elle s’en était rendue compte, d’avoir lâché la garde pendant une seconde, y a le froncement de nez qui suit immédiatement, la moue renfrognée qui lui fait retrouver l’air d’un petit garçon à cheveux longs. y a l’angoisse qui revient, les vieilles inquiétudes qui se réveillent, secouent le palpitant. et elle le déteste tellement, de la faire traverser tout ça. elle a pas de mal à lui rejeter tous les problèmes du monde, de le blâmer pour sa tête qui résonne comme un boomerang dans une cage, pour son arcade en sang qui la fait grincer des dents quand elle pose la compresse dessus, pour la rendre nerveuse, mielleuse, de pas la laisser montrer les dents et battre des poings comme elle le fait tout le temps. mais au bout du compte y a plus qu’elle et lui dans l’arrière salle et le seul qui lui ait tendu la main, c’est lui. l’homme qui porte tous ses malheurs. elle le déteste. tu sais conduire ? ça lui échappe. elle le déteste encore plus. elle le déteste comme jamais. peut-être qu’à force de se le répéter elle pourra s’en convaincre.
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Nikos Avergopulos
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyVen 23 Mar - 7:44

You must be fun at parties. Voilà ce que pense le grec en regardant faire et dire la cliente malmenée. Un peu trop dark pour lui. Bras croisés sur son torse, Nikos regarde la fille appliquer la compresse sur son arcade. Ca saigne beaucoup, l'arcade c'est toujours impressionnant, Nikos l'a apprit à ses dépends mais elle n'a pas l'air de s'être ouverte non plus. Tant mieux, il savait pas faire les points. Elle a l'air d'être en dépression, ou en épisode suicidaire. Ses yeux cernés, son regard par en dessous, ses cheveux qui cachent presque la moitié de son visage. Elle est jolie mais un peu flippante, c'est pas tellement étonnant d'apprendre qu'elle a pas vraiment de pote et que y a rien pour elle ailleurs. Nikos écarquille un instant des yeux, lui même était aussi chaleureux qu'une porte de prison mais quand même, de temps en temps, il était capable de faire semblant d'être un minimum avenant. C'était ce  Les vibes Jessica Jones qu'elle déployait lui donnait pas franchement envie de continuer la conversation mais il se sentait un peu obligé étant donné l'altercation qu'elle venait de subir. Si ça se trouve, son humeur chelou était dûe au mec qui l'avait collé contre le mur quelques minutes plus tôt. T'es sûre que ça va ? Il a pas envie de savoir qu'une meuf s'est jeté d'un toit en sortant de son bar, alors il préfère demander au cas où. Peut-être que ça va réveiller un truc chez elle et qu'elle va enfin se décider à dire ce qu'il ne va pas. Peut-être même qu'il saura quoi lui dire pour arranger les choses. On peut rêver. Il a l'impression que y a plus que la mauvaise humeur du à l'agression. Nikos est nul pour comprendre les sentiments humains, genre vraiment nul. C'était sans doute la raison pour laquelle il avait pas beaucoup d'amis ou des relations uniquement toxiques, parce qu'il était incapable de se montrer empathique envers qui que ce soit. Ce qu'il peut faire en revanche c'est s'assurer qu'elle rentre en sécurité chez elle, ça c'était un peu de sa responsabilité. Et même si d'habitude il se foutait de tout le monde, il était capable de faire une bonne action comme ça de temps en temps, des fois que le karma existe ou tout simplement parce qu'il se disait que quelque part, sa mère le regardait et qu'il devait faire honneur au bon garçon qu'elle pensait qu'il était jusqu'à sa mort. Quand elle lui demande si elle sait conduire, au début il croit qu'il a mal entendu. Mais non, elle lui demande vraiment si il sait conduire. Qui ne sait pas conduire dans ce pays à part les enfants de 10 ans ? Elle semble pas capter son sarcasme, ou peut-être qu'il est encore moins drôle que ce qu'il pensait. Je devrais réussir à déplacer ma voiture jusqu'à chez toi ouais. reprend-il perplexe en se grattant nerveusement le visage. Cette meuf était vraiment chelou. Il attrape sa doudoune sur le porte-manteau de la réserve, pas question de perdre trop de temps à la ramener alors qu'il a un bar à faire tourner. Il prend quand même le temps de ranger la boite à pharmacie avant de montrer d'un geste du menton la porte de derrière. Vas-y j'arrive.
Dix minutes plus tard, il est assis dans la Chevrolet, l'inconnue à ses côtés. Il prend son téléphone pour brancher Waze. Ton adresse. Il la rentre dans l'application et pose son téléphone sur sa cuisse avant de retirer le frein à main pour sortir du terrain vague qui faisait office de parking. Kings Of Leon, Phoenix, Led Zepplin ? Il avait deviné que son ride de ce soir n'avait pas été animatrice de talk-show dans une autre vie alors autant combler le silence par le génie d'un de ses groupes préférés. A moins que l'habitacle froid de la chevrolet et l'encre de la nuit la pousse à la confidence. Ce qui était tout à fait possible, la lune avait parfois le don de délier les langues les plus figées. Pourquoi pas elle ?
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MessageSujet: Re: where the broken dolls go (nora)   where the broken dolls go (nora) EmptyVen 6 Avr - 18:21

ce soir, c’est définitivement dans le top 3 des soirées qu’elle veut jamais revivre, la gamine. au moins. elle sait pas vraiment ce qui est le pire. le même genre d’emmerdes dans laquelle elle semble se mettre comme si c’était la seule chose qu’elle sache faire de sa vie; l’arcade fêlée en deux qui va foutrement lui lancer pendant une semaine au moins; ou bien lui, cet inconnu sorti de nulle part, lui et cette gentillesse qu’on ne s’invente pas et qui a le don de lui faire froncer les sourcils. lui et ses regards presque de pitié qu’il lui lance, comme si elle était rien qu’un chien errant qu’on avait trouvé par erreur dans son bar. ça la fait frissonner de colère, une seconde à peine, et elle se fait violence en se répétant que c’est pourtant pas le moment de la ramener. mais y a sûrement rien qu’elle déteste plus que la pitié qu’on peut lui porter, nora, et elle s’est juré de mettre fin au dernier des abrutis qui oserait la regarder comme ça. elle arrive pourtant pas à déterminer si c’est vraiment de la pitié, , peut-être que c’est juste de l’indifférence. elle est pas douée pour lire les gens nora et elle s’y aventurera pas plus que ça. elle a déjà bien assez à faire comme ça. ouais, ça va. elle bougonne, encore, état presque naturel. elle comprend pas, nora. c’est l’genre de trucs qui lui passent au-dessus de la tête, qui lui donne cette impression désagréable d’avoir l’air d’une extraterrestre à ses côtés. qui s’amuserait à perdre son temps à soigner la première venue ? pire, encore, qui offrirait son aide à quelqu’un qu’il a pourtant jamais vu de sa foutue existence ? c’est tout à fait l’genre de trucs qui fait courber l’échine de la gosse, parce que y a pas de ça d’où elle vient. pas de main tendue. pas de seconde chance. les seules mains qui se tendent aux gamins comme elles sont celles qui se referment dans leur dos, les poignards tournés dans les côtes comme pour leur rappeler d’jamais faire confiance à qui que ce soit, encore moins à ceux qui sont pas comme eux. et elle pourrait repartir aussi vite qu’elle est venue, nora. y aurait rien qui la retiendrait, certainement pas lui et la bonne humeur dont il semble faire preuve. elle est presque capable de le voir déchanter, d’l’autre côté, effet secondaire d’une rencontre avec nora campbell. il est pas le premier à regretter d’avoir croisé son chemin et elle met toute son énergie à faire en sorte à ce qu’il soit pas le dernier. y a qu’à voir comment il se comporte, comment il est habillé, sa façon de tout ranger avant de partir. il est pas d’son monde, c’est certain. typiquement le gens de qui on lui a toujours dit d’se méfier, parce qu’il vit de l’autre côté, là où c’est plus facile. du côté de ceux qu’on a pas raté, d’ceux qui ont réussi à être meilleurs. pourtant elle le suit quand même, parce que y a l’instinct qui la gratte tout au fond, la persuade qu’elle risque pas grand chose. tu vois le planétarium ? euh- j’habite à côté. y a le coeur qui s’emballe, qui cherche ses mots une seconde de trop, bafouille un peu quand elle réalise qu’elle a pas vraiment d’adresse à donner. pas d’endroit où rentrer. pas de chez elle qui lui appartienne vraiment désormais, qu’un vieux coin piqué au planétarium quand le vigil de nuit a le dos tourné. mais personne doit savoir, jamais. alors elle ment, nora, elle ment comme elle sait si bien faire, elle ment comme elle fait toujours, pour pas revoir c’regard qu’elle déteste au fond de ses yeux. un truc qui ressemble définitivement à de la pitié, cette fois. elle se concentre sur le poste, la playlist qu’elle fait défiler sans trop de gêne, la gamine peut pas s’en empêcher. guns n’ roses, tu connais ? elle s’arrête sur paradise city et ça lui décroche un sourire même si elle essaye pourtant d’le retenir. ça lui rappelle ces nuits d’adolescence, rien que sil et elle dans les rues, le son d’un walkman à fond partagé à deux et l’espoir presque puéril qu’ils allaient s’tirer de là, jamais se retourner. trouver leur paradis à eux. y a qu’à les voir, des années plus tard. elles sont loin, les nuits d’espoir. je m’appelle nora, au fait. j’m’appelle nora et y a temps où j’pensais encore que y avait quelque chose de mieux pour nous, au bout du chemin.
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